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Une planification écologique discutable

Le 25 septembre dernier, à l’issue d’un conseil de planification écologique, Emmanuel Macron twittait : « Nous avons un plan. Il est déjà à l’œuvre », accompagné d’une vidéo cherchant à démontrer le sérieux et la constance de l’engagement du président en faveur de l’écologie depuis 2017.

par Fabrice Flipo
Professeur en philosophie sociale et politique, épistémologie et histoire des sciences et t dans The Conversation

Un article intéressant mais avec certaines faiblesses concernant la question fondamentale de la capacité de production d’électricité au moment des pointes. Le caractère intermittent de l’éolien et du salaire est tout simplement ignoré ! NDLR

Mais est-ce vraiment le cas ? Tout indique que non, la faute à une vision technocratique des enjeux, qui cherche à optimiser le modèle, sans le changer.

Le programme de 2017 n’a pas brillé par son volet écologique. Le changement climatique est certes évoqué, de même que la sortie du charbon, la transition écologique et la rénovation des logements, mais sans beaucoup plus de précisions sur la façon d’y parvenir.

Le programme de 2022 est plus offensif. Tout d’abord, un constat : les transports représentent 30 % de nos émissions, l’agriculture 19 %, comme l’industrie, le bâtiment 18 %, l’énergie 10 % et les déchets 3 %. À partir de là, un programme : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, au moyen d’un déploiement « massif » d’énergies renouvelables et de six voire quatorze nouveaux réacteurs EPR ; proposer une offre de voitures électriques françaises en leasing ; accentuer la rénovation énergétique et notamment le remplacement des chaudières.

Le premier conseil de planification écologique, le 28 janvier 2023, s’est montré plus didactique. Le président se félicite que les émissions ont baissé deux fois plus vite entre 2019 et 2022, par rapport aux tendances antérieures, suggérant par là que l’action du gouvernement est très positive. Mais attention : pour atteindre la neutralité carbone, le rythme doit encore doubler, soit être quatre fois plus rapide qu’avant 2019.

À cette occasion, le programme est affiné. En matière de transports, la mesure la plus efficace – et la plus rentable – serait l’électrification des véhicules particuliers ; et ensuite le financement des infrastructures ferroviaires, notamment de type RER. Dans le domaine agricole, la voie serait celle d’une réduction des intrants, aider les jeunes à s’installer avec de nouvelles méthodes, et planter un milliard d’arbres. Dans le domaine du bâtiment, l’effort concerne plus particulièrement les acteurs collectifs, publics et privés. Enfin, on apprend que les 50 sites les plus polluants sont en voie de décarbonation, et que l’industrie a déjà beaucoup réduit ses émissions depuis 1990, certes pour partie parce que la France s’est tertiarisée.

Avec deux leçons :

les émissions du transport ne baissent pas, elles augmentent

Le plan de sobriété, dévoilé par le gouvernement en octobre 2022, a donné de bons résultats.

L’écologie du « il n’y a plus qu’à »

À entendre l’exécutif, en janvier, les pistes seraient identifiées, et maintenant tout ne serait plus affaire que « d’exécution ». Constatant qu’« on n’y est pas encore », et que le chemin pour y arriver sera « très dur », le président se veut rassurant : si on innove, si on met de la bonne volonté, de la transparence et de l’accompagnement, nous y arriverons.

Le plan est formalisé le 23 juillet 2023 dans le plan France nation verte. Pas de grand changement, mais quelques évolutions :

Sur le volet transport, la voiture électrique légère est mise en avant, ainsi que le vélo, le transport en commun et le covoiturage.

Dans le bâtiment, il s’agit d’une sortie du fioul par les pompes à chaleur.

Dans l’industrie, la voie est l’efficacité énergétique, l’énergie biomasse et la séquestration de carbone.

Le plan réitère les objectifs en matière de nucléaire, annonce un doublement des renouvelables d’ici 2030 (solaire et éolien), ainsi qu’un triplement de la chaleur livrée par réseau.

Et il ajoute des objectifs en matière de biodiversité et d’usage de l’eau.

Le second conseil du 25 septembre conserve ces orientations. L’inflexion industrielle est renforcée. Les batteries, voitures et même matières premières (lithium) seront françaises. La France portera également en Europe la voie d’une sortie du charbon, d’une écologie créatrice de valeur économique, de souveraineté.

Le projet de budget 2024 va dans le même sens, tout en étant plus difficile à décrypter, en raison des jeux usuels entre catégories budgétaires, telle ou telle activité pouvant être brutalement considérée comme « verte », suivant le sens qu’on veut lui donner. L’effort sur la rénovation sera accru, et enfin le nucléaire bénéficiera 1,5 milliard supplémentaire de soutiens.

Comment jauger de l’ambition ? Le point de départ très optimiste d’Emmanuel Macron est déjà à relativiser. La baisse « deux fois plus rapide » vantée par le président entre 2019 et 2022 n’était en réalité qu’un retour à la trajectoire initialement affichée par le gouvernement Hollande, dont Emmanuel Macron était ministre, comme le rappelle la Stratégie nationale bas carbone. Elle a aussi été bien aidée, avons-nous dit, par la pandémie de Covid, ainsi que par des hivers particulièrement doux et la guerre en Ukraine, comme le relève le Réseau Action Climat.

Ce plan garantit-il de vraiment mettre les bouchées doubles sur les réductions d’émissions, comme il le faudrait pour atteindre la neutralité carbone ? Il est permis d’en douter. En effet, dans le fond, il mise surtout sur la décarbonation des énergies et l’efficacité énergétique dans les bâtiments, ainsi que la réorientation des usages de la biomasse des particuliers vers l’industrie.

Sur le premier volet, la « sortie du charbon » tant mise en avant par le président fait sourire. Il y a belle lurette que la France importe du pétrole et du gaz, qui représentent 65 % de l’énergie finale consommée. Le charbon, c’est 3 %. La sortie est donc déjà faite. Mais les fossiles représentent toujours la part du lion.

L’avantage des renouvelables sur le nucléaire
Il faut donc décarboner au plus vite. Or le déploiement des nouvelles centrales nucléaires prendra du temps, s’il a lieu (voir par exemple les déboires des EPR : il ne sera pas au rendez-vous avant plusieurs années, alors que la cible à atteindre est dans sept ans.

Le choix du nucléaire, outre les risques induits (risque d’accident, question des déchets…), est aussi celui de la lenteur. Le déploiement des renouvelables est potentiellement plus rapide, car les acteurs mobilisables sont beaucoup plus nombreux, puisque ce sont tous ceux qui disposent d’un peu de surface : églises, parkings, agriculteurs, supermarchés, toits… Se baser sur les renouvelables favoriserait en outre une forme de « pédagogie de la sobriété » de par son appropriation par les usagers.

Mais le plan ne va pas dans ce sens. Le Réseau Action Climat relève le retard de la France en la matière. Et de fait, la production de renouvelables n’a augmenté que d’un tiers depuis 1990.

Dans le bâtiment aussi, les leviers à activer restent flous. La rénovation énergétique reste très en deçà de ce qui serait nécessaire : entre 50 et 100 000 par an au lieu de 350 à 400 000. Il est dit qu’il faut mobiliser les acteurs privés et publics, mais rien n’est clairement dit à leur sujet, sinon qu’ils sont plutôt à la traîne. Il reste donc les promesses de pompe à chaleur.

Les mesures prises dans le transport sont quant à elles totalement dépendantes de la mise en œuvre de la sobriété. Plus de transport conduit à plus d’étalement urbain, toutes choses égales par ailleurs ; de même que le télétravail tant vanté : les télétravailleurs réguliers habitent plus loin de leur travail que les autres. La seule manière de garantir l’atteinte des objectifs serait qu’ils soient entièrement appropriés par la population. Or, ce n’est pas le cas : les Français sont confortés dans le culte de « la bagnole », que le plan se contente d’électrifier.

Enfin, le plan d’Emmanuel Macron se réfère exclusivement aux émissions nationales de gaz à effet de serre, tout comme la Stratégie nationale bas carbone. Or le mode de vie français a des implications plus vastes. En achetant des ordinateurs en Chine, par exemple, la France provoque des émissions hors de son territoire.

Or, si les émissions nationales étaient de 403 MtCO2e en 2022, l’empreinte carbone, ou émissions « nettes », qui tient compte des importations et exportations, s’élevait à environ 623 MtCO2e, soit 50 % de plus. Et comme la part extraterritoriale a nettement augmenté, l’empreinte carbone en a fait autant, puisqu’elle n’était encore « que » de 575 MtCO2e en 2021…

Ne pas se soucier de l’empreinte carbone, plus largement, c’est ne pas réellement se soucier d’un changement dans les modes de vie. Le plan du gouvernement vise seulement à les décarboner et en améliorer l’efficacité globale, pas réellement à en restreindre l’expansion – et le cas du numérique est à cet égard exemplaire. Tel est le paradigme de la « croissance verte », monde dans lequel chacun peut et doit chercher à devenir milliardaire, tout en protégeant la planète.

« Planification écologique »: Une illusion

« Planification écologique »: Une illusion

La feuille de route de la planification écologique a été présentée . Mais Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

« Planification écologique »: complètement anecdotique

« Planification écologique »: complètement anecdotique

La feuille de route de la planification écologique a été présentée . Mais Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

Planification écologique : trop de contradictions chez Macron

Planification écologique : trop de contradictions chez Macron

Le président de la République est resté silencieux sur un grand nombre des leviers indispensables à une transition juste, estime, dans une tribune au « Monde », la directrice des programmes du Réseau Action Climat, qui fédère des associations écologistes.

Emmanuel Macron l’a répété à l’issue du très attendu conseil de planification écologique : la France doit aller « deux fois et demie plus vite » dans la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, dans le même temps, il se refuse à engager une réelle transformation des transports, alors que ce secteur est le premier émetteur en France. En l’état de la planification annoncée, les contradictions du président de la République risquent de nous mener à l’échec, alors que nous serons confrontés aux impacts de plus en plus violents du changement climatique et soumis à la volatilité du prix des énergies fossiles.

Le chef de l’Etat a évoqué une écologie « accessible et juste ». Cet objectif est d’autant plus indispensable dans le contexte actuel de prix élevés des carburants et alors que les transports sont toujours trop dépendants d’énergies fossiles importées. Mais le président est resté flou sur les moyens concrets pour permettre à tous les ménages, surtout les plus modestes, d’avoir accès à des mobilités moins polluantes.

Sa promesse de campagne, le leasing social à 100 euros par mois pour un véhicule électrique, ne sera pas mise en place avant 2024 et sera limitée cette première année. Quant à l’accès aux autres modes de transport, le train, les transports en commun ou le vélo, il a été peu évoqué. Seule annonce dans ce domaine : une contribution financière de l’Etat de 700 millions d’euros pour développer des RER métropolitains, mais sans visibilité sur le bouclage du budget total estimé à 10 milliards d’euros.

L’enjeu est pourtant de taille. Le mouvement des « gilets jaunes » a débuté en 2018 parce qu’aucune alternative n’était proposée aux ménages aux bas revenus face à la hausse du prix des carburants, dans des territoires où il est difficile de se déplacer sans voiture. Sans solutions concrètes pour tous, l’accélération de la transition ne se fera pas.

Emmanuel Macron a, par ailleurs, prôné une « sobriété mesurée », sans préciser cette nouvelle notion. Faut-il réduire la consommation, mais pas trop ? C’est pourtant le moyen le plus efficace et rapide pour réduire l’impact de nos modes de production et de consommation sur le climat et la biodiversité.

Environnement et « Planification écologique » : De l’anecdotique !

Environnement et « Planification écologique » : De l’anecdotique !

La feuille de route de la planification économique devrait être présentée aujourd’hui. Mais Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

À défaut de politique Écologique, « un conseil de planification » !

À défaut de politique Écologique, « un conseil de planification » !

En amont du budget, devrait se réunir le fantomatique conseil de planification écologique. Encore un curieux objet politique dans le président de la république a le secret pour se substituer au ministère du plan où Bayrou, le paresseux, ne sert à rien. En fait de conseil de planification, il s’agit d’un machin sorte de comité interministériel élargi qui devrait se contenter de reprendre les mesures anecdotiques décidées par le gouvernement.
Par contre, il n’indiquera sans doute pas par exemples le calendrier et les moyens de financement pour les centrales nucléaires si indispensables pour l’indépendance énergétique et pour le pouvoir d’achat des Français.

Pas l’avantage qu’il indiquera comment trouver les 100 milliards destinés au financement du ferroviaire théoriquement destiné à remplacer une partie de la mobilité automobile.

Bien entendu il ne sera pas question de la contradiction entre l’écologie et la fausse impulsion du gouvernement pour faire baisser les prix du carburant. Bref la contradiction entre fin du monde et fin de mois.

Le chef de l’Etat va « fixer le cap » de la France avec l’objectif de 55% de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Un objectif qui ne mange pas de pain surtout quand les moyens ne sont pas à la hauteur.

Le choix de ce format risque de surprendre ceux qui s’attendaient à un grand rendez-vous dans un lieu emblématique, comme la Cité des Sciences à Paris, dont le nom avait circulé dans la presse. « Le Conseil de planification écologique est un moment important et solennel (…) pour endosser ce plan et ouvrir une nouvelle page du quinquennat », a répliqué un conseiller présidentiel.

Ce format semblait aussi plus « approprié » après la présentation des grands enjeux de la planification écologique par la Première ministre aux chefs de partis le 18 septembre, a-t-il ajouté.

Sujet de crispation, la question de l’articulation entre écologie et pouvoir d’achat s’est alors invitée dans la réunion au moment où les prix de l’énergie et du carburant flambent.

En amont du projet de budget 2024, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, l’exécutif doit expliquer comment il entend répartir les 7 milliards d’euros supplémentaires promis pour la transition écologique.

Le gouvernement pourrait notamment financer une hausse du bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques.

Il promet aussi des réponses sur le financement des RER métropolitains dans une dizaine de villes, objet d’une proposition de loi en cours d’examen au Parlement.

Des mesures sont également attendues pour des rénovations énergétiques de logements plus « performantes ».

« Planification écologique » : De l’anecdotique !

« Planification écologique » : De l’anecdotique !

La feuille de route de la planification économique devrait être présentée aujourd’hui. Mais Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

« Planification écologique » : du pipeau

« Planification écologique » : du pipeau

Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

Environnement-Planification écologique : du pipeau

Environnement-Planification écologique : du pipeau

Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

Politique-Planification écologique : du pipeau

Politique-Planification écologique : du pipeau

Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

Planification écologique : du pipeau

Planification écologique : du pipeau

Il paraît de plus en plus évident que le concept de planification écologique du gouvernement relève de l’illusion la plus totale. D’ailleurs il n’y a ni planification ni vraiment prise en compte environnementale. Seulement quelques mesures déjà bien connues mais pas à la hauteur des enjeux. Exemple développement de la voiture électrique, la rénovation thermique des logements, l’annonce un peu irresponsable sur la fin des chaudières à gaz.

Mais les  » mesures phares » forcément seront annoncées par le président lui-même le 25 septembre.

Les orientations ainsi développées par la première ministre constituent une sorte de hors-d’œuvre et le plat principal sera servi par le maître de l’Élysée.

Mais là aussi il ne faut pas s’attendre à des mesures réellement pertinentes et efficaces mais un ensemble hétéroclite de décisions type auberge espagnoles dont la plupart ne seront pas d’ailleurs suivies d’effet.

Le terme planification écologique est particulièrement impropre et le gouvernement se paye une fois de plus de mots.

Une véritable planification écologique supposerait d’abord une analyse sérieuse de la problématique dans chacun des secteurs et activités puis la fixation d’objectifs et des stratégies pertinentes. Bref ce qui se faisait au plan précédemment où chaque secteur avec les acteurs intéressés définissait des stratégies réalistes et structurantes.

Au lieu de cela le gouvernement fait dans le marketing sémantique, les annonces succèdent aux annonces avec des pseudos concertations en particulier dans le conseil national de la Refondation bidon à la fois non compétent et non légitime. ( avec des français choisis « au hasard !!!)

« Le compte n’y est pas », a estimé le patron du PS, Olivier Faure, après avoir pris connaissance des documents reçus en amont du rendez-vous. Le socialiste « craint [une] planification du vide », tandis que le chef du Parti communiste, Fabien Roussel, s’est dit « sans illusions ».

L’exécutif entend ouvrir une « séquence » d’une dizaine de jours sur le sujet. Après ce « débat politique » à Matignon, un échange entre Elisabeth Borne et les membres du Conseil national de la refondation doit être organisé mardi, avant un « événement » autour d’Emmanuel Macron et la présentation du projet de budget 2024, le 27 septembre, en Conseil des ministres. En juillet, le gouvernement avait reporté la présentation de cette feuille de route, percutée par les émeutes puis le remaniement.

Un premier Conseil de planification écologique qui ne sert à rien

Un premier Conseil de planification écologique qui ne sert à rien

Le président de la république pour faire semblant de prendre en charge la problématique écologique a encore créé un « machin » intitulé « conseil de planification écologique » réuni pour la première fois jeudi. En fait ce conseil de planification fait double l’emploi avec l’organisme de planification officiel dirigé par Bayrou.

La réalité, c’est que ce conseil de planification écologique se résume à une réunion des principaux ministres concernés ; une sorte de conseil des ministres réduit. Et pour preuve, aucune orientation, aucune mesure n’a été annoncée. L’objectif était de « faire un point d’étape sur les travaux en cours dans l’énergie, les transports, l’industrie, l’agriculture, la biodiversité et le bâtiment », selon le gouvernement. Les onze ministres concernés se sont donc retrouvés à l’Elysée autour du président et de la Première ministre, Elisabeth Borne.

Ces derniers voulaient s’assurer qu’ils sont bien alignés sur les actions qui permettront d’atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030, fixé par Bruxelles . Il s’agissait « de faire le point sur les mesures concrètes déjà engagées, qui commencent à donner des résultats, ainsi que sur celles qui seront lancées dans les prochains mois », selon Matignon.

« Beaucoup de choses ont été engagées. Dans les transports par exemple, avec l’électrification des voitures, le covoiturage ou le plan vélo. Il faudra poursuivre avec des décisions sur les infrastructures, notamment ferroviaires, pour assurer le report modal de la voiture », selon ce conseiller, évoquant aussi les 5 milliards d’euros débloqués pour la décarbonation des 50 plus grands sites industriels français , annoncés par le président en novembre.

La loi sur les énergies renouvelables vient de franchir une étape décisive et celle sur le nucléaire avance, en attendant la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie qui doit être présentée en juin. « Des mesures sur la gestion de l’eau , l’agriculture et la rénovation des bâtiments, ainsi que la loi sur l’industrie verte vont aussi jalonner le semestre », souligne le même conseiller. La question des financements a aussi été évoquée. Les premiers arbitrages d’Elisabeth Borne sont attendus fin février-début mars, avant un nouveau Conseil fin mars.

Alors que les attentes sont élevées sur la transition écologique, la réunion de jeudi n’a été suivie d’aucune communication officielle. Aucune nouvelle mesure n’a été annoncée. Le chef de l’Etat avait annoncé ce Conseil de planification écologique, le premier du genre, dans une vidéo façon youtubeur la semaine dernière, prenant manifestement ses ministres de court – et contraignant certains à bousculer leur agenda. Il avait alors promis aux internautes de leur en présenter les conclusions sous le même format.

A noter que les émissions de CO2 en France n’ont reculé que de 0,3 % sur les trois premiers trimestres 2022 soit loin des objectifs en raison notamment des incohérences en matière de politique énergétique.

« Nous devons faire beaucoup plus qu’avant, les Français attendent qu’on accélère », insiste un ministre. Lors de la présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à « aller deux fois plus vite » pour faire baisser les émissions au cours de son second mandat, soit un objectif à atteindre de -4 % par an. Mais la France est « loin d’être sur la bonne trajectoire », pointe la coordinatrice des programmes chez Réseau Action Climat, Anne Bringault.

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Planification écologique …. mais sans plan

Planification écologique …. mais sans plan

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer ,la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

Une véritable planification aurait consisté à décliner l’objectif central dans chaque champ économique et social avec les acteurs économiques. La transformation ne pourra être que progressive mais elle doit rencontrer l’acceptation des les acteurs et même leur concours actif. La démarche doit aussi être développée sur le plan territorial. En gros, il conviendrait après le travail d’analyse et de fixation des objectifs de définir des plans d’orientation pour chaque secteur et chaque région qui prenne en compte la cohérence entre les dimensions économiques, environnementales et sociales.

Bref le travail habituel du plan renvoyé par Macon et Bayrou à une activité marginale pour y substituer le plus souvent la navigation à vue contradictoire ( voir par exemple sur l’énergie ou les transports)

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

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