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2022 : Eric Piolle, candidat écolo, maire d’une ville polluée et dangereuse

2022 : Eric Piolle, candidat écolo, maire d’une ville polluée et dangereuse

 

Tant sur le plan écologique que sécuritaire, la ville de Grenoble ne constitue pas un modèle. La ville est en effet très pollué et le taux d’insécurité parmi les plus importants de France. Ce qui n’empêche pas le maire, Éric Piolle d’être candidat pour la gestion du pays à la fonction suprême. Pire, la ville de Grenoble externalise ses atteintes à l’environnement en allant construire des éoliennes n’importe où en France.( Via sa société de production d’énergie). Ne parlons pas des orientations gauchistes de l’intéressé. Il y a longtemps en effet qu’Europe écologie les Verts a pris la place de l’ancien parti communiste français avec la même idéologie, la même dialectique et les mêmes résultats économiques et sociaux.

 « Éric Piolle va à la rencontre de celles et ceux qui sont inquiets de la situation, de celles et ceux qui font bouger les choses et de celles et de ceux qui ne partent pas en vacances. Ces rencontres de terrain font mûrir ses réflexions et lui permettent de décliner son programme selon les déplacements », explique son entourage à La Tribune.

« Il veut faire valoir une alternative au développement des territoires, car il s’agit d’un modèle dépassé et du passé. On continue à artificialiser des bonnes terres alors qu’il faudrait reconnecter les cultures et l’alimentation, et produire à proximité de quoi nourrir la population plutôt que d’importer d’autres régions voire d’autres pays », précise son équipe qui entretient des liens relativement ésotériques avec la problématique agricole mais réels avec la démagogie. 

 Le maire de Grenoble s’est même exprimé sur l’architecture politique de l’Île-de-France, affirmant la nécessité d’une réforme du cadre institutionnel de la métropole du Grand Paris. Ce qui confirme le caractère centraliste de l’idéologie de l’intéressé.

Eric Piolle (EELV): son programme de France verte

Eric Piolle (EELV): son programme de France verte

 

Le maire de Grenoble d’Europe Ecologie les Verts candidat à la candidature pour les présidentielles expose son programme de France verte abordant y compris les questions industrielles (interview dans la Tribune)

 

ERIC PIOLLE – Il s’agit tout d’abord d’une plateforme collective, que l’on avait imaginée après une série de rencontres avec Camille Etienne à l’issue de l’anniversaire de la Cop 21. Celle-ci rassemble aujourd’hui près de 1.500 personnes et quelques centaines d’entre elles qui travaillent de manière très collective.

Nous venons en effet de déposer nos premières propositions à l’égard de la plateforme du projet écologiste, qui a été ouverte fin avril, jusqu’au 12 juin prochain.

Notre idée est de défendre le principe d’un référendum, avec le besoin de créer un choc démocratique tout de suite après l’élection, afin de déverrouiller l’avenir.

Pour autant, à travers ce site Une certaine idée de demain, qui affirme vouloir mobiliser « autour de la démarche collective impulsée par Eric Piolle », vous n’appelez pas à une véritable « révolution » ?

Il s’agit de sujets assez consensuels au fond, car l’idée n’est pas d’aller sur des sujets conflictuels, mais de profiter de la légitimité du président qui sera élu pour déverrouiller ce qui n’a pas été fait, c’est-à-dire l’adaptation de nos institutions.

A la fois pour sortir de la monarchie présidentielle et arrêter les nominations réalisées par le président, mais aussi pour supprimer les articles qui lui arrogent les pleins pouvoirs, ou encore pour permettre des élections à l’Assemblée nationale avec l’instauration de la proportionnelle, tout en conservant sa stabilité.

Il s’agissait de l’une des grandes revendications des gilets jaunes que de changer la donne, sans abuser de la légitimité des élections.

Peut-on en conclure qu’à travers ces premières propositions ainsi que ce site, qui réunit vos propres soutiens, vous êtes vous-même candidat à la primaire écologiste, comme beaucoup l’estimaient déjà ?

Je regarderai cela après les élections régionales, qui sont la première et la prochaine étape.

C’est pour cela que pour l’instant, je suis en déplacement chaque week-end, afin de soutenir les candidats écologistes, à la fois au sein des départements et des régions un peu partout en France, avec la même logique de cohérence et une détermination constante.

Prévoyez-vous de publier de nouvelles « contributions » à la plateforme écologiste d’ici juin prochain ?

Le fait d’avoir déjà déposé une centaine de propositions au sein d’Une certaine idée de demain pourrait nous permettre de faire émerger une dizaine de propositions à la plateforme écologiste, car chacun doit pouvoir contribuer au projet collectif.

Cette primaire visera avant tout à choisir le candidat écologiste, qui sera ensuite en charge de fédérer et de porter un projet politique qui suscite l’adhésion.

Tout le monde parle du risque de duel entre Macron et le Pen. Mais l’on oublie une chose : pour qu’un autre chemin aboutisse, il faudra également proposer un projet positif ainsi qu’une autre vision de la société, qui ne soit ni le monde ultralibéral de Macron, ni le monde de repli sur soi du Rassemblement national.

Au cours des dernières semaines, EELV semble désormais divisé entre deux tendances : celle de désigner son candidat à la primaire, puis de chercher le rassemblement de l’arc humaniste que vous appelez de vos vœux, ou bien celle de construire dès à présent ce rassemblement avec l’ensemble des forces de gauche -une méthode plutôt suivie par Yannick Jadot-?

Je ne crois pas qu’il existe réellement ces deux tendances, car la volonté est de dire que nous faisons un rassemblement. C’est le message général qui est porté, avec le terme d’arc humaniste qui est désormais effectivement repris, et qui mène à mon sens à une convergence positive. Mais cela ne doit pas changer le calendrier, il faut y aller étape par étape.

Il nous faut pour cela déjà réussir les élections régionales, qui peuvent réellement changer la vie quotidienne des Français, et choisir ensuite cette candidature écologiste, pour que le débat soit clair et incarné, avec méthode.

Cela veut dire que pour vous, on ne peut pas s’allier correctement avec les forces de gauche avant d’avoir un chef de file ?

Cela ne me semble pas possible si l’on souhaite une démarche sincère et efficace. Il faut prendre en compte les étapes et la dimension de rythme.

Vous êtes vous-même candidat aux élections régionales, en dernière position non éligible pour soutenir la candidate EELV Fabienne Grébert. Or, on voit qu’à moins de deux mois avant l’échéance, les sondages donnent toujours le président sortant LR Laurent Wauquiez très en avance sur l’ensemble des forces, dont EELV (qui serait en 4e position, après LR, le RN et LREM). Ne doit-on pas là aussi prôner l’arc humaniste dès à présent ?

Le mode de scrutin des régionales fait que l’on doit avoir un rassemblement, la question est de savoir s’il aura lieu au premier ou au second tour. Mais ce n’est pas une question sur le fond, le rassemblement devra se faire.

Ensuite, les sondages sont ce qu’ils sont : il ne faut pas oublier qu’aux dernières élections, on m’a moi-même donné en moyenne 10 points de moins que le score que nous avons finalement réalisé. C’est encore le cas en 2020 pour les municipales à Grenoble, tout comme à Lyon.

Nous sommes également dans une période tellement mouvante, qu’il faudra regarder les choses de plus près, lorsque les Français les Français sortiront le nez du Covid, avec la vaccination qui avance.

On voit bien dans les centres d’intérêts des Français que, si l’instrumentalisation autour des questions sanitaires fonctionne, la question environnementale demeure une préoccupation très haute, avec les enjeux climatiques et de justice sociale, qui ne vont faire que remonter à la surface au fil du temps.

Je ne m’attache donc pas aux sondages, il faut réaliser la compagne à fond, avec une démarche positive.

Laurent Wauquiez a, de son côté, promis des millions et des millions à tout le monde, avec un art de l’affichage qui est réel. Mais ce qui l’a mis en échec en 2019, à savoir sa ligne très dure, et sa volonté d’aller chasser sur les terres du Rassemblement National, n’a au fond pas changé.

Sur le terrain régional justement, le sujet des énergies renouvelables monte actuellement en AuRA : vous étiez vous-même ce samedi aux côtés des salariés d’EDF, contre la loi Hercule : que défendiez-vous sur ce dossier ?

Il s’agit d’un sujet essentiel puisque le monde de l’énergie vit des transformations très fortes, et pendant ces transformations, le président de la République choisi au contraire de privatiser ce qui est l’avenir des énergies renouvelables, et de conserver dans le giron public ce qui va précisément constituer une dette future colossale : à savoir la mise en sécurité de centrales, leur démantèlement, la gestion des déchets… Ce sont des centaines de milliards d’euros qui sont déjà chiffré, et ce chiffre est sans doute sous-estimé.

Nous nous battons pour que l’énergie de demain soit l’énergie des biens communs. Ce qui est intéressant, c’est d’avoir un rassemblement très large, qui comprenne à la fois les salariés, l’ensemble des syndicats, formations politiques, mouvements citoyens, gilets jaunes, O.N.G. environnementales…

Nous nous arrivons en fin de mandat avec une cascade d’agendas, mais aussi une légitimité politique qui est fragilisée : il y a matière à freiner ce projet.

Le dossier Hercule n’est pas le seul à agiter la scène iséroise en matière d’industrie : des dossiers comme FerropemPhotowatt et même General Electric se traduisent eux aussi par des fermetures et suppressions d’emplois envisagées…

On voit bien que sur ces trois dossiers, il existe cette volonté de démanteler et de privatiser l’avenir ainsi que le bien commun.

On est en ligne avec le projet d’Emmanuel Macron, qui expliquait dans son livre que son objectif était « d’adapter la France à la marche du monde ». Il s’agit d’une marche néolibérale et de compétition à tout-va, avec un affaiblissement des services publics de manière générale.

J’étais moi-même impliqué sur le dossier Photowatt en tant que conseiller régional il y a déjà 10 ans, et nous nous étions déjà mobilisés à l’époque afin de favoriser une reprise dans le périmètre d’Edf.

Mais force est de constater qu’Edf n’a rien fait de cette entreprise, n’a pas investi pour développer son capital, et ne rachète même pas ses propres panneaux… Cela montre la vacuité du double discours dans ce dossier.

Finalement, que faire pour conserver et développer cette filière ? Votre candidature aux régionales Fabienne Grébert proposait récemment la création de 100.000 emplois à l’échelle d’AuRA : pour faire quoi ?

Les dernières évaluations successives évaluent elles aussi que les énergies renouvelables nécessiteront la création de 600.000 emplois d’ici 2030. On sait qu’il s’agit d’un nombre colossal, qui représente déjà 150 à 200.000 emplois si l’on choisissait d’arrêter demain les intrants, engrais, ou pesticides dans l’agriculture par exemple.

C’est un gisement d’emplois qui demande un courage politique, mais aussi une vision. Si l’on reste dans la privatisation du monde, on ne peut pas prendre ce chemin.

Faut-il pour autant passer, selon vous, par des leviers comme celui de la nationalisation ?

On peut imaginer d’avoir une partie nationalisée, ou du moins un retour dans le giron public, à travers un contrôle qui serait par exemple assuré par un satellite public. Cela pourrait être aussi une occasion d’impliquer les collectivités locales ou les citoyens.

Face aux questions d’acceptabilité sociale des éoliennes par exemple, on se rend compte que si l’on reste dans la même logique, qui est d’installer une éolienne quelque part, d’en tirer un revenu, et de l’envoyer ensuite ailleurs, à l’autre bout de la planète, cela pose des questions de gouvernance. Or le projet d’Emmanuel Macron est d’aller acheter la transition à l’étranger.

On sent que les thématiques de réindustrialisation sont désormais plus nombreuses au sein de votre discours, tout comme de celui de votre homologue Fabienne Grébert, ainsi que de Yannick Jadot. En quoi est-ce une notion naturelle au sein du projet des Verts ? Est-ce que ce terme fait réellement partie de l’écologie politique ?

Il est naturel que ce terme s’inscrive dans la vision de l’écologie, car il ne faut pas oublier que près de 50 % des gaz à effets de serre sont aujourd’hui importés. On ne peut pas uniquement réduire les gaz à effet de serre ici, et transférer l’activité ailleurs.

C’est pour cela que réindustrialiser a du sens, car cela fait circuler l’économie, de manière plus circulaire justement. Dès 2010, quand je me suis engagé au conseil régional, je portais déjà le slogan des 3R : à savoir relocaliser, reconvertir, et redistribuer, et cela reste pertinent.

Pourtant, l’industrie a souvent été pointée, au cours des dernières années, comme l’une des principales sources d’émissions de GES : en quoi les choses ont changé pour en faire un levier ?

Il est vrai que l’industrie peut polluer, mais tout l’enjeu est justement d’en améliorer son impact à la fois sur l’eau, sur l’air, sur la consommation foncière, l’énergie, ou encore son impact sur la biodiversité… C’est pourquoi l’industrie est aujourd’hui un moteur de transformation très riche et de mobilisation.

Il faut rappeler qu’en France, la gauche comme la droite ont poussé vers une vision néolibérale d’une France sans usines, qui était déjà pour moi une aberration il y a près de 18 ans.

Même lorsque je travaillais dans le privé, j’ai œuvré pour localiser des activités car cela a du sens, et permet de mieux écouter les besoins du client, d’avoir des activités plus intégrées… C’est donc une vision erronée de nos dirigeants que nous payons aujourd’hui, de ce qu’est une société.

Vous allez de nouveau participer à la marche pour le climat à Grenoble ce dimanche. Après avoir déjà évoqué votre déception concernant le devenir de ce texte, celui-ci a depuis été voté depuis par l’Assemblée nationale cette semaine. Qu’attendez-vous désormais de ces nouvelles mobilisations ?

Il existe tellement de points d’amélioration, quand on part de seulement 10 à 20 % de propositions réellement conservées, selon l’évaluation de la convention citoyenne pour le climat…

Cette loi résonne tout de même comme une trahison, par rapport à l’esprit de départ.

Nous étions vendredi à Paris en réunion avec le groupe écologiste au Sénat, afin de voir sur quels axes ce projet pourrait être amélioré en vue de déposer des amendements. Mais cela est pléthorique, et pose à la fois la question du logement, de l’ingénierie, de réglementation, de publicité…

L’objectif de cette marche pour le climat est de montrer avant tout que la société est prête, car il existe un besoin de s’exprimer pour tous les jeunes et les personnes engagées dans cette direction, qui ont des attentes, une recherche de sens et un besoin de cohérence.

L’un des enjeux du moment est de montrer que nous restons mobilisés, et que cette mobilisation doit avoir un débouché politique.

2022 sera pour vous également l’année de la Capitale verte européenne, un titre que vous avez remporté auprès de la Commission européenne. Comptez-vous sur cette reconnaissance pour mieux faire porter la voix de Grenoble sur la scène médiatique ?

Il ne s’agit pas d’une démarche à but électoral, mais qui vise bien à fédérer l’ensemble des acteurs du territoire, car nous aurons l’ensemble des institutions présentes quelle que soit leur couleur politique, au sein d’une dynamique collective.

Cela va nous permettre d’amplifier les changements qui ont déjà été initiés, et de donner un sens pour les entreprises, salariés, institutions et acteurs de la recherche ainsi que culturels. Il s’agit d’un projet de territoire qui nous correspond : nous avons été choisis pour cela, car nous avons le courage d’avancer.

Ce titre nous permettra aussi de faire rayonner notre pays, car la Capitale verte a été placée sous le haut patronage de la France, qui présidera au premier semestre 2022 la Commission européenne. A ce titre, le Président de la république nous a déjà confirmé qu’il serait là pour son ouverture.

Je pense que ce sera l’occasion de mettre en valeur la transition à Grenoble, mais également partout en France.

Présidentielle 2022: une femme écolo pour départager le gauchiste Piolle et le radical-socialiste Jadot

Présidentielle 2022: une femme écolo pour départager le gauchiste Piolle et le radical-socialiste Jadot

 

Il est clair que le mouvement écolo qui a une légitimité en tant que mouvement de défense de l’environnement est plus contestable sur le plan politique. En effet, l’intérêt général ne saurait se réduire à la seule question environnementale même si elle est importante. Il convient aussi de prendre en compte tous les facteurs explicatifs de la crise historique que nous vivons notamment les aspects économiques, sociaux, technologiques mais aussi sociétaux. Autant de dimensions qu’enjambent  allègrement Europe écologie les Verts en raison des orientations gauchistes qui constituent leur véritable fondement philosophique et politique.

Du coup une femme, Sandrine Rousseau,( elle aussi marquée à gauche)  pourrait bien arbitrer le duel entre le très gauchiste Piolle et l’opportuniste Jadot sorte d’écolo radical-socialiste dont les positions se nourrissent surtout d’opportunisme et de sondages.

«Pour la première fois de notre histoire, nous pouvons gagner», martèle Julien Bayou. Voilà des mois que les Verts en sont convaincus. Après leur bon score aux européennes en 2019 et leur belle performance aux municipales de 2020, leur heure serait venue pour la présidentielle. Si EELV n’est pas hostile au rassemblement de la gauche, Julien Bayou prévient: «Nous ne voulons plus être sous-traités. S’il y a bien un parti qui s’est déjà retiré au profit des autres, c’est nous.» . Bref l’unité à gauche c’est pas pour demain desquamation

2022 : l’écolo bobo Éric Piolle , candidat déclaré début 2021

2022 : l’écolo bobo Éric Piolle , candidat déclaré début 2021

 

La bagarre pour l’investiture chez les verts est clairement engagée entre d’une part Yannick Jadot, écolo modéré et Éric Piolle , écolo bobo gauchisant. De toute façon , Yannick Jadot a déjà perdu la première manche puisque lors de leur dernière réunion nationale les verts ont refusé sa proposition de vote pour sa candidature aux présidentielles. Ils ont renvoyé l’échéance après les départementales et les régionales de mars.

Interrogé par BFMTV/RMC ce mardi matin, le maire EELV de Grenoble a donc indiqué qu’il décidera d’une éventuelle candidature à la présidentielle «au printemps prochain», soit «après les régionales». L’écologiste laisse donc un peu de suspense supplémentaire bien qu’il assure déjà que «sa détermination est totale pour construire un espace de victoire en 2022»«Je m’y engage», a-t-il insisté, annonçant qu’il travaillait actuellement pour monter «un collectif».

En attendant, Éric Piolle assure qu’il y aura «évidemment un candidat qui portera l’écologie politique» à la prochaine présidentielle. «L’arc humaniste d’aujourd’hui, l’écologie qui doit transformer la société, a besoin d’un candidat à la présidentielle», a-t-il martelé.

Il est évident que l’hypothèse d’une union de la gauche tombe à terre avec cette décision des verts de continuer en solo leur progression électorale. D’un autre côté, Mélenchon se présentera aussi. Autant dire que la gauche sera une nouvelle fois relativement éclatée.

Insécurité : Jadot contredit Piolle

Insécurité : Jadot contredit Piolle

Ce n’est sans doute pas un hasard si Jadot ,candidat autoproclamé des écolos pour les élections présidentielles , prend position sur la sécurité considérant qu’elle est réelle et indiscutable. En fait, l’éventuel candidat se manifeste sur un terrain peu fréquenté par les écolos uniquement pour s’opposer à Piolle, maire de Grenoble,   l’autre candidat potentiel des verts nettement plus à gauche,  qui, lui ,s’était offusqué de l’opération de police menée dans sa ville contre la drogue et l’in sécurité. Jadot, invité de BFM Politique ce dimanche, reconnaît une « réelle » insécurité en France et incite à « réinstaller la police de proximité » pour y remédier.

« L’insécurité est réelle » et cette thématique continue d’agiter les débats politiques. Alors que Gérald Darmanin observe un « ensauvagement » dans la société française, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, évoque un « sentiment d’insécurité » plus qu’une véritable menace. Invité ce dimanche de BFM Politique, Yannick Jadot se dit quant à lui « extrêmement inquiet ».

« Des parents qui se font tabasser simplement pour avoir réclamé le port du masque, un chauffeur de bus qui se fait tuer, une aide-soignante qui se fait tuer en étant traînée sur 800 mètres dans la rue… Tout cela est insupportable », développe le député européen Europe Ecologie.

Il reproche au président de la République Emmanuel Macron de ne pas avoir su « restaurer le respect de la règle commune et le civisme dans notre pays » et déplore, dans le même temps, « les leçons de la droite sur la question de l’insécurité et de la police. Nicolas Sarkozy et ceux qui hurlent sur l’insécurité étaient tous là [au pouvoir, NDLR]« , tance-t-il.

« Nous souhaitons réinstaller la police de proximité. C’est ce que nous faisons avec nos élus nouvellement arrivés dans les municipalités. Nous travaillons avec les populations, la police, les animateurs sociaux et la justice à l’échelle des quartiers, des immeubles », expose-t-il appelant à une révision structurelle à grande échelle.




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