Archive pour le Tag 'plaide'

Le président indien plaide pour l’intégration de l’union africaine dans le G20

Le président indien plaide pour l’intégration de l’union africaine dans le G20

En prélude au sommet du G20 des 9 et 10 septembre, le président indien plaide pour l’intégration de l’union africaine dans le G20 . En décembre, le président américain Joe Biden avait déjà émis le souhait que l’UA rejoigne le G20 en tant que membre permanent, assurant que « cela allait se faire ». Une proposition souhaitable pour rendre le G20 plus représentatif du monde et permettre une intégration économique plus significative même si le G20 n’est pas au sens propre une instance de décision mais plutôt de concertation.

Le G 20 rassemble 19 des plus importantes économies mondiales plus l’Union européenne, soit 85% du PIB mondial et les deux tiers de la population du globe. Basée à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie, l’UA compte 55 pays membres, totalisant 3.000 milliards de dollars de PIB.

On aura noté que l’Inde progressivement un rôle politique de plus en plus important au plan mondial et que ce pays se propose même d’être une sorte d’alternative à la Chine dans le système de production international.

La France plaide contre l’exploitation minière des fonds marins

La France plaide contre l’exploitation minière des fonds marins

Lors de la réunion annuelle des 168 Etats membres de l’Assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), à Kingston, en Jamaïque,, le secrétaire d’Etat français à la Mer, Hervé Berville, a défendu la position de la France, fermement opposée à l’extraction de minerais dans les fonds marins.

Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous lancer dans une activité industrielle nouvelle alors que nous ne sommes pas encore capables d’en mesurer pleinement les conséquences, et donc de prendre le risque de dommages irréversibles pour nos écosystèmes marins.

« Notre responsabilité est immense et aucun d’entre nous ici dans cette salle ne pourra dire qu’il ignorait l’effondrement de la biodiversité marine, l’élévation du niveau de la mer ou encore l’augmentation brutale de la température des océans », a-t-il lancé.

La France fait partie de la vingtaine de pays qui réclament désormais un moratoire, une « pause de précaution », avant la possible extraction du nickel, cobalt ou cuivre que recèlent des fonds marins riches d’une biodiversité encore largement méconnue. Mais lors de cette réunion, débutée lundi, les pays membres n’ont pas su s’accorder sur la nécessité de débattre de cette question « Nous avons le devoir de débattre de ces sujets fondamentaux dans cette assemblée », a insisté Hervé Berville, rejoint dans sa demande par d’autres pays comme le Chili et le Costa Rica.

une pétition contre des ONG

Alors que s’ouvre ce lundi la réunion de l’Autorité internationale des fonds marins en Jamaïque, des ONG demandent à protéger urgemment cet espace fragile face aux exploitations commerciales qui menacent la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
La porte est ouverte à l’exploitation minière des grands fonds, sans normes ni réglementation (code minier), et ce alors que les connaissances scientifiques relatives aux grands fonds et aux impacts de l’exploitation minière sont loin d’être suffisantes pour permettre une prise de décision fondée sur des données probantes. Cette nouvelle menace se télescope de manière cynique avec la récente adoption aux Nations Unies d’un traité pour la protection de la haute mer, censé protéger ces espaces si fragiles.
Dès aujourd’hui, une entreprise peut demander à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) une licence provisoire d’exploitation commerciale des grands fonds. Cette aberration, rendue possible par une faille dans les procédures de l’AIFM, intervient alors que les négociations sur le cadre réglementaire de ces activités n’ont pas encore abouti.

Les entreprises minières, la canadienne The Metal Company en tête, se frottent les mains et pourraient bien imposer l’exploitation de ce patrimoine commun à toute l’humanité au mépris de l’esprit du multilatéralisme et alors que, face à l’ampleur de la menace, un nombre grandissant d’Etats, de citoyens mais aussi de banques, d’entreprises, d’associations de pêcheurs, d’ ONG et de scientifiques s’élèvent pour demander un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins.

C’est une phase d’incertitude qui s’ouvre aujourd’hui et qui pourrait mettre en péril la crédibilité d’une institution internationale supposée garantir la protection du milieu marin. En effet, quel crédit attribuer à des Etats qui, d’un côté, s’engagent à protéger l’Océan dans le cadre du tout nouveau traité pour la protection de la haute mer, et de l’autre octroient un droit de destruction des abysses ? De même, qu’attendre de la conférence des Nations Unies sur les océans qui se tiendra à Nice en 2025, où la question d’un moratoire sur l’exploitation des grands fonds sera un sujet central, si en parallèle, des « bulldozers » raclent les plaines abyssales en quête de nickel, de cuivre ou de cobalt ?

Une nouvelle menace pèse désormais sur l’océan mais rien n’est inéluctable.

Une nouvelle menace pèse désormais sur l’Océan mais rien n’est inéluctable. Aujourd’hui s’ouvre la réunion de l’AIFM à Kingston, en Jamaïque, et les Etats membre de son Assemblée peuvent adopter une politique générale pour un moratoire sur l’exploitation minière, répondant ainsi aux engagements internationaux visant à protéger les grands fonds, à maintenir, restaurer ou améliorer la santé des écosystèmes et la résilience des océans, à stopper et inverser la perte de biodiversité et à lutter contre le changement climatique.

Le président Macron a annoncé vouloir faire de la protection de l’Océan une priorité de son mandat . L’an dernier, l’annonce de la France en faveur d’une interdiction de l’exploitation minière des grands fonds a été une grande avancée. Nous demandons aujourd’hui au gouvernement de continuer à porter cette ambition et de tout faire pour la concrétiser, à l’Assemblée de l’AIFM, par l’adoption d’un moratoire contre l’exploitation des grands fonds. La réunion de l’Assemblée de cette année est une première étape cruciale d’une mobilisation inter-étatique qui, avec le leadership de la France, permettrait d’aboutir à un soutien massif de la communauté internationale à Nice, en 2025.

Les signataires :

André Abreu est directeur des Affaires Internationales à la Fondation Tara Océan.

Bernard Chevassus-au-Louis est président d’Humanité et Biodiversité.

Lamya Essemlali est présidente de Sea Shepherd France.

Jérôme Frignet est directeur des programmes de Greenpeace France.

Khaled Gaïji est président des Amis de la Terre France.

Philippe Garcia est président de l’association Défense des Milieux Aquatiques.

Antoine Gatet est président de France Nature Environnement.

Thibault Josse est chargé de mission pour l’Association Pleine Mer.

Armelle Jung est cheffe de projet pour Des Requins et Des Hommes.

Raphaëla le Gouvello est présidente d’honneur de RespectOcean.

Maud Lelièvre est présidente Comité français de l’UICN.

Sébastien Moncorps est directeur du Comité français de l’UICN.

Fabienne McLellan est directrice générale d’OceanCare.

Pascale Moehrle est directrice Exécutive d’Oceana Europe.

Francis Nativel est président de Eau et Rivières de Bretagne.

Claire Nouvian est directrice de Bloom.

Sian Owen est directrice de la Deep Sea Conservation Coalition.

Emmanuelle Périé-Bardout et Ghislain Bardout sont cofondateurs d’Under The Pole.

Loreley Picourt est directrice générale de la Plateforme Océan & Climat.

Geneviève Pons est directrice générale et Vice-présidente de l’institut Europe Jacques Delors.

Katherine Poujol est présidente de Gardez les Caps.

Steve Trent est directeur général d’Environmental Justice Foundation.

Patricia Ricard est présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard.

Anne-Sophie Roux est représentante de Sustainable Ocean Alliance.

Sabine Roux de Bezieux est présidente de la Fondation de la Mer.

François Sarano est président fondateur de Longitude 181, La voix de l’Océan.

Nathalie Van Den Broeck est présidente de Surfrider Foundation Europe.

Dans la lutte contre le réchauffement, « la communauté internationale doit utiliser tous les outils à sa disposition. Les métaux critiques sont un outil qui peut nous aider », a renchéri le Premier ministre des îles Cook Mark Brown, appelant à une exploitation « responsable ». « Nous ne pouvons pas appeler cela une transition propre ou verte si elle se fait au prix de la biodiversité et de la nature », a répondu le représentant de Vanuatu, en faveur d’un moratoire.

ONG et scientifiques pointent du doigt les risques de destruction directe d’habitats et d’espèces, mais aussi de perturbation de la capacité de l’océan à absorber le carbone émis par les activités humaines. « Si on commence à altérer une zone, on a la quasi-certitude que l’ensemble de l’océan va finalement être altéré. Le problème, c’est qu’on ne sait pas en combien de temps et dans quelles conséquences », estime Pierre-Antoine Dessandier, biologiste marin à l’Ifremer.

« Avec des puissances majeures comme le Brésil et le Canada rejoignant le soutien pour le moratoire, des fissures apparaissent dans ce qui était jusqu’à présent une forteresse des intérêts de l’industrie », a déclaré à l’AFP Louisa Casson, de Greenpeace. « Une grande bataille se profile, mais le combat est engagé », a-t-elle ajouté.

Union européenne : Macron plaide encore pour la solidarité financière

Union européenne : Macron plaide encore pour la solidarité financière

 

 

Macron rhabille  son idée d’Eurobonds  et de solidarité financière européenne. Il propose à peu près la même chose en demandant des transferts financiers entre pays et en fonction des secteurs. Bref, il demande que les pays riches financent une partie des dépenses des pays en difficulté pour relancer l’économie. Rien de très nouveau schéma sous sans doute que Macon est de plus en plus inquiet pour la France elle-même qui se rapproche dangereusement des pays les plus fragiles  dans du point de vue sanitaire que du point de vue financier.

Il n’est pas sûr que les pays du Nord de l’Europe soient très sensibles à ce discours de solidarité européenne. En effet si la crise sanitaire a  aggravé la situation de nombre de pays, il n’empêche que les pays du Sud comme l’Italie et l’Espagne aussi la France connaissaient déjà une dérive de leurs grands équilibres avant la venue du Coronavirus. En outre, la manière de présenter et de légitimer la demande de macron n’est pas nécessairement la plus pédagogique. Il y a même un peu de brutalité dans les propositions du président de la république français qui parle non seulement de solidarité européenne, c’est-à-dire de mutualisation en matière de dette mais aussi de transferts financiers non remboursables.

“Il y a un consensus sur la nécessité d’une réponse rapide et forte. C’est une avancée, personne ne conteste qu’on a un besoin de réponse entre 5 et 10 points de notre PIB. Il y a des désaccords qui demeurent sur les mécanismes”, a souligné le chef de l’Etat. “Il nous faudra une capacité commune d’endettement pour financer cette réponse” des Européens sur les phases à venir de “résistance” et de “relance” après la crise sanitaire, a-t-il poursuivi.

Appelant à “un changement complet des capacités budgétaires européennes”, il a rappelé que le budget européen représentait actuellement 1% environ du revenu national brut de l’UE. “Il n’est plus à la bonne taille.”

Le président français, invoquant la solidarité et un risque d’asymétrie entre les Etats-membres qui ne présentent pas tous la même solidité financière sur les marchés, a surtout plaidé pour des “transferts budgétaires, réels, économiques, pas simplement des prêts” vers les régions et les secteurs les plus touchés.

C’est sur cet équilibre entre transferts (ou subventions) et prêts que se focalise le débat.

“Nous avons des désaccords sur la nature des transferts qui seront faits”, a-t-il dit. “Dans le moment que nous vivons, je crois que ces transferts doivent être des transferts par subsides, des vrais transferts budgétaires”.

Insistant sur les “convergences nouvelles” entre les Vingt-Sept, notamment en matière de souveraineté européenne, et sur le “consensus” existant autour de la nécessité d’une réponse rapide et forte, le président français a estimé que l’option des prêts, ne ferait qu’aggraver la situation des pays déjà fragilisés. “Ils auront simplement un prêt de plus, pas avec le marché mais avec l’Europe.”

“Des plans d’urgence ont été mis en œuvre dès le début avec la mobilisation de sommes massives. C’est vrai de la plupart des pays européens. Néanmoins ces réponses sont asymétriques. Cette asymétrie va continuer à s’aggraver si nous ne la corrigerons pas et pourrait mettre à l’épreuve la cohésion de la zone euro et l’unité du marché unique. Il nous faut donc être très vigilant à la solidité, l’unité de l’UE”.

“Ce virus est un choc exceptionnel pour nos sociétés, pour nos pays, il implique donc une réponse exceptionnelle”, a-t-il ajouté lors d’une intervention télévisée.

Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

 

Constatant les limites des politiques monétaires ultra accommodantes le fonds monétaire international (FMI) a appelé samedi à une relance urgente de la dépense publique. Deux raisons à cela d’abord le tassement économique constaté depuis le deuxième trimestre aussi les conséquences du brexit dont il est difficile de mesurer les effets non seulement sur la zone euro mais aussi au plan mondial. À cet égard le FMI hésite entre une posture volontariste et une attitude alarmiste. Du coup ce n’est qu’à la marge que les prévisions de croissance mondiale ont été révisées à la baisse ainsi la croissance mondiale pourrait être limitée à 3 % en 2016 et à peine plus pour 2017. La vérité c’est sans doute que les risques sont plus importants pour l’année prochaine. De ce fait le G20 appelle aussi à relancer la croissance en particulier en augmentant les dépenses publiques destinées notamment aux infrastructures. Un appel spécialement destiné à l’Allemagne toujours opposée à une relance budgétaire tout autant qu’à la politique accommodante de la banque centrale européenne. En raison des menaces grandissantes d’un ralentissement sévère de  l’économie mondiale – du Brexit au terrorisme -, le Fonds monétaire international (FMI) a donc appelé samedi certains pays du G20 à muscler leurs dépenses publiques pour soutenir la croissance. Cette position est appuyée par Paris et Washington, mais pas par l’Allemagne. Pragmatique, le FMI s’adapte et souhaite faire revivre la politique de « stop and go » consistant à alterner rigueur et relance keynésienne selon les circonstances économiques. l’institution de Washington a diffusé samedi un rapport dépeignant un tableau alarmant de l’économie mondiale. « La croissance demeure faible, les risques à la baisse sont devenus plus proéminents », indique le FMI, après avoir abaissé mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 et 2017, à 3,1% et 3,4% respectivement. La progression du PIB du globe pourrait même « ralentir encore plus drastiquement si la montée actuelle des incertitudes politiques et économiques persiste, à la suite du +Brexit+ », souligne le rapport. Dans ce contexte, les politiques monétaires ultra-accommodantes trouvent leurs limites, et « les marges de manœuvres budgétaires quand elles existent doivent être utilisées », a plaidé le FMI, notamment pour « compenser les coûts de réformes structurelles », celles-ci restant plus que jamais « nécessaires » (marché du travail, fiscalité…). L’Australie, la Canada, les Etats-Unis et l’Allemagne sont nominalement enjoints par le Fonds à « orienter les dépenses publiques vers les investissements dans les infrastructures ».

(Avec AFP)

 




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