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Démographie: Société : Musk veut repeupler la planète lui-même !

Démographie: Société : Musk veut repeupler la planète lui-même !

On sait qu’Elon Musk fait un usage habituel de cocaïne qui sans doute influence sans projet fou de repeupler lui-même la planète voirr même mars. Ainsi l’homme le plus riche du monde et père de 14 enfants avec plusieurs femmes. Son obsession est la natalité. Il craint le dépeuplement de la planète et dans une vision eugéniste veut sélectionner la nouvelle race humaine. À cette fin il sélectionne aussi les mères de ces enfants pour leur qualité intellectuelle. Ce projet ajouté au salut nazi rappelle la période noire Italie hitlérienne en même temps que la folie même des plus riches et les plus intelligents

Selon Ashley Saint-Clair, une influenceuse de droite qui entend prouver qu’Elon Musk est le père de son nouveau-né, le patron de SpaceX use notamment de sa richesse pour acheter le silence de certaines femmes qui ont porté ses enfants. Car si certaines des mères sont connues (la chanteuse Grimes, l’employée de Neuralink Shivon Zilis…), d’autres sont condamnées par l’entrepreneur à rester dans l’ombre.

Elon Musk a par exemple offert quinze millions de dollars et cent mille dollars par mois à Ashley Saint-Clair pour qu’elle garde le silence sur l’enfant, prénommé Romulus. Un nom évocateur, à dessein : le multimilliardaire n’hésite pas à qualifier sa progéniture de « légion », en référence aux unités militaires qui ont participé à l’extension de l’Empire romain.

Pour le chef d’entreprise, la civilisation est menacée par le déclin démographique. Et il entend bien corriger ce tournant en contribuant à l’éclosion de davantage d’êtres humains dotés d’une intelligence supérieure, « pour atteindre le niveau légionnaire avant l’Apocalypse ». Vaste programme. Les mères porteuses sont, à ce titre, d’une grande aide.

Société :Musk veut repeupler la planète lui-même !

Société :Musk veut repeupler la planète lui-même !

On sait qu’Elon Musk fait un usage habituel de cocaïne qui sans doute influence sans projet fou de repeupler lui-même la planète voirr même mars. Ainsi l’homme le plus riche du monde et père de 14 enfants avec plusieurs femmes. Son obsession est la natalité. Il craint le dépeuplement de la planète et dans une vision eugéniste veut sélectionner la nouvelle race humaine. À cette fin il sélectionne aussi les mères de ces enfants pour leur qualité intellectuelle. Ce projet ajouté au salut nazi rappelle la période noire Italie hitlérienne en même temps que la folie même des plus riches et les plus intelligents

Selon Ashley Saint-Clair, une influenceuse de droite qui entend prouver qu’Elon Musk est le père de son nouveau-né, le patron de SpaceX use notamment de sa richesse pour acheter le silence de certaines femmes qui ont porté ses enfants. Car si certaines des mères sont connues (la chanteuse Grimes, l’employée de Neuralink Shivon Zilis…), d’autres sont condamnées par l’entrepreneur à rester dans l’ombre.

Elon Musk a par exemple offert quinze millions de dollars et cent mille dollars par mois à Ashley Saint-Clair pour qu’elle garde le silence sur l’enfant, prénommé Romulus. Un nom évocateur, à dessein : le multimilliardaire n’hésite pas à qualifier sa progéniture de « légion », en référence aux unités militaires qui ont participé à l’extension de l’Empire romain.

Pour le chef d’entreprise, la civilisation est menacée par le déclin démographique. Et il entend bien corriger ce tournant en contribuant à l’éclosion de davantage d’êtres humains dotés d’une intelligence supérieure, « pour atteindre le niveau légionnaire avant l’Apocalypse ». Vaste programme. Les mères porteuses sont, à ce titre, d’une grande aide.

Musk veut repeupler la planète lui-même !

Musk veut repeupler la planète lui-même !

On sait qu’Elon Muskt fait un usage habituel de cocaïne qui sans doute influence sans projet fou de repeupler lui-même la planète voirr même mars. Ainsi l’homme le plus riche du monde et père de 14 enfants avec plusieurs femmes. Son obsession est la natalité. Il craint le dépeuplement de la planète et dans une vision eugéniste veut sélectionner la nouvelle race humaine. À cette fin il sélectionne aussi les mères de ces enfants pour leur qualité intellectuelle. Ce projet ajouté au salut nazi rappelle la période noire Italie hitlérienne en même temps que la folie même des plus riches et les plus intelligents

Selon Ashley Saint-Clair, une influenceuse de droite qui entend prouver qu’Elon Musk est le père de son nouveau-né, le patron de SpaceX use notamment de sa richesse pour acheter le silence de certaines femmes qui ont porté ses enfants. Car si certaines des mères sont connues (la chanteuse Grimes, l’employée de Neuralink Shivon Zilis…), d’autres sont condamnées par l’entrepreneur à rester dans l’ombre.

Elon Musk a par exemple offert quinze millions de dollars et cent mille dollars par mois à Ashley Saint-Clair pour qu’elle garde le silence sur l’enfant, prénommé Romulus. Un nom évocateur, à dessein : le multimilliardaire n’hésite pas à qualifier sa progéniture de « légion », en référence aux unités militaires qui ont participé à l’extension de l’Empire romain.

Pour le chef d’entreprise, la civilisation est menacée par le déclin démographique. Et il entend bien corriger ce tournant en contribuant à l’éclosion de davantage d’êtres humains dotés d’une intelligence supérieure, « pour atteindre le niveau légionnaire avant l’Apocalypse ». Vaste programme. Les mères porteuses sont, à ce titre, d’une grande aide.

Quels légumes bons pour la santé et la planète ?

Quels légumes bons pour la santé et la planète ?

Haricots rouges, flageolets, lentilles, pois cassés, pois chiches… les légumineuses forment une famille de plantes aux déclinaisons aussi comestibles que multiples. Ces légumes secs dont les graines sont contenues dans des gousses n’ont cependant pas toujours la cote. Pourtant le développement de leurs cultures et de leur consommation aurait des bienfaits à la fois pour notre santé, celle des animaux, celles des écosystèmes et celles de la planète Terre.

Par
Michel Duru
Directeur de recherche, UMR AGIR (Agroécologie, innovations et territoires), Inrae

Marie-Benoît Magrini
Économiste, Inrae dans The Conversation

Commençons par un constat : la culture et les usages des légumineuses ont fortement régressé en Europe au cours du 20ème siècle. En France, la consommation de légumes secs est passée de 7,3 à 1,4 kg/personne/an entre 1920 et 1985. Aujourd’hui, à peine un Français sur deux déclare en consommer au moins une fois dans la semaine. Les surfaces cultivées de légumineuses pour l’alimentation humaine peinent à se développer (moins de 1 % des surfaces de grandes cultures). L’intensification agricole amorcée depuis les années 1950 a globalement conduit au déclin de leur culture. De manière concomitante, notre consommation de viande a augmenté pour apporter de plus en plus de protéines.

Comme elles fixent l’azote de l’air, les légumineuses ne nécessitent pas d’apport d’engrais azotés de synthèse. En rotation avec d’autres cultures, les légumineuses permettent aussi de restituer plus d’azote aux cultures suivantes que les espèces non fixatrices. Elles contribuent ainsi à améliorer la fertilité chimique et biologique du sol, ce qui permet de réduire le recours aux engrais pour les cultures suivantes.

La culture des légumineuses permet aussi d’allonger les rotations de culture, ce qui contribue à réduire l’utilisation des pesticides et facilite la gestion des mauvaises herbes. Tous ces effets vertueux au champ ont un impact également positif à l’échelle planétaire avec moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) du fait d’un moindre besoin en engrais azotés de synthèse. Par exemple, remplacer une culture de céréale par du pois et/ou du soja dans le cas d’une rotation de trois à cinq ans, permet de réduire de 20 % les apports d’azote de synthèse, de 80 % la formation d’ozone, de 90 % l’eutrophisation des eaux et des GES, et de 15 % l’acidification des océans.

Nourrir le bétail avec certaines légumineuses riches en tanins, comme le sainfoin, permet également de se passer d’antiparasitaires, de réduire ainsi les résidus de produits vétérinaires dans les écosystèmes, et donc les nuisances pour la santé humaine.

Développer la culture de légumineuses en France pour nourrir le bétail permettrait également de réduire la déforestation provenant des tourteaux de soja massivement importés en Europe pour l’alimentation des élevages, et par conséquent les externalités associées (gaz à effet de serre, érosion de la biodiversité, risque de zoonoses). Enfin, nourrir les cheptels avec des légumineuses fourragères permet de réduire les émissions de méthane du fait d’une meilleure digestibilité que les graminées.

Les légumineuses associées aux céréales ont une composition en acides aminés complémentaires qui permet de remplacer une partie des protéines animales. Les plus forts consommateurs de légumineuses sont de ce fait mieux protégés contre le risque de mortalité par infarctus et par cancer. Leur consommation régulière permet aussi de pallier notre carence en fibres et de mieux nourrir notre microbiote.

Un régime plus riche en légumineuses permet aussi de réduire fortement l’empreinte environnementale, car les protéines végétales nécessitent de 5 (porc, poulet) à 10 (viande rouge) fois moins de ressources (terre, eau, énergie) et émettent de 5 (porc, poulet) à 10 (viande rouge) fois moins de GES et d’azote.

Pourquoi si peu de légumineuses malgré tous ces bienfaits ?
Au vu de ces nombreux bienfaits avérés, on peut se demander pourquoi on trouve si peu de légumineuses dans les champs et dans notre assiette. Une partie de la réponse à cette question se trouve justement dans la façon dont ces bienfaits sont usuellement présentés.

Pris isolément les effets positifs des légumineuses ne sont pas perçus comme suffisamment significatifs car trop diffus (réduction des émissions de GES, fertilité des sols), ou conditionnels (effet sur la santé si une consommation régulière) ou indirects (moins de déforestation pour cultiver du soja). C’est une des raisons pour lesquelles les politiques publiques n’ont jusqu’à ce jour pas permis de relancer significativement les légumineuses alors que des millions d’euros y ont été consacrés.

À l’inverse, une vision systémique permet de percevoir l’effet global des légumineuses, et de montrer qu’elles sont clefs pour la transition agricole et alimentaire. Cette approche pousse alors à construire des politiques publiques qui combinent les enjeux de l’alimentation humaine (par ex. plus de lentilles, haricots, pois chiches…), l’alimentation animale (par ex. plus de luzerne, trèfle, de féveroles, lupins…) et des écosystèmes (via ces cultures pré-citées et aussi comme plantes de services entre deux cultures de rente pour réduire les engrais et pesticides).

Penser de cette manière systémique appelle donc un changement de posture des politiques publiques dans l’anticipation et la gestion des problèmes sanitaires et environnementaux. Car c’est une mobilisation simultanée d’acteurs de domaines très différents qu’elle nécessite. Pour aller dans cette direction la première étape consiste sans doute à s’accorder sur un récit mettant en évidence ces synergies, comme cela a été proposé par un chercheur en Angleterre sur les légumineuses.

Pour cela, la construction de différents scénarios est un moyen de confronter la cohérence, l’articulation des leviers possibles pour atteindre des objectifs sanitaires et environnementaux. Cela permet de hiérarchiser les changements selon le type d’effets pour définir des politiques ciblées en termes de subventions, de normes, de lois, d’information, de recherche et développement, etc.

Une seconde étape consiste ensuite à s’approprier le récit choisi et à le décliner dans les territoires à travers, par exemple, des Plans Alimentaires Territoriaux (PAT) ; des échelles d’action qui permettent de réunir des acteurs des différents domaines tout en tenant compte des spécificités territoriales (ressources disponibles, attentes locales, etc.).

Cette façon d’englober santé humaine, animale, environnementale correspond à ce que l’on appelle aujourd’hui l’approche One Health. Elle repose sur un principe simple : la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. Ce concept est né de l’analyse des interdépendances entre la santé animale, la santé humaine et l’environnement. Un champ d’étude qui a par exemple permis d’examiner comment les composantes de l’environnement biophysique (air, sol, eau, aliments…) sont des vecteurs d’agents infectieux et de contaminants pour les hommes et les animaux.

En élargissant les enjeux de santé à ceux des maladies chroniques et des problèmes environnementaux planétaires (comme la perte de biodiversité et le changement climatique) l’agriculture devient un vecteur essentiel d’une sécurité alimentaire préservant la santé de tous les êtres vivants. Voici comment ces interactions sont présentées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) :

« Le principe d’une seule santé reconnaît l’interdépendance de la santé des êtres vivants, des animaux et des végétaux sauvages et domestiqués, des écosystèmes et des principes écologiques. Afin de tenir compte des limites planétaires et de leur dépassement, il repose sur une approche intégrée pour préserver la santé des êtres vivants et l’état de conservation favorable des écosystèmes. On entend par santé un état complet de bien-être des êtres vivants présents et futurs »

Dans cette approche, les filières organisant le système agricole et alimentaire sont alors à appréhender comme des vecteurs majeurs de ces interactions. Les filières contribuent à la circulation des nutriments, mais aussi de contaminants, avec des risques que les virus, bactéries, champignons ou insectes, échappent aux contrôles sanitaires, surtout pour les filières longues.

Représentation schématique de l’approche one heath avec indication des effets en cascade des légumineuses : dans les assiettes (1), dans les champs (2), dans les auges (3) et effet feedback (en pointillé) sur la santé du système Terre.
Représentation schématique de l’approche one heath avec indication des effets en cascade. des légumineuses : dans les assiettes (1), dans les champs (2), dans les auges (3) et effet feedback (en pointillé) sur la santé du système Terre. Michel Duru, Fourni par l’auteur
Autre enjeu de taille, que doit surmonter l’application de toute approche One Health : réussir à s’imposer au sein de rapports de force déjà nombreux entre des groupes de prescripteurs (médecins, vétérinaires, défenseurs de la planète, industries pharmaceutiques…) qui, ne partagent pas forcément les mêmes valeurs et objectifs. Ces acteurs n’ont pas la même représentation de la santé, ne poursuivent pas les mêmes enjeux privés, et disposent d’un accès variable aux médias pour faire entendre leurs propositions. L’enjeu est donc de repositionner leurs discours dans un cadre d’action unifié que l’approche one health permet, afin de trouver les chemins par lesquels une reconstruction du système agroalimentaire est possible.

L’approche one health permettrait ainsi de mieux définir des actions de politiques publiques pour les promouvoir. Grâce à sa vision intégrée, systémique et unifiée de la santé humaine, végétale, animale et environnementale, à des échelles locale, nationale et planétaire, cette approche offre une vue d’ensemble pour comprendre et agir face à de multiples problématiques interreliées comme : les activités humaines polluantes qui contaminent l’environnement ; la déforestation qui fait naître de nouveaux pathogènes et réduit dramatiquement la biodiversité ; les maladies animales qui frappent les élevages ; ces mêmes maladies animales finissant par être à l’origine de maladies infectieuses pour l’humain (les zoonoses)…

Aujourd’hui, des exemples d’application de l’approche one health existent pour une meilleure compréhension des problèmes de l’antibiorésistance, du risque d’émergence de zoonoses par contact entre faune sauvage et élevages domestiques, ainsi que sur l’accroissement de notre vulnérabilité à ces zoonoses. D’autres applications doivent être conduites et tout particulièrement pour penser l’accroissement des légumineuses, comme démontré ici.

Hausse des températures : vers une planète inhabitable ?

Hausse des températures : vers une planète inhabitable ?


Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Climat–canicule–vers une planète inhabitable ?

Climat-canicule Climat:

: vers une planète inhabitable ?

 


Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Canicule-Climat: vers une planète inhabitable ?

Canicule-Climat:

: vers une planète inhabitable ?

 


Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Climat : vers une planète inhabitable ?

Climat:

: vers une planète inhabitable ?

 


Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Canicules : vers une planète inhabitable ?

canicules :

: vers une planète inhabitable ?

 

Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Température : vers une planète inhabitable ?

Températures:

: vers une planète inhabitable ?

 

Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

Climat juillet 2023: le plus chaud de la planète

Climat juillet 2023: le plus chaud de la planète


49°C en Tunisie, 48 °C en Algérie, en Sardaigne et en Grèce, 47°C en Sicile, et même 53°C dans la vallée de la mort en Californie… Après juin, ce mois de juillet aligne de (tristes) records de température. Selon une analyse de l’observatoire européen sur le changement climatique Copernicus publiée ce jeudi 27 juillet, il serait ainsi en passe de devenir le plus chaud jamais enregistré sur la planète.

juillet 2023 s’annonce comme le mois le plus chaud jamais enregistré, tous mois confondus. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le service européen sur le changement climatique Copernicus qualifient ce classement de « quasi certain », dans une déclaration publiée jeudi 27 juillet. Les données définitives seront disponibles le 8 août.

Le climatologue allemand Karsten Haustein, professeur à l’université de Leipzig, parle même de « certitude », à cinq jours de la fin du mois. « On est tellement au-dessus des courbes que, quoi qu’il arrive, ce record sera battu », assure le scientifique, qui publie également une analyse jeudi. Selon ses données, les températures de juillet 2023 dépasseront de 0,2 °C le précédent record de juillet 2019 et s’avéreront plus élevées d’environ 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle – une première pendant l’été de l’hémisphère Nord, lorsque la planète est la plus chaude.

juillet 2023: le plus chaud de la planète

juillet 2023: le plus chaud de la planète


49°C en Tunisie, 48 °C en Algérie, en Sardaigne et en Grèce, 47°C en Sicile, et même 53°C dans la vallée de la mort en Californie… Après juin, ce mois de juillet aligne de (tristes) records de température. Selon une analyse de l’observatoire européen sur le changement climatique Copernicus publiée ce jeudi 27 juillet, il serait ainsi en passe de devenir le plus chaud jamais enregistré sur la planète.

juillet 2023 s’annonce comme le mois le plus chaud jamais enregistré, tous mois confondus. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le service européen sur le changement climatique Copernicus qualifient ce classement de « quasi certain », dans une déclaration publiée jeudi 27 juillet. Les données définitives seront disponibles le 8 août.

Le climatologue allemand Karsten Haustein, professeur à l’université de Leipzig, parle même de « certitude », à cinq jours de la fin du mois. « On est tellement au-dessus des courbes que, quoi qu’il arrive, ce record sera battu », assure le scientifique, qui publie également une analyse jeudi. Selon ses données, les températures de juillet 2023 dépasseront de 0,2 °C le précédent record de juillet 2019 et s’avéreront plus élevées d’environ 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle – une première pendant l’été de l’hémisphère Nord, lorsque la planète est la plus chaude.

Climat : vers une planète inhabitable ?

Climat : vers une planète inhabitable ?

 

Preuve du réchauffement climatique en cours, les épisodes de canicules se multiplient. Malgré son efficacité, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire, alerte Abderrezak Bouchama, médecin et chercheur, dans une tribune au « Monde ».

 

Des canicules quasi simultanées ont sévi en Afrique du Nord, en Europe, dont la France, et aux Etats Unis d’Amérique. Dès le mois de mars, une canicule sévère avait déjà accablé l’Asie du Sud-Est, incluant l’Inde et le Pakistan. Le 13 janvier, la température dans la petite ville australienne d’Onslow, pourtant proche de l’air rafraîchissant de l’océan, approchait les 51 °C.

Le caractère inédit de ces canicules réside dans leur précocité bien avant l’été. Il en est de même de leur sévérité, qui a déclenché des alertes maximales partout, et de leur localisation géographique, atteignant des régions réputées par leur fraîcheur de proximité des mers ou des montagnes.

En France, par exemple, la Bretagne, appréciée pour la clémence de son climat, a suffoqué sous des températures dépassant les 40 °C, ou encore Biarritz qui approche les 43 °C. Ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Ainsi, les régions côtières de l’Inde et du Pakistan ont vécu leurs températures les plus élevées depuis cent vingt-deux ans, alors que plusieurs villes anglaises et américaines ont également déjà battu leur record de températures estivales.

Cette situation démontre que le dérèglement climatique est planétaire et n’épargne aucun continent, ni hémisphère, confirmant ainsi les scenarios les plus sombres établis par les modèles de changement climatique projetés par les experts.

Des études scientifiques solides ont montré que ces records de température continueront à être battus jusqu’à dépasser le seuil de tolérance physiologique des êtres humains et très certainement de la plupart des organismes vivants, en transformant probablement aussi de vastes régions de notre planète en terres inhabitables (« Temperature and humidity based projections of a rapid rise in global heat stress exposure during the 21 st century », Ethan D. Coffel, Radley M. Horton, Alex de Sherbinin, Environmental Research Letters, 2017) .

La vie sur notre planète n’est possible que parce que les humains sont dotés de plusieurs systèmes de défense leur permettant de tolérer de larges fluctuations de température, d’oxygène et de pressions atmosphériques et de prévenir les effets toxiques des radiations ultraviolettes (UV). Malgré son efficacité et sa sophistication, notre système de défense contre la température risque de ne pas suffire.

 

Celui-ci consiste en un réseau de capteurs externes et internes très sensibles, capable de détecter des températures avec précision, de 0 °C à 60 °C. Il est relié à des centres de régulation situés dans plusieurs régions du cerveau, très performants, en passe cependant d’être dépassés par ces niveaux de températures externes continuellement en hausse, compromettant ainsi gravement notre habitabilité sur la terre.

PS: Une planète morte

 PS: Une planète morte

D’après un papier du Monde , La candidate à l’élection présidentielle paie la lente déliquescence d’un Parti socialiste qui n’est plus que l’ombre de lui-même, avec 22 000 adhérents à l’heure actuelle.

Analyse.

 

Anne Hidalgo n’est pas totalement responsable de sa contre-performance dans les sondages pour l’élection présidentielle, qui la placent en deçà des 5 % requis pour le remboursement des frais de campagne. La maire de Paris paie la lente déliquescence du Parti socialiste (PS). Cinquante ans après le congrès refondateur d’Epinay, en 1971, le PS n’est plus que l’ombre de lui-même. Les courants qui ont structuré les confrontations d’idées sont devenus fictifs ou ont disparu.

Dans cet astre mort, on ne débat plus, même pour désigner une candidate à l’Elysée. Les personnalités qui ont marqué son histoire se sont évanouies : fini, le temps des Jospin, Fabius, Joxe, Mermaz, Rocard, Chevènement ou Hollande. A l’ère des « éléphants » a succédé celle des « éléphanteaux », qui n’impriment plus. Le PS, qui a engrangé des succès de 1971 à 1989, a vécu, à partir du congrès de Rennes de 1990, où il s’est déchiré sur la succession de François Mitterrand, une longue série de tempêtes et de naufrages. Son agonie n’en finit pas.

Au congrès d’Epinay, François Mitterrand réussit son OPA sur le PS, un parti qui se veut « révolutionnaire » et entend « transformer la société capitaliste en une société collectiviste ». « Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais dlui en substituer un autre », proclame la déclaration de principes. Mitterrand se fait adouber sur la quête d’un programme commun de gouvernement avec le Parti communiste français (PCF). Celui-ci est signé en juin 1972. « Notre objectif fondamental, explique le premier secrétaire du PS, c’est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PCF lui-même, afin de faire la démonstration que sur les 5 millions d’électeurs communistes 3 millions peuvent voter socialiste. » Mitterrand gagne son pari et, aux législatives de 1978, le PS, avec 22,8 %, ravit, au prix d’une rupture avec lui, la première place au PCF (20,6 %), qui amorce alors son déclin.

En 1974, lors des Assises du socialisme, la « deuxième gauche », portée par Michel Rocard et la CFDT, rejoint le PS. Deux grands courants, qui sont aussi des écuries présidentielles, vont s’affronter : les mitterrandistes, étatistes, et les rocardiens, décentralisateurs. Au congrès de Metz, en 1979, Mitterrand impose sa ligne radicale de « rupture avec le capitalisme ». En 1981, il entre à l’Elysée. En 1982, le PS compte 213 584 adhérents, contre 80 300 en 1971. Mais les flamboyantes réformes du début du septennat sont interrompues par le tournant de la rigueur.

Planète-Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Planète-Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Entre 1970 et 2016, « les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons » ont chuté de 68% selon le dernier rapport « Planète vivante » du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), publié en septembre 2020. Tous les deux ans, l’ONG analyse la perte de la biodiversité à l’échelle planétaire.  »Ce sont des chiffres vraiment alarmants. Nous avons les trois quarts des écosystèmes terrestres dégradés et deux tiers des écosystèmes marins »a déclaré à franceinfo Véronique Andrieux, directrice générale du WWF, ce vendredi.

La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Loin devant, on trouve l’Amérique latine et les Caraïbes avec 94% des vertébrés disparus depuis 1970. Sur le continent africain, la perte est de 65%.

Et pour en trente ans), les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont chuté de 29,5%, et de 27,6% pour les oiseaux vivant en milieu urbain, selon une étude (PDF) de 2020 menée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux. Le même phénomène de disparition concerne les espèces végétales.

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