Archive pour le Tag 'pied'

Le PS s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

Le PS  s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

 

Il y a quelque chose de contradictoire à dénoncer maintenant l’absence d’un premier ministre de gauche et en même temps avoir tout fait pour qu’il n’y en ait pas. Première balle dans le pied, celle qui a consisté à choisir une inconnue sans aucune expérience comme candidate pour l’ensemble du Nouveau Front populaire. Seconde balle dans le pied, celle qui a consisté à refuser de soutenir la candidature de Cazeneuve. Une candidature beaucoup plus sérieuse celle-là.

Bref la direction du parti socialiste traîne comme un boulet cette union de gauche de circonstance et finalement a rejoint la posture de Mélenchon qui lui aussi a fait semblant de vouloir un premier ministre de gauche alors qu’il ne vise que l’Élysée.

Les courants minoritaires du parti socialiste déplorent l’occasion manquée d’un gouvernement de gauche. La direction assure qu’Emmanuel Macron n’a jamais réellement envisagé de le nommer.

«Vous n’avez pas voulu Cazeneuve, vous avez eu Barnier»: c’est en substance ce qu’ont reproché les opposants au premier secrétaire du PS Olivier Faure, après qu’Emmanuel Macron a nommé l’ex-commissaire européen de droite Michel Barnier à Matignon, ont indiqué plusieurs témoins à l’AFP.

Faute de vouloir construire, le PS pourra toujours jouer son rôle de démolition avec la menace d’une censure du gouvernement Barnier

Dernière confusion concernant la manifestation du 7 septembre contre «le coup de force» de Macron, le PS reste sur sa position: pas d’appel national à manifester, contrairement aux autres partis du Nouveau Front populaire, mais chacun est libre d’y participer ! Bref du « en même temps » d’opposition.

Après le retrait de Toubiana, la gauche tire une nouvelle balle dans le pied

Après le retrait de Toubiana, la gauche tire une nouvelle balle dans le pied

Après le retrait de Laurence Toubiana, la perspective d’un gouvernement issu du nouveau Front populaire pourrait bien disparaître. En effet l’intéressée présentait des qualités de technicienne et de politique bien supérieures aux différents noms avancés notamment par les « insoumis ». Ce retrait sonne peut-être la mort de l’espérance d’un éventuel gouvernement de gauche et peut-être même la mort du nouveau front populaire. La divergence de fond ne porte pas en effet uniquement sur le nom d’un futur premier ministre mais bien entendu sur le contenu de la politique et même sans doute encore davantage sur l’opportunité ou non de participer actuellement un gouvernement. Chacun fait semblant de revendiquer le leadership pour la constitution du gouvernement éventuel de gauche mais on est de plus en plus persuadé que Mélenchon souhaite surtout le chaos et la possibilité pour le NFP de gouverner

Depuis plus de deux semaines, l’équation Matignon vire sérieusement au casse-tête à gauche. Il y a quelques heures encore, une dernière carte semblait toujours sur la table : Laurence Tubiana, 73 ans, négociatrice des accords de Paris (2015) et économiste engagée. Proposée par le Parti socialiste, l’intéressée s’est finalement retirée de la course, faute d’accord entre les quatre forces du Nouveau Front populaire (NFP). Dans un communiqué publié ce lundi sur son compte X, la diplomate de l’environnement a glissé un dernier conseil à ses camarades : « C’est de là, de l’engagement citoyen, que naissent les solutions. Il est possible et nécessaire de faire de la politique autrement. »

 

Conférence de presse de Macon : déjà pour couper l’herbe sous le pied du premier ministre

Conférence de presse de Macon : déjà pour couper l’herbe sous le pied du Premier ministre

Macron a décidé de tenir une conférence de presse mardi soir. Du coup, le premier ministre qui envisageait une déclaration de politique générale repousse son intervention. Un scénario déjà connu dans le passé avec un président qui coupe l’herbe sous le pied de son Premier ministre.

Sans doute un scénario qu’on retrouvera par la suite car si le président veut récupérer l’actuelle popularité de son premier ministre, il ne lui permettra pas d’occuper en permanence le devant de la scène. Du coup le lendemain, Gabriel Attal se résoudra seulement à réunir
l’ensemble de ses ministres à 17 heures à Matignon en « séminaire de travail » pour préparer de manière « collégiale » sa déclaration de politique générale que chaque chef de gouvernement prononce devant le Parlement après sa nomination, a annoncé Matignon dimanche soir.

Aucune date n’a encore été arrêtée pour cette déclaration.

Interdiction pour Air France : le Mali se tire une balle dans le pied

Interdiction pour Air France : le Mali se tire une balle dans le pied

En interdisant désormais la reprise des vols d’Air France, les dictateurs du Mali se tirent une balle dans le pied. À l’image du Niger, il y a une sorte de concours de la plus mauvaise gouvernance et de la bêtise qui est engagée aussi au Mali et au Burkina Faso.

Les dictatures militaires veulent montrer leurs muscles vis-à-vis de la France mais pas vis-à-vis du terrorisme qu’elles ignorent.

La dernière initiative idiote est donc celle du Mali qui interdit la reprise des vols d’Air France. Pourtant ce sont surtout des Maliens qui vivent en France et en Europe qui seront les victimes. Les Français et plus largement les Européens sont en effet très peu nombreux à se rendre dans un pays aussi instable que le Mali.

Nombre de Maliens ont émigré vers l’Europe pour échapper à la misère économique et ce sont eux qui seront pénalisés quand ils se rendent dans leur famille restée au pays.

La junte au pouvoir à Bamako a décidé d’annuler l’autorisation donnée à Air France de reprendre la desserte du Mali, ont indiqué ce mercredi deux hauts responsables maliens et un responsable dans le transport aérien. La compagnie aérienne avait indiqué la veille reprendre les vols, à raison de trois jours par semaine.

. « Il n’y aura pas de vol Air France vendredi. Cela doit se faire de manière responsable et coordonnée, le tout dans le respect de notre souveraineté », a dit un second responsable, lui aussi sous couvert d’anonymat. Un acteur du transport aérien a confirmé que « l’autorisation a été annulée », sans plus de détails. « Il est clair que les vols ne reprendront pas vendredi », a-t-il dit.

Le directeur de l’aviation civile au Mali a été remercié sans motif pour la dictature!

Présidentielle: Pécresse, l’épine dans le pied de Macron

Présidentielle:  Pécresse,: l’épine dans le pied de Macron

Valérie Pécresse candidate du parti Les Républicains à l’élection présidentielle de 2022, est « gênante pour Emmanuel Macron » selon le politologue Pascal Perrineau. Un sondage de BFM la donne d’ailleurs gagnante au second tour devant Macron

Valérie Pécresse est-elle une candidate de droite dangereuse pour Emmanuel Macron ?

Pascal Perrineau : Oui, pour plusieurs raisons. Le grand défi pour la droite d’abord, c’était de réussir son processus de choix. Personne ne s’attendait à ce que le processus soit réussi en septembre. La première étape est réussie et la droite, d’une certaine manière, revient de loin. Le deuxième élément, c’est de pouvoir s’inviter au premier tour en reconquête dans l’électorat naturel de la droite, c’est-à-dire les électeurs qui avaient voté Fillon en 2017. Pour l’instant, Valérie Pécresse, n’en contrôle que 50%. Donc, il s’agit de reconquérir les électeurs qui, d’un côté, sont partis chez Emmanuel Macron, plutôt sur des thématiques de crédibilité économique, que la droite aurait pu faire et qu’elle n’avait pas fait. Et puis, il y a ceux qui sont partis du côté d’Eric Zemmour, et dans un moindre degré, Marine Le Pen. Donc, il faut tenir les deux bouts de la chaîne. Pour reconquérir les électeurs de droite partis vers Macron, elle a la crédibilité économique, la crédibilité gestionnaire pour éventuellement envoyer des messages qui seront entendus par ses électeurs. Et puis, on l’a vu dans la campagne, elle s’est droitisée, comme l’ensemble des candidats qui participaient à cette primaire fermée. Elle a maintenant les terrains régaliens classiques sur l’immigration, l’insécurité. Des mesures très fermes, même si ça ne va pas jusqu’aux mesures qu’avait mises en avant son challenger Eric Ciotti.

Est-elle plus gênante pour le président sortant que les autres candidats ?

C’est difficile pour le candidat Macron, qui joue beaucoup sur le thème du premier de la classe, du président brillant, du président en surplomb. Il a à faire à quelqu’un qui est sorti des mêmes écoles que lui, qui est à la tête d’une des plus grosses régions en Europe sur le plan démographique. Et même ses opposants le disent, elle n’a pas failli à la tête de cette région. Ce n’est pas Marine Le Pen. Et donc, pour Emmanuel Macron, elle est gênante. D’autre part, c’est une femme. Vous ne pouvez pas ajuster de la même manière les coups en matière politique quand votre adversaire est une femme.

Aujourd’hui le principal défi de Valérie Pécresse est de « tenir les deux bouts de la chaîne », de garder cette famille de droite unie d’Éric Ciotti à Xavier Bertrand ?

Bien sûr, c’est le défi d’ailleurs que tous les leaders de droite ont depuis le Front national. Ça a été le défi de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et maintenant celui de Valérie Pécresse. Elle peut le réussir. Cependant, attention, aujourd’hui, elle est à 12 % d’intentions de vote à peu près. Marine Le Pen est à 20%. Il va falloir faire face à ce handicap, et ce n’est pas une chose simple. La droite a l’habitude d’être au pouvoir sous la Ve République et elle se présente souvent comme une droite gestionnaire. Ce n’est pas naturel pour la droite d’être dans l’opposition. Donc, il faut montrer sa capacité sur la gestion des affaires, et j’ai été frappé dans les débats d’entendre Valérie Pécresse, qui est une vraie budgétaire. Elle a été ministre du Budget. C’est certainement des thèmes qui plaisent aux électeurs de droite, dont certains ont pu être séduits par le côté sérieux, et maintenant, on le voit, il y a une nouvelle Valérie Pécresse, beaucoup plus sensible aux thèmes régaliens, aux thèmes d’autorité, de verticalité et sur l’immigration. Elle propose une vigoureuse politique de quotas et cela peut séduire les électeurs tentés par l’aventure Zemmour. Mais il faudra qu’elle trouve une place dans son dispositif à Éric Ciotti. Parce que Éric Ciotti c’est quelqu’un d’important, c’est une grosse fédération, les Alpes-Maritimes et elle va avoir besoin de toutes les énergies. J’ai remarqué l’intelligence des premiers déplacements de Valérie Pécresse : dans les Alpes-Maritimes, la Savoie, les Hauts-de-France. Elle joue son rôle de rassembleuse et c’est ce qu’on attend d’elle.

Aujourd’hui, la droite doit d’abord conquérir les classes populaires, reconquérir les jeunes ou au contraire, les CSP+ qui sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron ?

C’est un peu tout le monde. Cependant, il y a des priorités. La droite républicaine s’est vidée de sa substance populaire. Ça n’a pas toujours été le cas. L’électorat gaulliste, l’électorat pompidolien, c’était un électorat qui avait renoué avec les couches populaires. La droite était concurrentielle vis-à-vis de la gauche. Là, le gros problème en France, c’est que les grands partis qui ont structuré toute notre vie politique sous la Ve République, le Parti socialiste, l’héritier du RPR et de l’autre côté, Les Républicains, ont perdu leur substance populaire, qui est allée vers les extrêmes, et particulièrement au Front national. Marine Le Pen garde un électorat très profondément populaire. Il y a cette reconquête, en effet, des couches populaires, et même une conquête des jeunes. Même si, on le sait, les jeunes sont plus tentés par l’abstention que d’autres. Donc, parfois, pour beaucoup de politiques, ce n’est pas la priorité. Parce qu’on se dit de toute façon, ils vont s’abstenir massivement. Donc, on préfère se concentrer sur les plus de 65 ans, plus fidèles dans les urnes. Donc, il y a deux grosses priorités pour la droite.

 

Pécresse : l’épine dans le pied de Macron

Pécresse : l’épine dans le pied de Macron

Valérie Pécresse,  candidate du parti Les Républicains à l’élection présidentielle de 2022, est « gênante pour Emmanuel Macron », selon le politologue Pascal Perrineau, invité de franceinfo dimanche 5 décembre. La présidente de la région Ile-de-France a été investie avec 60,95% des voix face à Éric Ciotti samedi 4 décembre.

Valérie Pécresse est-elle une candidate de droite dangereuse pour Emmanuel Macron ?

Pascal Perrineau : Oui, pour plusieurs raisons. Le grand défi pour la droite d’abord, c’était de réussir son processus de choix. Personne ne s’attendait à ce que le processus soit réussi en septembre. La première étape est réussie et la droite, d’une certaine manière, revient de loin. Le deuxième élément, c’est de pouvoir s’inviter au premier tour en reconquête dans l’électorat naturel de la droite, c’est-à-dire les électeurs qui avaient voté Fillon en 2017. Pour l’instant, Valérie Pécresse, n’en contrôle que 50%. Donc, il s’agit de reconquérir les électeurs qui, d’un côté, sont partis chez Emmanuel Macron, plutôt sur des thématiques de crédibilité économique, que la droite aurait pu faire et qu’elle n’avait pas fait. Et puis, il y a ceux qui sont partis du côté d’Eric Zemmour, et dans un moindre degré, Marine Le Pen. Donc, il faut tenir les deux bouts de la chaîne. Pour reconquérir les électeurs de droite partis vers Macron, elle a la crédibilité économique, la crédibilité gestionnaire pour éventuellement envoyer des messages qui seront entendus par ses électeurs. Et puis, on l’a vu dans la campagne, elle s’est droitisée, comme l’ensemble des candidats qui participaient à cette primaire fermée. Elle a maintenant les terrains régaliens classiques sur l’immigration, l’insécurité. Des mesures très fermes, même si ça ne va pas jusqu’aux mesures qu’avait mises en avant son challenger Eric Ciotti.

Est-elle plus gênante pour le président sortant que les autres candidats ?

C’est difficile pour le candidat Macron, qui joue beaucoup sur le thème du premier de la classe, du président brillant, du président en surplomb. Il a à faire à quelqu’un qui est sorti des mêmes écoles que lui, qui est à la tête d’une des plus grosses régions en Europe sur le plan démographique. Et même ses opposants le disent, elle n’a pas failli à la tête de cette région. Ce n’est pas Marine Le Pen. Et donc, pour Emmanuel Macron, elle est gênante. D’autre part, c’est une femme. Vous ne pouvez pas ajuster de la même manière les coups en matière politique quand votre adversaire est une femme.

Aujourd’hui le principal défi de Valérie Pécresse est de « tenir les deux bouts de la chaîne », de garder cette famille de droite unie d’Éric Ciotti à Xavier Bertrand ?

Bien sûr, c’est le défi d’ailleurs que tous les leaders de droite ont depuis le Front national. Ça a été le défi de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et maintenant celui de Valérie Pécresse. Elle peut le réussir. Cependant, attention, aujourd’hui, elle est à 12 % d’intentions de vote à peu près. Marine Le Pen est à 20%. Il va falloir faire face à ce handicap, et ce n’est pas une chose simple. La droite a l’habitude d’être au pouvoir sous la Ve République et elle se présente souvent comme une droite gestionnaire. Ce n’est pas naturel pour la droite d’être dans l’opposition. Donc, il faut montrer sa capacité sur la gestion des affaires, et j’ai été frappé dans les débats d’entendre Valérie Pécresse, qui est une vraie budgétaire. Elle a été ministre du Budget. C’est certainement des thèmes qui plaisent aux électeurs de droite, dont certains ont pu être séduits par le côté sérieux, et maintenant, on le voit, il y a une nouvelle Valérie Pécresse, beaucoup plus sensible aux thèmes régaliens, aux thèmes d’autorité, de verticalité et sur l’immigration. Elle propose une vigoureuse politique de quotas et cela peut séduire les électeurs tentés par l’aventure Zemmour. Mais il faudra qu’elle trouve une place dans son dispositif à Éric Ciotti. Parce que Éric Ciotti c’est quelqu’un d’important, c’est une grosse fédération, les Alpes-Maritimes et elle va avoir besoin de toutes les énergies. J’ai remarqué l’intelligence des premiers déplacements de Valérie Pécresse : dans les Alpes-Maritimes, la Savoie, les Hauts-de-France. Elle joue son rôle de rassembleuse et c’est ce qu’on attend d’elle.

Aujourd’hui, la droite doit d’abord conquérir les classes populaires, reconquérir les jeunes ou au contraire, les CSP+ qui sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron ?

C’est un peu tout le monde. Cependant, il y a des priorités. La droite républicaine s’est vidée de sa substance populaire. Ça n’a pas toujours été le cas. L’électorat gaulliste, l’électorat pompidolien, c’était un électorat qui avait renoué avec les couches populaires. La droite était concurrentielle vis-à-vis de la gauche. Là, le gros problème en France, c’est que les grands partis qui ont structuré toute notre vie politique sous la Ve République, le Parti socialiste, l’héritier du RPR et de l’autre côté, Les Républicains, ont perdu leur substance populaire, qui est allée vers les extrêmes, et particulièrement au Front national. Marine Le Pen garde un électorat très profondément populaire. Il y a cette reconquête, en effet, des couches populaires, et même une conquête des jeunes. Même si, on le sait, les jeunes sont plus tentés par l’abstention que d’autres. Donc, parfois, pour beaucoup de politiques, ce n’est pas la priorité. Parce qu’on se dit de toute façon, ils vont s’abstenir massivement. Donc, on préfère se concentrer sur les plus de 65 ans, plus fidèles dans les urnes. Donc, il y a deux grosses priorités pour la droite.

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Covid-19 : pied de nez de la Chine qui accorde 300.000 doses de vaccins pour les Casques bleus

Covid-19 : pied de nez de la Chine qui accorde 300.000 doses de vaccins pour les Casques bleus

 

 

Ce don de 300 000 doses de vaccin accordé aux casques bleus constitue une sorte de pied de nez aux pays occidentaux. Certes la démarche est sans doute humanitaire mais il est curieux que la Chine accorde des vaccins pour des casques bleus dont elle conteste le rôle dans la plupart des conflits. Une manière aussi pour la Chine de montrer sa suprématie dans le domaine de d la recherche médicale. La diplomatie du vaccin est largement utilisée par la Chine qui approvisionne aussi de nombreux pays en développement tandis que l’Europe par exemple patauge dans sa stratégie de vaccination .

« Le 15 mars, l’ambassadeur chinois Zhang Jun auprès de l’ONU a envoyé une lettre au secrétaire général Antonio Guterres pour l’informer de la décision de la Chine de donner 300.000 doses de vaccins anti-Covid-19 aux Casques bleus, avec une priorité pour ceux déployés en Afrique », indique un communiqué de la mission chinoise. « C’est une étape supplémentaire pour faire des vaccins chinois un bien public mondial, et aussi une démonstration du soutien ferme et continu de la Chine à l’ONU et au multilatéralisme », a ajouté le communiqué.

Renoncement de Macron à la retraite: un pied de nez au sénat

Renoncement de Macron à la retraite:  un pied de nez au sénat

 

 

Il est clair qu’il y a quelque chose de démagogique dans le renoncement de Macron à la retraite de président. Mais c’est surtout une occasion de mettre en contradiction ceux qui proposent davantage  de rigueur pour l’ensemble des Français et qui en même temps ne l’appliquent  pas pour eux-mêmes. Une manière aussi de claquer le bec à François Hollande qui ne cesse de titiller le pouvoir mais qui profite d’un confortable patrimoine et  d’une très bonne situation financière en cumulant les retraites de  nombre de mandats et qui n’a  jamais démissionné de son statut de la Cour des Comptes où pratiquement il n’a jamais mis les pieds. Ceci étant, on  peut sans doute se rassurer quant à l’avenir financier de Macron capable en quelques  mois  d’accumuler des millions dans la banque sur des opérations opaques ; des millions qui curieusement se seraient rapidement envolés ! Il  y a évidemment quelque chose de très contradictoire, pour  ne pas dire de scandaleux, dans la position de la majorité sénatoriale. On sait que celle-ci propose de reporter l’âge  la retraite à 65 ans et milite pour un rééquilibrage financier qui fera diminuer en moyenne toutes les pensions. Par contre, les mêmes sénateurs sont totalement opposés à la suppression de leurs régimes  spécifiques au motif qu’il s’agirait d’une caisse autonome. Le problème c’est que cette caisse  autonome est alimentée par les fonds publics destinés au fonctionnement du sénat. Le montant moyen de la retraite tourne autour de 1400 € en France mais avec des écarts autour de cette moyenne, certains  devant se contenter de moins de 1000 €. Cela à  un âge  de la retraite qui se situe réellement aujourd’hui à plus de 63 ans. Par comparaison, les sénateurs réellement en moyenne atteignent de 4000 € nets de retraite après seulement 6 ans d’activité minimum.  Les sénateurs ne toucheraient plus que de leurs de 600 € si le régime devait être aligné sur le système universel ! Comme les députés qui ne touchent plus depuis la dernière réforme de leur retraite qu’environ 600 €.

Les sénateurs ont droit, après un seul mandat de six ans, à une retraite de 2 190 euros net par mois. Mais combien sont-ils à ne faire qu’un mandat ​? Au 1er mars 2018, la pension mensuelle moyenne nette de retraite d’un sénateur s’établissait à environ 3 856 euros, hors majoration pour enfants. A l’Assemblée nationale, le montant de la pension est passé depuis le 1er janvier 2018 de 1 053 euros net mensuel à 664 euros, après que les élus du Palais Bourbon ont voté l’alignement sur le droit commun de leur régime de retraites. Entre 2007 et 2018, l’Assemblée nationale a ainsi baissé son montant de pensions de 60 %.

Pour un président de la république,  en vertu de l’article 19 de la loi du 3 avril 1955, la pension annuelle de retraite d’un ancien président de la République est égale au “traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire”. A l’heure actuelle, un conseiller d’Etat touche un traitement indiciaire brut annuel de quelque 75.000 euros. Le montant d’une retraite présidentielle s’élève ainsi à environ 6.000 euros bruts mensuels, qui peuvent être cumulés avec d’autres émoluments provenant d’autres emplois.

“Emmanuel Macron a confirmé (…) que la réforme du système des retraites s’appliquerait à lui et qu’il ne percevrait pas, à l’issue de son mandat en 2022, les sommes prévues par les dispositions de la loi de 1955. Les dispositions de la loi de 1955 ont vocation à être ‘normalisées’ à terme”, lit-on dans le communiqué de l’Elysée. “Il s’agit d’exemplarité, mais tout simplement aussi de cohérence”, poursuit le palais présidentiel, ajoutant qu’Emmanuel Macron “a démissionné de la fonction publique avant de prendre ses fonctions (et qu’)il a par ailleurs indiqué qu’il n’entendait pas siéger au conseil constitutionnel à l’issue de son/ses mandats”.

Fusion Alstom-Siemens : l’Europe se tire une balle dans le pied

Fusion Alstom-Siemens : l’Europe se tire une balle dans le pied

À juste titre le ministre de l’économie français dénonce l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

Taxes importations Etats-Unis : Trump va se tirer une balle dans le pied

Taxes importations Etats-Unis : Trump va se tirer une balle dans le pied

Contradictoire et excessif Trump fait du Trump. Une annonce tonitruante et ensuite une rectification du tir pour ne pas se tirer uen balle dans le pied. Certes on ne peut reprocher au États-Unis de faire dans le patriotisme économique d’autant plus que leur balance commerciale est très déséquilibrée non seulement vis-à-vis de la Chine évidemment mais aussi de nombreuses autres zones notamment l’Europe. MaisTrump ne fait pas dans le patriotisme économique (que pratiquent  à peu près tous les pays notamment l’Allemagne ou encore le Japon et la Chine) mais dans le nationalisme économique, c’est-à-dire le repli économique qui conduit tout droit au nationalisme politique et à la guerre. Avec les taxes qu’il propose Trump  pourrait bien se tirer une balle dans le pied. En effet aujourd’hui l’économie se caractérise par la complexification des processus de production qui consistent  à assembler des systèmes de production répartie dans différents pays. Pratiquement,  aucune production un peu sophistiquée n’est pure nationalement. Elle intègre toujours des importations. C’est vrai pour les États-Unis, comme pour la France comme pour la plupart des pays. Du coup,  les intrants vont être affectés d’une taxe nouvelle qui viendra affaiblir la compétitivité des produits finis. En clair,  cela va plomber les exportations et pouvoir d’achat aussi  bien des ménages que des entreprises. Bref,  une balle  dans le pied. Du coup il est vraisemblable qu’après avoir fait dans le nationalisme économique pour contenter ses électeurs, Trump devra accepter de nombreuses exceptions et pas seulement avec le Canada ; sinon  en retour il  subira des mesures de rétorsion qui viendront elles aussi affaiblir la compétitivité  des États-Unis. De toute évidence, Trump un peu difficulté  à comprendre la complexité de l’économie actuelle.

Retour de l’esclavage chez Amazon : des bracelets électroniques pour les salariés et bientôt des boulets au pied ?

Retour de l’esclavage chez Amazon : des bracelets électroniques pour les salariés et bientôt des boulets  au pied ?

En mars 2016, Amazon a déposé deux brevets sur des bracelets électroniques, révèle le site spécialisé GeekWire (en anglais).  Ce système de « traçage (…) des mouvements des mains d’un employé (…) pourrait être utilisé pour surveiller la réalisation de tâches assignées » comme l’inventaire et la préparation des commandes, expliquent les documents officiels relatifs à ce brevet. L’appareil est « prévu pour être porté (…) près de la main et pour émettre des vibrations ». Concrètement, si un employé place ses mains au mauvais endroit ou ne touche pas le bon objet au moment de la collecte dans les entrepôts, le bracelet pourra se mettre à vibrer par ultrason. Un moyen de guider, mais aussi de surveiller, tous les mouvements des salariés logistiques de l’entreprise. « Ce bracelet n’est pas étonnant, c’est une continuité de la discipline de fer qui règne chez Amazon, estime aussi Jean-Baptiste Malet, journaliste et auteur d’En Amazonie, infiltré dans le « meilleur des mondes » (Ed. Fayard), à franceinfo. Ca a déjà cours dans les entrepôts, avec les scanners. Les employés sont tracés et ne font que obéir à des normes définies aux Etats-Unis. » Chacun sait que les conditions de travail sont déjà particulièrement difficiles chez Amazon, véritable machine à cash pour exploité les producteurs et les salariés.  Dans les allées des entrepôts d’Amazon, tout est déjà minuté, codifié, scruté, grâce aux scanners utilisés à chaque étape du traitement des colis. « Avec ça, ils savent exactement où vous vous trouvez et se servent de ces informations pour calculer votre temps d’arrêt », accusait alors Alain Jeault, employé sur le site de Sevrey (Saône-et-Loire) et délégué CGT. Dans ce contexte, ces bracelets inquiètent, mais ne semblent pas surprendre les salariés du groupe. D’anciens et actuels employés d’Amazon ont ainsi déclaré au New York Times (en anglais) que « l’entreprise utilisait déjà une technologie de suivi similaire dans ses entrepôts », et qu’ils ne « seraient pas surpris si elle mettait ces brevets en pratique », relève Slate. Les syndicats italiens ont aussi fait part de leur inquiétude. « Est-ce qu’il y aura aussi le boulet au pied ? », s’est interrogée la secrétaire générale de la Confédération générale italienne du travail, Susanna Camusso, dans 24 Ore« Des plateformes numériques sont en train de créer une nouvelle forme d’exploitation », a renchéri Carmelo Barbagallo, secrétaire général de l’Union italienne du travail. En France, cette annonce n’a pas (encore) provoqué de réactions politiques. Désormais, près d’un tiers des enfants possèdent leur tablette. On peut donc parler d’addiction.  »En France comme en Angleterre, des hôpitaux proposent des consultations pour leur apprendre à se désintoxiquer », poursuit la journaliste. « Car le plus grave, c’est l’impact sur les enfants. C’est prouvé : la surconsommation d’écran entrave leur développement. Selon l’étude,  les enfants qui passent deux heures par jour devant la télévision à l’école primaire ont deux fois plus de risques de sortir du système scolaire sans diplôme. »

Foot-FC Nantes-PSG: l ‘arbitre donne un coup de pied et un carton rouge !!!

Foot-FC Nantes-PSG: l ‘arbitre donne un coup de pied et un carton rouge !!!

On sait depuis longtemps que l’arbitrage français n’est guère brillant, pour preuve leurs prestations chaque week-end leur des matchs de foot pro et le fait qu’ils sont rarement sollicités dans les grandes confrontations internationales. Mais cette fois ,c’est Tony Chapron, un des « meilleurs » arbitres, tombé sur le terrain, qui donne coup de pied à un joueur nantais et en plus le gratifie d’un carton. Une situation tellement ubuesque que la vidéo a fait le tour du monde. Certes Tony Chapron ne semble pas respirer l’intelligence mais après sa maladresse aurait pu au moins éviter d’une part de se venger sur un joueur en le frappant d’abord et en lui donnant un carton rouge ensuite. De toute évidence,  il y a un vrai problème d’arbitrage en France que n’a pas résolue la professionnalisation. Pas étonnant si ces arbitres sont aussi peu respectés (ce  qui est également lamentable). Il est clair que le football professionnel a fondamentalement changé en quelques dizaines d’années, il est devenu beaucoup plus technique et surtout plus rapide et la plupart des arbitres ont bien du mal à suivre le rythme. Il y a sans doute aussi une question de recrutement, de formation et d’évaluation dans le corps arbitral. Un corps arbitral trop refermé sur lui-même et qui tente de masquer ses faiblesses par un corporatisme désuet. Il serait temps de mettre en place une commission composée des différents acteurs pour réfléchir à l’évolution de l’arbitrage et notamment s’interroger sur sa faiblesse actuelle par rapport aux autres pays majeurs du football.

 

Elections Européennes 2019 : Retour aux listes nationales pour éviter un nouveau coup de pied au cul

Elections Européennes 2019 : Retour aux listes nationales pour éviter un nouveau coup de pied au cul

 

Retour aux listes nationales pour éviter un nouveau coup de pied au cul du parti au pouvoir. Un coup de pied au cul  qui se traduit en général par une abstention massive et surtout un vote d’opposition. Considéré comme sans enjeu politique majeur, les élections européennes servent ainsi de défouloir, témoin les résultats de 2014.  14% pour le PS, 25% pour le FN, 20% pour l’UMP, 14% pour le PS, 10% pour les verts et le Modem, 6% pour le front de gauche, de résultats encore plus catastrophiques qu’attendus pour Hollande et le PS ; En cause évidemment un rejet de cette Europe technocratique et ultra libérale, paralysée devant la crise et qui s’est montrée incapable de relancer l’économie. Une Europe qui au contraire à travers l’austérité n’a fait qu’aggraver le chômage. C’était un coup de pied au cul sans précédent pour Hollande qui ne s’en remettra pas. .Du coup Macron rétablit les listes nationales. .Des responsables du parti d‘opposition Les Républicains ont dénoncé ce choix, qui vise selon eux à masquer la faible implantation locale du parti du président de la République, La République en marche (LREM). Selon le Premier ministre, “ce modèle, largement majoritaire dans l‘Union européenne, permettra de renforcer l‘intelligibilité du scrutin et la lisibilité des enjeux de l’élection du Parlement européen. Il a fait l’objet d’un large consensus auprès des formations politiques consultées ”Edouard Philippe précise qu‘un projet de loi en ce sens, déposé début 2018, comprendra également une disposition ouvrant la voie à la mise en place, à titre complémentaire, de listes transnationales, “dans l‘hypothèse où les textes européens seraient modifiés en ce sens». Après sa rencontre avec Edouard Philippe, le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a déploré la volonté “regrettable” de l‘exécutif de revenir à des listes nationales. “Nous dénonçons les motivations évidentes de cette manipulation électorale : il s’agit d’abord et avant tout de favoriser les candidats d’Emmanuel Macron avec la constitution d’une liste fourre-tout abritant des candidats LREM dépourvus d’attache territoriale et des partis sous tutelle d’En Marche”, a-t-il ensuite expliqué dans un communiqué.

Entretien Macron et Estrosi : coup de pied de l’âne à Fillon à Marseille

Entretien Macron et Estrosi : coup de pied de l’âne à Fillon à Marseille

 

 

Le président de la région Paca, sifflé lors du meeting du candidat LR, vendredi soir à Toulon a  accepté de rencontré Macron Samedi. Une rencontre qui va faire parler d’elle chez les Républicains et qui constitue en quelque sorte un coup de pied de l’âne à Fillon. Une rencontre finalement pas si étonnante que cela. D’abord parce que Estrosi a été élu président de la région avec les voix de la gauche et qu’il  pourrait avoir besoin demain du soutien explicite ou implicite de Macron. Ce soutien avait à l’époque était assez critiqué chez certains caciques des républicains. Seconde raison le fait qu’Estrosi ait  été un des premiers à envisager une   candidature de substitution à Fillon. En effet dès le 5 mars, Estrosi avait souhaité que François Fillon retire sa candidature. Une attitude commune de la plupart des grands responsables du parti républicain qui ont ensuite à nouveau mangé leur chapeau. Depuis, la plupart de ces responsables soutiennent Fillon comme la corde soutient le pendu. La garde rapprochée de François Fillon ne comprend que des seconds couteaux qui espèrent décrocher un portefeuille en cas de victoire de leurs favoris. Tous les autres leaders du parti se tiennent à distance. La faiblesse de Fillon, en plus évidemment de ses dérives politiques ou financières, réside dans son incapacité à vraiment réunir et mobiliser son parti. Globalement les sarkozystes sont en situation d’observation hormis Baroin qui vise la place de premier ministre et les juppéistes soutiennent officieusement Macron. En laissant siffler Estrosi lors  de son meeting de Toulon, Fillon ne s’est pas montré très habile, il n’a fait qu’accentuer les failles au sein de son parti. Il le paiera. Une rencontre sans doute pour des motifs républicains car il se pourrait que l’union de toutes les forces politiques soit nécessaire pour battre Marine Le Pen au deuxième tour. Une rencontre aussi pour privilégier les intérêts de la région en cas de victoire de macro, une victoire de plus en plus probable. Cette rencontre entre les deux hommes consacre en effet  la position de leader de Macron face à Le Pen et enfonce un peu plus François Fillon. L’ancien premier ministre aurait dû réfléchir à deux fois avant de laisser ses partisans très réacs siffler Estrosi. On   ne gagne pas une élection présidentielle en s’appuyant seulement sur les soutiens les plus sectaires (un raisonnement valable pour Hamon !).

Mur Mexique : Trump tire une balle dans le pied des américains

Mur Mexique : Trump tire une  balle dans le pied des américains

 

C’est la nouvelle idée de Donald Trump pour construire le fameux mur imposer 20 % de taxe supplémentaires sur les produits importés du Mexique, c’est l’idée « géniale » de Trump pour financer ce mur que les mexicains refusent évidemment de financer. En fait Trump va créer un impôt que vont supporter les américains. Une belle manière de se tirer une balle dans le pied. Une proposition qui démontre à l’évidence l’irresponsabilité et l’improvisation permanentes de Trump. Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a annoncé jeudi que le président américain souhaitait le financer en taxant à 20% les produits importés du Mexique. « En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme », a-t-il assuré.   Selon lui, « cela permet clairement d’assurer le financement de façon à ce que le contribuable américain soit respecté ». Le projet aurait même été déjà évoqué avec les élus de la Chambre des représentants et du Sénat. Sans préciser comment elle serait mis en place ni quand, le porte-parole a indiqué qu’elle pourrait faire partie d’une réforme globale de la fiscalité. Une annonce qui intervient dans une journée émaillée de tensions entre le président américain et son homologue mexicain. Si les deux hommes devaient se rencontrer mardi à Washington, le locataire de la Maison Blanche avait finalement conseillé à Enrique Peña Nieto de ne pas se déplacer s’il n’avait pas l’intention de mettre la main au portefeuille. « Si le Mexique n’est pas prêt à payer le mur, qui est vraiment nécessaire, ce serait mieux d’annuler la rencontre à venir », a-t-il déclaré jeudi, ajoutant que ce serait «stérile ». La veille, le président américain avait signé un décret ouvrant la voie à sa construction. La réponse du président mexicain a été très claire. « Ce matin, j’ai informé la Maison Blanche que je n’assisterai pas à la réunion de travail programmée mardi prochain avec le président des Etats-Unis », a déclaré Enrique Peña Nieto sur Twitter.

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