Archive pour le Tag 'pires'

Avec Poutine: Les pires moments du stalinisme

Avec Poutine: Les pires moments du stalinisme

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a considérablement durci la répression des opposants politiques, qui subissent les pires traitements dans l’arbitraire le plus total, explique dans le Figaro l’historien spécialiste de l’Union soviétique et président de Mémorial France*.

*Directeur de recherche au CNRS et président de Mémorial France, Nicolas Werth a consacré de nombreux ouvrages remarqués à l’histoire de l’Union soviétique. Il a publié « Poutine historien en chef » (Gallimard, coll. « Tracts », 2022).

 La mort d’Alexeï Navalny était redoutée par beaucoup depuis son emprisonnement en Sibérie et une précédente tentative d’empoisonnement. L’annonce de son décès vous a-t-elle surpris ?

Nicolas WERTH. – Malheureusement, l’annonce n’a pas vraiment surpris tous ceux qui connaissent le système carcéral russe aujourd’hui et l’horreur du traitement qu’on y inflige aux détenus. Depuis son incarcération, Alexeï Navalny avait été envoyé 27 fois au mitard, dans des cellules d’isolement très petites avec un sol en ciment et une simple planche pour s’allonger. Les prisonniers sont soumis à l’arbitraire le plus total, de la part des gardiens mais aussi des détenus. Car on retrouve cette pratique qui avait lieu au goulag …

 

Russie et Poutine: Les pires moments du stalinisme

Russie et Poutine: Les pires moments du stalinisme

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a considérablement durci la répression des opposants politiques, qui subissent les pires traitements dans l’arbitraire le plus total, explique dans le Figaro l’historien spécialiste de l’Union soviétique et président de Mémorial France*.

*Directeur de recherche au CNRS et président de Mémorial France, Nicolas Werth a consacré de nombreux ouvrages remarqués à l’histoire de l’Union soviétique. Il a publié « Poutine historien en chef » (Gallimard, coll. « Tracts », 2022).

 La mort d’Alexeï Navalny était redoutée par beaucoup depuis son emprisonnement en Sibérie et une précédente tentative d’empoisonnement. L’annonce de son décès vous a-t-elle surpris ?

Nicolas WERTH. – Malheureusement, l’annonce n’a pas vraiment surpris tous ceux qui connaissent le système carcéral russe aujourd’hui et l’horreur du traitement qu’on y inflige aux détenus. Depuis son incarcération, Alexeï Navalny avait été envoyé 27 fois au mitard, dans des cellules d’isolement très petites avec un sol en ciment et une simple planche pour s’allonger. Les prisonniers sont soumis à l’arbitraire le plus total, de la part des gardiens mais aussi des détenus. Car on retrouve cette pratique qui avait lieu au goulag …

 

Système éducatif en France : un des pires de l’OCDE

Système éducatif en France : un des pires de l’OCDE

Notre système éducatif est l’un des pires de l’OCDE en matière de discrimination, ce qui nous laisse une belle marge de progression. Lutter contre la ségrégation scolaire est devenu un enjeu pour les pays développés. Selon une étude récente, 40 % de la croissance américaine par habitant entre 1960 et 2010 s’explique par un meilleur accès aux métiers qualifiés : près de 94 % des juristes et doctorants étaient en début de période des hommes blancs, ils n’étaient plus que 62 % en 2010. Résultat d’une baisse de la discrimination à l’embauche, d’une réduction des inégalités d’accès à l’éducation, d’un moindre déterminisme social.

Par Frederic Cherbonnier (professeur à Sciences Po Toulouse et chercheur à Toulouse School of Economics)
dans Les Echos

Selon l’économiste R. J. Gordon, le système éducatif américain atteint ses limites et ne progresse plus en ce sens, ce qui va peser durablement sur la croissance.

En France, avec un peu de cynisme, cet argument peut être renversé : notre système éducatif est l’un des pires de l’OCDE en matière de discrimination, ce qui nous laisse une belle marge de progression.

Le problème ne réside pas dans des discriminations de genre, ou à l’encontre des personnes à ascendance migratoire, mais dans le retard des élèves issus d’un milieu défavorisé : la France est l’un des pays de l’OCDE où le lien entre statut socio-économique et performance est le plus fort.

La réponse à ce problème est loin d’être évidente. Parmi les questions qu’il soulève, comment répartir les élèves à travers les établissements scolaires et en leur sein ? Faut-il les rassembler par niveau pour mieux adapter la pédagogie ou au contraire les mélanger de façon à permettre une forme d’émulation.

Des approches opposées sont mises en place à travers le monde. En particulier, certains districts londoniens pratiquent le système du « banding » visant à obtenir dans chaque établissement la même proportion de bons et mauvais élèves.

En revanche, au sein des établissements, la plupart des pays anglo-saxons pratiquent le système du « tracking » consistant à répartir les élèves par classes de niveau.

Une crainte légitime est que cela ne pénalise les élèves issus de catégories modestes. Mais aucune étude n’apporte de réponse claire. Tout au plus sait-on que répartir tôt les élèves par filières de formation plus ou moins professionnelle aggrave les inégalités.

En revanche les répartir par niveau au sein d’un même établissement pourrait bénéficier à tous les élèves, y compris les plus faibles, d’après une étude reposant sur des données américaines.

En France, la carte scolaire a longtemps pénalisé les catégories modestes et induit une stratification sociale et spatiale, avec des prix du logement plus élevés pour les habitations proches de lycées et collèges réputés.

La procédure Affelnet mise en place à la fin des années 2000 utilisait principalement la proximité géographique et les résultats scolaires pour répartir les élèves.

Gabriel Attal met l’accent sur les savoirs fondamentaux et la laïcité

La réforme engagée depuis 2021 à Paris accorde aux élèves issus d’un collège défavorisé un bonus social pour leur permettre d’intégrer un meilleur lycée. Les évaluations de cette réforme montrent une baisse de la ségrégation sociale au sein des lycées publics .

Mais l’affectation tiendrait peu compte du niveau scolaire et pénaliserait les élèves situés dans les bons collèges (qui par définition ne bénéficient pas du bonus social), ce qui risque de pousser plus de familles aisées à se tourner vers le privé, induisant encore davantage de ségrégation scolaire.

Le gouvernement doit éviter que les effets de cette réforme soient aussi contreproductifs, et aller plus loin en renforçant les ressources sur les établissements défavorisés sans faire l’impasse sur la question de l’enseignement privé.

1.Hsieh, C. T., Hurst, E., Jones, C. I., & Klenow, P. J. (2019). The allocation of talent and us economic growth. Econometrica, 87 (5), 1439-1474.

2.The demise of US economic growth : restatement, rebuttal, and reflections. Gordon R.J. NBER 2014

3.Schleicher, A. (2019). PISA 2018: Insights and interpretations. oecd Publishing.

4.Figlio, D. N., & Page, M. E. (2002). School choice and the distributional effects of ability tracking : does separation increase inequality ?. Journal of Urban Economics, 51 (3), 497-514.

5.Charousset P., Fack G., Grenet J. (2022). « La réforme d’Affelnet-Seconde GT à Paris : premiers éléments de bilan et d’analyse », Comité de suivi d’Affelnet-Seconde, Académie de Paris.

Politiques -écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Politiques -écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs, la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux.

Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron.

Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte. Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, la géothermie, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène.

Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché. Exemples ridicules : la proposition des écolos de supprimer l’arbre de Noël ou encore les jours fériés à connotation religieuse !

Les écolos bobos dingos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos dingos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs, la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux.

Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron.

Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte. Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, la géothermie, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène.

Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché. Exemples ridicules : la proposition des écolos de supprimer l’arbre de Noël ou encore les jours fériés à connotation religieuse !

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

Société–Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finances

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves français en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finances. 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

À VOIR AUSSI - Écoles de commerce: histoire, admission, objectifs…

 

Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

Classement France : Les pires notes en mathématiques mais les meilleures formations Mondiales en masters de finance

 

Sans doute le signe de l’éclatement de la société française avec en moyenne une place dramatique pour le niveau mondial des élèves en mathématiques et paradoxalement les meilleures formations en Master de finance

 

Dans son classement annuel des masters en finance 2021, publié dimanche 20 juin par le quotidien économique et financier britannique Financial Times, les grandes écoles de management françaises conservent leur leadership. Ainsi, depuis 2018, HECESCP, l’EdhecSkema et l’Essec se situent aux cinq premières places.

Le cru 2021 classe 55 masters de finance d’écoles du monde entier. Les informations servant à établir le classement sont basées sur des sondages adressés aux écoles et aux anciens élèves diplômés en 2018.

Classement FT des masters en finance 2021

1- HEC Paris (France)

2- ESCP (France)

3- Skema (France)

4- Essec (France)

5- Edhec (France)

6. University of St Gallen (Suisse)

6. Università Bocconi/SDA Bocconi (Italie)

8. IE Business School (Espagne)

8. London Business School (Espagne)

10. University of Oxford (Grande-Bretagne)

À VOIR AUSSI - Écoles de commerce: histoire, admission, objectifs…

 

Les principaux critères retenus pour élaborer cette hiérarchie sont les suivants: le salaire moyen trois ans après l’obtention du diplôme, la mobilité internationale des étudiants, le taux d’emploi trois mois après l’obtention du diplôme, le rapport entre le coût des études, le salaire des étudiants à la sortie de l’école ou encore le pourcentage d’étudiantes au sein de la formation.

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Les écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

 

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux. Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron. Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte. Pour donner le change,  on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène. Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts  rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché.

 

Ouragans : pires que prévus en 2020

Ouragans : pires que prévus en 2020

L’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). La NOAA  avait déjà averti en mai que l’Atlantique connaîtrait une saison 2020 probablement «au-dessus de la normale», a ainsi revu ses prévisions à la hausse.

L’institution, qui prévoyait entre 13 et 19 tempêtes, s’attend désormais à la formation d’entre 19 et 25 dépressions tropicales, dont 7 à 11 pourraient se transformer en ouragans. Entre trois à six d’entre eux pourraient atteindre la catégorie 3 ou plus, charriant des vents d’au moins 178 km/h. «C’est l’une des prévisions saisonnières les plus actives que NOAA ait émise en 22 ans d’existence», a précisé le secrétaire au Commerce américain, Wilbur Ross. La saison dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, avec un pic en août et septembre. La moyenne annuelle est de six ouragans, dont trois majeurs.

Elle a d’ailleurs déjà débuté, avec neuf tempêtes, dont deux ouragans, qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes. La tempête tropicale Isaias a ainsi balayé il y a quelques jours la République dominicaine, Haïti, les Bahamas avant de remonter la côte est des Etats-Unis, faisant au moins 9 morts sur son passage, et privant des centaines de milliers de personnes d’électricité.

Les écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

 Les écolos bobos : les pires ennemis de l’environnement

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux. Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé. Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel du productivisme quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron. Dans le même temps ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici une cinquantaine d’années). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cet illusion verte. Pour donner le change,  on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène. Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts  rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché par exemple en délocalisant les productions polluantes  dans les pays à bas coûts ou même dans la France profonde.




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