Archive pour le Tag 'plaire'

Union européenne : du mou dans le budget pour plaire aux Etats rigoureux

Union européenne : du mou  dans le budget pour plaire aux Etats rigoureux

 

Le président du Conseil européen Charles Michel a été contraint de se montrer un tout petit peu plus rigoureux dans les prévisions budgétaires européennes. Il a ainsi réduit un peu le montant de l’enveloppe de l’arbre de 1000 milliards sur sept ans auxquels il faut ajouter 750 milliards dont les deux tiers prendront des formes de subventions et un tiers des formes de prêts afin de relancer des économies affectées par la crise sanitaire. Des propositions globales au départ très contestées  par les états rigoureux du nord  qui considérait que l’union européenne est beaucoup trop laxiste d’autant qu’elle n’assortit pas ses subventions et ces prêts de mesures plus rigoureuses de gestion pour les pays bénéficiaires.

Alors que la Commission envisageait fin mai un budget commun de 1.100 milliards d’euros sur sept ans, le président du Conseil européen propose désormais un montant de 1.074 milliards et un fonds de 750 milliards, avec deux tiers de subventions et un tiers de prêts, pour relancer des économies durement touchées par la crise sanitaire.

La révision à la baisse du budget de l’UE vise à convaincre certains Etats du Nord, à commencer par les Pays-Bas, de valider le fonds de relance de 750 milliards d’euros envisagé en supplément pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.

Ces Etats du Nord, dits “frugaux” par comparaison avec les pays du Sud très endettés, ont défendu l’idée d’un budget réduit et de réformes économiques comme condition d’accès aux fonds du plan de relance.

La proposition budgétaire est connue dans le jargon bruxellois comme la “boîte de négociation”, un ensemble complexe de chiffres couvrant les dépenses dans des domaines allant du soutien à l’agriculture au développement régional, à la recherche et aux bourses scolaires.

Il s’agit du point de départ des négociations auxquelles se livreront les dirigeants de l’UE lors de leur sommet des 17 et 18 juillet.

Une réforme politique pour plaire aux électeurs des « républicains »

Une réforme politique pour plaire aux électeurs des républicains

 

 

On pourrait légitimement s’interroger sur l’entêtement de Macron à s’embourber dans une réforme des retraites qui n’aura son plein effet que dans une cinquantaine d’années, qui ne commencera à être mis en œuvre qu’après son départ (même s’il est réélu). En fait comme il vient de le déclarer, Macron veut laisser une trace, il considère que cette réforme est historique. La réalité c’est que Macron cherche à séduire l’électorat républicain. On sait que le président de la république a largement été élu par la gauche non pas en raison de la séduction de son programme mais par rejet de Le Pen. Depuis son élection, Macron a été à peu près lâché par tous les électeurs de gauche. Par contre, il ne cesse de progresser à droite. Cette réforme des retraites est donc essentiellement destinée à séduire les électeurs républicains dont il aura absolument besoin pour se qualifier au premier tour en 2022. Macron reprend d’ailleurs à peu près toutes les orientations des républicains dans ce domaine. Il ne s’agit donc pas tellement d’une réforme sociale qui comme d’habitude sera revue tous les cinq ans compte-tenu des incertitudes sur l’environnement économique mais d’une opération politique à finalité électorale. Macon veut absolument montrer qu’il est un grand réformateur pour plaire à la catégorie la plus réactionnaire du pays. Certes, une réforme des retraites est évidemment nécessaire pour des raisons démographiques mais celle qui est envisagée est trop approximative, trop globalisante, trop injuste et trop inefficace. Elle va en outre coûter une somme folle au budget ( rien que pour les enseignants : 10 milliards, auxquels il faudra ajouter les  autres exceptions. En matière de réforme historique, on  fait mieux !  

 

Désindexation de prestations sociales : du cosmétique pour plaire à Bruxelles

Désindexation de prestations sociales : du cosmétique pour plaire à Bruxelles

 

Finalement c’est surtout pour faire plaisir à Bruxelles que les prestations sociales ne seront pas revalorisées comme l’ inflation. En fait comme il n’ya qu’une très faible inflation( moins de 1%) les économies à attendre seront très faibles mais les bénéficiaires de ces prestations n’apprécieront guère. Finalemenet une mesure cosmétique. Tout juste peut-on parler d’un coup de rabot. La désindexation, sur le papier, c’est la recette miracle qui fonctionne particulièrement bien dans un environnement dans lequel il y a un peu d’inflation mais pas trop. Imaginons un monde à 2% d’inflation par exemple, comme en 2011 ou 2012. Si, comme le recommande d’ailleurs la Cour des comptes, le gouvernement décidait de n’augmenter les prestations que de 1%, ce qui correspondrait à une désindexation partielle, les prestataires s’en rendraient à peine compte, alors que l’Etat ferait entre 1,5 et 2 milliards d’économie par an. Problème: l’inflation a quasiment disparu. Elle n’a atteint que 1% en 2013, elle ne sera pas très supérieure en 2014 et atteindra au plus 1,5% en 2015. Donc au final, la désindexation ne permettra pas beaucoup d’économies à l’Etat, elle ne déstabilisera pas trop non plus les ménages. C’est un signal de rigueur qui sera compliqué à gérer sur le plan politique en France (mécontentement de la gauche de la gauche, de certains députés populaire, tensions sociales…) mais c’est le signal minimum que la France doit envoyer à Bruxelles pour essayer de remonter auprès de nos partenaires européens une crédibilité tombée aujourd’hui à des niveaux préoccupants.




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