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La réussite économique ne dépend pas uniquement des plans d’investissement

La réussite économique ne dépend pas uniquement des plans d’investissement

 tribune 

par Eric Mengus ,HEC Pari., dans l’opinion

Dans un contexte de doutes sur la croissance de long terme en Europe et en France en particulier, il est primordial de repenser les conditions nécessaires pour favoriser une telle croissance. Aujourd’hui, cette croissance repose également sur des leviers en dehors des plans d’investissements – comme le plan France 2030 –, et des actions du ministère de l’économie

 

La pandémie de Covid-19 a frappé la France dans un contexte de ralentissement marqué de sa croissance de long terme. En effet, de 2010 à 2019, la croissance en France s’est élevée à 1,4 % en moyenne, à comparer aux 2,2 % pendant la période 1994-2008. Il est difficile d’imaginer que les conséquences sur l’économie de la pandémie elle-même contribuent à faire remonter la croissance de long terme.

Pourtant, cette croissance est clé pour la France. Elle permet le financement de son modèle social, notamment du système de retraite par répartition. Elle est aussi importante pour la stabilité de la dette publique. Enfin, elle est surtout essentielle pour le niveau de vie en France à l’avenir et pour la capacité du pays à relever des défis importants comme le changement climatique.

La moindre croissance observée en tendance s’explique, d’après les économistes – lire notamment Bergeaud, Cette, Lecat : Croissance de long terme et tendances de la productivité, Revue de l’OFCE, 2017 –, par une moindre croissance de la productivité, c’est-à-dire la capacité de l’économie à créer de la richesse à partir des ressources, capital et travail, qu’elle utilise.

Trouver de nouveaux gains de productivité est très certainement une affaire de politiques économiques, que ce soit pour favoriser l’innovation, créer des filières d’avenir ou encore pour assurer la concurrence entre entreprises. Le plan d’investissements annoncé par le président de la République s’inscrit dans la première veine.

Cependant, des signes se multiplient indiquant que, pour assurer les conditions de la croissance de long terme, des politiques sont nécessaires, y compris au-delà de la seule sphère économique stricto sensu.

L’exemple le plus frappant est très certainement l’évolution de l’école, où la France se classe à présent parmi les derniers pays de l’OCDE. L’effondrement des résultats de notre système scolaire interroge ainsi sur le capital humain – si important pour la croissance – de la France des décennies à venir.

Les tensions inflationnistes liées aux prix des matières premières et de l’énergie ont également remis sur la table la question des choix énergétiques futurs de la France : comment assurer une énergie disponible, compétitive et verte ?

L’éducation et l’énergie ne sont ici que deux exemples de ce que les économistes appellent des biens publics, dont il est urgent d’assurer et d’améliorer la fourniture. Il ne s’agit pas d’un débat sur la justification ou non d’une intervention de l’Etat tous azimuts ; ce qui nous paraît crucial est que la qualité et la fourniture effective des biens publics soit au cœur des préoccupations de notre société, indépendamment de la nature des acteurs, publics, parapublics voire privés, qui les fournissent.

Eric Mengus, HEC Paris.

Des plans de relance pas très verts plutôt gris voire noirs

Des  plans de relance pas très verts plutôt gris voire noirs

il y a évidemment les discours et les grandes rencontres internationales pour défendre l’environnement et notamment la détérioration du climat. Mais il y a aussi les réalités politiques et économiques. Et de ce point de vue les énormes plans de relance lancée partout dans le monde consacrent bien peu d’argent aux dimensions environnementales et en particulier aux énergies renouvelables. Les investissements destinés aux énergies fossiles sont en effet six fois plus nombreux que ceux affectés aux renouvelables. Pourtant, alors même que la crise sanitaire « aurait pu changer la donne », le compte n’y est pas, souligne le groupe de réflexion international sur les énergies renouvelables REN21 dans un nouveau rapport. Pour cause,« en dépit de tous les discours vers un avenir énergétique propre », les plans de relance post-Covid ont en fait accordé six fois plus d’investissements aux fossiles qu’aux renouvelables, signale l’étude.

En cause évidemment le décalage constant entre les discours tonitruants des responsables politiques et leurs orientations réelles. Mais il convient aussi de prendre en compte également les réalités économiques et énergétiques. Dans la plupart des cas le recours total ad énergie renouvelable pour remplacer les fossiles et complètement utopiques en quelques années. Ou alors il faut alors accepter de tuer toute croissance, tout emploi et en même temps toute redistribution. Une politique énergétique ne peut se gérer que dans la durée et il faut des dizaines d’années pour progressivement faire évoluer un modèle pertinent et durable. À moins de conseiller à tous les Français par exemple de prendre leur vélo pour la totalité de leur dépassement. Une vision très bobo qui ne tient pas vraiment compte des réalités économiques ,urbanistiques et sociales.

Plans de relance : s’inspirer du passé et du New Deal

Plans de relance : s’inspirer du passé et du New Deal

Les économistes Thomas Belaich et Eric Monnet décrivent, dans une tribune au « Monde », les dispositifs qui, dans le New Deal de Roosevelt ou la reconstruction d’après-guerre, ont cherché à éviter la capture de l’argent public par les intérêts privés ou politiques.

Tribune.

Historiquement, tous les grands programmes de dépense publique ont été accompagnés d’une réflexion sur leur gouvernance, tant en termes de vigilance vis-à-vis de la représentativité démocratique des choix d’allocation que pour éviter une capture des dépenses par des intérêts privés. Il est crucial d’étudier quelques expériences passées, dans la mesure où ces problèmes ne manqueront pas de réapparaître avec l’Etat investisseur et qu’elles rappellent que la capacité de l’Etat à orienter l’investissement vers des objectifs prioritaires ne peut se résumer aux montants dépensés.

Le New Deal de Roosevelt (1933-1939) est ainsi une référence explicite de l’administration Biden, même si les montants étaient encore plus importants — près de 50 % du PIB américain de l’époque, déboursés à raison de 6 % de PIB par an sur sept ans. Pour optimiser ces investissements, le New Deal s’accompagnait d’une réforme majeure de l’administration (création de nombreuses agences spécialisées) et de la mise en place de contre-pouvoirs, notamment syndicaux. Roosevelt était attentif à ce que le New Deal rompe la logique d’investissement centré sur les grands groupes bancaires et les grandes firmes industrielles du Nord-Est. On retrouve certains de ces éléments dans le plan Biden, notamment le soutien à la syndicalisation, des infrastructures ciblées pour des « populations désavantagées », la lutte contre les paradis fiscaux pour mieux contrôler les profits privés et le rôle central des agences fédérales pour l’investissement massif dans la recherche et la transition énergétique, sur le modèle du financement de la défense – au risque de réveiller les soupçons d’un complexe énergético-industriel d’une nouvelle nature…

 

Le débat français et européen prend plutôt comme référence les années d’économie planifiée, ou du moins concertée, des « trente glorieuses ». Plus que les montants d’argent public investi, c’est la gouvernance de ces dépenses qui mérite attention. Par exemple, le montant de l’investissement public dans l’après-guerre en France varie du simple au double selon que l’on inclut ou pas les entreprises publiques. Et comme l’ont montré les économistes Jean-Jacques Carré, Paul Dubois et Edmond Malinvaud dans La Croissance française : un essai d’analyse économique causale de l’après-guerre (Seuil, 1972), l’influence de la planification allait bien au-delà du seul montant des dépenses de l’Etat. 

Plans de relance : Lagarde veut accélérer le compromis

Plans de relance : Lagarde veut accélérer le compromis

 

Pour redonner un peu d’optimisme aux acteurs économiques qui constatent que la reprise n’a pas vraiment lieu en fin d’année et même que certains pays vont retomber en récession (la France notamment), Christine Lagarde la présidente de la Banque centrale européenne, tente de répandre un vent d’optimisme en indiquant que la banque centrale européenne pourrait prendre de nouveaux moyens soutenir l’activité. Il n’est cependant pas certain qu’elle soit soutenue sur ce dernier point par la totalité des Etats dans la mesure où les perspectives de croissance sont assez différentes selon les pays (certains pays se trouveront en récession mais d’autres non au quatrième trimestre);  l’Allemagne- dont la croissance redémarre grâce aux exportations– a déjà fait savoir par la voix du président de la Bundesbank qu’elle n’était pas favorable à une nouvelle phase accommodant de la politique monétaire.

Par ailleurs Christine Lagarde semble disposée à accélérer le compromis pour que le plan européen de 750 milliards d’euros se développe. Or il y a certaines contreparties que des Etats comme la Pologne et la Hongrie contestent. Sur ce point les exigences européennes pourraient s’atténuer en raison de l’urgence et de la nécessité de ce plan.

Le plan a besoin de l’accord unanime des pays et pourrait être bloqué par un ou deux pays.

L’industrie automobile: d’autres plans d’austérité à attendre

L’industrie automobile:  d’autres plans d’austérité à attendre

Dans le journal la tribune, José Baghdad, responsable du secteur automobile chez PwC estime que le secteur automobile va connaître de nouveaux bouleversements liés évidemment à la crise sanitaire mais plus fondamentalement à des causes structurelles qui remettent en cause le rapport de l’automobile à la mobilité. Pour lui , secteur est contraint d’ajuster des surcapacités industrielles, et d’autres fermetures d’usines pourraient suivre celle de Bridgestone à Béthune.

 

- » Nous avons établi un scénario assez conservateur compte tenu de l’aléa autour des conditions sanitaires. Mais globalement, nous n’attendons pas de retour au niveau d’avant crise du marché automobile avant 2022. Avec quelques exceptions, puisque par exemple en Chine, nous observons d’ores et déjà une forte dynamique, similaire à celle enregistrée en 2019. Si bien que nous tablons sur une baisse limitée de 16% sur l’ensemble de l’année pour le marché chinois. Le marché européen, au contraire, devrait être plus marqué, avec une baisse significative de l’ordre de 28%. En Europe, le deuxième semestre a bien démarré, mais nous n’observons pas de phénomène de rattrapage. »

«Les plans sociaux des PME seront dramatiques »

 «Les plans sociaux des PME seront dramatiques »

Michel Ghetti est président-fondateur de France Ingénierie Emploi, aujourd’hui intégré au groupe Siaci Saint Honoré. Expert des restructurations d’entreprises, il a notamment conduit les dossiers ABB, Teleperformance, Fiat et Colgate Palmolive.( intreviewinion)

L’impression que les plans sociaux et les restructurations vont se multiplier dans les prochains mois est-elle justifiée ?

Oui. On sent monter un grand mouvement de restructuration dans les entreprises françaises. Dans l’automobile, la presse, l’agroalimentaire, l’aéronautique… La crise que nous venons de traverser n’en est cependant pas la cause essentielle, mais le prétexte. La plupart de ces plans étaient dans les tiroirs auparavant. Il y a un effet d’aubaine. Ce qui se fera d’ici la fin de l’année sera provisionné dans les comptes. Les entreprises ont intérêt à faire attention : les plans sociaux qui répondent à des logiques de court terme et de diminution des charges risquent de peser sur les stratégies de long terme et de les pénaliser bien plus qu’elles ne le pensent.

Ces plans sociaux ne sont-ils pas antinomiques avec les réflexions sur la souveraineté soulevée par la crise du coronavirus ?

Je note effectivement des contradictions de fonds. Quand Renault – qui a l’Etat à son capital – envisage d’externaliser la fonderie de Bretagne, que les laboratoires pharmaceutiques – financé pour la recherche par des dispositifs publics et dont les médicaments sont remboursés – réduisent leurs effectifs… cela pose des questions. A-t-on compris les enjeux de la relocalisation et de la sécurisation des secteurs-clés ? On se prépare à refaire massivement les mêmes erreurs qu’il y a dix ans, avec un mouvement massif de recours à des sociétés-tampons pour l’activité. Christian Estrosi, lorsqu’il était ministre de l’Industrie avait pris de bonnes dispositions en la matière, qui ont malheureusement fait long feu. Les autorités doivent être attentives aux effets collatéraux des plans de restructurations des grandes entreprises. Les plus petits qui en découleront seront infiniment plus destructeurs. J’alerte sur la situation de l’aéronautique. Il y a dix ans, le secteur a recomposé sa filière de façon pyramidale, avec des sous-traitants de rang un, deux ou trois… Cela a créé une dilution des marges et de la visibilité pour un grand nombre d’entreprises. Les effets des restructurations sur la filière vont être très durs.

Vous attirez l’attention sur le fait que les études d’impact des restructurations des grands groupes doivent être plus poussées…

Ce n’est que comme cela, et avec beaucoup de dialogue social, qu’on peut évaluer correctement les effets sur les emplois indirects et concevoir les programmes de revitalisation. Il faut responsabiliser les entreprises qui restructurent. Elles ne doivent pas abonder des fonds locaux ou régionaux pour se débarrasser du problème mais prendre leurs responsabilités et leur part dans la mise en œuvre de la relocalisation et la redynamisation de l’économie, par d’autres acteurs.

Intermarché, Dim, Total, La Halle : la poursuite des plans sociaux

Intermarché, Dim, Total, La Halle : la poursuite des plans sociaux

La reprise est là ! En faiat ça va un peu mieux mais c’est pas le Pérou ; une petite reprise qui malheureusement ne stoppe pas les plans sociaux ; des plans sociaux qui affectent de grandes marques connues mais surtout de  nombreuse PME en province. Du coup on pourrait effectivement assister à une petite reprise en 2015 autour de 1.2% mais sans emploi supplémentaire, bien au contraire.  Les défaillances d’entreprises (sauvegarde, redressement ou liquidation) ont augmenté de 7,6% sur un an au premier trimestre, selon une étude du cabinet Altares publiée jeudi. A la clé, plus de 66.000 emplois menacés, au plus haut depuis 2009. Le nombre de plans sociaux (PSE), obligatoires au delà de dix licenciements, n’a pas pour autant suivi cette tendance. Les derniers chiffres (provisoires) du ministère du Travail font état de 53 procédures de PSE lancées en janvier, un chiffre inférieur aux mois précédents. La part des licenciés économiques dans les entrées à Pôle emploi reste aussi très faible (moins de 3%), par rapport aux fins de CDD et fin de missions intérim (près de 30%). Les dernières données font état de 13.500 licenciés économiques inscrits en février et 12.900 en janvier, dans la moyenne des deux dernières années.

Le point sur les grandes entreprises qui ont récemment fait parler d’elles :

INTERMARCHÉ
Selon les syndicats, la filiale logistique du groupe va supprimer au moins 600 postes et fermer six bases d’ici 2018. L’entreprise a récusé jeudi ce chiffre, sans évaluer l’impact des mesures de son vaste plan de réorganisation lancé en 2012.

MORYGLOBAL
La liquidation fin mars de l’ex-Mory Ducros va entraîner dès la fin avril le licenciement des 2.138 salariés, après plus de 2.800 départs en 2014.

GEFCO
L’ancienne filiale logistique de PSA subit les difficultés du secteur automobile et de la messagerie et prévoit 486 suppressions de postes (+10% des effectifs).

TOTAL
Le groupe a annoncé jeudi la reconversion de la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), notamment vers les carburants bio. Un plan qui implique la suppression de 180 postes sur 430. Total s’est engagé à reclasser tous les salariés.

DIM
Ce symbole du « made in France » va supprimer 265 postes (sur 1.500). Annoncés mercredi, ces chiffres ont été vécus comme un « coup de massue » à Autun, en Saône-et-Loire, berceau de la marque de collants et sous-vêtements depuis 1956.

VIVARTE
Le groupe de textile (17.000 employés) a annoncé début avril la fermeture de plus de 200 magasins. Sont touchés La Halle (environ 1.500 postes), André (une centaine) et Kookaï (une trentaine).

GALERIES LAFAYETTE
La direction a annoncé fin marsla fermeture des magasins de Thiais (Val-de-Marne) et Béziers, employant près de 180 personnes. L’avenir de celui de Lille (environ 150 salariés) reste incertain.

LA MARSEILLAISE
Le tribunal de commerce a validé cette semaine la seule offre de reprise du quotidien du Sud-Est. Mais le titre va perdre plus de 40% de ses effectifs, soit environ 90 postes.

AIM
La reprise partielle des abattoirs normands, entérinée fin mars par la justice, n’aura permis de sauver que 276 emplois sur 590.

RADIO FRANCE
Le récent conflit s’est cristallisé autour de plusieurs mesures du plan stratégique pour redresser les comptes: parmi elles, une « réduction nette d’effectifs de 250 à 330 équivalents temps plein » via des départs volontaires.

ALCATEL-LUCENT
Le Finlandais Nokia va absorber l’équipementier télécomL’annonce, faite mercredi, préoccupe « évidemment les syndicats » en France (8.000 salariés) en raison des redondances entre les activités des deux groupes.

AREVA
Le géant nucléaire envisage une cession totale ou partielle à EDF de sa filiale ingénierie et réacteurs Areva NP. Les pistes, présentées début avril, font craindre aux syndicats un « démantèlement ».

LAFARGE
Dans la série des fleurons français passant sous contrôle étranger, les syndicats du cimentier Lafarge ont manifesté en mars leur inquiétude pour l’emploi, lorsque les Suisses de Holcim ont renégocié à leur avantage l’accord de fusion.

 

Les plans climat menacent le pétrole

Les plans climat menacent le pétrole

 

Selon le e rapport de la Carbon Tracker Initiative, si les Etats se mobilisent réellement pour limiter le réchauffement climatique à 2°C comme le recommande le Giec pour limiter les dégâts, cela entraînera une baisse de la demande en énergies fossiles, dont le pétrole. Et fera donc diminuer les prix et les chiffre d’affaires du secteur pétrolier. Ce chiffre de 1.100 milliards correspond à des investissements prévus dans les dix ans à venir et concerne des projets qui ne seront rentables que si le prix du baril de pétrole est vendu plus de 95 dollars le baril. C’est donc un pari. « Parier sur un prix de 95 dollars le baril pour le compte des actionnaires est risqué, dans la mesure où les prix sont déjà descendus deux fois jusqu’à 40 dollars le baril au cours de la dernière décennie » assure James Leaton, le directeur de recherche de Carbon Tracker. « Le rapport Carbon Tracker sera utile aux investisseurs qui veulent savoir si les compagnies pétrolières font un usage prudent des capitaux dans une période de transition vers une avenir plus sobre en carbone », a réagi Anne Stausboll, la directrice générale de Calbers, le plus important fonds de pension public américain. Et peut-être aussi à tous ceux qui plaident pour l’augmentation des investissements pour accélérer la transition énergétique.

BNP : croissance et plans réduction d’effectifs d’ici 2016

BNP : croissance et plans réduction d’effectifs d’ici 2016

 

BNP, fera come la société générale, une réorganisation de ses services et une réduction d’effectifs. BNP Paribas entend travailler cette année à un programme de développement sur la période 2014-2016 avec l’Asie comme tête de pont, et veut poursuivre ses économies pour résister à un environnement toujours jugé difficile en Europe. La première banque de la zone euro a fait état jeudi de résultats en baisse au titre du quatrième trimestre 2012, touchée comme ses concurrentes par des charges exceptionnelles, mais sa performance annuelle dépasse de très loin celle de sa grande rivale française Société générale. « Nous estimons qu’une mise œuvre réussie des annonces pourrait améliorer les résultats avant provisions de 14% par rapport à ceux de 2012″, écrit Goldman Sachs dans une note de recherche. BNP Paribas, dans un communiqué, souligne que « le groupe préparera en 2013 un plan de développement 2014-2016 (…) avec un objectif de présentation d’ensemble début 2014″. La banque entend mettre en place un nouveau programme d’économies baptisé « simple and efficient » et déployer parallèlement des plans de croissance par métier et par zone géographique, l’Asie-Pacifique étant la première région concernée. Le programme « simple and efficient » prévoit des investissements de 1,5 milliard d’euros sur trois ans à compter de 2013, notamment dans l’informatique, pour simplifier les opérations de la BNP. La banque espère que ces dépenses permettront de dégager en retour des économies structurelles de deux milliards d’euros par an à partir de 2015.  

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/




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