Archive pour le Tag 'Placé'

Foot–Lyon sauve sa place en ligue 1

Foot–Lyon sauve sa place en ligue 1

Entendu en appel, Lyon sauve sa place en Ligue 1 et se dit «déterminé à assurer une gestion sérieuse à L’OL est maintenu en Ligue 1.

En cas de relégation du club sept fois champion de France, c’est Reims, 16e à l’issue de la saison écoulée en L1 et battu par Metz en barrages, qui aurait bénéficié du cadeau.

Cependant le club sera soumis à un «encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation sur le budget Ligue 1 2025-2026».

Foot- Ligue 1 : Marseille à la deuxième place

Foot- Ligue 1 : Marseille à la deuxième place

Grâce à sa victoire 4 à 1 face à Brest, l’équipe marseillaise reprend la deuxième place de ligue 1.

L’OM a su se montrer efficace. A l’image de Gouiri. Titulaire en pointe, l’ancien Rennais a idéalement lancé les siens en ouvrant le score d’entrée (1-0, 8e). Avant de régaler le Vélodrome, d’une sublime bicyclette synonyme de break avant la pause (3-1, 45e). Entre-temps, Greenwood, avec l’aide malheureuse de Chardonnet, avait remis l’OM sur de bons rails (2-1, 37e), peu après l’égalisation bretonne signée Sima (1-1, 27e).Gouiri A terminé le travail avec un quatrième but. L’OM se repositionne ainsi pour la qualification en ligue des champions.

Politique–Jean Castex placé en garde à vue pour détournements de fonds publics

 Politique–Jean Castex placé en garde à vue pour détournements de fonds publics

L’ex-premier ministre Jean Castex a été placé ce jeudi en garde à vue à Montpellier (Hérault), dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales.

«M. Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigou, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, et relâchés à l’issue de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur signalement d’Anticor pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel», a dit à l’AFP le procureur de Perpignan.

La garde à vue a duré de 9h à 18h30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. «L’enquête se poursuit», a précisé le procureur. «La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas», a ajouté le magistrat. «Il n’y a aucune notion d’enrichissement personnel, bien évidemment», a précisé le procureur de la République de Perpignan à Midi Libre.

Dans un communiqué, Jean Castex a confirmé s’être rendu «dans le cadre d’une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (…), qui concernent un dossier d’aide économique à une entreprise» dans laquelle il n’avait aucun intérêt personnel. L’actuel PDG de la RATP a été maire de la ville de Prades et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020, quand il a été nommé à Matignon.

Urbanisme : la place du « vide » dans la ville

 Vous avez dit porosité ? Dans le langage scientifique, nous parlons de porosité pour définir un matériau ou un corps qui contient des pores, c’est-à-dire des espaces vides dans sa structure, des interstices entre ses molécules. En urbanisme, la notion de porosité amène à se questionner sur la place du vide dans la ville, ces espaces libres et indispensables qui constituent les interstices de l’urbain et de l’humain. Par Olivia Cuir, Fondatrice et Directrice Générale Esprit des Sens et Fondatrice SenCité et Thierry Picq, Professeur à emlyon et fondateur Act4 Talents dans La Tribune

 

Dans une ville poreuse, les lieux et usages se côtoient et s’imbriquent, sans être parfaitement délimités. Œuvrons à faire de l’espace public le prolongement d’un chez soi, à modifier les configurations urbaines classiques par de nouvelles pratiques !

La chaise par exemple, placée dans l’espace public, agit comme un lien social, une couture poreuse entre le public et le privé. Symbole de l’hospitalité en ville, elle invite au repos, à l’échange, à la contemplation. Multiplions donc les « aires de repos » où l’on peut se poser, se rassembler et dialoguer, et ainsi ralentir le flux de circulation.

Nous sommes convaincus que les décideurs politiques et les acteurs publics peuvent décider de favoriser la porosité des interstices urbains par des programmes d’animation. Par exemple, les projets d’urbanisme transitoire, qui accompagnent le changement d’image, d’usage ou de statut d’un site, le plus souvent par le biais d’une vie sociale intensifiée, constituent une opportunité capable de créer les conditions pour que les citadins s’approprient l’espace public et en deviennent acteurs.
Animer les interstices urbains permet d’en faire des espaces apprenants, des lieux d’expérimentations et donc d’innovation sociale. La porosité peut être synonyme de partage, de continuité entre le bien individuel et le bien commun.

Un lien ténu entre porosité et ville sensible
La démarche SenCité, dont l’acronyme vient du latin « sensa », les sentiments et « civitas », la ville, fait des expériences émotionnelles la clé du mieux-vivre en ville. SenCité, c’est la ville du bon sens, à la fois intelligente (smart) et sensible (sensorielle), qui révèle les émotions, les sensations.

La porosité urbaine favorise la ville sensible, puisqu’elle incite à l’ouverture. Elle créé du lien entre habitants, et, ainsi, du mieux-être. Renforcer le collectif permet de développer les solidarités, en particulier au niveau local, à l’échelle du quartier. A cette échelle, il est possible de trouver dans l’espace public comme un prolongement de l’intime, de son cocon et du confort qu’il permet, lorsque les proximités aux lieux et aux autres sont renforcées.

Il faut travailler les continuités entre les dimensions urbaines en considérant le corps dans l’espace. Partir du corps et de ses sens permet de saisir les expériences sensorielles urbaines et de les augmenter. En encourageant la marche en ville, par exemple, les piétons peuvent prendre davantage conscience de leurs sens, de leurs perceptions et des émotions qui y sont associées. La porosité urbaine s’écrit (ou se définit) à la fois par et pour l’humain, qui dessine la ville sensible au creux de sa déambulation.

L’approche sensible d’un territoire peut aussi devenir un facteur d’attachement, puisqu’elle permet d’identifier ce qui fait la « qualité de ville » d’un territoire, ses atouts sensoriels. Mettre en avant ce qui constitue la singularité d’une ville, d’un lieu, permet à ses habitants de se l’approprier et d’en prendre soin.

Sortons les émotions du cercle de l’intime ! L’émotion collective permet le projet collectif, pour faire de la ville un lieu de partage, de réflexion et d’expériences urbaines positives.

Les conditions de la réussite de la porosité
Mais comment créer les conditions de réussite de la porosité urbaine ?

Les déclinaisons de celle-ci ne sont pas les mêmes selon les villes, les régions, les pays, car intimement liées aux particularités sociales et sensibles d’un territoire et à son histoire.

Les immeubles de centre-ville des pays nordiques, par exemple, sont dotés de larges fenêtres qui laissent passer la lumière lors des courtes journées d’hiver, mais qui permettent également d’entrevoir le quotidien des habitants lorsque la nuit tombe, participant à flouter les limites entre espace public et privé.

Ouvrons nos habitats et nos lieux de travail pour entrer en connexion avec notre environnement !

Les lieux peuvent être « hybrides », au sens de la philosophe Gabrielle Halpern qui appelle à hybrider maisons de retraite, musées, restaurants… pour que ces espaces accueillent d’autres types de publics et deviennent à la fois des lieux de vie, des terrains d’apprentissage et des leviers de rencontres et de croisements. L’installation de pianos dans les halls de gares illustrent ce phénomène : ils invitent la musique et l’échange au cœur d’un espace dédié au voyage, provoquant des situations inattendues vécues de façon très positives.

Les espaces doivent proposer une continuité dans l’expérience de l’individu qui y circule. Le dehors peut-être une extension du dedans, pour des cheminements et ressentis vécus sans rupture à travers les lieux. La ville sensible faite de porosité permet une accessibilité et donc une inclusivité plus grande, puisqu’elle remet l’humain au cœur du processus urbain.

Le maire, vecteur de lien social
Nous sommes convaincus que les maires ou les élus de proximité, au sens large, parce qu’ils sont proches des habitants de leur commune, peuvent jouer un rôle déterminant pour favoriser la porosité urbaine et permettre aux villes de révéler leur sensibilité. A l’image d’un directeur artistique ou d’un chef d’orchestre, qui s’appuie sur sa vision d’ensemble pour créer l’harmonie, ils doivent permettre le mieux-vivre ensemble et être de véritables vecteurs de lien social, pour une société résiliente tournée vers la ville de demain.

Un nouveau rôle et un nouveau défi pour nos élus susceptible de les réconcilier avec les citoyens !

Une place Samuel Patty à Strasbourg

Une place Samuel Patty à Strasbourg

La mairie de Strasbourg souhaite baptiser le parvis devant son centre administratif du nom de Samuel Paty, enseignant assassiné en 2020.

En cas d’accord de la famille, le Conseil municipal pourra alors entériner formellement cette décision, en septembre si tout va bien. «Baptiser le parvis devant le centre administratif a beaucoup de sens pour nous, c’est un endroit fréquenté par l’ensemble de la population», a encore noté Anne Mistler, Conseillère municipale évoquant une réflexion en cours pour ériger «un objet mémoriel»«et pas juste une plaque» avec son nom.

 

Mettre en place rapidement une économie de guerre en Europe

Mettre en place rapidement une économie de guerre en Europe

 
L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Europe Laurence Boone et l’ancien ministre des affaires étrangères de Moldavie Nicu Popescu estiment, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne doit agir vite pour adapter son économie et le cadre réglementaire à la nouvelle réalité géopolitique.

 

Il aura fallu deux ans de guerre à ses portes pour que l’Union européenne pense à se doter d’une « économie de guerre ». Deux ans depuis le début de l’agression russe en Ukraine, deux ans pendant lesquels l’Europe, aux côtés de ses alliés, s’est démenée pour fournir armes et munitions en puisant dans ses capacités existantes. Deux ans au bout desquels il est urgent de prendre les moyens nécessaires pour que l’expression « économie de guerre » prenne tout son sens. Il s’agit donc d’augmenter le soutien à l’Ukraine immédiatement, et de poser les fondations d’une économie de guerre pour répondre aux menaces de déstabilisation posées par la Russie du président Vladimir Poutine envers l’Europe. Nous pourrons ainsi fortifier la capacité de l’Europe de préserver la paix sur notre continent. Et pour cela nous ne pouvons attendre deux ans. C’est maintenant qu’il faut agir.
L’Europe doit s’adapter et bâtir sans attendre une économie de guerre, tant en matière de défense que dans d’autres domaines. Une grande partie de la capacité de production, des institutions, des procédures juridiques et administratives de l’Europe n’a pas évolué depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Des mesures doivent être prises rapidement afin d’accélérer la production de produits stratégiques, de sécuriser la construction des infrastructures énergétiques, de télécommunications, cyber ou encore de transport qui nous font défaut aujourd’hui. La composition des budgets n’a pas changé et ne nous permet pas de fournir les efforts requis pour soutenir une économie de guerre. Avec nos procédures actuelles, ce n’est pas en 1944 que les Américains auraient débarqué en Normandie, ce n’est pas en 1941 que l’armée libre de De Gaulle se serait mise en marche mais plusieurs années plus tard…
Nous devons comprendre que les guerres lancées par Vladimir Poutine, en 2008 en Géorgie, en 2014 dans le Donbass et en 2022 contre l’Ukraine, font peser une menace croissante sur les démocraties européennes, notre sécurité, nos institutions politiques, nos économies et nos sociétés.

L’Europe doit urgemment s’adapter à cette nouvelle réalité. Elle doit se doter d’une loi proche du Defense Protection Act.

2024:Hausse du chômage à la place du plein-emploi

2024:Hausse du chômage à la place du plein-emploi

Le gouvernement avaient promis le plein emploi et se réjouissait des bonnes statistiques dues en partie au financement de l’apprentissage. Malheureusement, cet optimisme est contredit par l’INSEE elle-même qui annonce la remontée à 7,6 % chômage en 2024. C’est la conséquence directe de l’affaiblissement de la croissance qui aura de la peine à atteindre 1 % en 2023 et qui va tutoyer la stagnation en 2024. Une situation économique qu’on retrouve dans nombre de pays au plan mondial. En cause surtout une crise de l’endettement qui menace nombre de pays notamment la Chine mais aussi un environnement géostratégique très instable. Sans parler de la politique monétaire dont on ne sait plus si elle a été utile au contraire néfaste au contrôle de l’inflation. Enfin la course du pouvoir d’achat derrière les prix et les consommations qui s’effritent

En 2022 par exemple, plus de 100.000 emplois ont été créés par trimestre en moyenne. Et au cours de l’année 2023, ce rythme s’est brutalement ralenti pour atteindre 26.000 créations au quatrième trimestre. S’agissant des deux premiers trimestres de 2024, seulement 23.000 emplois devraient être créés.

Cette hausse du chômage est également l’un des effets attendus de la réforme décriée des retraites. L’entrée en vigueur du recul de l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans depuis le premier septembre a fait bondir la population active. « Au quatrième trimestre 2023 et au premier semestre 2024, principalement sous l’effet de la réforme des retraites, la population active continuerait d’augmenter », souligne l’Insee dans sa note de conjoncture.

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Le gouvernement a annoncé fin octobre que les cartes des restaurants en France devront mentionner les plats qui ne sont pas préparés sur place d’ici à 2025.Et le futur label préparé sur place devrait se substituer à l’indication actuelle « fait maison ». Un label déjà confus et en plus qui va coexister pendant un temps avec le label « préparé sur place ».

De concessions en concessions vis-à-vis d’une population très hétéroclite, le gouvernement s’enfonce dans le flou le plus absolu.

Avec l’ancien label  » fait maison » cétait déjà la confusion d’après le journal Le Monde: »Sauce maison ou en poudre ? Purée maison ou déshydratée ? Bœuf bourguignon maison ou sous vide ? Moelleux au chocolat maison ou surgelé ? Le décret relatif à la mention « fait maison ». Il concerne les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés .Les restaurateurs peuvent faire figurer sur la devanture ou la carte de leur établissement le logo « fait maison », un toit de maison posé sur un casserole, censé garantir une cuisine sur place à partir de « produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Ce logo peut être attribué plat par plat. En France, plus de 80 % des restaurants pratiqueraient une cuisine dite d’assemblage.

En réalité dans 80 % des cas au moins une partie sinon la totalité des aliments sont fabriqués de manière industrielle et nombre de restaurants sont des réchauffeurs de plats. Une situation qui porte un énorme préjudice à la gastronomie française et aux vrais professionnels.

Rien d’étonnant à cela la moitié des restaurateurs en France sont dirigée par des non professionnels; des commerçants qui se lancent dans cette profession qui n’exige aucune qualification officielle. Du coup ,rapidement beaucoup de ces nouveaux venus se rende compte de la complexité de l’activité, des problèmes de compétitivité et de gestion. D’où un recours accru à la cuisine industrielle qui permet surtout d’éviter les coûts sociaux en tout cas une partie.

Le futur label «préparé sur place» déjà très flou sur le menu des restaurants va coexister au moins un temps avec l’actuelle mention «fait maison», a indiqué ce lundi la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire devant des professionnels du secteur. «L’objectif est simple : garantir plus d’équité aux restaurateurs, garantir une meilleure information aux consommateurs», a-t-elle indiqué aux membres du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) réunis en congrès.

Ce concept de « préparé sur place » n’a aucun sens, en tout cas pas l’avantage que le précédent. Le problème est le manque de régulation d’une profession ou trop d’amateurs s’aventurent sans compétence et sans sérieux. Preuve du nouveau flou du concept préparé sur place : le slogan est établi mais pas son contenu comme l’avoue la ministre Grégoire «Il va falloir qu’on définisse ensemble le “préparé sur place”, et surtout qui soit applicable chez vous, parce que le “fait maison” tel qu’on l’a construit, doté de toutes les exceptions et spécificités, est inapplicable. Là, l’objectif va être beaucoup plus simple» ! a-t-elle assuré.

Maths et français au collège: mise en place de groupes de niveaux

Maths et français au collège: mise en place de groupes de niveaux

Il est clair que le collège unique constitue une véritable catastrophe pour les moins doués qui se trouvent complètement largués dès la sixième et pour les plus doués contraints de s’aligner sur une moyenne très médiocre.

Du coup le ministre de l’éducation nationale qui multiplie les orientations nouvelles envisage de créer des groupes de niveaux qui constituent en fait une remise en cause de l’unicité du collège.

« Peut-on continuer à laisser passer en 6ème des élèves qui ne savent pas lire, écrire et compter correctement? Ou devons-nous, au contraire, conditionner ce passage à une participation à des stages de réussite pendant les vacances scolaires ? » se demande Le ministre

« Faut-il réfléchir à un collège plus ‘modulaire’, où le français et les maths seraient plutôt organisés par groupes de compétences? Cela fait partie des questions que la mission doit regarder », avance encore Gabriel Attal.

« Des stages de réussite » avant le passage en 6ème
Cette sortie n’est pas une surprise. Multipliant les déplacements cet été, le ministre avait déjà expliqué vouloir « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux », voyant « une urgence » à élever le niveau, jugée trop faible des élèves en 6ème.

Le ministre envisage « des stages de réussite » pendant l’été pour les élèves de CM2 avant de passer en sixième. Les professeurs seront eux aussi sollicités avec le lancement « dès la semaine prochaine » d’une « consultation » de l’ensemble des professeurs sur « les priorités et les actions » pour « concrétiser le choc de savoirs » promis par le ministre.

École : redonner sa place à l’écrit

École : redonner sa place à l’écrit


Un vaste collectif d’écrivains, d’intellectuels, d’artistes, d’éditeurs… – dont Elisabeth Badinter, Isabelle Carré et Jamel Debbouze – interpelle, dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation pour lui demander d’engager une profonde refondation de l’école.

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous venons d’horizons divers, écrivains, philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs. En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont, étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ?

Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].

Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il, réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place. Nous ne voulons plus être frappés par le même déni que celui qui concerne la crise climatique.

Nous ne parlons pas ici de l’orthographe. Son niveau catastrophique n’est que la partie émergée de l’iceberg ; et « une dictée courte par jour », comme le préconisait votre prédécesseur pour redresser le niveau de français, n’y changera rien. L’expression écrite n’est pas suffisamment valorisée dans le primaire, le lieu où s’insufflent les fondamentaux, où éclôt l’envie. Et ce malgré l’immense volonté des enseignants, qui exercent (avec les soignants) le métier le plus fondamental à l’heure actuelle, car ils touchent à notre nerf vital : notre jeunesse.

Donner du sens
En proie à des programmes surchargés, les professeurs ne peuvent faire avec des classes de vingt-cinq et plus en primaire (trente et plus dans le secondaire) ce que l’on peut accomplir en petits groupes, tant les niveaux sont hétérogènes, tant ils doivent si souvent gérer bien plus que les stricts apprentissages, dont des troubles de l’attention qui ne cessent d’être diagnostiqués. Alors, comme nous le disent des instituteurs, la dictée, exercice évaluatif, est souvent la principale – voire l’unique – porte d’entrée de l’écrit dans le primaire.

Savoir écrire ne se réduit pas à aligner des phrases, mais à donner du sens à ce que l’on écrit. Ce sens que nous cherchons tous et dont les enfants d’aujourd’hui, soumis à de multiples injonctions contradictoires, dans un monde volatile, virtuel et illisible pour eux, ont tellement besoin.

Enseignement et École : redonner sa place à l’écrit

Enseignement et École : redonner sa place à l’écrit


Un vaste collectif d’écrivains, d’intellectuels, d’artistes, d’éditeurs… – dont Elisabeth Badinter, Isabelle Carré et Jamel Debbouze – interpelle, dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation pour lui demander d’engager une profonde refondation de l’école.

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous venons d’horizons divers, écrivains, philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs. En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont, étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ?

Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].

Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il, réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place. Nous ne voulons plus être frappés par le même déni que celui qui concerne la crise climatique.

Nous ne parlons pas ici de l’orthographe. Son niveau catastrophique n’est que la partie émergée de l’iceberg ; et « une dictée courte par jour », comme le préconisait votre prédécesseur pour redresser le niveau de français, n’y changera rien. L’expression écrite n’est pas suffisamment valorisée dans le primaire, le lieu où s’insufflent les fondamentaux, où éclôt l’envie. Et ce malgré l’immense volonté des enseignants, qui exercent (avec les soignants) le métier le plus fondamental à l’heure actuelle, car ils touchent à notre nerf vital : notre jeunesse.

Donner du sens
En proie à des programmes surchargés, les professeurs ne peuvent faire avec des classes de vingt-cinq et plus en primaire (trente et plus dans le secondaire) ce que l’on peut accomplir en petits groupes, tant les niveaux sont hétérogènes, tant ils doivent si souvent gérer bien plus que les stricts apprentissages, dont des troubles de l’attention qui ne cessent d’être diagnostiqués. Alors, comme nous le disent des instituteurs, la dictée, exercice évaluatif, est souvent la principale – voire l’unique – porte d’entrée de l’écrit dans le primaire.

Savoir écrire ne se réduit pas à aligner des phrases, mais à donner du sens à ce que l’on écrit. Ce sens que nous cherchons tous et dont les enfants d’aujourd’hui, soumis à de multiples injonctions contradictoires, dans un monde volatile, virtuel et illisible pour eux, ont tellement besoin.

Gouvernement et Canicule : mise en place d’ un numéro de téléphone !

Gouvernement et Canicule : mise en place d’ un numéro de téléphone !


Face à la canicule , la Première ministre active le numéro de téléphone du plan anti chaleur. Un plan qui se résume surtout à des mesures d’information concernant la température . Un plan bâti à la hâte par le ministère de l’écologie et qui se résume surtout un constat de la montée des températures, de leurs facteurs structurels et des recommandations pour rester au frais ! Pour l’essentiel, le plan vise à informer et à surveiller les personnes âgées

Les grands axes du plan

La mise en œuvre des mesures de protection des personnes vulnérables hébergées en institutions (établissements accueillant des personnes âgées, établissements pour personnes handicapées) ou hospitalisées en établissements de santé .

Le repérage individuel des personnes vulnérables, grâce au registre des personnes fragiles ou isolées tenu par les communes ;
L’alerte, sur la base de l’évaluation biométéorologique faite par Météo-France et Santé publique France ;
La solidarité vis-à-vis des personnes vulnérables, mise en œuvre grâce au recensement et aux dispositifs de permanence estivale des services de soins et d’aide à domicile et des associations de bénévoles ;
Le dispositif d’information et de communication, à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé.
Le ministère chargé de la santé et Santé publique France diffusent des supports d’information auprès du public local, notamment les personnes vulnérables ainsi qu’aux partenaires et relais (médias, associations, collectivités locales…).

Canicule : mise en place un numéro de téléphone !

Canicule : mise en place un numéro de téléphone !


Face à la canicule , la Première ministre Active le numéro de téléphone du plan anti chaleur. Un plan qui se résume surtout à des mesures d’information concernant la température . Un plan bâti à la hâte par le ministère de l’écologie et qui se résume surtout un constat de la montée des températures, de leurs facteurs structurels et des recommandations pour rester au frais !
Pour l’essentiel, le plan vise à informer et à surveiller les personnes âgées

Les grands axes du plan

La mise en œuvre des mesures de protection des personnes vulnérables hébergées en institutions (établissements accueillant des personnes âgées, établissements pour personnes handicapées) ou hospitalisées en établissements de santé .

Le repérage individuel des personnes vulnérables, grâce au registre des personnes fragiles ou isolées tenu par les communes ;
L’alerte, sur la base de l’évaluation biométéorologique faite par Météo-France et Santé publique France ;
La solidarité vis-à-vis des personnes vulnérables, mise en œuvre grâce au recensement et aux dispositifs de permanence estivale des services de soins et d’aide à domicile et des associations de bénévoles ;
Le dispositif d’information et de communication, à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé.
Le ministère chargé de la santé et Santé publique France diffusent des supports d’information auprès du public local, notamment les personnes vulnérables ainsi qu’aux partenaires et relais (médias, associations, collectivités locales…).

Canicule : Elisabeth Borne met en place un numéro de téléphone !

Canicule : Elisabeth Borne met en place un numéro de téléphone !


Face à la canicule , la Première ministre Active le numéro de téléphone du plan anti chaleur. Un plan qui se résume surtout à des mesures d’information concernant la température . Un plan bâti à la hâte par le ministère de l’écologie et qui se résume surtout un constat de la montée des températures, de leurs facteurs structurels et des recommandations pour rester au frais !
Pour l’essentiel, le plan vise à informer et à surveiller les personnes âgées

Les grands axes du plan

La mise en œuvre des mesures de protection des personnes vulnérables hébergées en institutions (établissements accueillant des personnes âgées, établissements pour personnes handicapées) ou hospitalisées en établissements de santé .

Le repérage individuel des personnes vulnérables, grâce au registre des personnes fragiles ou isolées tenu par les communes ;
L’alerte, sur la base de l’évaluation biométéorologique faite par Météo-France et Santé publique France ;
La solidarité vis-à-vis des personnes vulnérables, mise en œuvre grâce au recensement et aux dispositifs de permanence estivale des services de soins et d’aide à domicile et des associations de bénévoles ;
Le dispositif d’information et de communication, à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé.
Le ministère chargé de la santé et Santé publique France diffusent des supports d’information auprès du public local, notamment les personnes vulnérables ainsi qu’aux partenaires et relais (médias, associations, collectivités locales…).

En cas d’alerte, chaque acteur peut se référer à sa fiche action contenue dans le disposition spécifique ORSEC gestion sanitaire des vagues de chaleur..

La Première ministre Elisabeth Borne doit donc activer dès ce jeudi à 17h00 une cellule interministérielle de crise. Un plan national de gestion des vagues de chaleur avait déjà été présenté début juin par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, pour faire face à l’ensemble des conséquences liées aux canicules.

Société- Quelle place pour le travail ?

Société- Quelle place pour le travail ?

En amont des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, Emilie de Lombarès, présidente du directoire d’Onet, et Claudia Sénik, membre du Cercle des économistes, questionnent la place du travail dans nos vies. Dans l’Opinion.

En France, près d’un salarié sur deux se trouverait en situation de détresse psychologique. Les troubles qui en découlent arrivent, pour la deuxième année consécutive, en tête des causes d’arrêt de travail de longue durée. En tout, deux millions de travailleurs s’estiment en risque de burn-out. La qualité de vie et les conditions de travail sont désormais présentées par l’Organisation internationale du travail comme un enjeu de santé publique.

Ce constat me conforte dans mon combat pour la revalorisation de nos métiers de service. À l’heure où nombre de salariés s’interrogent sur le sens de leur travail, il faut rappeler que le service, c’est d’abord être utile aux autres. Nos collaborateurs contribuent à la création d’un environnement plus sain, plus sûr et plus fiable. Quoi de plus important que de donner un rôle, une mission à chacun dans notre société ? Cela confère aussi à l’entreprise la responsabilité de faire grandir ses équipes et de développer l’employabilité de ses collaborateurs. Telle est la vocation de notre université interne, qui crée pour eux des parcours certifiants.

Si nos métiers méritent d’être considérés et revalorisés, c’est aussi parce qu’ils sont fondamentaux pour le bien-être de tous. Selon la dernière édition du baromètre que nous réalisons avec Ipsos, neuf salariés sur dix se sentent plus performants dans un espace propre et bien rangé et estiment que cela joue favorablement sur leur niveau de stress. Cette perception est similaire pour les usagers des gares, des aéroports, des stades, où nos équipes interviennent quotidiennement pour des missions d’accueil, de sécurité ou de propreté.

Nos métiers s’effectuent chez nos clients. À ce titre, ces derniers ont un rôle clé à jouer. Je me réjouis de constater l’évolution de l’accueil réservé à nos équipes, qui aujourd’hui reçoivent davantage de « bonjour » de la part des usagers et des clients. Plus de 80 % des personnes, qui sont régulièrement en contact avec un agent de propreté ou un agent de sécurité, se disent rassurés par leur présence. Mais, il reste des progrès à accomplir, par exemple sur le travail en journée. Trop rares sont les installations pensées de façon à simplifier le nettoyage et la sécurisation de nos interventions.

La revalorisation de notre travail passe, enfin, par celle de son prix. Il n’est plus concevable que, dans le contexte d’inflation actuel, nous ne puissions pas automatiquement répercuter dans nos prix les revalorisations salariales indispensables de nos salariés. Ces emplois profondément humains, techniques, physiques, occupent dans nos vies une place centrale et méritent mieux que cela.


Le travail devient-il moins important pour les Français, sa place se réduit-elle au profit de la vie personnelle ? La « grande démission » observée depuis deux ans, les difficultés de recrutement des entreprises, la généralisation du télétravail… tous ces signes traduisent-ils une désaffection des Français vis-à-vis du travail ?

Il semble en réalité que ce n’est pas le travail que les Français remettent en question, mais plutôt les modalités de leur emploi. Remarquons pour commencer que l’attachement déclaré par les Français au travail est remarquablement stable depuis les années 1990. Les différentes enquêtes conduites par la Dares, l’Insee ou encore les instituts de sondage montrent qu’une proportion fixe de personnes interrogées (7%) déclarent qu’au sein de tous les domaines de la vie, le travail est la chose la plus importante pour eux. Environ 40% le classent parmi les trois domaines les plus importants de leur vie. Ensuite, pour ce qui concerne le mouvement de démissions post-Covid, il s’agit en réalité d’un phénomène classique : les gens changent d’emploi quand la conjoncture est bonne et qu’ils peuvent facilement en trouver un qui leur convienne davantage.

Le télétravail hybride ressemble fort à un équilibre instable, encore en devenir.

Mais il est vrai que le niveau d’exigence exprimé par les salariés s’est élevé. D’une part, la pause du Covid leur a donné l’occasion de prendre du recul vis-à-vis de leur emploi. D’autre part, au moment de la reprise de l’activité, les termes de la négociation avec les employeurs se sont modifiés en leur faveur grâce à la baisse du taux de chômage. De multiples revendications sont alors apparues, surtout de la part des plus jeunes, mêlant quête de sens et désir de flexibilité. Il ne s’agit pas de minorer l’importance du travail, mais d’en adapter les modalités.

Le télétravail fait partie de ces nouvelles aspirations. Depuis la crise du Covid, la possibilité de télétravailler à raison de quelques jours par semaine est devenue un argument majeur, voire une condition sine qua non, pour recruter et fidéliser les salariés (dont le métier le permet). Grâce aux technologies de communication à distance, économie de temps de transport et emploi du temps plus flexible permettent en principe de mieux concilier travail et vie privée. Mais, ce mode de travail « hybride » pose en lui-même des défis de coordination complexes : il est difficile de faire en sorte que chacun soit certain, les jours où il se rend sur son lieu de travail, d’y retrouver ses collaborateurs, son équipe. Le télétravail hybride ressemble fort à un équilibre instable, encore en devenir.

On voit que la question n’est pas tant la place relative du travail et de la vie personnelle, mais plus généralement les nouvelles modalités revêtues par ces domaines de notre existence.

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