Piratages massifs des Russes et des Chinois aux États-Unis
Des piratages massifs en particulier des Russes et des Chinois affectent les pays occidentaux et notamment les États-Unis. Une sorte de nouvelle guerre non seulement pour piller des informations mais aussi pour déstabiliser les organisations. Des groupes de hackers largement soutenu par les gouvernements cités.
« Au moins 30 000 organisations (…) ont été piratées ces derniers jours par une unité chinoise de cyberespionnage inhabituellement agressive, qui se concentre sur le vol d’emails, d’après des sources multiples », a précisé le spécialiste en cybersécurité, Brian Krebs, dans un post sur son blog KrebsonSecurity, relate Le Figaro.
Des villes, des entreprises et des institutions locales américaines sont concernées par cette cyberintrustion. Mardi 2 mars, Microsoft avait averti qu’un groupe de hackers dénommé « Hafnium », « hautement qualifié et sophistiqué », utilisait des failles de sécurité présentes dans son service de messagerie Exchange. Les pirates se trouveraient en Chine, selon le géant américain de l’informatique. Vendredi 5 mars, la Maison Blanche a précisé, via sa porte-parole Jen Psaki, que la menace était « active ».
Les Etats-Unis ont récemment été la cible d’une autre cyberattaque massive, visant les grandes administrations américaines. Les hackeurs avaient piraté le logiciel Orion de l’entreprise américaine SolarWinds, à partir du mois de mars 2020 au moins. Mi-décembre 2020, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo avait accusé la Russie d’avoir fomenté ce piratage.