Archive pour le Tag 'Plan social'

Nouveau plan social avec Fagor : 1800 postes menacés

Nouveau plan  social avec Fagor : 1800 postes menacés

Les  plans sociaux succèdent aux plans sociaux ; cette fois il concerne les 1.800 salariés de Fagor Brandt, filiale française du groupe d’électroménager espagnol Fagor. Les syndicats des sites d’Aizenai et de la Roche-sur-Yon (Vendée), ainsi que de Vendôme et Orléans (Loir-et-Cher) seront reçus ce lundi au cabinet du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le comité central extraordinaire du 6 novembre ne leur laisse rien présager de bon. Sur le papier pourtant, Fagor a tout d’une valeur intemporelle. Vaisseau amiral de la puissante coopérative basque espagnole Mondragon, fondée par un prêtre dans les années 50 et qui emploie plus de 80.000 personnes dans le monde, Fagor se hisse au cinquième rang du marché européen de l’électroménager, avec 5.642 salariés. La plupart en Espagne, ainsi qu’en France, en Pologne, au Maroc et en Chine.Mais la dette de Fagor est à peu près aussi légère à porter qu’un lave-linge dans un escalier : 800 millions d’euros. Et Mondragon a jeté un froid la semaine dernière en annonçant qu’elle rennonçait à payer pour sa filiale, plombée par une baisse de 19% du chiffre d’affaires, due à une chute des ventes. Dans la foulée, la filiale polonaise a déposé le bilan. Et tout le groupe Fagor se prépare à suivre le même chemin d’ici une à deux semaines, sans même profiter du délai de quatre mois que lui accorde la loi espagnole pour trouver de nouveaux financements

Fralib : plan social encore annulé

Fralib : plan social encore annulé

 

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par le groupe Unilever dans le cadre de la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont deux premières moutures, contestées par les salariés, avaient déjà été invalidées.  La cour d’appel a constaté la nullité de la procédure et ordonné à la société Fralib de « reprendre à son début ladite procédure et de présenter au comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi concernant l’ensemble des salariés du site de Gémenos ».

 

Plan social au Figaro, une crise symbolique de la presse

Plan social au Figaro, une crise symbolique de la presse

Les mouvements sociaux au Figaro sont rares pourtant cette fois cela concerne un plan social de presque 100 personnes. Après les autres grands titres nationaux, le Figaro plonge. En cause, la multiplication des médias et une politique éditorialiste trop insipide et souvent caricaturale qui demeure cependant l’un des meilleurs en matière d’information économique.  Le Figaro vit donc aussi cette crise de la presse qui a concerné tous les titres.une crise de la paresse et l’amateurisme. Résumons, à part quelques articles,  les journaux (écrits, télévisés ou même des grands médias d’internet) sont composés pour l’essentiel des communiqués des agences, des entreprises, des groupes de pression et du gouvernement. Peu de réelles investigations, d’approfondissement ou d’analyse ; Une sorte de « fast info » qui balance une dépêche de l’AFP quitte à dire le contraire le lendemain dans une autre dépêche de l’AFP. Bref de la  « fast-information » ».C’est aussi ce qu’on appelle la crise ! Du jamais vu donc ou presque ! Depuis 16h30  jeudi 20 décembre 2012, Le Figaro est en grève. Une demi-heure plus tôt, une assemblée générale avait été convoquée à l’appel des syndicats pour discuter du plan de départs volontaires de « 70 à 90 personnes » (environ 10% des effectifs) annoncé un peu plus tôt par la direction. Environ deux cents salariés ont assisté à cette réunion, qui s’est tenue dans le vaste open space du pôle news du Figaro.fr. Au micro, Patrick Bele, service étranger et délégué SNJ. « Ce plan social est en total contradiction avec le discours d’Alexis Brézet, le nouveau directeur des rédactions, explique-t-il à Télérama. Il y a trois semaines, il est venu nous présenter un plan de développement ambitieux, axé sur le numérique et le bi-média. Et là patatras ! C’est comme si la direction générale avait décidé de saboter le plan de relance. » « Pour ce projet, ils ont même dit qu’ils voulaient recruter, se montrant très volontaristes sur les moyens, ajoute Laurent Mardelay, du SNJ CGT. Les comptes du groupe devraient d’ailleurs être positifs en 2012. »  Si la totalité de l’assemblée s’est prononcée pour le retrait du plan de départs, le vote sur la grève, réalisé à main levée, donne lieu à différentes interprétations. Pour certains, une majorité aurait voté en sa faveur, même « des rédacteurs en chef du Figaro Magazine ! », fait visiblement exceptionnel dans la maison. Moins d’une dizaine se serait prononcée contre. Pour d’autres, une cinquantaine de votant se serait prononcée pour, et quelques-uns contre. Mais une grande majorité se serait abstenue. « C’est une vision assez spéciale de la démocratie », grince un salarié. Certains sont retournés travailler. Mais pas le secrétariat de rédaction, qui, à 19h, bloquait encore la copie, menaçant la sortie du journal du lendemain. Un peu plus tôt, Alexis Brézet avait envoyé un message à l’ensemble du journal. Il en appelait au « sens des responsabilités », incitait « les grévistes à se déclarer » et qualifiait « d’acte grave » et « d’extrémité » l’éventuelle blocage de la parution.




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