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Prélèvement à la source : double piège à cons

Prélèvement à la source : double piège à cons

 

Le premier piège  concerne les entreprises qui à nouveau vont se transformer en collecteur d’impôts à la place de l’administration, ce que refuse notamment la CGPME qui a protesté avec vigueur suite à l’annonce de Michel sapin de généraliser l’impôt à la source à partir du 1er janvier 2018. Second piège,  celui qui concerne évidemment les contribuables. Le prélèvement  à la source est en apparence une  mesure de simplification souhaitée par tous en tout cas ceux qui payent l‘impôt sur le revenu. En fait depuis la progression de la mensualisation cette mesure perd de son intérêt (environ70%  sont mensualisés).La vérité c’est que le prélèvement à la source va constituer une vraie martingale fiscale pour le gouvernement (celui-ci  et les autres). D’abord on va pouvoir élargir l’assiette en fusionnant le moment venu l’impôt sur le revenu et CSG. Tout le monde paiera le même import au lieu de 50% seulement de la population actuellement. Ensuite de façon discrète et indolore on va augmenter la fiscalité pour boucher tous les trous des déficits notamment sociaux. Et la France va pouvoir conserver pendant longtemps son record du monde de prélèvement obligatoire ! Second piège à cons pour les entreprises. Les entreprises déjà collectrices d’impôts vont le devenir encore davantage avec des échanges bureaucratiques insoupçonnés avec l’administration. En cause l’évolution de la situation des foyers fiscaux (mariage, divorce, enfant, autres personne à charge  etc.). Il est clair par ailleurs que administration mettra des mois pour mettre à jour les dossiers fiscaux, ce qui jouera à la hausse comme à la baisse avec un nombre de régularisation incalculable. Les PME principaux employeurs en France ne sont évidemment pas équipées pour répondre à ces nouvelles contraintes administratives. Dernier point l’application et se conséquences désastreuse ne pourront être mesurées qu’en 2018, ce sera au successeur de Hollande d’en assumer la responsabilité. Une belle entourloupe politique.   Le président a notamment lancé aux entreprises : «Je vous assure que vous allez être associées» pour que la réforme «n’ait de conséquences ni sur votre gestion ni sur la relation avec vos employés». Les salariés n’auront notamment pas «à donner d’infos que les entreprises n’ont pas à connaître». «Le secret vaut aussi pour les salariés. C’est pour beaucoup une interrogation, de savoir que leur employeur pourrait tout connaître de leur situation fiscale», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a conclu en expliquant que «ce qui est important, c’est que le salarié ou l’actif – ça vaut d’ailleurs pour les chefs d’entreprises – puissent savoir, quand ils reçoivent leurs revenus, qu’une part va être enlevée, transférée pour le paiement de son impôt, l’année même où il reçoit son revenu et pas l’année d’après». Et Michel Sapin, qui s’exprimait en compagnie du secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert, assure: « Pour le salarié, ce ne sera qu’une ligne de plus sur la fiche de paye, et donc très simplement. Il n’aura aucune démarche de paiement de l’impôt à faire, jusqu’à la déclaration de ses revenus«  Tout en concédant que le cœur de métier des PME n’était pas de substituer au fisc. « Pour l’employeur, dont le cœur de métier n’est pas de collecter des prélèvements obligatoires, même s’il y est déjà habitué avec les cotisations sociales et la CSG, nous veillerons à ce que le système soit aussi le plus simple possible », a-t-il ajouté. Une précision qui a son importance alors que ce prélèvement à la source suscite des réticences au niveau du patronat, à l’image du Medef, la principale organisation, pour qui la réforme risque d‘ »ajouter de la complexité et un stress supplémentaire » pour les entreprises. Tout comme la CGPME, qui a tenu avant tout à rappeler que le rôle de l’entreprise n’était pas de collecter les prélèvements obligatoires.

 (Avec AFP)

Impôts à la source : un piège à cons à l’essai

Impôts à la source : un piège à cons à l’essai

Sapin a annoncé qu’il allait expérimenter l’impôt à la source .  Bercy recherche actuellement des entreprises pour expérimenter la mise en place du dispositif avant son lancement programmé en 2018, annonce Europe 1.  »L’Etat souhaite avoir des sociétés de toutes tailles et vient notamment de demander à la CGPME de lui fournir des idées », explique la radio.   De son côté, le ministre des Finances, Michel Sapin, a indiqué jeudi que le projet de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu devrait être soumis au Parlement « avant l’été », dans le cadre d’un budget rectificatif. En janvier, Michel Sapin s’était déclaré favorable au prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu par les employeurs, voire les caisses de retraite ou d’assurance-chômage, comme dans les pays où cette pratique est déjà la norme, plutôt que de confier cette tâche à un intermédiaire comme les banques. En apparence ce serait une  bonne réforme et ce serait même souhaité par les Français. Principal argument cela étale dans le temps le poids des prélèvements, second argument cela évite d’être imposé sur des revenus de référence passés alors que les revenus présents peuvent avoir diminué. Des arguments pertinents. Mais cette retenue à la source présente aussi de nombreux inconvénients. Cela n’aurait d’intérêt que dans le cadre d’une  grande réforme fiscale (en intégrant notamment la CSG ce qui élargirait l’assiette.). Or cette opération complexe ne pourra être effectuée avant 2017. Le danger aussi  c’est que le patron tienne compte du revenu fiscal pour adapter le niveau des salaires entre salariés. Le danger c’est qu’on en profit pour augmenter discrètement l’impôt en le rendant plus indolore. Le danger c’est que cette réforme ne constitue en fait qu’un gadget et se limite à un prélèvement mensuel sans réforme fiscale. Une  réforme inutile puisque près de 70% des imposables sont déjà mensualisés. Bref une  réforme à la mode Hollande, une  reforme molle.  Manuel Valls a promis samedi aux socialistes que le gouvernement allait «réussir», notamment en engageant «le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, première étape d’une modernisation de notre imposition», lors du congrès de Poitiers. Selon la définition de l’Insee, le prélèvement à la source correspond à «un mode de recouvrement de l’impôt consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l’employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l’impôt». Ainsi, plus aucun impôt ne serait prélevé une fois le salaire net touché. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le particulier? Entre la dématérialisation, la feuille pré-remplie et la mensualisation, l’administration fiscale a déjà facilité la tâche au contribuable. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), les démarches pour le calcul de l’impôt dépendent de la complexité de l’impôt et non pas de son mode de paiement.

Trading-Forex-actions : piège à cons

Trading-Forex-actions : piège à cons

En cette période de crise,  il y aurait deux manières de s’enrichir rapidement. Soit en jouant au loto avec l’espoir de gagner des millions, soit de se transformer en trader. Concernant le loto et autres jeux du hasard du même type jamais les mises n’ont été aussi nombreuses et aussi fortes. Une activité qui permet surtout d’enrichir les sociétés de jeux et l’État. Un nouveau vecteur d’espérance se développe depuis plusieurs années et surtout depuis plusieurs mois : le trading. En gros il s’agit maintenant d’inciter les petits épargnants à vider leur livret A pour gagner en quelques jours 20 à 50 fois la mise. En fait on propose à la ménagère de devenir trader pour investir par exemple sur le marché des actions, sur le marché des devises (Forex) ou même sur des produits dérivés encore plus hasardeux. Objectif : transformer les épargnants y compris les plus modestes en trader. Il y a bien sûr (comme pour les sociétés bidon de recouvrement de créances) des sites purement d’arnaque. Mais il y a des sites plus officiels et plus sérieux. Et là aussi le risque est de tout perdre. Pourquoi parce que dans la plupart des cas on propose de spéculer sur des produits dérivés très complexes mais aussi très dangereux qui ne peuvent être suivis que par des experts aguerris ;  Selon l’AMF, 9 personnes sur 10 perdent de l’argent. Les sollicitations commerciales ne manquent pas soit par téléphone ou par Internet avec des rendements souvent mirifiques. En fait c’est la bourse version casino. L’AMF a déjà tiré plusieurs fois la sonnette d’alarme, expliquant qu’il fallait se méfier des sites de trading en ligne et de certaines sociétés qui n’initiale atteint une somme suffisante ont pas l’autorisation de démarcher les particuliers. Une liste noire existe. Il y a donc des établissements hors la loi, mais il y a aussi ceux qui sont autorisés à exercer et qui entrainent pourtant le grand public sur un terrain qui n’est pas le sien. «Miser sur des instruments spéculatifs comme les CFD ou le marché des changes devrait être interdit aux particuliers. 9 clients sur 10 ont perdu en moyenne 10.000 € en tradant auprès de prestataires régulés» avertit l’AMF, qui ne cesse de mettre en garde les épargnants. Placer son argent en bourse est une possibilité bien entendu mais en général les profits ne sont possibles qu’à moyen et  long terme et  si le  placement initial atteint une somme suffisante pour pouvoir disposer des conseils d’un expert financier. Or la mise de départ doit atteindre environ 150 000 € pour amortir les coûts de cet expert.

Ménard tend un piège à Morano

Ménard tend un piège à Morano

L’inénarrable Ménard, maire de Béziers saisit toues les occasions pour faire parer de lui. Cette fois il propose une alliance avec Nadine Morano, une alliance piège !  Nadine Morano est en effet attendue jeudi à Béziers, pour une réunion publique avec des militants et des sympathisants de son parti, Les Républicains. Le maire de la ville, Robert Ménard, en a profité pour proposer une rencontre, voire une alliance.  « Elle m’a appelé pour me prévenir qu’elle serait là. Je lui ai dit que j’étais très content qu’elle vienne, que c’était une bonne idée a expliqué le maire apparenté FN. Nadine Morano, à qui Les Républicains ont retiré son investiture pour mener la liste du parti en Moselle pour les régionales, se rend dans la ville de Robert Ménard quelques semaines après Nicolas Sarkozy. Le président du parti était alors revenu sur la polémique suscitée par la députée européenne avec ses commentaires sur la « race blanche » supposée des Français, se distanciant de nouveau de la position de son ancienne protégée.  Robert Ménard estime, lui, que ces propos sont « encore plus pertinents et justifiés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a 50 ans », rapporte le Figaro. Il revient sur sa proposition d’alliance : « Je lui ai dit qu’il serait temps de regrouper tous les gens qui pensent comme nous que la France est grande, et surpasser les postures qui interdisent de parler à tel ou tel ». L’ancienne ministre du gouvernement Fillon pour l’instant pas confirmé qu’elle rencontrerait le maire de Béziers.

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Autant le dire c’est cuit pour Platini trop mouillé dans les dérives de la FIFA ;  ce que pensent des experts comme Pim Verschuuren spécialiste de la gouvernance et de l’intégrité des organisations sportives à l’Iris ( inrevieiw JDD)

 

Avez-vous été surpris par la tournure que prennent les évènements?
Oui, comme tout le monde. Jeudi, on a atteint un point de non-retour. Pour la première fois, l’organisation a été décapitée. La Fifa était incarnée par Blatter et ce dernier incarnait la Fifa. La commission d’éthique et la commission de réforme, mise en place en 2013, dépendaient du système Blatter. Toute la Fifa s’écroule avec lui, il n’y a plus de pilote dans l’avion. Des bruits faisant état d’un report de l’élection circulent, et ce serait une bonne décision, car il n’y a plus de candidats qui sortent du lot. La Fifa est dans les heures les plus sombres de son histoire, et ce n’est sans doute pas terminé.

La suspension de Michel Platini va-t-elle ruiner sa candidature?
C’est un coup de poignard politique, car ça le délégitime, qu’il ait fraudé ou non. Son discours qui était de dire qu’il venait de l’extérieur, qu’il incarnait le visage de la réforme, ne fonctionne plus aujourd’hui. Ses opposants politiques avaient raison de souligner que Platini est un homme du « cru », un protégé de Blatter. La transaction financière, qu’elle soit légitime ou pas, montre que ces deux hommes avaient des liens extrêmement proches. Son message politique n’est plus crédible et il va devoir rebondir, mais pour le moment, il ne le fait pas.

«Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, n’est pas du tout crédible»

Quelle est la légitimité de cette commission d’éthique qui a suspendu les deux hommes?
Elle est officiellement indépendante et on ne peut rien dire pour le moment. Mais c’est un organe très récent qui a joué deux rôles jusqu’à présent : écarter les opposants politiques de Blatter et enterrer le rapport Garcia (un rapport sur les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 au Qatar et en Russie, Ndlr). Dans cette affaire, son action a été mise en place très rapidement en réaction à l’enquête de la police suisse, mais elle reste très opaque. C’est une manière de ramener la couverture à soi, de couper l’herbe sous le pied des enquêteurs.

Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, a aussi vu sa réputation être entachée par des soupçons de corruption…
Il n’est pas du tout crédible. Il est membre du comité exécutif depuis 1990, donc le changement ne va pas venir de lui. Personne au sein du comité exécutif de la Fifa n’est crédible. Ce que les enquêteurs ont montré, c’est que la Fifa est pourrie de l’intérieur. Hayatou ne peut pas porter la voix du changement.

«Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur»

La Fifa telle qu’on la connaît peut-elle survivre à ces évènements? Comment peut-elle se transformer?
C’est la question que tout le monde se pose et je pense qu’il y a beaucoup de téléphones qui sonnent en ce moment à la Fifa. On est arrivé à un point de rupture. Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur. Il faut des gens indépendants qui n’ont jamais travaillé avec la Fifa et n’ont pas d’intérêts liés avec elle. En 2013, un rapport de la commission de réforme de la Fifa avait émis des idées, dont la limitation à deux mandats pour le président, la transparence sur les salaires, un contrôle d’intégrité sur les membres du comité exécutif. Rien n’a été appliqué et l’UEFA de Platini avait refusé ses réformes.

Les revirements de ces derniers jours placent-ils le prince Ali en pôle position?
Oui en théorie, car il avait eu quelques voix lors des élections de juin dernier, et c’est le candidat le plus crédible. Mais si Platini se retrouve hors course, l’UEFA proposera un autre candidat. Quoiqu’il en soit, je ne pense pas que les élections vont avoir lieu dans ces conditions, elles seront peut-être inscrites au programme du congrès qui aura lieu en mai 2016.

Grèce – un référendum piège

Grèce – un référendum piège

Tsipras a raison de renvoyer à la démocratie la question de l’accord probable avec Bruxelles. Un accord qui va prévoir une nouvelle aide mais aussi de nouvelles mesures d’austérité qui n’étaient pas tellement contenues dans le programme de Tsipras. Toutefois un referendum piège , d’abord parce que Tsipras devra donner sa position et d’une  certaine manière risque de se discréditer par rapport à ses  promesses initiales qui ont permis son élection. Ensuite et surtout parce que la date fixée au 5 juillet n’est pas raisonnable. En gros tout cela va donc se résumer à une question : pour ou contre l’euro. On ne peut organiser un referendum vraiment démocratique en quelques jours , c’est une  caricature de démocratie. Même les journalistes des grands médias seraient bien incapables aujourd’hui d’analyser le futur accord entre Bruxelles et la Grèce. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a donc annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu’il allait organiser un référendum concernant le plan d’aide européen. Le pays est à quelques jours d’un possible défaut de paiement et devra donc trancher sur l’accord avec les créanciers. Le président de la République François Hollande avait annoncé vendredi, tout comme la Chancelière allemande Angela Merkel, que l’Eurogroupe de samedi serait « décisif » en vue d’un accord entre les créanciers et la Grèce. Le référendum portera sur le texte qui pourrait résulter samedi de l’Eurogroupe prévu à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers.  »Le peuple doit décider hors de tout chantage (…), le référendum aura lieu le 5 juillet », a déclaré le Premier ministre dans une allocution télévisée diffusée vers 1 heure locale (minuit en France) sur les chaînes de télévision grecques, à la veille d’une ultime réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles avant un possible défaut de paiement de la Grèce au FMI le 30 juin. Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis participera bien samedi à l’Eurogroupe qui se tiendra à Bruxelles au sujet de la Grèce, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi le porte-parole du Premier ministre Gabriel Sakellaridis. Le doute a flotté un moment sur cette participation, à la suite de l’annonce en termes très rudes par le Premier ministre Alexis Tsipras d’un référendum dimanche 5 juillet autour des discussions avec les créanciers, mais finalement la délégation grecque sera présente. Le gouvernement a annoncé par ailleurs que la procédure d’acceptation par le Parlement de ce référendum aurait lieu samedi avec vote dans la soirée.

Impôt – prélèvement à la source : double piège à cons

Impôt – prélèvement à la source : double piège à cons

 

 

 

 

Le prélèvement  à la source est en apparence une  mesure de simplification souhaitée par tous en tout cas ceux qui payant l‘impôt sur le revenu. En fait depuis la progression de la mensualisation cette mesure perd de son intérêt ( environ70%  sont mensualisés).La vérité c’est que le prélèvement à la source va constituer uen vraie martingale fiscale pour le gouvernement ( celui-ci  et les autres). D’abord on va pouvoir élargir l’assiette en fusionnant le moment venu l’ impôt sur le revenu et CSG. Tout le monde paiera le même import au lieu de 50% seulement de la population actuellement. Ensuite de façon discrète et indolore on va augmenter la fiscalité pour boucher tous les trous des déficits notamment sociaux. Et la France va pouvoir conserver pendant longtemps son record du monde de prélèvement obligatoire ! Second piège à cons pour les entreprises. Les entreprises déjà collecteur d’impôts vont le devenir encore davantage avec des échanges bureaucratiques insoupçonnés avec l’administration. En cause l’évolution de la situation des foyers fiscaux ( mariage, divorce, enfant, autres personne à charge  etc.). Il est clair par ailleurs que administration mettra des mois pour mettre à jour les dossiers fiscaux , ce qui jouera à la hausse comme à la baisse avec un nombre de régularisation incalculable . Les PME principaux employeurs en France ne sont évidemment pas équipées pour répondre à ces nouvelles contraintes administratives. Dernier point l’application et se conséquences désastreuse ne pourront être mesurées qu’en 2018, ce sera au successeur de Hollande d’en assumer la responsabilité. Un belle entourloupe politique. Le président, accompagné de la nouvelle secrétaire d’État au Commerce et à l’Artisanat Martine Pinville, s’est donc efforcé de justifier son projet de réforme.  les différents points de la réforme qui font polémique. Aux critiques sur l’agenda de la réforme, M. Hollande a répondu que le gouvernement allait «prendre le temps nécessaire». Les relations entre salariés et entreprise ont aussi été évoquées. Le président a notamment lancé aux entreprises : «Je vous assure que vous allez être associées» pour que la réforme «n’ait de conséquences ni sur votre gestion ni sur la relation avec vos employés». Les salariés n’auront notamment pas «à donner d’infos que les entreprises n’ont pas à connaître». «Le secret vaut aussi pour les salariés. C’est pour beaucoup une interrogation, de savoir que leur employeur pourrait tout connaître de leur situation fiscale», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a conclu en expliquant que «ce qui est important, c’est que le salarié ou l’actif – ça vaut d’ailleurs pour les chefs d’entreprises – puissent savoir, quand ils reçoivent leurs revenus, qu’une part va être enlevée, transférée pour le paiement de son impôt, l’année même où il reçoit son revenu et pas l’année d’après».

 

Impôt à la source : piège à cons ?

Impôt à la source : piège à cons ?

 

En apparence ce serait une  bonne réforme et ce serait même souhaité par les Français. Principal argument cela étale dans le temps le poids des prélèvements, second argument cela évite d’être imposé sur des revenus de référence passés alors que les revenus présents peuvent avoir diminué. Des arguments pertinents. Mais cette retenue à la source présente aussi de nombreux inconvénients. Cela n’aurait d’intérêt que dans le cadre d’une  grande réforme fiscale ( en intégrant notamment la CSG ce qui élargirait l’assiette.). Or cette opération complexe ne pourra être effectuée avant 2017. Le danger aussi  c’est que le patron tienne compte du revenu fiscal pour adapter le niveau des salaires entre salariés. Le danger c’est qu’on en profit pour augmenter discrètement l’impôt en le rendant plus indolore. Le danger c’est que cette réforme ne constitue en fait qu’un gadget et se limite à un prélèvement mensuel sans réforme fiscale. Une  réforme inutile puisque près de 70% des imposables sont déjà mensualisés. Bref une  réforme à la mode Hollande, une  reforme molle.  Manuel Valls a promis samedi aux socialistes que le gouvernement allait «réussir», notamment en engageant «le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, première étape d’une modernisation de notre imposition», lors du congrès de Poitiers. Il y a quelques jours, Europe 1 révélait que François Hollande avait réuni les deux têtes de Bercy, Emmanuel Macron et Michel Sapin, ainsi que plusieurs représentants de l’administration fiscale à l’Elysée. Signe que le président serait déterminé à obtenir un mécanisme précis et opérationnel de prélèvement de l’impôt à la source d’ici 2017. Selon la définition de l’Insee, le prélèvement à la source correspond à «un mode de recouvrement de l’impôt consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l’employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l’impôt». Ainsi, plus aucun impôt ne serait prélevé une fois le salaire net touché. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le particulier? Entre la dématérialisation, la feuille pré-remplie et la mensualisation, l’administration fiscale a déjà facilité la tâche au contribuable. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), les démarches pour le calcul de l’impôt dépendent de la complexité de l’impôt et non pas de son mode de paiement. 

Législative Doubs : l’UMP tombe dans le piège du « ni-ni » contre l’avis de Sarkozy

Législative Doubs : l’UMP tombe dans le piège du   »ni-ni » contre l’avis de Sarkozy

 

C’était le piège, ils sont tombés les deux pieds dedans à LMP. Contre l’avis de Sarkozy, ils ont choisi le ni Ps, ni FN. Avec comme arrière pensée de ne pas décevoir les lecteurs du FN. Du coup ils vont décevoir les électeurs de gauche pour les second tours des prochaines élections notamment celles de 2017. Sarkozy souhaitait une position plus ambiguë qui ménage la chèvre et le chou mais il a été battu lors du bureau politique. De ce fait l’élection du Doubs risque d’être très serrée et dépendra en fait de l’évolution de l’abstention. Il est probable que les clivages qui se sont manifestés au bureau politique de l’UMP vont amener Sarkozy à accélérer la transformation de son parti toujours englué dans les contradictions des caciques. De quoi vraiment l’encourager à faire une vraie cure de rajeunissement. Le Bureau politique de l’UMP a donc opté mardi soir de justesse pour le ni-ni (ni PS, ni FN) à la législative partielle du Doubs, contre l’avis de Nicolas Sarkozy qui plaidait pour un texte appelant à faire barrage au FN, selon des participants à la réunion.  L’UMP a appelé mardi ses électeurs à voter blanc ou à s’abstenir lors du second tour de l’élection législative partielle du Doubs, qui opposera le PS et le Front national, une stratégie du « ni-ni » qui ne fait pas l’unanimité au sein du principal parti de droite. Le FN doit être combattu « avec la plus grande fermeté » et la présidence de François Hollande a conduit la France « dans une impasse économique, sociale et politique aux effets catastrophiques« , peut-on lire dans la déclaration adoptée par le bureau politique de l’UMP.  « En conséquence, confirmant sa position constante, l’UMP appelle tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s’abstenant. » La position majoritaire du « ni-ni » est notamment soutenue par Valérie Debord.  Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait déclaré devant son groupe parlementaire à l’Assemblée qu’il refuserait d’appeler à voter pour le candidat PS, qui affrontera dimanche prochain une candidate Front national. L’élimination du candidat UMP Charles Demouge au premier tour de cette législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs a plongé dans l’embarras le parti de Nicolas Sarkozy. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à « faire barrage » au FN, la candidate d’extrême-droite Sophie Montel, étant selon lui raciste. Alain Juppé, qui est soutenu par la vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, n’entend pas pour autant s’engager « dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS« . L’ancien ex-Premier ministre UMP, François Fillon, a pris l’exact contre-pied en exprimant son refus d’appeler à voter pour un candidat PS, tout en disant vouloir combattre le FN. Le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, a ainsi déclaré à Sud Radio que ce qu’il souhaitait entendre de Nicolas Sarkozy, « c’est la liberté de choix« .

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

Législatives du Doubs : l’UMP dans le piège du ni-ni

 

Non au ni-ni de l’UMP pour le deuxième tout des législatives du Doubs pour Juppé. Une sorte de pavé dans la mare de l’UMP qui patauge pour expliquer le ni-ni vraisemblable de la direction. D’une certaine manière l’UMP est tombée dans le piège et ne sortira pas grandie de cette situation. Si l’UMP appelle à voter FN, elle se déconsidère, si elle appelle à voter PS, elle donne l’impression de soutenir la majorité politique de gauche, si elle décide le ni-ni alors elle apparaitra comme un parti sans véritable doctrine politique.  L’ancien Premier ministre Alain Juppé appelle, lui , à « faire barrage au Front national » au deuxième tour de l’élection législative partielle dans le Doubs où la candidate FN Sophie Montel, arrivée en tête dimanche au premier tour, affrontera le socialiste Frédéric Barbier.   »Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferais : pour barrer la route à une candidate FN qui croit, entre autres choses, ‘en l’évidente inégalité des races’, je ne m’abstiendrais pas, je voterais pour le candidat qui l’affronte, c’est-à-dire le candidat PS’ affirme Alain Juppé dans un message mis en ligne lundi soir sur son blog.    »Je vois clairement que désormais notre principal adversaire politique est devenu le FN. Il a quelques raisons de se prétendre le premier parti de France. Son arrivée aux responsabilités nationales n’apparaît plus tout à fait comme une hypothèse d’école », explique l’ancien Premier ministre après avoir précisé qu’il a « pris le temps de réfléchir ». Cette déclaration n’est pas une surprise. Elle correspond à une position constante de l’ancien Premier ministre.  Dès ce lundi soir,  Edouard Philippe, le député-maire du Havre qui est un proche du maire de Bordeaux, expliquait cette prise de position : « Il faut une réponse claire. Je ne suis d’accord sur rien avec le Front national. Il faut faire barrage à ce parti. Je considère qu’il faut faire barrage au Front national, pas de gaieté de cœur, mais sans trembler. » Officiellement, l’UMP doit prendre une position au cours de son bureau politique ce mardi. Un consensus semble impossible.

 

Sondage soldes : piège à consommateurs

Sondage soldes : piège à consommateurs

 

 

Avec la crise,  les soldes c’est un peu toute l’année et les périodes dites de soldes officielles perdent de leur intérêt. D’après  Une étude réalisée par l’ObSco les Français sont doutent de plus en plus de l’intérêt des soldes.   65% des personnes interrogées estiment que les produits bénéficiant d’une remise importante lors des soldes sont souvent des produits mis en rayon spécialement pour l’occasion, selon l’Observatoire du rapport au prix, publié en octobre 2014 par l’ObSco. 73% considèrent par ailleurs que le prix initial a été gonflé en prévision des soldes afin de pouvoir continuer à faire des bénéfices malgré la décote. Et près de 80% des individus interrogés considèrent que les commerçants continuent à faire des bénéfices même lorsqu’ils proposent un produit à – 50%.  Selon la même étude, les Français sont 70% à se déclarer très satisfaits de la multiplication des opportunités de faire des bonnes affaires. Les ventes privées, promotions ponctuelles et bons de réduction sont en effet autant de nouvelles occasions d’acheter à prix réduit tout le long de l’année. Mais cette abondance de promotions n’a pas que des bons côtés. 81% des personnes interrogées affirment cela leur fait perdre leurs repères sur les prix, et 76% considèrent qu’acheter un produit au bon prix devient de plus en plus compliqué. L’habitude d’acheter toute l’année à prix réduit a aussi pour effet de diminuer l’intérêt des soldes. Selon une étude citée par l‘AFP, 52% des Français estiment que les promotions ponctuelles en dehors des soldes sont une meilleure opportunité de faire des bonnes affaires. Cette situation n’est d’ailleurs pas du goût des petits commerçants : certains d’entre eux s’agacent de la multiplication des ventes privées en dehors des périodes de soldes, et dénoncent une concurrence déloyale.

 

Fraude fiscal : le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Fraude fiscal :  le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Une soixantaine de parlementaires seraient en infraction en matière d’imposition à commencer par le président de la commission des finances Gilles carrez. Pourtant un spécialiste fiscal ! Le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Gilles Carrez, en délicatesse avec le fisc, a estimé samedi que sa situation démontrait la complexité de l’application des règles fiscales en France. Mediapart a révélé samedi que l’élu UMP, spécialiste de la fiscalité, était convoqué « dans une dizaine de jours » par l’administration fiscale de son département du Val-de-Marne, en vue d’un probable redressement fiscal.  Au cœur du différend : la valeur de ses biens immobiliers qui devraient, selon le fisc, l’amener à payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont il ne s’acquitte plus depuis 2011, écrit Mediapart. Interrogé sur BFM TV, Gilles Carrez a dit sa « bonne foi », évoquant un problème « d’interprétation de la règle fiscale ».   »Que le président de la commission des Finances se retrouve dans cette situation, que j’aurais évidemment préféré éviter (…) c’est une manière aussi pratique de voir la complexité, les difficultés qu’ont nos concitoyens par rapport à l’application de la loi fiscale », a-t-il ajouté.  Sur le site de Mediapart, Gilles Carrez explique avoir appliqué au pavillon qu’il possède avec sa femme un abattement de 30%. Mais cet abattement, autorisé pour les maisons principales à la suite d’un amendement dont il est l’auteur, souligne Mediapart, ne s’appliquerait pas à son cas personnel, cette propriété ayant été acquise via une Société civile immobilière (SCI).   »J’avoue que j’ignorais complètement ce point », dit-il.

 

Affaire Azibert : Sarkozy pris au piège de ses téléphones

Affaire Azibert : Sarkozy pris au piège de ses téléphones  

 

Sur le téléphone utilisé sous un faux nom, Sarkozy avait bien promis au juge Azibert de l’aider pour sa nomination à Monaco mais se rendant sans doute compte de sa bévue, Sarkozy sur son téléphone officiel cette fois (qu’il savait  écouté) a indiqué qu’i avait renoncé à ce coup de piston. Qu’est-ce qui a conduit les juges à mettre Nicolas Sarkozy en examen pour corruption? Le Monde qui a eu accès aux écoutes téléphoniques, perquisitions, nourrissant la procédure à l’encontre de Nicolas Sarkozy donne une partie de la réponse. Selon ces extraits d’écoutes, l’ex-chef de l’Etat et son avocat Thierry Herzog évoquent plusieurs fois le désir de Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, d’être nommé dans la Principauté. Or, Gilbert Azibert a lui aussi été mis en examen, soupçonné d’avoir obtenu des informations couvertes par le secret et renseigné le camp Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. « Je l’aiderai », dit Nicolas Sarkozy à Me Herzog le 5 février, sur un téléphone acheté sous un faux nom. « Moi, je le fais monter. » Et l’ancien président d’ajouter: « appelle-le aujourd’hui en disant que je m’en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince ». Le 24 février, dans une nouvelle conversation, Nicolas Sarkozy annonce à son avocat que son intervention est imminente: « tu peux lui dire que je vais faire la démarche auprès du ministre d’Etat demain ou après-demain ». Le lendemain, les choses se précisent encore: « je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j’ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d’Etat de Monaco (…) Je t’appellerai pour te dire ce qu’il en est ». Mais finalement, Nicolas Sarkozy rappelle son avocat le 26 février, cette fois sur son téléphone « officiel », celui dont les enquêteurs pensent qu’il savait qu’il était sur écoute. L’ancien président affirme alors qu’il a renoncé: « j’ai trouvé que ça ferait un peu ridicule donc j’ai préféré ne pas en parler », dit-il notamment. Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog vont avoir une conversation similaire, mais sur leur portable secret, selon Le Monde. D’après le quotidien, les enquêteurs « pensent avoir établi » que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont appris le 25 février que la ligne secrète était aussi sur écoute et qu’ »ils auraient donc adapté leur discours » et « éventuellement, leurs actes ». L’information judiciaire pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction, élargie ensuite à des faits de corruption, avait été ouverte le 26 février. Toujours selon Le Monde, le ministre d’Etat de Monaco, Michel Roger, a confirmé aux enquêteurs que Nicolas Sarkozy l’avait appelé au téléphone le 25 février mais qu’il n’avait pas évoqué Gilbert Azibert. Le délit de corruption peut être constitué par une simple promesse en faveur d’une personne dépositaire de l’autorité publique pour la pousser à agir en vue d’obtenir un avantage.

 

Impôt sur le revenu – prélèvement à la source  » : le piège à cons !

Impôt sur le revenu -  prélèvement à la source «  : le piège à cons !

Progressivement l’idée du prélèvement à la source pour l’IR avance. C’est évidemment grâce à l’argument de gestion de trésorerie ; il est plus facile de régler en 12 fois qu’en trois voire en une). Mais derrière cette évidence se dissimule une autre intention : rendre la perception de l’impôt plus indolore et l’augmenter  « en douce ». C’est même déjà envisagé par exemple par Christian Eckert, rapporteur général du budget à l’assemblée nationale et nombre de députés qui proposent de ne plus rendre déductible la CSG de l’IR, soit une augmentation de l’IR de 10 milliards. L’impôt prélevé à la source c’est la nouvelle martingale de l’ingénierie fiscale française enfin un tuyau fiscal branché directement sur les revenus (ceux déclarés évidemment donc surtout les salaires et pensions).De son coté,   Pierre Moscovici a assuré que la piste d’un impôt sur le revenu qui serait prélevé à la source « doit être examinée ». Le ministre de l’Economie et des Finances a toutefois évoqué « plusieurs problèmes », notamment un problème technique « qui peut être soluble, mais qui n’est pas simple du tout ». « Il y a également un problème sociétal: est-ce que les salariés souhaitent que ce soit intermédié par les employeurs? », s’est-il interrogé. Bien entendu il ‘a pas avoué les risques de prélèvements supplémentaires ! D’autant qu’on envisage aussi d’accroitre l’assiette de l’IR ce qui n’est pas en soi incompréhensible puisque l’impôt sur le revenu n’est perçu que sur un ménages sur deux. La fusion CSG-IR (pour l’instant qui semble abandonné) allait dans ce sens. On pourrait ainsi très rapidement passer de 55 milliards de rendement fiscal à 100 milliards !

Syrie : Hollande piégé par lui-même et Obama

Syrie : Hollande  piégé par lui-même et Obama

 

Hollande triplement piégé, d’abord par des déclarations aventureuses, ensuite par Obama et la Grande Bretagne e enfin par une situation politiquement  ingérable en Surie. « Comme Barack Obama, François Hollande est pris dans un tourbillon d’événements incontrôlés », écrit Pierre Rousselin dans Le Figaro, mais surtout, pour l’éditorialiste du quotidien libéral, le chef de l’Etat est « piégé sur le front interne et bien isolé sur le front extérieur ».  Pour François Sergent de Libération, « Hollande peine à justifier la guerre ». Et si « le Président, dans la constitution monarchique de la Ve République, a tout pouvoir pour faire la guerre », relève-t-il, « peut-il aujourd’hui être le seul chef d’Etat à user de la force sans un vote de la représentation nationale, sans même un discours ? »   »Le piège s’est refermé pour ces responsables occidentaux qui s’étaient avancés très vite en annonçant leur volonté de punir Damas qui aurait fait usage de gaz mortels », constate Dominique Quinio dans La Croix. Patrick Apel-Muller pose cette question dans L’Humanité : « Comment décréter la guerre ou la paix pourrait-il être l’apanage d’un homme seul au XXIe siècle ? » Tout en estimant « intenable l’alignement de François Hollande, résolu à décider contre une énorme majorité de Français et à se passer de l’assentiment de la représentation nationale ».   »À force de jouer les va-t-en-guerre pour se refaire une virginité dans les sondages, François Hollande a pris un gros risque. Celui de se retrouver tout seul face au tyran syrien » reconnaît Yann Marec dans Midi Libre.  Pour certains éditorialistes, cette situation a des répercussions sur la politique intérieure française.   »Coincé par le recul surprise de Barack Obama, François Hollande se retrouve face à une opinion publique nettement hostile à une intervention et à des ténors de droite (et de gauche) qui surfent sur ce refus populaire », juge Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest).  Un point de vue partagé par Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne pour qui, « la valse-hésitation des Occidentaux dans l’affaire syrienne exacerbe les clivages intérieurs aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France ».  Dans Les Echos, Cécile Corduret pense que « soucieux de sauver la face, l’exécutif maintient ses ambitions et refuse de demander un vote au Parlement, comme l’ont fait ses alliés ». Selon elle, « c’est aussi une position à contre-emploi ».  Enfin, avec la défection des Britanniques et le recul des Etats-Unis, Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain) estime amèrement que le président français est désormais « dans le rôle du cocu magnifique ».

 

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