102 lingots d’or au planqué Luxembourg par la maire de Puteaux
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« Montebourg est un planqué » ( Cambadélis)
Une sémantique pas très convaincante de la part de Cambadélis pour qualifier Montebourg. En tout cas ça vole bas ! Le premier secrétaire du PS, estime que Montebourg « un planqué » au contraire de François Hollande.« Montebourg est typique : il ne dépose pas de texte au congrès du Parti socialiste, il ne va pas devant les militants de peur de se faire battre. Après, il attaque au moment du congrès, le dimanche parce que c’est le moment le plus médiatisé, et après il est tranquille. (…) C’est un planqué. Lui, en l’occurrence, il se planque. Il n’est pas dans le débat, il porte des attaques et se cache sous la cape » a dénoncé le patron du PS ce lundi 15 juin sur LCI et Radio Classique. Soit tout le contraire de François Hollande, dont les nombreux déplacements la semaine précédente laissaient à penser qu’il était déjà en campagne pour 2017, malgré ses dénégations. « Il est dans l’action aujourd’hui. C’est pas le retraité ou le planqué de l’Élysée. Il travaille, il est présent, il est actif. Quand il est actif, on dit qu’il est candidat, quand il reste à l’Élysée, c’est le planqué. Il ne faut pas qu’il s’occupe de cela. Il fait son boulot, point » a argumenté Jean-Christophe Cambadélis. Le fait que le président ait lié une candidature à la situation de l’emploi, « c’est assez courageux. C’est assez rare qu’un homme politique dise ‘si je n’améliore pas la situation des Français, j’en tirerai toutes les conséquences’. Il s’est fixé un objectif, il se bat pour le réaliser, il n’est pas impossible qu’on le réalise et à partir de là, on décidera », a également déclaré le député de Paris. Concernant les dernières critiques des anciens ministres Arnaud Montebourg et Cécile Duflot contre le gouvernement, le patron socialiste reste stoïque : « J’ai connu ça en 2002 : on pense que le PS a un socle de 22%, 24% et allez, on lui tape dessus en essayant de créer des espaces, pour essayer d’exister, parce qu’on sait qu’en étant violent avec le PS on est plus repris ».
Cahuzac : un second compte planqué
« Les yeux dans les yeux » mais cette fois devant la justice et Cahuzac avoue non pas un compte mais deux. dans un paradis fiscal. Selon le quotidien «Sud Ouest» de ce mardi, l’ancien ministre du budget a reconnu devant les juges qu’il savait que sa femme avait ouvert en 1997 un compte bancaire, crédité de 2,5 millions d’euros, dans le paradis fiscal de l’île de Man (nord-ouest du Royaume-Uni). A son entrée au gouvernement, ce n’est donc pas d’un mais de deux comptes bancaires frauduleux que Jérôme Cahuzac portait le secret. Selon les informations du quotidien, une commission rogatoire (demande d’aide) exécutée par la justice britannique à la demande des magistrats français a intégralement confirmé documents à l’appui des déclarations spontanées de Patricia Ménard (ex-Cahuzac) sur l’existence d’un compte sur l’île de Man. Face aux preuves des magistrats, Jérôme Cahuzac a dû avouer. «Il connaissait l’existence de ce compte, mais n’y a jamais transféré d’argent, n’en a pas reçu, il ignore ce qui a été fait avec», rapporte une source de Sud Ouest. En décembre 2012, l’ancien ministre du budget -alors en position- avait démenti publiquement des révélations du site Mediapart l’accusant d’avoir ouvert en 1992 un compte crédité de 600.000 euros dans l’établissement bancaire suisse UBS. Après avoir été contraint à la démission le jour de l’ouverture d’une information judiciaire, le 19 mars 2013, Jérôme Cahuzac avait finalement reconnu les faits devant les juges d’instruction le 2 avril 2013.
Brochant(UMP) : un million planqué en Suisse
Encore un qui se faiat prendre les mains dans le pot de confiture. On se demande vraiment pourquoi des élus nationaux éprouvent le besoin de comptes à l’étranger ! Dans l’intérêt supérieur du pays ? Un troisième parlementaire le député Bernard Brochand est visé depuis ce mardi soir par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’office anti corruption de la police judiciaire. L’enquête qui fait suite à un signalement de la Haute autorité sur la transparence de la vie politique la semaine dernière. Cette instance indépendante est née des lois de 2013 votées après le raz-de-marée de l’affaire Cahuzac. Elle soupçonne l’ancien maire de Cannes d’avoir fait une déclaration de patrimoine mensongère. Sur l’évaluation de ses biens immobiliers mais aussi sur un compte en Suisse, sur lequel se trouverait un million d’euros non déclarés. Deux autres parlementaires UMP font l’objet d’une enquête préliminaire depuis la semaine dernière, Lucien Degauchy (Oise) et du sénateur UMP Bruno Sido (Haute-Marne). »Il n’y a aucune anormalité, aucune fraude, aucune tricherie« , avait assuré la semaine dernière Bernard Brochand. « J’avais un compte à l’étranger, déclaré en France, avec des impôts payés en France. Des dépôts d’argent gagnés par mon travail (…) effectués sur ce compte, dans les années 70, ont été soumis à l’impôt français. Ma situation est donc claire, légale, et honnête« .
» Hollande, un planqué de l’esprit » (Mélenchon)
Sur ce point Mélenchon n’a pas tort, Hollande ne se caractérise pas par une grande clairvoyance et un grand courage. D’une certaine manière, il est même dans la lignée des énarques type Chirac, finalement peu cultivé, sans volonté et à la pensée politique filandreuse. Le coprésident du Parti de Gauche estime que, contrairement à Jean Jaurès, le président de la République est « un planqué de l’esprit ». La France rend hommage à Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914. Le premier président du Parti socialiste est, depuis, devenu une figure politique invoquée par la droite et la gauche. « C’est assez troublant et une autre manière de l’assassiner », estime Jean-Luc Mélenchon. L’eurodéputé, qui salue le « caractère humain » de Jean Jaurès, établit un parallèle peu flatteur avec le président de la République. « Jaurès, ce n’est pas Hollande et son baratin fumeux pour dire des mots qui veulent dire le contraire de ce qu’il dit. Hollande, c’est un planqué de l’esprit, qui va passer son temps à fuir ». Jean-Luc Mélenchon considère d’ailleurs que les personnalités politiques qui citent Jean Jaurès ne le lisent « pas vraiment » et ne sont que dans la posture. Selon lui, François Hollande, qui lui avait rendu hommage il y a trois mois, « rabougrit Jaurès » dont il serait le »liquidateur ». « En 1910 a été votée la décision des retraites ouvrières à 65 ans (…) Jaurès a dit : ‘on va l’améliorer progressivement’ et la gauche l’a fait. Et ce type (François Hollande, ndlr) fait la retraite à 66 ans, soit un an de plus », raconte-t-il. Existe-t-il alors de dignes héritiers au socialiste ? « Ceux qui tiennent tête et qui, dans la fureur des passions, essayent de maintenir un chemin de raison et d’argumentation », estime l’élu, qui refuse de se considérer comme le tenant de la pensée jaurésienne.