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Sabotage à la SNCF : La piste de l’ultragauche

Sabotage à la SNCF : La piste de l’ultragauche 

L’attaque d’ampleur perpétrée contre notre réseau ferré dans la nuit de jeudi à vendredi, et dans quatre départements de façon simultanée, a temporairement paralysé une partie du pays le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris. La résilience de la SNCF a permis au trafic de reprendre progressivement mais rapidement : hier, sept TGV sur dix circulaient sur les axes Nord, Bretagne et Sud-Ouest. Directeur général de la Police nationale de 2007 à 2012, Frédéric Péchenard a eu à gérer l’affaire de Tarnac, fin 2008, à la suite du sabotage de plusieurs caténaires. À l’époque, comme c’est le cas aujourd’hui, la gauche radicale avait été pointée du doigt.

Interview dans la Tribune
 

 Le sabotage subi par le réseau SNCF a entraîné de fortes perturbations à un moment crucial pour la sécurité de la France. N’est-ce pas alarmant ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD - C’est très difficile de sécuriser la totalité d’un réseau ferroviaire. Il est plus aisé de le faire pour l’aviation commerciale. Les trains sont vulnérables en gare, mais aussi sur nos dizaines de milliers de kilomètres de rails. J’en tire deux conclusions. La première est que les responsables ont bénéficié d’une complicité intérieure, car il y a eu plusieurs attaques et de manière simultanée. Même si une des quatre a échoué, cela nécessite d’être bien renseigné. La seconde est qu’on a affaire à des gens déterminés, bien que la finalité de leur sabotage paraisse curieuse. On peut penser, au vu de la sécurisation massive de la cérémonie d’ouverture des Jeux à Paris, qu’ils ont voulu s’attaquer à des endroits moins surveillés. Cet effet d’aubaine est d’ailleurs le risque pour les semaines à venir.

Comment peut-on prévenir ce genre d’attaque coordonnée ?

Il y a deux manières. La plus visible est la surveillance physique qui, encore une fois, a fonctionné pour une des quatre attaques préparées. La deuxième manière, plus efficace, c’est le renseignement. Le travail de nos services consiste à s’introduire au sein de groupes suspects puis procéder à des interpellations avant le passage à l’acte. La surveillance des milieux islamistes, d’ultragauche, mais aussi d’une puissance étrangère comme la Russie, relève de la responsabilité de la DGSI. Si vous avez tous ces fers au feu, vous vous en sortez. On l’a vu avec le nombre important d’actes déjoués ces dernières années.

Le terreau est fertile, influencé de manière dangereuse par Jean-Luc Mélenchon et ses amis de La France insoumise

Cela ressemble tout de même à un cauchemar pour nos forces de l’ordre…

C’est un vrai sujet, d’autant plus qu’on est en période de vacances et de chassés-croisés. Durant la préparation des JO, beaucoup se sont demandé : si tout notre dispositif de sécurité est à Paris, qui va protéger le reste de la France ? Pour y répondre, c’est assez simple, on a fait supprimer quasiment tous les congés de nos policiers. Plus de 95 % d’entre eux sont mobilisés, y compris dans le reste du pays. Après, le cauchemar numéro un, c’était la cérémonie d’ouverture. Tous les politiques étaient présents, les athlètes aussi, avec un énorme public sur place et un milliard de téléspectateurs. Tout incident aurait eu un retentissement extrême. Maintenant, il nous reste quinze jours d’épreuves. On a tous en mémoire l’attentat terroriste de Munich, aux Jeux de 1972, où une dizaine d’athlètes israéliens ont été assassinés. Il ne faut pas baisser la garde.

D’expérience, est-ce que le mode opératoire de ce sabotage vous en rappelle un en particulier ?

Déjà, qualifions cet acte de terroriste, pour simplifier les choses. Cela reste la principale menace qui pèse sur les Jeux. Ce terrorisme peut être islamiste, d’ultragauche, voire d’État. L’enquête le déterminera, mais il n’est jamais exclu que ce soit combiné. On l’a vu dans notre histoire avec la Fraction armée rouge, alliée aux Palestiniens pour détourner des avions, ou encore Action directe agissant en sous-main pour les Iraniens. C’est toujours difficile de savoir qui est derrière, et ce n’est pas parce qu’on arrête les exécutants qu’on identifie les commanditaires. En l’espèce, cela ressemble plutôt à un acte de l’ultragauche, de plus en plus violente. On le voit autour des mégabassines ou avec l’intervention du black bloc dans nos manifestations. Cela ressemble à l’émergence d’une nouvelle organisation de type Action directe. Le terreau est fertile, influencé de manière dangereuse, selon moi, par Jean-Luc Mélenchon et ses amis de La France insoumise, qui cherchent en permanence le chaos et l’affrontement. À côté de ce mouvement politique qui met de l’huile sur le feu, nous avons des militants qui n’ont pas peur de commettre des actes de sabotage et qui sont à deux doigts de basculer dans le terrorisme.

La cérémonie s’est-elle bien déroulée d’après vous ?

Oui, incontestablement. On peut discuter des problèmes de circulation et des mesures très restrictives, mais en matière de sécurité tout s’est parfaitement bien passé. La préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont fait un travail remarquable. D’abord par le nombre de policiers déployés, qui a permis une saturation de l’espace. Au moindre souci, la réponse gendarmique et policière aurait été très rapide. Ensuite, tout a été fait en amont. Le service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS) a pu cribler pas loin d’un million de personnes, ce qui a permis d’en empêcher quelques milliers, à risque, d’être invités. Le barriérage, aussi, a obligé les gens à passer par des sas pour être fouillés. C’est pénible pour les Parisiens, mais on n’avait pas d’autre choix. Dernière raison du bon déroulement : le travail de la Région Île-de-France sur les transports. Il faut rendre hommage à Valérie Pécresse, qui a été la première à dire qu’on ne pourrait pas transporter un million de personnes. Il y aurait eu un risque de bousculades. On a obtenu une jauge à 400000, ce qui a permis à Île-de-France Mobilités de gérer les choses convenablement.

Quels sont les principaux risques désormais ?

Pour l’instant, ce sont les Jeux. Ce que cherchent avant tout les terroristes, c’est la répercussion d’actions spectaculaires. Le risque plus global lié au terrorisme, quelle qu’en soit l’origine, va durer encore des mois, voire des années. L’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre, l’a fait monter d’un cran. Il y a aussi un risque lié au terrorisme d’État : n’oublions pas qu’on participe à une coalition contre la Russie. Il serait étonnant que Moscou, grâce au savoir-faire du FSB ou du GRU, ne tente rien contre nous. Ils le font déjà, de façon agressive, par le biais de leurs hackers informatiques.

L’augmentation du salaire minimum: une fausse piste

 L’augmentation du salaire minimum: une fausse piste  

Les économistes Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo, Gilbert Cette et André Zylberberg estiment, dans une tribune au « Monde », qu’augmenter le smic de 12 % conduirait à la suppression de 100 000 à 200 000 emplois et coûterait 20 milliards d’euros aux finances publiques.

 

Le Nouveau Front populaire (NFP) envisage de porter le niveau du smic net mensuel à 1 600 euros, contre près de 1 400 euros actuellement. Cela correspond à une hausse d’environ 12 % au-delà de l’inflation, inflation qui sera de toute façon répercutée dans la valeur du smic dès cet automne du fait des règles d’indexation automatique inscrites dans le code du travail. Il s’agirait donc d’un « coup de pouce » dont l’ampleur serait sans équivalent depuis la création du smic, en 1970. Les conséquences d’une telle décision seraient considérables, et ne doivent pas être balayées d’un revers de la main.Le salaire minimum n’a pas nécessairement des effets négatifs sur l’emploi. Il a été établi par de nombreuses études que, si son niveau est faible, sa progression peut même accroître les embauches. Mais ce résultat s’inverse si le niveau de départ du salaire minimum est élevé. Les effets d’une hausse du smic deviennent alors préjudiciables à l’emploi des salariés les moins qualifiés et les plus fragiles, car les postes qu’ils occupent ont un coût qui dépasse la valeur de ce qu’ils produisent.

La France se situe incontestablement dans cette situation. Le coup de pouce envisagé ferait passer le smic à plus de 70 % du salaire médian, un niveau jamais atteint en Europe. Une analyse chiffrée rigoureuse publiée dans le rapport 2022 du groupe d’experts sur le smic avait conclu qu’une hausse de 1 % du coût du travail au niveau du smic aboutissait à la destruction d’environ 30 000 emplois.

Par ailleurs, la hausse du smic entraînera une augmentation des exonérations de cotisations sociales ciblées sur les bas salaires, que le budget de l’Etat devra compenser. Le coût pour les finances publiques serait ainsi amplifié, sans compter que certains barèmes liés à la nouvelle valeur du smic, comme ceux de la prime d’activité et de l’impôt sur le revenu, devront aussi être modifiés si l’on veut que la hausse du smic corresponde à une hausse réelle du pouvoir d’achat des salariés. Enfin, le coup de pouce bénéficierait aussi aux plus basses rémunérations des employés de la fonction publique, ce qui alourdirait la masse salariale de l’Etat.

L’ampleur globale de ces effets est difficile à prévoir car elle dépend de nombreux paramètres et hypothèses de calcul. Dans un travail récent, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui suppose par ailleurs un impact positif sur la consommation d’une ampleur très incertaine, estime qu’une hausse du smic à 1 600 euros détruirait au moins 29 000 emplois et qu’elle entraînerait une dégradation des finances publiques d’environ 8 milliards (soit 0,3 point de PIB) par an.

Étoile de David : une piste russe ?

Étoile de David : une piste russe ?


D’après BFM, les enquêteurs se concentrent sur la piste d’un même réseau à l’origine des étoiles de David taguées dans plusieurs endroits de la capitale, qui pourrait être sous les ordres de commanditaires agissant pour des intérêts pro-russes.

Ces derniers jours, plusieurs dizaines d’étoiles de David ont été découvertes en Ile-de-France, taguées sur des façades d’immeubles du 14e arrondissement de Paris mais aussi dans d’autres endroits de la capitale et en banlieue. Le 27 octobre dernier, un couple moldave a d’ailleurs été interpellé pour avoir dessiné 15 étoiles à l’aide de pochoir sur les murs dans le 10e arrondissement de Paris.

« Il y a beaucoup d’éléments troublants dans ce dossier qui ramènent vers la piste d’un tiers extérieur, en lien avec des intérêts russes », selon une source policière haut placée à BFMTV.

Selon nos informations, c’est un même réseau qui a agi à Paris intramuros (10e et 14e arrondissements) et en petite couronne (Seine-Saint-Denis). Une piste confirmée dimanche sur notre antenne par le préfet de police Laurent Nuñez évoquant qu’une « équipe d’auteurs qui semble plutôt bien se coordonner » était dans le viseur des enquêteurs, et avait « la volonté que ces étoiles soient vues ».

Attentat de Valence : la piste terroriste évincée ! Pourquoi ?

Attentat de Valence : la piste terroriste évincée ! Pourquoi ?

Situation un peu surréaliste après l’attentat contre des militaires qui protégeaient une mosquée à Valence. Une situation qui permet aussi de s’interroger sur l’adaptation du système juridique à l’actuel environnement terroriste. En effet d’après le procureur de Valence qui instruit l’affaire « La piste terroriste est pour l’instant écartée par les enquêteurs ». Cela au motif que pour l’instant celui qui a tenté  de tuer des militaires avec sa voiture n’a pas été repéré comme appartenant à un réseau par les services de police. Dès lors  on se demande vraiment ce qu’il faut commettre comme acte criminel pour être qualifié de terroriste surtout lorsqu’on s’attaque au symbole même de l’action régalienne,  c’est-à-dire l’armée. Peut-être faudrait-il adresser au procureur de Valence la définition du mot terrorisme à savoir d’après le Larousse : « Ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par  une organisation pour créer un climat  d’insécurité, pour exercer un chantage  sur un gouvernement, pour satisfaire une  haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système ». On sait clairement que l’État islamique a invité ses sympathisants du monde entier à tuer par tous les moyens possibles ceux  qu’ils considèrent comme des mécréants. On a aussi découvert dans l’ordinateur de l’intéressé des éléments de propagande en faveur de l’État islamique. Comment admettre qu’on puisse considérer dans ces conditions que l’attentat commis ne relève pas de l’action terroriste. La preuve supplémentaire sans doute que nos états démocratiques sont bien mal outillés pour lutter contre cette situation de guerre y compris sur le territoire national Après le geste d’un automobiliste qui a foncé sur des militaires de garde devant la mosquée de Valence vendredi, a déclaré samedi le procureur de Valence, Alex Perrin.  .  L’homme, un Français d’origine tunisienne âgé de 29 ans, est hospitalisé après avoir été touché à un bras et aux jambes de trois balles tirées par les militaires, déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle. Ceux-ci comptent trois blessés légers dans leurs rangs et un fidèle de la mosquée a également été touché par une balle perdue lors de la fusillade. Alors que la garde à vue de l’assaillant devait être prolongée dans la journée, les enquêteurs ne disposent à ce stade d’aucun élément laissant penser qu’il s’agissait d’un acte terroriste, ce qui explique que la section antiterroriste du parquet de Paris n’ait pas été saisie, a indiqué le procureur. « En l’état des vérifications (…), nous n’avons rien trouvé sur lui, dans son véhicule, à son domicile qui puisse nous rattacher à un réseau terroriste ou une action terroriste », a-t-il dit lors d’un point de presse. « Rien ne nous renvoie sur d’autres personnes, ou de sa famille ou des tiers, et notamment rien ne nous renvoie sur une appartenance à un réseau quel qu’il soit », a-t-il poursuivi, en soulignant que, « pour l’instant, on est vraiment dans ce qui nous semble être un comportement solitaire ». Alex Perrin, a précisé que l’homme, qui aurait crié « Allah est grand » en fonçant à trois reprises sur les militaires, n’était connu ni de la police ni des services de sécurité. « Lorsqu’il a été pris en charge par les services de secours, il a tenu des propos assez confus indiquant qu’il souhaitait tuer des militaires parce les militaires tuaient des gens (…) et, d’autre part, qu’il souhaitait se faire tuer par des militaires », a-t-il expliqué. Si son audition, qui devait commencer samedi après-midi, confirme ces éléments, il risque une mise en examen pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, aucune préméditation n’étant encore établie. L’individu résidait à Bron, ville de la banlieue lyonnaise dont il fréquentait la mosquée, et était venu voir sa belle famille à Valence. Entendue par les policiers, son épouse « a été étonnée de ce passage à l’acte (…) sur lequel il n’avait pas manifesté de volonté, d’intention particulière », a encore dit le procureur, précisant en outre que ses premiers contacts avec les enquêteurs « n’ont pas montré quelqu’un qui présenterait un déséquilibre mental ». La piste terroriste est pour l’instant écartée par les enquêteurs après le geste d’un automobiliste qui a foncé sur des militaires de garde devant la mosquée de Valence vendredi, a déclaré samedi le procureur de Valence, Alex Perrin.  L’homme, un Français d’origine tunisienne âgé de 29 ans, est hospitalisé après avoir été touché à un bras et aux jambes de trois balles tirées par les militaires, déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle.  Alors que la garde à vue de l’assaillant devait être prolongée dans la journée, les enquêteurs ne disposent à ce stade d’aucun élément laissant penser qu’il s’agissait d’un acte terroriste, ce qui explique que la section antiterroriste du parquet de Paris n’ait pas été saisie, a indiqué le procureur.

A321 russe : la piste de l’attentat depuis le début … mais !

A321 russe : la piste de l’attentat depuis le début … mais !

 

Il est à peu près certain, depuis le début, que l’321 qui a explosé en vol au dessus du Sinaï a été victime d’un attentat. Pourquoi ? Parce Daech ne dispose pas des moyens techniques pour atteindre un avion au dessus à environ 9000 mètres. Mais la piste terroriste embarrasse les russes et l’Egypte. Du coup l’enquête traine. Il est même possible qu’on la fasse durer assez longtemps. Dans intérêt de Poutine dont l’image en a prix un coup. Dans l’intérêt surtout de l’Egypte qui va se trouver fragilisé sur le plan économique et surtout politique. En attendant l’enquête s’embourbe dans des batailles d’experts pour essayer de gagner du temps.  Le président du comité d’enquête, Ayman al Moukaddam, a dit que son équipe continuait à rassembler des informations et à étudier toutes les pistes pour tenter d’expliquer la destruction de l’avion de ligne russe, alors que la thèse d’une bombe est évoquée par les services secrets américains et britanniques et que plusieurs pays ont suspendu leurs vols avec l’Egypte. « Une analyse spectrale sera effectuée en laboratoire par des spécialistes afin d’identifier la nature de ce bruit », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire.   »Le comité examine avec la plus grande attention tous les scénarios possibles pour expliquer l’accident et n’est pas parvenu jusqu’ici à une quelconque conclusion », a-t-il ajouté.  Ayman al Moukaddam a déclaré que l’analyse des boîtes noires montrait que l’appareil s’était détruit 23 minutes après le décollage de Charm el Cheikh, alors que le pilotage automatique était enclenché, et que les débris avaient été éparpillés sur 13 km, « ce qui corrobore l’hypothèse d’une dislocation en vol ». « L’examen initial de l’épave ne permet pas d’identifier l’origine de cette dislocation en vol », a-t-il dit. Interrogé sur les soupçons d’attentat émanant de sources occidentales, Ayman al Moukaddam a déclaré qu’aucun élément appuyant cette thèse n’avait été transmis à son équipe.

Attentat Turquie : la piste djihadiste ? Pas sûr !

Attentat Turquie : la piste djihadiste ? Pas sûr !  

D’après les milieux officiels turcs l’attentat qui a fait une centaine de morts serait à attribuer au djihadistes. Une piste qui n’est pas impossible pour autant compte tenu de la situation trouble en Turquie d’autres hypothèses peuvent être retenues. Le gouvernement turc n’écartait pas la possibilité d’une responsabilité du PKK. Toutefois on voit mal ce parti cautionner un attentat justement à l’occasion d’une manifestation des kurdes contre la répression organisée par le parti au pouvoir. Du coup la version officielle évolue et oriente la responsabilité vers l’État islamique. Reste à savoir si ce tragique événement ne permet pas de renforcer la position nationaliste d’Erdogan à la veille des élections de novembre. Les premiers éléments de l’enquête sur le double attentat de samedi à Ankara semblent mettre en cause les djihadistes de l’Etat islamique (EI), une piste privilégiée par les enquêteurs, a-t-on appris dimanche de deux sources haut placées au sein des services de sécurité turcs. L’une de ces sources, qui a requis l’anonymat, a précisé que l’attentat qui a tué au moins 95 personnes – 128, selon le parti prokurde HDP – présente beaucoup de similarités avec celui qui a fait 34 morts le 20 juillet dernier à Suruc, ville turque proche de la frontière syrienne, et imputé à l’EI. « Cet attentat est dans le style de celui de Suruc et tous les signes montrent que c’en est en quelque sorte la copie (…) Ces éléments désignent l’EI (…) Nous nous consacrons à cette piste. » Selon l’agence de presse Anatolie, 43 suspects ont été arrêtés à travers le territoire turc, notamment à Izmir, Antalya et Sanliurfa, lors d’opérations visant des sympathisants présumés de l’EI.  Plusieurs milliers de personnes en deuil, beaucoup criant des slogans contre le gouvernement turc, se sont rassemblées dans la matinée dans le centre d’Ankara, près du lieu de l’attentat, le plus meurtrier jamais commis en Turquie. Le HDP (Parti démocratique des peuples), très présent lors de la manifestation pour la paix visée par les explosions, a déclaré que le bilan s’élevait à 128 morts et a dit avoir pu identifier toutes les victimes à l’exception de huit. Le gouvernement nie toute implication dans l’attentat de samedi. Parmi les commanditaires possibles, Ahmet Davutoglu, le Premier ministre,  a cité l’Etat islamique (EI), les nationalistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et un groupe révolutionnaire d’extrême gauche, le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).  Notons UE L’armée de l’air turque a cependant poursuivi ses raids contre les séparatistes samedi et dimanche dans le sud-est de la Turquie et dans le nord de l’Irak. 

Vote obligatoire…. à gauche , « une piste » ( Cambadélis)

Vote obligatoire…. à  gauche ,   »une piste » ( Cambadélis)

 

Bons sang mais c’est bien sûr, pour contrer l’opposition et empêcher les désastres électoraux, on pense  de plus en plus au vote obligatoire. Après De Ruby ( EELV), c’est Cambadélis secrétaire du PS qui le dit. Mais pourquoi ne pas aller encore plus loin et rendre le vote obligatoire mais à gauche. En fait comme la démocratie se réduit à pas grand-chose à part déposer un bout de papier dans les urnes autant simplifier encore ; Un seul bulletin de gauche dans les bureaux de vote. Certains objecteront que c’est une atteinte à la démocratie , que le Conseil constitutionnel s’y  opposerait. Pas certain, le Conseil constitutionnel n’a pas réagi sur la question des départementales parfaitement illégales puisqu’on ne connait pas le rôle futur des départements, s’ils seront même maintenus, quelles seraient leurs  responsabilités, ni leurs budgets Une entorse de plus ou de moins ! Pas de quoi affoler ce Conseil qui veille avec « indépendance » sur les institutions puisqu’il est composé en grande partie de politiques ( anciens présidents , Premier ministre, ministres etc.).  Le principe du vote  obligatoire? « C’est une question, je m’interroge, ça peut être une piste », a  répondu Cambadélis . Le co-président du groupe écologiste à l’Assemblée nationale François de Rugy avait annoncé mercredi le dépôt dans la semaine d’une proposition de loi pour rendre le vote obligatoire. Jean-Christophe Cambadélis s’en est prix aux candidats frontistes « qui prononcent ou qui professent des formules xénophobes, homophobes, racistes, islamophobes, antisémites ». Plusieurs dizaines de candidats du parti d’extrême droite ont vu des propos de ce type étalés dans la presse ces dernières semaines. Interrogé sur l’efficacité des discours de stigmatisation du FN comme ceux du Premier ministre Manuel Valls, le Premier secrétaire socialiste a répondu : « Vous vous dites bien que les gens ont été dans ce parti (ndlr: le FN) pour quelque chose, parce que c’est en résonance avec leur être profond, donc c’est une nuisance pour la République, donc ce n’est pas parce que la banalisation et l’abaissement des murailles de l’UMP ont permis à ces derniers de prospérer qu’il faut baisser les bras. Il faut se battre, il faut se mobiliser. » Et d’ajouter: « A partir du moment où on a des frontières, où on dit que le FN est incompatible avec la République, on peut le faire reculer. » D’après lui, le FN « veut exercer une césure entre les Français dits de papier, qui viennent de l’immigration, et les Français dits de souche. Le parti a un projet derrière lui, de société. Cette séparation, ça s’appelle l’apartheid », a-t-il accusé. Il a tenu aussi à relativiser d’avance les futurs résultats frontistes aux départementales, les 22 et 29 mars: « Je ne vois pas le FN au-delà de 80 conseillers départementaux, nous en aurons plus de 800. C’est ça le rapport de force ».

 

Alstom : Mitsubishi une piste sérieuse

Alstom : Mitsubishi une piste sérieuse

Cette fois c’est une piste sérieuse car Mitsubishi propose simplement de monter au capital sans démantèlement d’Alstom.  Le dossier Alstom est donc loin d’être refermé. Alors que la bataille entre General Electric et Siemens n’est pas terminée, le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) proposerait d’entrer au capital d’Alstom, pour créer « un partenariat industriel et commercial sur le modèle Renault-Nissan », mais « ne veut pas racheter la branche énergie » du groupe français, affirme Le Figaro jeudi 12 juin sur son site. MHI « prépare une alternative à l’offre de General Electric, qui offre de racheter la branche énergie d’Alstom pour 12,5 milliards d’euros », écrit le quotidien.  »Selon nos informations, le groupe nippon ne va pas proposer une acquisition de l’activité énergie d’Alstom, mais une alliance avec le groupe français, sur le modèle Renault-Nissan », poursuit le quotidien. « Ce partenariat, qui sera proposé d’ici lundi à Alstom, se concrétiserait par une prise de participation minoritaire de Mitsubishi dans la branche power d’Alstom (hors grid), voire d’une participation au capital du groupe », selon Le Figaro. « Mais il n’est pas question de racheter toute la part de Bouygues (29%), qui souhaite sortir », ajoute-t-il. Toujours selon Le Figaro, « Siemens proposera à Alstom de lui racheter ses turbines à gaz, et de lui céder ses activités ferroviaires ». Mais « il s’agit de deux options détachables du reste », ajoute le journal, citant un proche du dossier.  »En cas de refus du groupe français, Mitsubishi maintiendra sa proposition », affirme encore le journal. L’allemand Siemens a relancé mercredi la bataille pour le rachat du pôle énergie d’Alstom, en annonçant s’être allié au japonais Mitsubishi en vue d’une éventuelle offre commune, afin de contrecarrer General Electric (GE). Officiellement les géants nippon et allemand n’ont encore avancé aucune offre chiffrée, mais le quotidien japonais Nikkei, bible des milieux d’affaires de l’archipel, a affirmé qu’ils proposaient 7,25 milliards d’euros.

 

Claude Bartolone assemblée nationale : la dissolution est « une fausse piste »… tu m’étonnes la place est bonne

Claude Bartolone : la dissolution est « une fausse piste »… tu m’étonnes la place est bonne

A peine faux cul Bartolone qui explique que la dissolution de l’assemblée serait une fausse piste.  Pourtant il le faudra bien si le PS fait moins de 20% aux européennes et si les résultats économiques sont  toujours auusi catastrophiques. On comprend les réticences de Bartolone, 50%  des députés actuels risqueraient  en cas de dissolution de ne pas être réélus et lui perdrait son perchoir. Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a en effet estimé que « la dissolution est une fausse piste » dans un entretien au Figaro paraissant ce lundi. « La dissolution est une fausse piste » a affirmé Claude Bartolone, interrogé sur l’éventualité d’une dissolution en cas de « désaccords trop profonds au sein de la majorité ». « C’est une idée qui n’existe pas dans le cadre du quinquennat. Nous avons été élus pour cinq ans », a-t-il précisé. A propos de l’abstention de 41 députés socialistes sur le programme de stabilité, Bartolone a estimé que « depuis ces calamiteuses élections municipales, quelque chose a changé : c’est le retour du Parlement, et les amoureux de la démocratie parlementaire ne vont pas s’en plaindre ! »  »Nous assistons à la naissance d’un nouvel équilibre entre le gouvernement et le Parlement, avec un PS qui retrouve de la force », s’est réjoui le patron de l’Assemblée.

 




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