Archive pour le Tag 'pilotes'

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Air Cocaïne : pilotes couillons ou complices ?

Air Cocaïne : pilotes  couillons ou complices ?

 

On peut regretter effectivement les conditions lamentables du fonctionnement de la justice en république dominicaine notamment le procès bâclé des deux pilotes français soupçonnés de trafic de drogue. Pour autant il y a trop d’interrogations sur les différents transports assurés par ces pilotes pour qu’on puisse d’emblée les exonérer de toute responsabilité. Ou ils sont réellement couillons ou réellement complices. Placés en détention provisoire après que les gendarmes ont été les chercher chez eux, en Isère et près de Lyon, Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux pilotes français impliqués dans une affaire de trafic de drogue transatlantique, vont faire face à la justice française. Ce mardi matin, la juge d’instruction en charge du volet français de l’enquête doit recevoir Bruno Odos avant d’en faire de même avec Pascal Fauret, mercredi. Les deux pilotes auront à répondre de leurs actes qui soulèvent plusieurs zones d’ombre sur leur implication présumée.  Des « couillons », pour reprendre leur expression, ou des complices ? L’enjeu est de taille pour Pascal Fauret et Bruno Odos. Pour se faire une idée, la juge d’instruction française doit par exemple comprendre à quoi peuvent penser deux pilotes qui aident au transbordement d’une dizaine de très lourdes valises sur le tarmac de Saint-Tropez un matin de décembre 2012 alors qu’ils rentrent de République dominicaine avec un seul passager à bord : Nicolas Pisapia.   Même interrogation pour le 3 mars 2013, lorsque Pascal Fauret et Bruno Odos redécollent les soutes vides de Quito, en Équateur, où ils sont arrivés quelques heures plus tôt, toujours avec Nicolas Pisapia comme seul passager. Deux semaines plus tard, Pascal Fauret aide au chargement de 26 valises fermées par des cadenas sur le tarmac de Punta Cana, en République dominicaine, avant d’être interpellé. Fauret et Odos ont-il eu des doutes, comme le laissent entendre certains textos ? Quoi qu’il en soit les deux pilotes ont gardé les yeux fermés sur le contenu de leur soute, et c’est bien cela qui intrigue la justice.

Air cocaïne : les deux pilotes conduits par les gendarmes chez le juge

Air cocaïne : les deux pilotes conduits par les gendarmes chez le juge

 

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Les intéressés se sont dits étonnés d’être réveillés par les gendarmes. Les gendarmes se sont  en effet présentés aux domiciles de Pascal Fauret, 55 ans, dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos, 56 ans, en Isère, selon cette source. Ils escortaient les pilotes dans le cadre de la mise en oeuvre d’un mandat d’amener de la part de la juge d’instruction. 680 kg de coke dans un Falcon 50. Les deux hommes étaient les pilotes d’un Falcon 50 intercepté en mars 2013 à l’aéroport de Punta Cana avec 680 kg de cocaïne à son bord. Ils ont été condamnés mi-août à Saint-Domingue à 20 ans de prison mais avaient été laissés libres en attendant leur procès en appel. Des proches ont alors organisé dans le plus grand secret une opération d’exfiltration rocambolesque, par bateau puis par avion. Ils ont ainsi réussi à regagner la France fin octobre, assurant toutefois s’en remettre à la justice française pour prouver leur innocence. Ils attendaient depuis d’être entendus par la juge marseillaise qui enquête depuis février 2013 sur un vaste trafic de drogue transatlantique.

 

Air Cocaïne : les deux pilotes exfiltrés par un député du FN

Air Cocaïne : les deux pilotes exfiltrés par un  député du FN

 

L’eurodéputé Front national, Aymeric Chauprade reconnaît dans une interview accordée à Paris-Match, avoir été l’une des personnes à l’origine de l’évasion des deux pilotes condamnés pour trafic de drogue en République dominicaine. Il explique également avoir dirigé l’équipe chargée de « l’exfiltration terre-mer ».  « Le jour de leur condamnation, en août dernier, tous ceux qui se sont mobilisés pour eux ont compris qu‘ils ne s’en sortiraient pas par un jugement en appel. J’ai évoqué l’idée de les exfiltrer lors d’une discussion avec des personnes du comité de soutien. Ils en ont parlé à Christophe Naudin, lequel est venu me voir. Il m’a dit que l’idée lui était venue à l’esprit lui aussi. ‘On va réfléchir à la manière de faire’, m’a-t-il dit », raconte Aymeric Chauprade à l’hebdomadaire. Selon l’eurodéputé, « deux équipes distinctes » ont été créées. L’une en République dominicaine chargée de l’exfiltration terre-mer et l’autre, affectée au retour des pilotes en France. « J’étais le chef de l’équipe 1 – dans l’ordre chronologique de réalisation – et Christophe celui de l’équipe 2″, précise Aymeric Chauprade. L’eurodéputé Front national affirme avoir participé à l’opération pour venir en aide à des « compatriotes en danger », « de surcroît d’anciens soldats ». Il affirme avoir participé « gratuitement », tout comme les hommes de son équipe et Christophe Naudin. Il précise également ne pas avoir rencontré les « donateurs ».   Aymeric Chauprade se garde bien de dire que l’État français approuve cette exfiltration, mais il estime que ce dernier « ne la critique pas en tout cas ». Il réaffirme sa « conviction que l’État français n’est pas impliqué dans cette exfiltration ». Selon leur avocat, Éric Dupond-Moretti, l’évasion des deux pilotes « ne constitue absolument pas une infraction » en France.

Mandat d’arrêt international contre les pilotes d’ »air Cocaïne », la France dit non.

Réaction à la fuite des deux pilotes, le procureur général de la République dominicaine, Francisco Dominguez Brito, a  demandé un mandat d’arrêt international adressé à la France qui le refuse. Une affaire qui pourrait cependant être enterrée pour ne pas dégrader davantage les relations diplomatiques entre la France et la république dominicaine. Une république dominicaine qui veut quand même sauver la face mais sans remettre en cause les énormes devises provenant du tourisme français.  Les deux pilotes français de l’affaire dite « Air cocaïne » qui devaient être jugés en appel en République dominicaine pour un trafic de drogue présumé entre ce pays et la France via un vol privé ont pris la fuite et rejoint l’Hexagone.  Leurs avocats ont affirmé mardi qu’ils ne fuyaient pas la justice puisqu’ils étaient arrivés discrètement samedi dans leur pays pour se mettre à la disposition de la juge d’instruction marseillaise qui enquête depuis 2013 sur ce dossier. Le procureur général de la République dominicaine, Francisco Dominguez Brito, a fait savoir qu’il avait demandé un mandat d’arrêt international contre les deux pilotes et que la justice de son pays avait pris contact avec les autorités françaises.

Retraite pilotes Lufthansa : des bonus malus

Retraite pilotes Lufthansa : des bonus malus

Finalement c’est un peu comme pour les retraites complémentaires en France, on envisage pour les pilotes de Lufthansa un système de bonus malus pour encourager à prendre sa retraite à la carte. Lufthansa a en effet annoncé lundi avoir présenté à ses personnels navigants commerciaux de nouvelles propositions en matière de retraites, à condition qu’ils acceptent de travailler au-delà de 55 ans, ainsi que des hausses de salaires, dans l’espoir de mettre fin à plusieurs mois de conflit social. La compagnie aérienne allemande est engagée dans des négociations avec les différentes catégories de son personnel avec pour objectif de réduire ses coûts globaux pour gagner en compétitivité face à la concurrence des compagnies du Golfe et des « low cost ». Les pourparlers entre la direction et le syndicat UFO, qui représente quelque 19.000 personnels navigants, sont en cours depuis près de deux ans et ont donné lieu à des mouvements de grève cet été. Mais les deux parties affichent désormais leur volonté d’aboutir d’ici novembre.  Lufthansa explique que le nouveau projet présenté à l’UFO permettrait aux personnels de cabine de percevoir une meilleure pension de retraite – jusqu’à 98% de leur salaire – s’ils travaillent jusqu’à l’âge de 65 ans.  Les salariés concernés conserveraient le droit de prendre leur retraite dès 55 ans mais leur pension ne représenterait alors qu’environ 43% de leur retraite, a précisé l’entreprise, ajoutant que la possibilité de départ anticipé ne s’appliquerait aux nouveaux embauchés que sur les dix prochaines années.  De plus, tous les personnels de cabine recevraient une prime exceptionnelle de 2.000 euros et ceux qui ont été recrutés avant 2013 bénéficieraient d’une augmentation de salaire de 1,7% en 2016 et en 2017.

Les pilotes du SNPL prêts à négocier, enfin !

Les pilotes du SNPL prêts à négocier, enfin !

C’est là queue entre les jambes que le syndicat corpo des pilotes SNPL  elle accepte maintenant négocier. Il est bien temps car l’image de la compagnie sera durablement affectée par l’entêtement du corporatisme égoïste d’un syndicat suicidaire. Désormais ses pilotes vont faire de grosses concessions pour réhabiliter leur crédibilité tant auprès de la direction que de l’opinion publique. Sinon c’est le plan du la direction avec ses 300 licenciements de pilotes qui les attend. Un bilan vraiment lamentable pour une organisation syndicale.  Les pilotes doivent faire de très gros effort sinon ils seront responsables en premier du dépérissement de la compagnie et à terme de sa disparition. Car l’enjeu aujourd’hui compte tenu de la structure des coûts d’Air France c’est de savoir si à moyen terme cette compagnie pour encore survivre. N’oublions pas qu’aux États-Unis des compagnies autrement plus puissantes qu’Air France ont purement et simplement disparu faute de capacités d’adaptation. D’autres syndicats tout aussi corpo ont aussi de graves responsabilité ;s de ce point de vue ils considèrent  Air France davantage comme une administration comme une compagnie de transport ouverte au monde et à la concurrencée Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire chez Air France, a doncdécidé jeudi de reprendre le dialogue avec la direction de la compagnie sur sa restructuration, a déclaré son porte-parole. Le PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac recevra vendredi en milieu de journée les dirigeants du SNPL en présence de Frédéric Gagey, PDG d’Air France, et de Xavier Broseta, le DRH de la compagnie molesté lundi par des manifestants en colère. Le conseil du SNPL a voté à une écrasante majorité (36 voix pour, huit absentions) la reprise du dialogue avec la direction, a précisé le porte-parole, Emmanuel Mistrali. « Nous souhaitons rouvrir les négociations, mais nous voulons des efforts raisonnables et justifiables pour les pilotes », a-t-il dit. Un porte-parole d’Air France s’est refusé à tout commentaire. La réunion de vendredi intervient une semaine avant l’audience en référé du Tribunal de grande instance (TGI) de Bobigny sur une plainte déposée par Air France contre le SNPL, auquel la compagnie reproche de ne pas avoir fait le nécessaire pour solder son précédent plan de restructuration. Air France a annoncé lundi 2.900 nouvelles suppressions de postes, parmi lesquelles 300 chez les pilotes, et le retrait de 14 avions de sa flotte long-courrier d’ici 2017 dans le cadre d’un « plan B » consécutif à l’échec des négociations avec les personnels navigants.

Air France : le choix entre la suppression de 2.900 emplois ou des efforts des pilotes

Air France : le choix entre la suppression de 2.900 emplois ou  des efforts des pilotes

 

 

Il n’y a maintenant plus d’autre choix pour ou bien les navigants surtout les pilotes acceptent de faire des efforts de productivité la compagnie sera contrainte de supprimer près de 3000 emplois dans un premier temps. La problématique est simple Air France souffre d’un manque structurel de compétitivité par rapport aux entreprises concurrentes le différentiel de coût et de l’ordre 25 % Air France. Sur la tendance faute d’amélioration de la productivité l’entreprise n’aura d’autre choix que de réduire la voilure. Autrement dit d’autres vagues de suppressions de postes sont à prévoir à moyens et longs termes. Air France a donc officiellement annoncé lundi 2.900 nouvelles suppressions de postes et le retrait de 14 avions de sa flotte long-courrier d’ici 2017 au cours d’une réunion du comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. Le CCE, au cours duquel était présenté ce « plan B » consécutif à l’échec des négociations avec les personnels navigants, a été arrêté au bout d’une heure après l’envahissement de la salle par une centaine de manifestants.  Le directeur des ressources humaines Xavier Broseta s’est enfui torse nu de la réunion, qui se tenait au siège d’Air France à Roissy, après s’être fait arracher sa chemise par des manifestants, tandis que Pierre Plissonnier, numéro deux du long-courrier et DRH d’Air France à Roissy, a eu la sienne déchirée. Trois autres cadres de la DRH ont également été molestés, tandis que deux vigiles ont été blessés, dont l’un a passé quelques heures dans le coma, a précisé un porte-parole de la compagnie. Air France, filiale d’Air France-KLM, a annoncé porter plainte pour « violences aggravées », pointant des « individus isolés » et rappelant que la manifestation des personnels grévistes se déroulait jusque-là dans le calme. Le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies a appelé de son côté dans un tweet à la reprise du dialogue, qualifiant ces violences d’ »inacceptables ». L’Etat français détient 17,6% d’Air France-KLM. Les représentants de la CFE-CGC et de la CFDT, deux des principaux syndicats d’Air France, ont eux aussi condamné les violences et refusé de participer à l’intersyndicale entamée en milieu d’après-midi pour décider des suites à donner à la grève de lundi. La potion est particulièrement amère pour les salariés d’Air France, qui a déjà supprimé quelque 8.000 emplois depuis 2012 et peine à redresser son activité concurrencée par les compagnies du Golfe sur le long-courrier et les « low cost » sur le court-courrier. Dans une première phase, Air France dit vouloir supprimer 1.700 postes chez les personnels au sol, 900 chez les hôtesses et stewards et 300 chez les pilotes à la suite du retrait de cinq avions de sa flotte et de la réduction de 35 fréquences hebdomadaires réparties sur 22 lignes, dans le cadre d’une réduction de 3% de son activité long-courrier. Lors d’une seconde phase, qui serait activée en cas d’échec des négociations, la compagnie pourrait procéder à des départs contraints pour la première fois depuis les années 1990, retirer neuf autres avions de sa flotte et fermer cinq lignes en Asie dans le cadre d’une baisse supplémentaire de 7% de son activité. Air France réduira ainsi sa flotte long-courrier à 93 avions à l’été 2017 contre 107 avions à l’été 2015, espérant économiser jusqu’à 200 millions d’euros. La compagnie va négocier avec Boeing et le loueur d’avions AerCap l’annulation d’une commande de cinq 787 dont elle devait prendre livraison en 2016 et 2017, a également précisé le PDG Frédéric Gagey lors d’une conférence de presse. Air France-KLM avait commandé en septembre 2011 un total de 25 Boeing 787. Parmi ceux-ci, 16 étaient destinés à Air France, dont trois en location. KLM, elle, prendra livraison de ses premiers 787 à partir de novembre.  En plus des 25 Boeing 787, Air France-KLM avait commandé 25 A350, dont le premier est prévu pour être livré en 2019 à Air France. Les deux commandes étaient en outre assorties d’options pour 25 autres avions. Le groupe franco-néerlandais, qui maintient ses objectifs financiers pour 2017, a précisé que ses capacités globales devraient baisser d’environ 2% entre 2015 et 2017 pour le trafic passagers au lieu d’une hausse d’environ 3% envisagée antérieurement. Frédéric Gagey a également dit qu’Air France n’avait pas à ce stade de projet d’activité « low cost » long-courrier, qui ne concernerait de toute façon que « trois ou quatre avions ». Il a en outre confirmé qu’Air France comptait renouer avec une marge opérationnelle positive en 2015 et était prête à renouer le dialogue avec ses navigants (pilotes, hôtesses et stewards).

Air France : les pilotes provoquent un plan suicidaire

Air France : les pilotes provoquent  un plan suicidaire

 

Compte tenu du refus du syndicat corpo d’accepter des efforts de productivité (l’heure de vol d’Aur France est supérieure de 25% à celle de ses concurrents), les administrateurs d’Air France ont décidé d’uen plan B qui verra la suppression d’une dizaine de lignes et de nombreux licenciements y compris secs de l’odore d’au moins 3000 dont 300 pilotes.   »Face à l’impossibilité de signer des accords permettant au sein d’Air France la mise en œuvre de mesures de productivité conduisant à un retour à la profitabilité pérenne, les administrateurs considèrent indispensable de mettre en place ce plan alternatif », a indiqué la direction dans un communiqué. Celle-ci avait toujours prévenu que l’échec des négociations aboutirait à un plan « B », estimant nécessaire de réduire ses coûts de personnel. Les administrateurs l’ont voté à « l’unanimité ».  Ce plan alternatif, dont la direction agitait la menace depuis plusieurs semaines, prévoit une réduction de 10% de l’offre long courrier, de nombreux départs contraints et le report des commandes de Boeing 787, un avion de dernière génération très prisé par les pilotes. Ces gains doivent permettre de réinvestir dans la croissance et réduire l’écart accumulé face à la concurrence.  Selon les syndicats, entre 3000 et 8000 emplois sont menacés, avec des départs contraints pour la première fois dans l’histoire l’ex-compagnie nationale dont l’Etat détient toujours 17,6%. 1000 personnes pourraient notamment être licenciées en raison de la suppression de 5 vols long courrier, le segment le moins rentable de la compagnie, selon les informations de L’Express. Des chiffres que ne veulent pas commenter la direction.  Pour Julien Duboz, porte-parole du SPAF (21% voix pilotes), la décision du conseil d’administration est « sans surprise ». Réduire l’activité au sein d’Air France « serait une grave erreur de management dans un secteur en croissance. Ce serait catastrophique, suicidaire », a-t-il ajouté. Les syndicats sont dans l’attente de précisions sur le contenu du « plan B » dont les contours devraient être précisés en comité central d’entreprise lundi.  En attendant, les employés d’Air France oscillent entre dépit et frustration. Ronald Noirot pour la CFE-CGC a évoqué un « gâchis », alors que la compagnie avait « toutes les chances de s’en sortir » avec « Perform 2020″. « Dépité », le délégué syndical a dénoncé le corps des pilotes, « une coterie qui protège ses privilèges » et qui est « en train de faire disparaître une entreprise ». Pour Christophe Malloggi de Force ouvrière, « on va devoir attendre de voir comment la direction va gérer la baisse d’activité », notamment en matière d’emplois.  Face à une concurrence de plus en plus vive des low-cost, de Lufthansa et de British Airways-Iberia (IAG) en Europe, et du Golfe sur le long courrier, le groupe Air France (la compagnie et ses filiales) s’est fixé pour objectif une économie d’1,13 milliard d’euros d’ici 2017. Selon une étude d’APDC -une association regroupant 34 compagnies aériennes- en long-courrier, il y a « 25% d’écart de coût de l’heure de vol entre Air France et la concurrence ».

Air France : le suicide des pilotes

Air France : le suicide des pilotes

Les syndicats corpos  d’Air France ont décidé depuis longtemps de tuer leur compagnie en refusant toute évolution significative de leurs conditions sociales. Il y a même maintenant convergence avec les syndicats corpos des hôtesses et stewards alors que ces derniers avaient montrés davantage d’ouverture. Air France est malade sur le plan économique, sur le plan financier et sur le plan social que gangrènent  les différents syndicats corpos qui ne veulent pas prendre en compte l’évolution de l’environnement concurrentiel. D’une manière générale Air France et trop chère nettement trop chère et même la qualité laisse à désirer.  En tenant compte uniquement des rémunérations et des prestations sociales, l’heure de vol d’un pilote d’Air France est 27 % plus chère que celle de son homologue de chez Transavia. Si les salaires de base des pilotes d’Air France et de Transavia sont similaires (autour de 75 000 € brut annuels), avec l’ancienneté et le grade, les écarts se creusent. Un commandant de bord moyen-courrier touchera entre 139 000 et 160 000 € brut annuels chez la low-cost contre 155 000 € à 196 000 € chez Air France. Des différences de traitements d’autant plus importantes qu’elles se doublent d’un temps de travail nettement moins avantageux pour les 155 pilotes de Transavia. Là où ceux-ci effectuent en moyenne 700 heures de vol par an, ceux d’Air France, en fonction de leurs qualifications sur les différents types d’avions de la flotte, naviguent entre 630 et 678 heures de vol. L’un des plus bas d’Europe. A cela, il faut ajouter divers avantages — mutuelle, caisse de retraite, comité d’entreprise, billets à prix préférentiels pour les proches —, souvent plus favorables chez Air France que chez Transavia. faute d’avancer des syndicats corpo la direction est désormais acculée à mettre en place un plan de réduction de la voilure qui pourrait se traduire par la suppression d’une dizaine de lignes est d’environ 1000 emplois Les lundi 5 octobre, le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, annoncera au Comité central d’entreprise (CCE) de la compagnie française le scénario retenu. Sur le papier il n’y en a que deux options. Elles ont été présentées le 4 septembre  au CCE: l’application du Plan Perform, en cas de négociation avec les syndicats, ou à défaut, un plan B d’attrition de l’activité accompagné d’un plan de suppressions de postes (massif), réparti entre licenciements secs et plans de départs volontaires. Vu l’état des négociations avec les navigants, l’annonce de ce dernier scénario tient la corde.

Air France : la grogne interne contre les pilotes

Air France : la grogne interne  contre les pilotes

 

La grogne contre les pilotes qui ne veulent rien lâcher de leurs avantages ne cesse  de se développer au sein  même du personnel d’Air France aussi bien de la part du personnel au sol que des hôtesses ou des stewards. En effet, les personnels ne digèrent pas que les pilotes soient les seuls à ne pas avoir rendu la copie sur les mesures de productivité du plan précédent. Solder ce plan Transform constituait un préalable pour la direction et les autres syndicats pour passer aux négociations du prochain plan Perform. La négociation a échoué et le règlement du différend se retrouve dans les mains de la justice. Le verdict est attendu le 16 octobre.   Dans un courrier adressé aux salariés de la compagnie, le président du SNPL Air France, Philippe Evain, charge la direction pour expliquer la position du syndicat qu’il dirige. Il appelle tous les salariés à faire bloc. Un courrier qui semble ignorer le très fort ressentiment du personnel au sol à l’égard des pilotes accusés d’être responsables du blocage actuel et des menaces de licenciements.  De nombreux salariés au sol d’Air France risquent de tomber de la chaise. Dans un courrier mis en ligne sur le site du SNPL (mais pas en accès libre), le président du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), Philippe Evain, s’adresse à tous les salariés de la compagnie en leur expliquant la position du syndicat qu’il dirige et, dans une sorte « d’appel du 18 juin », les invite à combattre ensemble les projets de cette direction dont il semble « que son ambition première soit de nous diviser, de nous montrer les uns contre les autres et de désigner des boucs-émissaires ». Concernant l’avenir le président du SNPL manifeste son opposition au projet  de la compagnie et a appelé « tous les salariés, sans exception (…) à faire bloc face aux menaces de la direction » car « nos destins sont liés », ce qui « rassure quant à notre avenir commun ». « Si demain nous devons nous retrouver dos à dos, que ce soit pour nous défendre mutuellement, tous salariés d’Air France et non parce que nous aurons été manipulés par une direction en mal de véritables projets ». « Quand on est responsable de l’incendie et qu’on essaye de jouer les pompiers, on est un pompier-pyromane. Le SNPL met en péril l’emploi et appelle à la raison », déplore un syndicaliste. . Selon des sources syndicales (toutes catégories de personnels confondues), le ressentiment à l’égard des pilotes est fort parmi de nombreux personnels au sol. Ces derniers les accusent d’être responsables du blocage des négociations sur de nouvelles mesures de productivité qui risque de déboucher sur un plan drastique de réduction de voilure avec des suppressions de postes massives à la clé. Un blocage dont les premières victimes seraient le personnel au sol.

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

 

Finalement les pilotes du SNPL d’Air France finiront bien par avoir la peau de leur compagnie qui régulièrement s’enfonce dans le rouge. Une sorte de suicide collectif largement provoqué depuis des années par un syndicat corpo à la stratégie mortifère. Les recettes unitaires d’Air France-KLM se sont en effet encore dégradées au deuxième trimestre, conduisant le groupe à annoncer vendredi de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l’année. Le groupe franco-néerlandais, qui déplore « une absence d’amélioration de (ses) résultats », va notamment réduire d’environ 300 millions d’euros ses frais généraux et administratifs, sur un total d’un peu plus 1,1 milliard, a précisé à des journalistes son PDG, Alexandre de Juniac. Ses capacités devraient croître de 0,6% cette année, contre une hausse de 1,1% prévue en février, notamment à la suite d’une réduction de la voilure au Japon, au Brésil et en Afrique de l’Est. Au deuxième trimestre, la recette unitaire au siège-kilomètre offert a reculé de 4,8% à données comparables. Sur le trimestre, Air France-KLM a vu son excédent brut d’exploitation (Ebitda) baisser de 72 millions d’euros en rythme annuel, à 569 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 6,642 milliards, en hausse de 3,0% grâce à la hausse du dollar, mais en recul de 4,5% à données comparables.  Les analystes attendaient en moyenne un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 575,50 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6,513 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le semestre, Air France-KLM a creusé sa perte d’exploitation à 232 millions, l’appréciation du dollar ayant renchéri les coûts de carburant et de maintenance du groupe. Air France-KLM règle 42% de ses coûts en dollar, alors qu’il ne réalise que 25% de son chiffre d’affaires dans la monnaie américaine. Le groupe, qui s’abstient toujours dans son communiqué de tout objectif de résultat pour 2015, confirme viser une réduction de sa dette d’un milliard d’euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards fin 2015, à comparer à 4,55 milliards au 30 juin. Il réaffirme aussi prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d’euros d’économies, qui passe notamment par les nouvelles mesures annoncées chez Air France à la mi-juin.

 

 

 

 

 

 

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Comme souvent,  on risque  cache certaines   causes réelles de l’accident surtout cette fois où un pilote aurait été bloqué à l’extérieur de la cabine. En outre s’il s’agit d’un suicide, on ne saura  peut-être   pas si c’est l’acte d’un terroriste (cela pour d’autres raisons  raisons politiques); si c’est une défaillance de l’appeiril, cela pourrait nuire commercialement à Airbus. D’où des interrogations  concernant ‘l’indépendance du bureau enquête accident (BEA)  qui est sous le contrôle du gouvernement. Dans la plupart des cas chaque fois qu’une des causes est d’origine technique on a fait  retomber la responsabilité sur le pilote . Il serait urgent de mettre en place uen véritable autorité indépendante d’enquête en France notamment ou le lobby aérien est particulièrement fermé à toute observation extérieure.  Selon le New York Times, un des pilotes de l’Airbus de la compagnie Germanwings qui s’est écrasé mardi dans les Alpes de Haute-Provence s’était retrouvé bloqué à l’extérieur du cockpit avant la chute de l’avion. Une source proche de l’enquête a donné la même version à l’Agence France Presse. Pas de confirmation officielle du BEA.  Le New York Times affirme tenir ses informations d’un militaire qui participe aux investigations. Et ce que détaille le quotidien américain est très troublant. Pendant la première partie du vol, les conversations enregistrées dans le cockpit sont banales, détendues, sans la manifestation de la moindre inquiétude. Puis un des pilotes quitte le cockpit avant que l’appareil n’amorce sa descente fatale. Et quand il essaie d’y retourner, il lui est impossible de rentrer dans la cabine de pilotage. Il frappe doucement à la porte, puis on l’entend cogner plus fort  selon cet enquêteur et il n’y a jamais aucune réponse. Il y aurait donc eu un seul pilote au moment de la catastrophe. Un homme qui n’aurait pas pu ou pas voulu ouvrir cette porte d’accès au cockpit. Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP,  »Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash. » Le New York Times ajoute que le Bureau d’enquêtes et d’analyses n’a pas souhaité commenter ces informations. Même si elles sont confirmées, ces révélations ne permettent  pas de répondre à toutes les questions sur le crash. Mais elles ajoutent un élément inquiétant sur les circonstances de cette tragédie. Mercredi, le directeur du BEA, Rémi Jouty, a indiqué que les experts avaient réussi à écouter le fichier audio de la « boîte noire » mais qu’il était  »beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s’est passé ».

 

Gaston Bessay

ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation marchande

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

Grèves : après les pilotes, grève à la RATP (RER B)

C’est la saison des grèves, tradition bien française. Quand on sait que plus de 50% des parisiens utilisent les transports collectifs, (notamment la ligne B, très fréquentée), il faut prévoir une belle pagaille dans les transports. Une grève de plus qui ne changera rien sauf la vie des usagers. Certes des motifs d’insatisfaction peuvent exister dans certains syndicats mais la grève comme moyen de médiation n’est sans pas le signe d’une très grande modernité dans la gestion des rapports sociaux. Le trafic sera donc très perturbé, ce jeudi, sur la ligne RER B en raison d’un appel à la grève de quatre syndicats pour protester contre le mode de management à la RATP qui met, selon eux, les agents sous pression. Selon les prévisions de trafic de la RATP, il y aura un train sur deux entre Gare du Nord et Saint-Rémy-lès-Chevreuse/Robinson aux heures de pointe (de 6h30 à 10h et de 16h30 à 21h00) et un train par heure aux heures creuses. Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord, précise la RATP.  Le mouvement de grève des agents RATP aura également des répercussions sur la portion nord du RER B, gérée par la SNCF. Le préavis déposé par la CGT, l’Unsa, SUD et FO, démarre jeudi à 4h30 et court jusqu’à vendredi 6h30. Les quatre organisations dénoncent des « méthodes de management qui ne rendent pas un collectif de travail serein » et « une politique du chiffre » liée au contrat entre le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et les opérateurs qui engendrent « risques psychosociaux » et « souffrances au travail ».  Elles font état d’une « situation humaine inquiétante » à la régie, « qui au regard du métier exercé impacte dangereusement la sécurité ferroviaire ». De plus en plus, « les conducteurs doivent tout justifier à la minute près. On en arrive à gérer les trains avec des graphiques et des camemberts, et on en oublie le facteur humain », a expliqué Laurent Gallois (Unsa-Ratp). Selon lui, des alertes lancées en janvier lors d’un Comité d’hygiène et de sécurité extraordinaire n’ont pas entraîné de réaction.

 

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