Archive pour le Tag 'Placé'

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Restos : Le « fait maison » à la place de l’industriel

Restos : Le « fait maison » à la place de l’industriel

Au pays de la gastronomie, il ne fauta pas s’étonner que les restos classiques aient du mal à résister face aux grandes enseignes de restauration rapide. Dans la plupart de restos, c’est la bouffe industrielle qui domine. Témoin les cartes aux menus surabondants qui ne peuvent être faits sur place. En cause évidemment les charges, aussi une certaine facilité et un manque de professionnalisme. Du coup on va imposer la pancarte « fait maison ». Le minimum qu’on puisse attendre d’un resto s’il veut se distinguer d’une cantine ou de MacDo. Les clients de restaurant vont un peu mieux savoir ce qu’il y a dans leur assiette. Le décret relatif à la mention « fait maison » a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant des plats entièrement élaborés « sur place », à partir de « produits bruts », n’ayant subi « aucune modification », pour valoriser le « savoir-faire » des restaurateurs. Ce décret entre en vigueur mardi. Les professionnels du secteur s’interrogeaient jusqu’ici sur plusieurs points du décret, notamment la définition exacte d’un « produit brut ». Selon le texte, « un produit brut (…) est un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». « Le but de ce décret est la reconnaissance de l’acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable », a expliqué la secrétaire d’État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.

 

Simplification administrative : un nouveau machin mis en place

Simplification administrative : un nouveau machin mis en place

 

Pour simplifier, il faut d’abord compliquer, c’est sans doute ce que pense le secrétariat d’Etat à la simplification (un autre machin qui ne sert à rien). Le secrétaire d’Etat chargé de la simplification a annoncé jeudi la prochaine création d’un nouveau machin  indépendant composé de représentants d’entreprises et chargée d’une contre-expertise sur l’impact des nouveaux textes de loi et de décret. Une idée « remarquable » en ce sens qu’elle associe un regard plus pragmatique à celui du législateur, mais peut-être pas la meilleure méthode, selon le professeur de droit public Olivier En faiat il ne s’agit que des nouveaux textes, ce qui signifie d’abord qu’on a bien l’intention de continuer dans la folie législative ( plus de 10 000 lois, 120 000 décrets, plus les circulaires et autres arrêtés). Jeudi, sur BFM Business, Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la Simplification, a promis la création d’une nouvelle autorité indépendante composée de représentants d’entreprises. La mesure ferait partie des quatorze envisagées par le nouveau projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises présenté mercredi en Conseil des ministres. Opérationnelle dès le 1er janvier 2015, voire dès le mois d’octobre prochain pour une marche à blanc sur le projet de loi sur la transition énergétique, elle rendrait des avis publics et contraignants pour le gouvernement sur les études d’impact relatives aux projets de loi comme de décret. En surveillant un aspect particulier: la simplification de la vie économique. Olivier Renaudie, professeur de droit public à l’Université de Lorraine, décrypte la portée d’une telle réforme. Pour moi, elle représente une surprise. Non seulement je n’avais jamais entendu parler d’une telle idée, mais elle est aussi très surprenante d’un point de vue institutionnel.

TTPL à la place de l’écotaxe : ou la sémantique au secours de la nullité économique

TTPL à la place de l’écotaxe : ou la sémantique au secours de la nullité économique

 

Ce n’est donc plus l’écotaxe mais la taxe transit poids lourds (TTPL)° ; un bel enfumage sémantique. Pourquoi taxe transit, il ne s’agit pas de transit. Le transit c’est lorsqu’un  flux traverse un pays. A l’intérieur d’un pays, l  s’agit de trafic local. En fait un joli enfumage sémantique dont la gauche a le secret avec des appellations à la fois fumeuses,  fantaisistes et approximatives. La vérité c’est que ce gouvernement est nul en matière d’économie. L’enjeu de cette taxe d’après les écolos politisés c’était d’opérer des transferts modaux en renchérissant le coût du transport. Une belle idée mais qui ne tient pas debout ,  car il n’y a et il n’y aura malheureusement aucun transfert modal (à noter que les syndicats corpos réacs viennent de donner sans doute le dernier coup fatale au transport ferroviaire). La concurrence n’est pas actuellement entre les modes mais à l’intérieur même du mode routier entre les camions français et les camions étrangers dont la plupart opèrent en toute illégalité sur le territoire. Il suffit de voir les flottes de camions qui attendent le week-  end sur les parkings notamment des grandes entreprises. Il  ne s’agit donc pas d’une taxe écolo mais d’une taxe pour remplir des caisses de l’Etat et en particulier pour financer les infrastructures.( y compris routières).  Une sorte de détournement d’objet. Les ressources existaient mais elles ont été taries quand on a vendu les juteuses autoroutes. Par ailleurs qui va payer au final cette taxe. D’abord les transporteurs mais normalement elle doit être répercutée sur le chargeur (celui qui commande le transport) puis forcément sur le consommateur donc autant de pouvoir d’achat en mois, autant de croissance et d’emploi en mois. Quitte à mettre une taxe autant mettre un taxe de quelques centimes sur tous les carburants ; ce qui éviterait les cathédrales administratives et les équipements techniques qui vont aussi couté chers aux transporteurs, sans parler du coût des fonctionnaires et assimilés  pour contrôler tout cela. Une autre politique est sans doute possible mais elle implique de p rendre en compte la  problématique générale du transport tous modes confondus. Bref  un Grenelle du transport mais pas avec des poètes mais des acteurs et des experts qui connaissent la question.

Disparition de la place financière parisienne à horizon 2020?

Disparition de la place financière parisienne à horizon 2020?

Selon l’économiste Marc Fiorentino, la Bourse de Paris n’existera plus en 2020. Sans être aussi alarmiste, Henri de Castries rappelle que « le secteur financier est probablement le premier employeur de la région parisienne. Les institutions financières françaises sont celles d’Europe qui ont le mieux traversé la crise de 2008, quand Londres était à la dérive, Berlin en difficulté, Madrid et Rome à la cave. La plupart des banques et assureurs français étaient dans une situation convenable. On a désigné le secteur financier à la vindicte publique, ce qui a eu des conséquences assez négatives. A partir de 2010, les charges sur ce secteur ont été augmentées » regrette-t-il. « Je voudrais qu’on se demande si la finance c’est l’ennemi, ou si c’est un pôle de création d’emplois et de compétitivité ».  « Il y a une prise de conscience de ce que l’excès de dépense publique est un cancer pour le pays. Elle étouffe la croissance, l’initiative, l’emploi. Le Premier ministre a annoncé un calendrier. Il me semble qu’il commence à y avoir une inflexion relativement sérieuse », a-t-il estimé.  « Il a raison. Sans esprit de polémique, il faut faire face à la réalité. Dans un pays ou 25% des jeunes sont au chômage, plus de la moitié des jeunes sortis sans diplôme du système scolaire sont toujours sans emploi trois ou quatre ans plus tard, on ne peut pas se payer le luxe du dogmatisme ou des réactions instinctives », tranche Henri de Castries. « La politique du mieux-disant partout n’existe plus dans une économie ouverte dans laquelle le capital, la technologie et les talents sont parfaitement mobiles. Si on veut les attirer, il faut se rendre attirant, donc il faut au moins se mettre dans la norme de nos voisins ».  « Le risque est celui de la déflation, que doit surveiller la BCE. Les critiques sur le niveau de l’euro sont souvent le déguisement des partisans de la très vieille école de la dévaluation, qui permet de résoudre toutes les lâchetés et toutes les faiblesses, et qui conduisent à refuser de réformer le pays de l’intérieur », explique Henri de Castries. « Laisser dévaluer la monnaie, ce serait un appauvrissement plus ou moins dissimulé à une partie de la population, une réduction de la richesse naturelle. Je ne suis pas un apôtre de l’euro faible. La monnaie commune a apporté beaucoup de stabilité économique européenne depuis 10 ou 15 ans. Mais ces avantages nécessitaient de la discipline, qui n’a pas toujours été mise en œuvre. Or elle est inéluctable ». Aux exportateurs qui se plaignent, il répond que « quand vous fabriquez un objet de qualité, que vous pouvez vendre avec de fortes marges à l’extérieur, vous ne vous plaignez pas d’avoir une bonne monnaie ».

 

Claude Bartolone assemblée nationale : la dissolution est « une fausse piste »… tu m’étonnes la place est bonne

Claude Bartolone : la dissolution est « une fausse piste »… tu m’étonnes la place est bonne

A peine faux cul Bartolone qui explique que la dissolution de l’assemblée serait une fausse piste.  Pourtant il le faudra bien si le PS fait moins de 20% aux européennes et si les résultats économiques sont  toujours auusi catastrophiques. On comprend les réticences de Bartolone, 50%  des députés actuels risqueraient  en cas de dissolution de ne pas être réélus et lui perdrait son perchoir. Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a en effet estimé que « la dissolution est une fausse piste » dans un entretien au Figaro paraissant ce lundi. « La dissolution est une fausse piste » a affirmé Claude Bartolone, interrogé sur l’éventualité d’une dissolution en cas de « désaccords trop profonds au sein de la majorité ». « C’est une idée qui n’existe pas dans le cadre du quinquennat. Nous avons été élus pour cinq ans », a-t-il précisé. A propos de l’abstention de 41 députés socialistes sur le programme de stabilité, Bartolone a estimé que « depuis ces calamiteuses élections municipales, quelque chose a changé : c’est le retour du Parlement, et les amoureux de la démocratie parlementaire ne vont pas s’en plaindre ! »  »Nous assistons à la naissance d’un nouvel équilibre entre le gouvernement et le Parlement, avec un PS qui retrouve de la force », s’est réjoui le patron de l’Assemblée.

 

Municipales : 155 villes perdues d’après Valls qui se place pour Matignon

Municipales : 155 villes perdues d’après Vals qui se place pour Matignon

Valls qui lorgne sur Matignon n’a pas été tendre pour la gauche (et sans doute auusi vis-à-vis de Hollande et Ayrault). Il ne s’est pas contenté d’annoncer les résultats  mais a planté le décor de l’action du futur gouvernement : emploi, justice sociale, pouvoir d’achat. Une sorte désaveu des réformes de sociétés chères à Hollande et Taubira.  Evoquant une « défaite pour la gauche et le gouvernement », Manuel Valls a détaillé les pertes de son camp: 10 villes de plus de 100.000 habitants, 40 villes de 30 à 100.000 habitants et 105 villes de 9 à 30.000 habitants.  A l’inverse, le FN dirigera « quatorze ou quinze communes » de plus de 9.000 habitants à l’issue des élections municipales, a-t-il ajouté.  Le ministre n’a pas détaillé les villes gagnées par le parti d’extrême droite, qui a ravi Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dès le premier tour. Dimanche, il l’a emporté notamment à Béziers (Hérault), Fréjus (Var) et Villers-Cotterêts (Aisne).  A l’échelle nationale, la droite remporte 45,91% des suffrages, la gauche 40,57%, l’extrême droite 6,84% et les candidats sans étiquette 6,62%, selon les chiffres de la place Beauvau.  La participation est pour sa part tombée à 63,70% contre 65,22% en 2008, un chiffre « historiquement bas », a relevé le ministre.   »Il faut voir les choses en face, les électeurs français qui n’ont pas voté ont exprimé une défiance à l’égard de l’action publique », a-t-il commenté. Cette abstention est pour lui « une question posée à tous les républicains ».  Selon lui, les « électeurs ont exprimé une attente vive, du découragement mais aussi de la colère. »   »Ce soir, les Français ont dit leurs attentes de résultats en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, a-t-il poursuivi. Ils ont énoncé une demande accrue de protection, de sécurité, de justice et de justice sociale. »

 

Montebourg, ministre « inutile » ( Placé)

Montebourg, ministre « inutile » ( Placé)

Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes, a estimé dimanche qu’Arnaud Montebourg était un ministre « inutile », jugeant que le gouvernement n’avait pas développé une politique industrielle tournée vers l’innovation et l’avenir. « Il est impuissant, plutôt inutile en réalité. Pouvez-vous citer une réussite industrielle depuis 18 mois ? Nous continuons malheureusement les mêmes politiques que sous Sarkozy », a-t-il déclaré au Forum Radio J. Le ministre du Redressement productif court, selon lui, après « des économies qui sont plutôt tournées vers le passé, alors qu’il y a de belles économies d’avenir qui pourraient être créatrices d’emplois pour la France, et cela Arnaud Montebourg le rate ».

 

Placé (écolo-EELV) : 18 000 euros de PV

Placé (écolo-EELV) : 18 000 euros de PV

Placé reconnaît les infractions routières qui ont générées 18.000 euros d’amendes, comme l’a révélé le Canard enchaîné. « Je ne le conteste pas, je suis d’accord pour payer depuis le début », a insisté le sénateur d’Europe Écologie-Les Verts auprès de l’AFP mercredi. Il a également précisé que l’affaire « n’a plus rien à voir avec la région » Ile-de-France. En 2010, la région a en effet reçu une facture de 22.000 euros d’amendes, a raconté Michèle Sabban, vice-présidente PS à la région, en charge de l’administration. La préfecture de police se retourne dans un premier temps vers le propriétaire du véhicule, qui ensuite se retourne vers le conducteur. Et le conducteur Placé affirme avoir réglé « rubis sur l’ongle » d’abord « le capital » des amendes, dès août 2010, « avec un chèque entre 6.000 et 7.000 euros » mais avoir demandé une « négociation sur les pénalités ». A ses yeux, ces faits restent « inexcusables ». « Surtout pour un élu, par rapport à l’exemplarité. Pour un écologiste en plus, et je le dis aussi, c’était une période où j’avais beaucoup de problèmes personnels. Cela arrive aussi aux élus », a-t-il défendu jeudi dans l’émission Face aux chrétiens. Et d’ajouter : « je les regrette (ces faits,Ndlr), y compris pour l’image du mouvement (Europe Ecologie-Les Verts) et pour mes propres amis, je leur présente mes excuses les plus sincères ». Sur Europe 1 vendredi matin, Emmanuelle Cosse, la nouvelle patronne d’Europe Écologie-Les Verts, lui en a quelque peu tenu rigueur. « Il les a payés en 2010 et c’est à lui d’y répondre. Par ailleurs, je lui ai toujours dit qu’il devait payer ses amendes et que c’était même inadmissible qu’il en ait eu. Je lui ai dit en tant qu’amie, pas en terme d’exemplarité. » Mercredi, le Canard enchaîné révélait l’ampleur des dettes de Jean-Vincent Placé liées à des infractions routières datant d’avant 2010. A l’appui, l’hebdomadaire reproduisait un document dans lequel la région Ile-de-France, propriétaire du véhicule de l’élu, relancerait l’écologiste lui demandant « en urgence de régulariser sa situation ». L’entourage de Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional d’Ile-de-France, a toutefois précisé que le courrier publié n’était « qu’au stade de projet, pas encore paraphé et qu’il n’avait donc pas été envoyé à Jean-Vincent Placé ». Le sénateur EELV s’est également étonné de voir ressurgir cette histoire dont il n’avait plus entendu parler jusqu’à la publication du journal. Pour lui, « c’est la rançon de la notoriété » car « c’est la même histoire qu’il y a trois ans », a-t-il souligné auprès de l’AFP dès mercredi. Il trouve tout de même « un peu agaçant » la manière dont cela a été rendu public « alors (qu’il n’a) même pas reçu de courrier ».

 

2025, « ça aurait même pu être fait plus tôt » (Placé)

2025, « ça aurait même pu être fait plus tôt » (Placé)

Il a raison le sénateur vert Placé, en général on commence par la prospective, ensuite on inscrit l’action du court et du moyen terme dans cette perspective et non l’inverse. Logiquement même cet exercice devrait être fait avant même de prendre le pouvoir afin que les programmes présente un minimum de pertinence. Malheureusement, le programme c’est l’addition de démagogies et la gestion c’est autre chose. D’où le désenchantement permanent de l’électorat. Toute la problématique de la démocratie ! N’y aura-t-il plus de chômage en 2025 et de crise du logement, comme le pensent les ministres ? « C’est difficile d’y répondre, même si je pense que c’est plutôt bien que les ministres soient optimistes et aient une vision globale à moyen terme », répond Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, invité lundi d’Europe1. « Ça aurait pu être fait plus tôt. Mais c’est une bonne chose d’essayer d’avoir des réflexions stratégiques sur les grands mouvements qu’il y a dans le monde et dans l’Europe et de savoir comment la France peut s’adapter pour être plus forte, plus écologique et plus solidaire », estime l’élu, qui voit dans cette rédaction des ministres une « position volontariste et ambitieuse » et espère même une « nouvelle dynamique gouvernementale ».

 

Thomas Fabius placé en garde à vue

Thomas Fabius placé en garde à vue

Le fils de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, chef d’entreprise, fait l’objet depuis septembre dernier de plaintes déposées par deux entrepreneurs pour « abus de confiance » et « escroquerie ». Les deux plaignants, un temps en affaire avec lui dans un projet de cartes à puces, auraient déposé à plusieurs reprises au restaurant parisien Le Fouquet’s des sommes en espèces de plusieurs milliers d’euros qui lui étaient destinées. Les enquêteurs agissent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en septembre par le parquet de Paris à la suite de deux plaintes déposées par deux hommes d’affaires algériens. Ceux-ci affirment avoir été en contact avec Thomas Fabius au sujet d’un projet de création d’une carte de paiement. Ce dernier aurait été chargé de trouver des investisseurs pour le financer. Les deux plaignants affirment lui avoir remis entre avril et juillet 2009 80.000 euros en liquide à l’hôtel Fouquet’s de l’avenue des Champs-Elysées. Depuis lors, le fils de l’ancien Premier ministre n’aurait plus donné signe de vie.  Condamné en 2011 pour une affaire d’ »abus de confiance », le fils de Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères, intéresse de nouveau la justice. Cette dernière s’intéresserait, selon Le Point, au très beau 280 m² que Thomas Fabius, 31 ans, s’est offert en 2012. Montant de la transaction : 7 millions d’euros. Selon l’hebdomadaire, il s’agirait de l’ancienne propriété du réalisateur Claude Zidi, situé « au 199 bis d’une des artères les plus huppées de la capitale ». Le fils du ministre aurait expliqué au Point « avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d’une mystérieuse garantie ». Mais le magazine cite d’autres sources qui évoquent des « gains de jeu ». Le Point s’interroge alors : « Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? » Et l’hebdomadaire d’ajouter : « Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. »

Pour l’écolo Jean-Vincent Placé le gouvernement « va dans le mur »

Pour l’écolo Jean-Vincent Placé le gouvernement  « va dans le mur »

Le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, franchit un palier supplémentaire dans la critique de l’exécutif. « Je souhaite la réussite de François Hollande, la réussite du gouvernement mais, malheureusement, j’ai l’impression qu’ils vont dans le mur », a-t-il déclaré hier sur France Bleu 107.1 avant de souhaiter que François Hollande « revienne dans les souliers du Bourget », en allusion au discours bien ancré à gauche du candidat socialiste à la présidentielle. Et d’expliciter : « Le gouvernement a pris un virage social-libéral vaguement consensuel avec l’Allemagne mais dont on voit les limites absolues aujourd’hui en termes de croissance. » Copé, UMP pense aussi que le gouvernement va dans le mur mais va plus loin sur l’incompétence de Hollande  Jean-François Copé, président du principal parti de l’opposition française, affirme que « la question se pose aujourd’hui de savoir si François Hollande est vraiment capable de diriger la France », dans une interview à paraître jeudi. Le gouvernement de François Hollande « n’a pas de méthode, pas de cap », affirme Jean-François Copé, président de l’UMP, dans cette interview à Valeurs Actuelles, également publiée à partir de jeudi sur le site de cet hebdomadaire. « Son gouvernement se noie dans ses contradictions. Dans l’esprit des Français, le doute s’est installé, sur les deux qualités qui, de mon point de vue, définissent l’aptitude au commandement: la compétence et l’autorité », ajoute-t-il. Jean-François Copé affirme également que l’équipe gouvernementale « s’apparente plus à un bateau ivre qu’à un gouvernement capable de conduire les destinées de la cinquième puissance du monde ».

 

Placé ( vert ; EELV) » discrédit politique sur l’ensemble du gouvernement »

Placé ( vert ; EELV) » discrédit politique sur  l’ensemble du gouvernement »

(interviewJDD)

Jérôme Cahuzac a avoué mardi avoir détenu un compte à l’étranger et déclenché une grave crise politique. Qu’en pensez-vous?
Dans cette histoire, on a tous été leurrés. J’ai eu l’occasion de voir de nombreuses fois Jérôme Cahuzac. Je l’ai même entendu éructer contre toutes celles et tous ceux qui attentaient à son honneur. Evidemment, moi qui suis attaché à la présomption d’innocence, je l’ai cru jusqu’à ces aveux. J’en suis encore abasourdi. Je suis bien sûr indigné, scandalisé, dépité. On rajoute une crise morale et éthique à la crise économique et sociale.  

François Hollande dit qu’il ne savait pas. N’est-ce pas là une preuve de naïveté ou d’incompétence?
Quand vous respectez l’ensemble des procédures légales, il n’y a que la justice qui peut agir. S’il y avait eu une enquête commandée à côté, ça n’aurait pas été légal. Ce qui a été fait a été bien fait, et par la presse libre et indépendante, et par la justice. Après, le responsable, c’est quand même Jérôme Cahuzac.

Croyez-vous que l’exécutif n’était au courant de rien?
Je suis peut-être naïf mais je crois les gens! Et je continuerai à le faire. Si à chaque fois qu’il y a un délit, ou même un crime, on en tire une leçon générale par rapport à telle ou telle personne qui aurait éminemment fauté, ça n’est pas possible.

«Je ne veux pas crier avec les loups»

François Hollande souhaite que tout élu condamné pour corruption ou fraude fiscale soit inéligible à vie de tous mandats. Qu’en pensez-vous?
Je ne suis pas particulièrement pour comme je ne suis pas pour la prison à vie pour un meurtre. Le mot « à vie » pose toujours la question du droit. Il ne faut jamais être dans l’urgence là-dessus. Après, l’essentiel de ce qui a été dit correspond à ce que l’on porte.

Le gouvernement a-t-il perdu de sa crédibilité?
Bien sûr! Je ne veux pas accabler Jérôme Cahuzac parce que je ne veux pas crier avec les loups. Mais c’est lui qui portait la politique d’austérité et de rigueur. Il faut être d’une exemplarité absolue pour pouvoir porter ce type de messages. De fait, le discrédit politique s’étend à l’ensemble du gouvernement, mais aussi à l’ensemble de la classe politique avec la combinaison de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, les visites des juges chez Bernard Tapie, Patrick Buisson… Il y a un discours du « tous pourris, tous corrompus ». Je comprends le coup de massue pour les Françaises et les Français qui se disent « de qui se moque-t-on? »

Les débats sur le mariage pour tous ont commencé jeudi au Sénat. Le vote s’annonce serré. Redoutez-vous que le texte ne passe pas?
La majorité est très compacte à l’exception de quelque voix autour de Jean-Pierre Chevènement au groupe RDSE, quelques élus d’Outre-mer qui ont une autre culture vis-à-vis du mariage pour tous. Il y aussi quelque voix centristes en notre faveur ou qui vont s’abstenir. Donc logiquement, si tout le monde dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, ça devrait passer de quelques voix.

«On pèse peu sur la politique gouvernementale»

Vous êtes favorable à la PMA. Hollande a dit qu’il suivra l’avis du Comité d’éthique. Cela vous inquiète?
Il faut arrêter la reculade! Le Premier ministre avait garanti au groupe socialiste qu’il l’insérait dans le projet de loi sur la famille, avant l’été. Si le président se conforme finalement à l’avis du comité éthique (rendu à l’automne, Ndlr), je dirais que ça suffit! Il y a eu trop de reculs sur les questions sociétales. Je ne comprends pas où le chef de l’Etat espère tirer des bénéfices politiques de cette façon de faire. Ça n’a aucun sens, tout simplement!

A quoi conditionnez-vous votre départ de la majorité?
Il est vrai qu’on pèse peu sur la politique gouvernementale. Mais je ne vois pas aujourd’hui l’intérêt de sortir du gouvernement ni de prendre des distances accrues. Ça serait quelque part une facilité de s’en sortir en disant « on s’en va ». On pourrait faire le « Mélenchon écolo ». Moi j’ai bon espoir de réussir à peser dans la majorité. Il doit y avoir une prise de conscience dans l’exécutif.

Cécile Duflot a plaidé mercredi en Conseil des ministres pour une « inflexion de politique ». Pensez-vous qu’elle va être entendue?
Oui! Notamment sur l’accord interprofessionnel sur l’emploi, pour lequel la gauche du Parti socialiste est excédée. Les députés qui rentrent toutes les semaines dans leurs circonscriptions entendent les électeurs qui ont voté François Hollande au premier tour qui leur disent qu’ils ne voteraient plus pour lui.

Vous êtes critique envers la politique économique sociale, écologique, menée par le gouvernement. Il n’y a plus vraiment de sujets pour lesquels vous apportez votre soutien…
C’est vrai, le raisonnement est difficile à tenir. Je suis un déçu de ce gouvernement et de la politique menée. Je ne m’attendais pas un seul instant à ce que le gouvernement mène une politique aussi infléchie de social-libéralisme et accepte si rapidement les contraintes du marché et les contraintes européennes. Je m’attendais à du volontarisme, à de l’ambition.

«La qualité de la candidature de NKM»

L’automne sera une séquence politique importante pour les écologistes, avec le budget et la transition énergétique. Dans l’entourage de Cécile Duflot, on parle de « moment charnière »…
Nous souhaitons la réussite du gouvernement mais on constate un début d’échec significatif.Comme on est dans ce bateau-là, on préfère tourner la barre avant de toucher l’iceberg. Le président de la République a fait une émission en disant « je, je, je ». Je m’intéresse donc à lui maintenant, et je ne m’occupe pas d’Arnaud Montebourg ou Delphine Batho. Il faut que François Hollande assume ses responsabilités.

Vous vous êtes récemment dit « extrêmement inquiet » concernant les municipales à Paris. Pourquoi?
C’est vrai qu’on arrive après treize ans d’une politique de gauche un peu essoufflée. Anne Hidalgo est porteuse du bilan de Bertrand Delanoë et je ne sens pas de dynamique sociale ou écologiste dans sa campagne. Je ne sens pas de débats d’idées, je n’entends pas de propositions. Quand on voit la situation au niveau national et la qualité de la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet, je me dis qu’il faut faire attention.

Les écologistes souhaitent présenter une liste autonome dans la capitale. Est-ce selon vous indispensable?
Bien sûr.J’appelle cela de mes vœux, comme dans la plupart des villes de plus de 100.000 habitants. C’est une stratégie politique.

Qui pour la mener? Les candidats déclarés ne sont pas des figures du parti au niveau national…
Le combat à Paris est très médiatisé. Mais il ne faut pas que nous les Verts allions aussi dans cette tonalité. Dans ce type d’élections, avoir des gens qui ont les pieds sur le terrain ne m’inquiète pas du tout.

Regrettez-vous que le patron d’Europe Ecologie – Les Verts, Pascal Durand, ne soit pas candidat à Paris?
Oui.Le seul conseil que j’ai à donner à notre excellent secrétaire national, c’est de se confronter au suffrage universel. Ça lui donnera plus de poids. Je veux renforcer sa parole.

Pourquoi pas vous?
(Rires). De nombreux amis me sollicitent en effet. C’est sympathique, beaucoup de gens viennent me voir pour les municipales, les régionales et même déjà pour la présidentielle.J’en suis flatté.

«Il faut que les ministres gardent la tête froide»

Vous avez donc d’autres volontés que celles de rester sénateur?
Beaucoup ont daubé sur mes ambitions ministérielles. J’assume. J’étais disponible mais je n’ai aucune amertume de ne pas y être. Je vais toujours au bout de ma logique, je suis un homme qui veut peser sur mes choix. Je n’ai pas particulièrement envie de faire autre chose que de présider le groupe écologiste au Sénat dans les mois et les années à venir.

Vous avez souvent été décrit comme un « apparatchik ». Cela vous a-t-il blessé?
Ça m’amuse beaucoup. Il s’agissait peut être de stigmatiser un responsable vert qui pour une fois affichait la volonté institutionnelle d’installer l’écologie dans les responsabilités. C’est mon combat depuis quinze ans et je continuerai là-dessus. C’est en disant les choses que l’on peut peser.

Vous gardez espoir malgré la crise politique et morale…
Bien sûr! Et il faut que les ministres gardent la tête froide. Je vois qu’ils ont tous un sentiment de désolation, de déprime. Dans les périodes de crise,il faut garder les nerfs solides.

Vous avez pris la présidence du premier groupe écologiste au Sénat en septembre 2011. Quel regard portez-vous sur les mois écoulés?
Les marges de manœuvres sont faibles mais on a réussi à donner une parole un peu plus libre et rajeunir le Sénat. Il suffit de regarder l’hémicycle pour voir que l’on détonne un petit peu ne serait-ce que par l’âge et les visages!

 

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