Archive pour le Tag 'pieux'

Contenir l’inflation autour de 2% : un vœu pieux

Contenir l’inflation autour de 2% : un vœu pieux

la BCE et la banque de France auraient pour objectif de contenir l’inflation autour de 2 %. Un vœu pieux dans la mesure où l’inflation a déjà marqué de façon considérable la conjoncture économique avec une hausse en moyenne des prix à la consommation de 5 %. Une hausse de 2021 qui va évidemment peser sur 2022. La prévision d’ailleurs très théorique est une inflation à 2,6 % supplémentaires pour 2022 .

La hausse des prix à la consommation a atteint 5% sur un an au mois de décembre dans la zone euro, son niveau le plus élevé depuis 25 ans, donc depuis le lancement de la monnaie unique. En France, cette hausse n’a atteint que 2,8% sur un an en décembre, comme en novembre, ce qui est le taux le plus élevé depuis 2008. Une sorte de miracle cependant que personne n’explique et qui est surtout due à un biais méthodologique de l’indice INSEE devenu obsolète avec la modification structurelle de la consommation en France et la sous-estimation de certaines dépenses ( logement, et dépenses contraintes notamment).

Cet objectif très théorique de contenir l’inflation autour de 2 % vise évidemment à influencer la réévaluation des revenus du travail et de l’épargne. Pour la BCE comme pour la banque de France, il s’agit de convaincre que l’inflation ne s’est envolée que de manière assez transitoire et qu’il n’est donc pas nécessaire de réajuster le pouvoir d’achat.

Retraites : un vœu pieux du comité de suivi

Retraites : un vœu pieux du comité de suivi

 

Organisme de consultation indépendant, le comité de suivi des retraites parle d’or en souhaitant le maintien du niveau des retraites et l’équité. Il n’indique cependant pas les conditions de financement d’un système qui sera forcément déstabilisé par l’évolution de la démographie et par le niveau de croissance (c’est à dire le rapport actifs-retraités). Dans son avis annuel remis vendredi au Premier ministre, Edouard Philippe, cette instance indépendante souligne par ailleurs que la réforme, “en unifiant les modes de calcul des droits, doit permettre d’assurer une plus grande lisibilité du système et d’en faciliter le pilotage pour assurer son équilibre financier”, ajoute Matignon dans un communiqué. Le comité juge que les objectifs de niveau de vie et d’équité entre générations sont actuellement atteints. “Il souligne toutefois que, malgré les effets des réformes successives, des écarts significatifs subsistent entre régimes et au sein de certains régimes. Il note que la situation financière des régimes n’a pas évolué depuis l’année précédente”, poursuit le communiqué. Emmanuel Macron a confirmé lundi devant le Congrès sa volonté de remplacer à terme la quarantaine de régimes de retraites par un régime unifié.

Gestion de l’eau : des vœux pieux

Gestion de l’eau : des vœux pieux

 

Comme à chaque période de sécheresse, le gouvernement propose des mesures anecdotiques pour tenter de préserver cette ressource naturelle. Exemples : ne lus laver les voitures ou éviter les fuites des canalisations. La vraie question est évidemment ailleurs par exemple pourquoi autant d’utilisation d’eau dans l’agriculture intensive notamment de maïs dans des régions ou la pluviosité est inadaptée, pourquoi utiliser de l’eau potable pour des fonctions qui n’en ont pas besoin. Pourquoi le modèle productiviste industriel ou agricole utilise-t-il  autant d’eau ? bien d’autres questions encore. Il est clair que les périodes de sécheresse vont se multiplier à l’avenir et que ce ne sont pas quelques mesures anecdotiques qui permettront une gestion rationnelle de cette ressource naturelle. La France vit en ce moment une période de sécheresse qui a forcé 82 départements à prendre des arrêtés préfectoraux de restriction d’usage de l’eau. Parmi eux, 30 ont imposé l’arrêt des prélèvements d’eau non prioritaires, comme le lavage de voitures, l’arrosage de jardins ou le remplissage de piscines. « Cette situation exceptionnelle pourrait devenir commune à partir de 2050 en raison du dérèglement climatique, » indique le ministre de l’écologie et de l’agriculture.  Selon eux, des « actions concrètes » doivent être mises en œuvre de façon à « encourager la sobriété des usages et réguler en amont la ressources, grâce notamment à l’innovation ». Ils proposent d’ »engager les citoyens, les entreprises ainsi que les administrations (…) dans des démarches d’économies d’eau », de poursuivre les investissements pour « accentuer la maintenance des réseaux afin de réduire au maximum les fuites dans les canalisations » ou encore de « développer une agriculture plus économe ». Les ministres souhaitent également « réaliser, là où c’est utile et durable, des projets de stockage hivernal de l’eau afin d’éviter les prélèvements en période sèche. » Nicolas Hulot propose d’élaborer un deuxième plan national d’adaptation au changement climatique d’ici la fin de 2017, le dernier portant sur la période 2011-2016. Pour Stéphane Travert, « cela passe par une approche globale: une agriculture moins gourmande en eau et une optimisation de la ressource ». De bonnes intentions, comme d’habitude, mais pas de remise en cause du modèle de production industriel.

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

 

Sur l’évasion fiscale  le G20 n’a pas pris de grande décisions (comme souvent) ; seulement quelques intentions et pas de modalités pratiques. L’optimisation fiscale (environ 3000 milliards par an a encore de beaux jours et décennies devant elle).  Les principales puissances économiques mondiales se sont engagées dimanche à durcir la lutte contre l’optimisation fiscale qui permet à de grands groupes d’échapper à l’impôt en expatriant leurs bénéfices vers des pays plus laxistes. Le groupe des pays membres du G20 s’est accordé sur la mise en place d’une série de normes sur le partage transfrontalier d’informations bancaires et sur un mécanisme d’échange automatique d’information devant prendre effet d’ici fin 2015. « Certaines multinationales ne payent pas l’impôt qu’elles devraient payer », a déclaré Joe Hockey, ministre australien des Finances en clôture de la réunion du G20 organisée samedi et dimanche à Sydney. « Il faut une réponse à l’échelle mondiale », a-t-il poursuivi. Des informations dévoilant les méthodes employées par ces grands groupes, comme Starbucks, Google, Apple ou encore Amazon.com ont provoqué la colère des opinions publiques et d’un certain nombre de responsables politiques furieux de voir leurs finances publiques privées de colossales rentrées fiscales. Selon des chercheurs de l’organisme Tax Justice Network, l’évasion fiscale représenterait plus de 3.000 milliards de dollars (2.200 milliards d’euros) chaque année tandis que 32.000 milliards de dollars dormiraient dans des paradis fiscaux. La nécessité de durcir les arsenaux législatifs entourant la fiscalité est devenue de plus en plus criante après le déclenchement de la crise financière qui a creusé les déficits budgétaires des plus grandes économies de la planète. Cette évasion fiscale est également un défi pour les pays les plus pauvres qui sont souvent les moins bien armés pour la combattre. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a déclaré qu’il entendait faire en sorte que l’Europe devienne le fer de lance de ce combat, la France étant prête de son côté à signer des accords en ce sens avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne dans les semaines à venir.  Le G20 ne s’est pas encore accordé sur les modalités. Certains membres se demandent notamment s’il faut taxer les groupes technologiques dans le pays source, là où se situe le consommateur et là où la valeur est créée ou s’il faut qu’ils soient taxés dans le pays de résidence d’où provient le produit.

 




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