Archive pour le Tag 'plages'

Réchauffement climatique: la disparition des plages à terme ?

Réchauffement climatique: la disparition des plages à terme ?

 

Avec le réchauffement climatique et de développement du nombre et de l’ampleur des tempêtes, les plages sont menacées de disparaître à terme. Avec le réchauffement climatique, le niveau des océans s’élève. Et la mer finit par grignoter le littoral. Résultat : l’eau menace une partie de l’habitat en bord de mer, les terres agricoles et la nappe phréatique qui se charge en sel. Selon la nature du littoral, ce recul de la terre ferme peut aller de quelques centimètres par an pour les falaises à un ou deux mètres pour certaines plages. D’ici à 2050, 300 millions d’habitants risquent d’être confrontés à des inondations côtières au moins une fois par an. Alors, pour faire face à l’érosion du littoral, en Normandie, chercheurs et élus se mobilisent. Notre journaliste est allé à leur rencontre. Pour en venir à cette conclusion, les scientifiques ont utilisé des images satellites. Ils ont étudié la manière dont les plages ont évolué au cours des 30 dernières années et ont ainsi pu prédire les impacts que le changement climatique aurait sur elles.

« D’ici la fin du siècle, la moitié des plages du monde vont souffrir d’une érosion de plus de 100 mètres », explique le chercheur Michalis Vousdoukas, qui a dirigé l’étude. « Il est très probable qu’elles disparaissent. »

Plus la température de la planète augmente, plus les plages sont en danger. En cause: l’augmentation du niveau de la mer et de violentes tempêtes. Certaines plages pourraient être englouties par les vagues.

Les scientifiques ont travaillé à partir de deux scénarios, celui « du pire » où les émissions de gaz à effet de serre continuent à leur rythme actuel, ou un autre scénario où le réchauffement climatique est limité à 3°C, un niveau toutefois élevé. Dans le scénario du pire, 49,5% des plages de sable disparaîtraient, soit environ 132.000 km de côte. Dans l’autre cas, environ 95.000 km seraient concernés, soit un tiers des littoraux sablonneux de la planète.

L’activité humaine sur de nombreuses zones côtières, notamment les constructions sur les rives et l’élévation de digues, aggrave la situation en réduisant la quantité de limon qui s’écoule dans l’océan. Ces fines particules sont pourtant nécessaires à la bonne santé des plages.

Si les plages venaient à disparaître les unes après les autres, les vacanciers ne seraient pas les seuls à en souffrir:

« En dehors du tourisme, les plages de sable offrent souvent le premier mécanisme de protection contre des tempêtes et des inondations et sans elles, les impacts des événements climatiques extrêmes seront probablement plus forts », a averti Michalis Vousdoukas, chercheur au Centre commun de recherche de la Commission européenne. « Nous devons nous préparer ».

Certains pays seront plus touchés que d’autres, d’après les scientifiques. En Gambie et Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest, plus de 60% des côtes sablonneuses pourraient disparaître.

L’Australie serait le pays le plus durement touché, avec près de 15.000 km de plages de sable rayés de la carte d’ici à 80 ans, devant le Canada, le Chili et les États-Unis. Le Mexique, la Chine, la Russie, l’Argentine, l’Inde et le Brésil font aussi partie des pays en première ligne.

Vers la disparition des plages à terme ?

Vers la disparition des plages à terme ?

 

Avec le réchauffement climatique et de développement du nombre et de l’ampleur des tempêtes, les plages sont menacées de disparaître à terme. Avec le réchauffement climatique, le niveau des océans s’élève. Et la mer finit par grignoter le littoral. Résultat : l’eau menace une partie de l’habitat en bord de mer, les terres agricoles et la nappe phréatique qui se charge en sel. Selon la nature du littoral, ce recul de la terre ferme peut aller de quelques centimètres par an pour les falaises à un ou deux mètres pour certaines plages. D’ici à 2050, 300 millions d’habitants risquent d’être confrontés à des inondations côtières au moins une fois par an. Alors, pour faire face à l’érosion du littoral, en Normandie, chercheurs et élus se mobilisent. Notre journaliste est allé à leur rencontre. Pour en venir à cette conclusion, les scientifiques ont utilisé des images satellites. Ils ont étudié la manière dont les plages ont évolué au cours des 30 dernières années et ont ainsi pu prédire les impacts que le changement climatique aurait sur elles.

« D’ici la fin du siècle, la moitié des plages du monde vont souffrir d’une érosion de plus de 100 mètres », explique le chercheur Michalis Vousdoukas, qui a dirigé l’étude. « Il est très probable qu’elles disparaissent. »

Plus la température de la planète augmente, plus les plages sont en danger. En cause: l’augmentation du niveau de la mer et de violentes tempêtes. Certaines plages pourraient être englouties par les vagues.

Les scientifiques ont travaillé à partir de deux scénarios, celui « du pire » où les émissions de gaz à effet de serre continuent à leur rythme actuel, ou un autre scénario où le réchauffement climatique est limité à 3°C, un niveau toutefois élevé. Dans le scénario du pire, 49,5% des plages de sable disparaîtraient, soit environ 132.000 km de côte. Dans l’autre cas, environ 95.000 km seraient concernés, soit un tiers des littoraux sablonneux de la planète.

L’activité humaine sur de nombreuses zones côtières, notamment les constructions sur les rives et l’élévation de digues, aggrave la situation en réduisant la quantité de limon qui s’écoule dans l’océan. Ces fines particules sont pourtant nécessaires à la bonne santé des plages.

Si les plages venaient à disparaître les unes après les autres, les vacanciers ne seraient pas les seuls à en souffrir:

« En dehors du tourisme, les plages de sable offrent souvent le premier mécanisme de protection contre des tempêtes et des inondations et sans elles, les impacts des événements climatiques extrêmes seront probablement plus forts », a averti Michalis Vousdoukas, chercheur au Centre commun de recherche de la Commission européenne. « Nous devons nous préparer ».

Certains pays seront plus touchés que d’autres, d’après les scientifiques. En Gambie et Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest, plus de 60% des côtes sablonneuses pourraient disparaître.

L’Australie serait le pays le plus durement touché, avec près de 15.000 km de plages de sable rayés de la carte d’ici à 80 ans, devant le Canada, le Chili et les États-Unis. Le Mexique, la Chine, la Russie, l’Argentine, l’Inde et le Brésil font aussi partie des pays en première ligne.

Marée noire Brésil : 2000 km de plages touchées

Marée noire Brésil : 2000 km de plages touchées

On pourrait se demander si le Brésil n’est pas maudit sur le plan environnemental. En effet après la déforestation de la forêt amazonienne, le pays connaît une pollution des plages par le pétrole qui concerne 2000 km. Pour cette dernière catastrophe, cette fois le président brésilien n’est sans doute pas en cause sauf cependant qu’il a quand même attendu 41 jours avant de déclencher un plan.

Le 29 juillet, les autorités brésiliennes ont ainsi détecté le déversement de pétrole à plus de 700km à l’est de l’État de Paraïba. Un mois plus tard, le 30 août, le pétrole a commencé à apparaître sur les côtes du Nordeste progressant vers le sud jusque dans l’État de Bahia. 2000 km de côtes paradisiaques ont été souillées, particulièrement dans la région d’Abrolhos, près de Bahia, véritable sanctuaire pour les baleines à bosse et les formations corallines uniques qui monde.

Les autorités ont été critiquées pour leur manque d’implication. Une enquête du journal O Globo a ainsi démontré qu’elles avaient attendu 41 jours pour déclencher le plan national d’urgence prévu pour ces situations. 5000 militaires ont été mobilisés plus de 50 jours après l’apparition des premières galettes sur les plages.

La mystérieuse marée noire qui touche depuis trois mois plus de 200 plages du nord-est du Brésil inquiète fortement Jair Bolsonaro. « Ce qui est arrivé et a été ramassé jusqu’à présent est une petite quantité de ce qui a été déversé. Le pire est à venir », a déclaré le président brésilien, dimanche 3 novembre, dans un entretien à la chaîne de télévision Record.

Il a ajouté que « tous les indices » désignaient le pétrolier grec Bouboulina, que les autorités brésiliennes avaient déjà accusé vendredi d’être le responsable du désastre écologique après l’analyse de données satellitaires. La société grecque gérante du pétrolier, Delta Tankers, a démenti. Il s’agit d’un acte « criminel », a accusé M. Bolsonaro qui a dit s’attendre à « une catastrophe bien plus grande ».

 




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