Archive pour le Tag 'Philippe'

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Macron conteste l’écroulement de l’économie évoquée par Philippe

Macron conteste l’écroulement de l’économie évoquée par Philippe

Alors que le Premier ministre a clairement évoqué les risques d’écroulement de l’économie, Macron prend une nouvelle fois le contre-pied d’Edouard  Philippe tentant de rassurer les Français. On pourrait en conclure qu’il s’agit d’un jeu de rôle avec d’un côté un Premier ministre qui joue le père fouettard avec son profil technocratique et de l’autre un président, protecteur qui se voudrait le père du peuple. Il faut toutefois noter que la différence entre les deux responsables est antérieure au Coronavirus. On a déjà vu sur le dossier de la retraite que le Premier ministre s’était montré intraitable sur le fond même avec une forme adoucie. À l’inverse, Macron avait fait des ouvertures qui n’ont pas été reprises par le gouvernement.

Certes les deux hommes partagent sans doute une majorité de convictions communes mais le Premier ministre est en train de se forger une candidature potentielle pour les présidentielles futures. Il veut montrer que lui  tient la ligne quand le président actuel se disperse et ajoute du flou au flou. Peu de médias évoquent cette rivalité pourtant certaines car il est clair qu’un moment ou un autre est sans doute d’ici la fin d’année un changement de gouvernement interviendra.

Le président rejette donc la formule du chef du gouvernement – même si l’Élysée nie tout recadrage. «Nous sommes une Nation forte», préfère avancer Emmanuel Macron, tout en affirmant mesurer «le choc massif économique» que subit le pays, alors que le monde est entré dans sa pire récession depuis la Grande Dépression des années 1930«Nous ne sommes qu’au début de la crise économique et sociale. Il nous faudra bâtir les solutions», a-t-il prévenu.

Cette divergence montre les différentes partitions jouées par les deux têtes de l’exécutif, depuis le début de l’épidémie de Covid-19. L’un, président, assure que «l’espoir renaît» et vante les «jours heureux» à venir. L’autre, premier ministre, décrit «un moment critique» et appelle à attendre des «jours meilleurs». Le premier cherche à entraîner le pays, quand le second est contraint de décliner les modalités pratiques du confinement et de sa sortie.

Une répartition des rôles résumée par Emmanuel Macron lors de son interview : «Le gouvernement précisera les règles, je donne la finalité». À tel point qu’il a refusé de détailler les conditions des déplacements après le 11 mai : «Je ne vais pas vous faire le bulletin, ce n’est pas mon rôle. Mon rôle est peut-être de rappeler une forme de bon sens (…). Ce qu’on veut éviter, ce sont de grands brassages [de population]».

Ceci étant,Macron n’est pas à une contradiction près puisque hier il a lui-même annoncé que les transports internationaux seraient sans doute interdit pour les vacances d’été !

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Il y a quelques jours le ministre de la santé avait fortement critiqué le professeur pour ses remarques acerbes concernant la politique sanitaire du gouvernement. Cette fois, c’est le premier ministre qui a pris le relais en utilisant la bonne vieille dialectique des contradictions caricaturales . Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est monté ce lundi après-midi à la tribune du Sénat pour présenter le plan de déconfinement que l’exécutif compte mettre en place à compter du 11 mai. Dès le préambule de son discours, le Premier ministre a souligné qu’on ne savait « pas tout », encore, du coronavirus. Citant les zones d’ombre invitant les pouvoirs publics à la prudence, il a notamment lancé:

« Tel savant nous dit, affirmatif et catégorique, qu’il ne peut pas y avoir de deuxième vague et que le virus s’éteindra avec l’été, tel autre, tout aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. L’Histoire nous dira qui avait raison. Mais je crains que nous n’ayons pas le temps d’attendre que l’Histoire se fasse juge ».

« le rejet du capitalisme numérique » ? (Philippe Askenazy)

 « le rejet du capitalisme numérique » ? (Philippe Askenazy) 

 

 

Philippe Askenazy,Chercheur au CNRS/ENS/Centre Maurice-Halbwachs estime que la pandémie pourrait marquer un coup d’arrêt au développement du capitalisme numérique, estime l’économiste dans sa chronique au « Monde ».

Chronique.

 

« A travers le monde, des dizaines de millions d’actifs ont basculé en télétravail, des élèves suivent – pour les plus chanceux – des cours à distance, des patients téléconsultent. Réseaux sociaux et chaînes numériques battent des records d’audience. Certains voient dans cette intensification et cette extension des usages un point de bascule définitive dans le capitalisme numérique.

La crise sanitaire, sociale et économique pourrait au contraire marquer un coup d’arrêt à son développement. De quoi l’humanité a-t-elle besoin aujourd’hui : d’équipements de protection, de respirateurs, de nourriture et des services assurés par les travailleuses et travailleurs « essentiels ». S’il y a une guerre, elle est entre Etats pour s’approvisionner en masques, en réactifs et en anesthésiques. De la matière, de la sueur mais aussi de la peur, celle des soignants, hôtes de caisses ou éboueurs – loin d’être virtuelle.

De héros de nos sociétés, les start-uppeurs, les codeurs et autres « talents » sont désormais relégués en « dernière ligne ». Les promesses de la révolution numérique ne semblent être que de lointains mirages. Privée de données pertinentes, l’intelligence artificielle n’est d’aucune aide pour guider la politique sanitaire ou la continuité d’activité, alors qu’il y a quelques semaines encore, on nous présentait ces outils comme décisifs pour gérer les aléas.

Les imprimantes 3D ne permettent pas produire en masse, et malheureusement pas de protections textiles. Les robots des usines se sont arrêtés en même temps que les hommes. Les robots sociaux déployés dans les Ehpad ne remplacent pas les visites, lorsqu’ils ne sont pas simplement rangés au placard car difficiles à désinfecter. Même l’e-commerce affiche, dans la crise, des performances qui ramènent les trentenaires et plus à leur enfance, celle où le commerce à distance était dominé par La Redoute ou la Camif…

Révélant ses limites, le capitalisme numérique pourrait affronter le rejet. Il renforce les inégalités dans l’éducation malgré un calendrier favorable : les confinements ont eu lieu alors que les jeunes avaient déjà eu en présentiel leurs professeurs. Entreprises et administrations poussent à un retour rapide au présentiel, corollaire de la chute de productivité associée à un télétravail exclusif. »

 

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Une urgence: la démission d’Edouard Philippe

Une urgence: la démission d’Edouard Philippe

On sait que la plupart des grands médias sont légitimistes d’autant plus qu’ils ont soutenu pour un grand nombre l’accession au pouvoir de Macron. Très peu évoquent l’incompréhensible inefficacité du gouvernement dans cette crise sanitaire. En particulier concernant la pénurie de masques, de tests et d’une façon plus générale de matériel de protection. Comment comprendre que deux mois après le début de la crise, un pays aussi développé que la France soit si  peu incapable de mobiliser les forces productives au service d’une situation de guerre sanitaire. Pire, le Premier ministre a commis une faute criminelle en n’autorisant la tenue du premier tour des municipales. Dernière preuve de son inefficacité totale, cette conférence de presse de 2h30 qui n’a strictement rien apporté, rien éclairé et rien prévu pour la suite. Il y a urgence à changer ce Premier ministre complètement coincé dans son immobilisme et paralysé par ses propres incertitudes. 2h30 de mobilisation des télévisions pour ne rien dirent et même affirmer qu’on ne sait pas, qu’on verra plus tard aggravant ainsi une crise non seulement sanitaire mais aussi économique qui va plonger le pays dans une épouvantable catastrophe  caractérisée par des vagues de défaillance, de chômage et de diminution générale du pouvoir d’achat. Il serait temps que Macron prenne conscience que ce gouvernement est usé jusqu’à la corde, qui n’est composé que d’amateurs et de technocrates englués dans leur immobilisme et leurs contradictions.

Date Elections Municipales: Philippe «ne sait pas»

Date Elections Municipales: Philippe «ne sait pas»

Pour le second tour des municipales, ce qui est certain c’est que cela n’interviendra pas maintenant. Pas davantage avant la fin du mois de juin, sans doute après mais quand ? Édouard Philippe n’en sait rien. Bref le ridicule ne tue pas. On aura sans doute un second tour décalé d’au moins six mois peut-être davantage bref dans des conditions politiques complètement différentes. Notons que si la situation est aussi ubuesque, c’est surtout sur décision du Premier ministre qui a décidé du premier tour le 15 mars en pleine épidémie et juste avant le confinement intervenu, lui, le 16 mars. «La loi qui a été votée par le Parlement le 23 mars a prévu un système dans lequel le 23 mai – pas avant, pas après – nous dirons si les élections le deuxième tour des élections municipales peut se tenir à la fin du mois de juin», rappelle le chef du gouvernement.

«Aujourd’hui, au moment où je vous parle, je ne sais pas si les élections pourront se tenir à la fin du mois de juin. Peut-être (le pourront-elles), mais je ne le sais pas», a-t-il ajouté. Le problème est politique mais aussi juridique. Il ne faut pas oublier que certaines catégories de Français comme dans les EHPAD ont été empêché de voter et n’ont pas eu le temps de donner des procurations. Avec un taux d’abstention de près de 60 % au premier tour la légitimité juridique devrait être contestée par le conseil constitutionnel. En clair, on devrait annuler ce premier tour. On notera que la république en marche n’est pas pressée d’organiser un second tour après la catastrophe électorale qu’elle a subie. La majorité tendant de repousser le plus loin possible en espérant un contexte économique et sanitaire meilleur.

«La stratégie sanitaire est incompréhensible» (Philippe Douste-Blazy)

 «La stratégie sanitaire est incompréhensible» (Philippe Douste-Blazy)

 

À juste titre l’ancien ministre trouve particulièrement incompréhensible la stratégie de déconfinement par exemple concernant la réouverture programmée des écoles qui risquent d’être une source de transmission du virus dans les familles. Philippe Douste-Blazy prône évidemment le port de masques aussi le développement de tests massifs en privilégiant les tests par famille. Notons aussi que Philippe Douste-Blazy avait soutenu le traitement du Professeur de Marseille avec la chloroquine.( interview)

. Qu’avez-vous retenu des annonces présidentielles?

Philippe DOUSTE-BLAZY. - Si j’ai apprécié le ton du président, humble et grave, je dois reconnaître ne pas comprendre la stratégie sanitaire. Je suis déçu: il ne peut y avoir de stratégie sanitaire sans stratégie de santé publique forte et affirmée. Si j’applaudis les prouesses des hôpitaux et des soignants qui ont montré que notre système de santé résiste avec brio, nous faisons fausse route en matière d’épidémiologie d’intervention. Une fois de plus, nous sommes excellents dans la médecine curative et individuelle mais faibles dans la médecine préventive et communautaire.

Profitons de ce confinement pour dépister les personnes y compris non symptomatiques

Pourquoi défendez-vous le dépistage massif par foyer plutôt que le dépistage par individus à symptômes, annoncé par le chef de l’État?

Parce que nous ne pouvons plus attendre. L’épidémie continue. Plus de 2000 cas par jour! Si le confinement ne sert qu’à diminuer le nombre de lits hospitaliers occupés, c’est très utile mais cela ne suffit pas.

Confinement « ça durer » ! changement de discours de Philippe

Confinement « ça  durer » ! changement de discours de Philippe

 

 

De manière fort inopportune, le Premier ministre s’était étendu un peu trop longuement sur d’éventuelles conditions de  déconfinement alors que la priorité est toujours au confinement. Résultat ce week-end, certains en ont profité pour prendre des libertés avec les consignes barrière. Des propos inadaptés du Premier ministre qui ont été critiqués par les milieux scientifiques. Du coup aujourd’hui, le Premier ministre revient à la priorité du confinement. Il ajoute avec toujours la même flou : ça va durer !  “Aujourd’hui, l’heure est au confinement” et il “va durer”, a déclaré mardi le Premier ministre français.  

Programmé pour l’instant jusqu’au 15 avril, la période obligeant les Français à rester chez eux pour lutter contre l’épidémie de coronavirus qui a fait près de 9.000 morts dans le pays est entrée dans sa quatrième semaine. Le déconfinement, “ça n’est pas pour demain”, a dit Edouard Philippe lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.“Aujourd’hui, l’impératif c’est de faire en sorte que le confinement fonctionne, que le virus circule suffisamment lentement pour que le nombre de cas sévères qui justifie l’admission dans les services de réanimation ne soit pas supérieur à la capacité globale de notre système hospitalier”, a poursuivi le chef du gouvernement.

“Aujourd’hui, c’est l’heure du confinement et l’heure du confinement va durer et c’est tout à fait difficile à supporter pour beaucoup de Français, j’en ai tout à fait conscience mais c’est indispensable”, a insisté le Premier ministre

Les questions liées au déconfinement “demain ou après-demain sont compliquées, parce que, pour beaucoup d’entre elles, elles tiennent à des éléments, des réponses dont nous ne disposons pas encore”, a-t-il encore expliqué. “C’est la raison pour laquelle nous nous préparons. Se préparer, ça ne veut pas dire que c’est prêt. C’est travailler techniquement, scientifiquement, logistiquement pour être prêt le moment venu.”

Interrogé la semaine dernière dans le cadre d’une mission d’information de l’Assemblée nationale, Edouard Philippe avait dit que la levée des mesures de confinement se ferait sans doute de façon graduelle et pas “en une fois, partout et pour tout le monde.”

Il avait évoqué l’hypothèse d’un déconfinement régionalisé, sujet à une politique de tests, éventuellement en fonction de classes d’âge.

Chloroquine -Coronavirus: une pétition de l’ex ministre de la santé Philippe Douste-Blazy avec déjà 200.000 signatures

Chloroquine-Coronavirus: une pétition de l’ex ministre de la santé Philippe Douste-Blazy avec déjà  200.000 signatures

Une pétition lancée par l’ex-ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, demandant à assouplir les possibilités de prescription de la chloroquine, ce traitement dont l’usage contre le coronavirus provoque de vifs débats, a dépassé les 200.000 signatures dimanche soir, tandis qu’un trio de médecins éminents apportaient leur soutien au Pr Didier Raoult.

La pétition baptisée «#NePerdonsPlusDeTemps», lancée vendredi sur la plateforme Change.org, vise à élargir les traitements à l’hydroxychloroquine des patients atteints du Covid-19, en autorisant leur prescription sans attendre qu’ils soient atteints d’un stade aggravé de la maladie.

Par ailleurs, trois éminents médecins ont recommandé, dans une tribune publiée dimanche soir dans notre édition du Figaro datée lundi, d’appliquer le traitement élaboré par le très médiatisé Pr Didier Raoult, qui prône l’usage de l’hydroxychloroquine dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a quant à lui de nouveau appelé samedi à ne pas brûler les étapes, dans un entretien au média en ligne Brut, et a souligné qu’on connaitrait dans les prochains jours les premiers résultats intermédiaires d’études cliniques, qui visent à déterminer si la chloroquine mais aussi «d’autres médicaments prometteurs» sont efficaces quand ils sont pris dès le début de la maladie.

 

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe, rien !

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe,  rien !

 

À défaut d’occuper le terrain, le gouvernement occupe les médias. Ainsi chaque jour Macron crée un événement pour convoquer les caméras. Un autre jour c’est le Premier ministre qui va parler pour ne pas dire grand-chose sinon rien

Pour résumer,  il a d’abord indiqué que la période sanitaire n’était pas une période de vacances, il a appelé à davantage de respect du confinement mais sans indiquer de mesures supplémentaires par exemple comme celle qui aurait consisté à décréter le couvre-feu tout le pays, une mesure utile quand on sait que des zones entières sensibles ne respectent pas le confinement. Pour égayer sans doute son propos et le Premier ministre a déclaré que le virus n’était pas en vacances !

Concernant le confinement,  Le premier ministre est revenu sur l’intérêt de cette problématique qu’il avait pourtant développée à l’Assemblée nationale. Sans doute des propos un peu inconsidérés alors qu’on ne sait strictement rien sur l’évolution du virus et sur sa durée pas l’avantage sur les traitements et encore moins sur le vaccin. Un propos particulièrement contradictoire y compris ce concept de déconfinement de façon progressive «Ce qui est acquis, c’est que le déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive», a-t-il indiqué, annonçant avoir demandé à Jean Castex, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, de travailler sur les différents scenarii envisagés. «Le déconfinement, ça n’est pas pour demain matin», a toutefois tenu à préciser le premier ministre.

Le premier ministre a également abordé la question du bac déjà traité par le ministre de l’éducation nationale qui avait aussi laissé entendre que le bac traditionnel ne serait pas organisé en 2020 et qu’on se fierait sur  contrôle continu. Sans doute aussi aurait-il pu ajouter la mort définitive du bac traditionnel surtout compte tenu du taux de réussite autour de 90 %.

Le premier Ministre s’est dit aussi Fier de la «prouesse scientifique et technique» qui a permis d’évacuer «ce week-end plus de 550 patients intubés et ventilés», transférés du Grand Est vers des zones moins saturées du pays, . Une solution qui n’est pas forcément la meilleure et certains experts considèrent qu’il aurait été plus pertinent de déplacer le matériel et le personnel vers les zones très infectées  au lieu de transporter les malades, une opération beaucoup plus complexe.

Même flou de la part du Premier ministre quand il a abordé la question du manque de produits produits nécessaires à la réanimation (médicaments ou consommables « qui) explose dans proportions jamais imaginées», soit à hauteur de «près de 2000%», Édouard Philippe a reconnu qu’«il y a des tensions très fortes dans l’approvisionnement d’un certain nombre de molécules». Le chef du gouvernement a indiqué que «huit molécules sont indispensables pour les soins en réanimation». «Un certain nombre est en stock suffisant», mais «pour d’autres, les stocks sont plus limités, donc les tensions et les inquiétudes des soignants sont réelles». «Ma priorité numéro 1 de premier ministre, c’est de sourcer. Un joli mot compliqué pour dire simplement qu’il faut une bonne affectation des ressources qui manquent cruellement.

 Et  de terminer par un petit couplet à connotation scientifique pour que le public – forcément idiot- pour faire la  différence entre test virologique et sérologique. Une distinction que le Premier ministre vient sans doute d’apprendre récemment. Le plus ridicule dans cette intervention, c’est sans doute cette hypothèse de reporter les élections au mois d’octobre pour le second tour. En fait on maintiendrait les résultats du premier tour des maires élus mais on annulerait le premier tour de ceux qui ne l’ont pas été. Une situation invraisemblable et sans doute inconstitutionnelle  car organiser des élections 6 ou  10 mois après change complètement le contexte social, économique et politique. Le Premier ministre a été moins prolixe concernant la situation économique et la crise qui va suivre la pandémie. En fait il n’a pratiquement rien dit.

Coronavirus : Édouard Philippe conteste le nombre de tests allemands

  • Coronavirus : Édouard Philippe conteste le nombre de tests allemands
  • Alors qu’actuellement la France réalise seulement 60 000 tests par semaine, l’Allemagne ,elle, atteint 300 à 500 000. La campagne de tests est massive en Allemagne et expliquerait que la proportion de décès est très inférieure à celle de la France. Il faut dire que la politique allemande est très volontariste et que le pays peut s’appuyer sur une industrie pharmaceutique très puissante. Du coup interrogé sur la question, le Premier ministre essaye de s’en sortir en mettant en cause les chiffres allemands. Notons que c’est une argumentation aussi fallacieuse qui a justifié pendant longtemps le fait que les pouvoirs publics ne recommandaient pas le port de masques et même le déconseillaient . On peut facilement retrouver les déclarations officielles du Premier ministre, du directeur général de la santé et du ministre de la santé affirmant cette contrevérité pourtant mortelle.
  • Ce n’est qu’après le 23 février que les pouvoirs publics ont commencé à changer leur discours considérant que le masque pouvait être utile. La vérité c’est qu’on a choisi une argumentation de pénurie correspondant à la pénurie de masques qu’on avait oubliés de renouveler. le premier ministre Edouard Philippe est notamment revenu sur la campagne de dépistage du coronavirus outre-Rhin. Interrogé sur le sujet des 500.000 tests par semaine réalisés en Allemagne, le chef du gouvernement a cependant exprimé ses doutes.
  •  «Je suis prudent sur l’ensemble des chiffres, non pas du tout parce que je croirais à la malveillance ou à la malhonnêteté de nos amis allemands», a-t-il commencé, ajoutant : «Je ne sais pas forcément comment ils construisent leurs chiffres. Quand l’Allemagne dit qu’elle procède à 500.000 tests par semaine, est-on absolument certain qu’elle procède à 500.000 tests par semaine, ou qu’elle se fixe l’objectif de… ou qu’elle pourrait techniquement procéder à… ?». «Il peut y avoir un décalage entre la réalité de ce qui est fait et l’ambition ou l’objectif affichés», a encore expliqué le Premier ministre; un premier ministre incapable de toute façon d’expliquer l’énorme décalage de la pratique des tests mais qui n’a quand même pas osé comme pour les masques en critiquer l’intérêt comme précédemment.

Sondage : Macron et Philippe en hausse ?

Sondage : Macron et Philippe en hausse ?

Après le JDD, c’est maintenant à d’autres soutiens de Macron, Paris-Match et Sud-Radio de sortir des sondages bidonnés qui affirment que Macron remonte en n’audience auprès de l’opinion publique. L’approbation de l’action d’Emmanuel Macron bondit de 13 points en pleine crise du coronavirus et celle d’Edouard Philippe progresse de 7, selon un sondage Ifop Fiducial diffusé mardi.

Le problème c’est que parallèlement les sondages démontrent que 63 % de la population est persuadée que les pouvoirs publics ont caché la vérité et que moins de 30 % font confiance à Macron et à son gouvernement pour gérer la crise. Difficile dans ces conditions de croire que la cote de confiance de Macron remonte. Sans doute inquiet de la dégradation de la situation économique et demain politique, les médias qui ont toujours soutenu Macron et l’ont même aidé à conquérir le pouvoir essayent de sauver l’intéresé ; le explications  des sondeurs sont particulièrement floues quant à cette contradiction.

Les derniers sondages dans leur ensemble montrent une forte hausse de popularité d’Emmanuel Macron liée à la crise sanitaire. Mais si les Français serrent les rangs derrière l’exécutif, la confiance qu’ils accordent au gouvernement pour gérer la crise décroît elle rapidement indiquent les mêmes sondeurs

La cote d’Edouard Philippe, très exposé dans la gestion de l’épidémie, grimpe dans une moindre mesure, à 43% (+7), et retrouve son niveau de juin 2018, selon l’Ifop. Une nette majorité (57%, -7) juge défavorablement son action à la tête du gouvernement.  

Enquête réalisée en ligne du 26 au 27 mars auprès de 1007 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.         

Coronavirus : plaintes déposées contre Édouard Philippe, Olivier Véran ou Agnès Buzyn

Coronavirus : plaintes déposées contre Édouard Philippe, Olivier Véran ou Agnès Buzyn

Les plaintes ont été déposées par deux associations et trois particuliers pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui, ou de non-assistance à personne en danger, ou d’homicide involontaire, ou encore en vertu de l’article 223-7 du code pénal disant que « quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

Par ailleurs, une sixième plainte pour « entrave aux mesures d’assistance » visant Agnès Buzyn et Edouard Philippe est en route vers la Cour de justice de la République.Notons que les accusés ne risquent pas grand chose puisque la cour très spéciale est composée de 9 politiques et de 3 magistrats ! Jusqu’alors elle n’a prononcé que des sanctions anecdotiques.  Elle a été déposée par un Francilien de 46 ans diagnostiqué positif au covid-19 à la mi-mars, selon son avocat Nabil Boudi.

« S’il y a eu des manquements de la part d’un certain nombre de personnes qui sont au gouvernement, ces manquements doivent être sanctionnés. Face à une crise d’une telle ampleur, on ne peut pas avoir des ministres qui tergiversent », explique l’avocat à franceinfo, « on ne cherche pas à ce qu’il y ait des sanctions, on ne cherche pas à ce qu’il y ait des condamnations, ce n’est pas l’objet de la plainte ».

L’objet de la plainte avant tout c’est l’ouverture d’une enquête pour déterminer qui a failli dans sa mission.Me Nabil Boudià franceinfo

Dans la plainte que franceinfo a pu consulter, son client regrette qu’il « aura ainsi fallu attendre plus d’un mois et demi, depuis l’annonce, le 24 janvier 2020, par Madame Buzyn, alors Ministre de la Santé, des deux premiers cas confirmés sur le sol français et européen pour agir ». Il s’appuie notamment sur les « confessions accablantes » d’Agnès Buzyn dans un entretien publié le 17 mars dans le journal Le Monde, témoignant du « manque de réactivité du gouvernement » malgré ses nombreuses alertes.

En plus de ces plaintes-là, la semaine précédente, un collectif de soignants avait déjà déposé plainte contre le Premier ministre et l’ancienne ministre de la Santé les accusant de s’être  »abstenus » de prendre à temps des mesures pour endiguer l’épidémie de coronavirus.

 

Les tests sont essentiels contrairement à ce que dit le gouvernement (Cécile Philippe)

Les tests sont essentiels contrairement à ce que dit le gouvernement (Cécile Philippe)

 

 

Les tests ne sont pas prioritaires, d’après les autorités françaises. Pourtant, il ne sera pas possible de relâcher ce confinement strict, sans risquer de voir l’épidémie s’envoler à nouveau dans des pays épuisés. Une chronique de Cécile Philippe, Institut économique Molinari.( Dans la Tribune) .

 

« L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’époumone à répéter que la capacité à faire des tests à grande échelle est une priorité. Dans conférence de presse lundi 16 mars (8.20), le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus affirme : « Nous avons un message simple pour tous les pays du monde : testez, testez, testez ». Il ajoute qu’il est impossible de se battre à l’aveugle contre ce virus.  Or, on continue à entendre en France que les tests ne sont pas prioritaires. Ce raisonnement à courte vue est inadapté à la longue crise sanitaire et économique à laquelle nous devons faire face. Si on veut que le confinement, coûteux mais nécessaire, auquel des millions d’individus se soumettent actuellement soit utile, il faut plus de tests. Ils sont indispensables pour préparer activement le moment où il sera possible de relâcher ce confinement strict, sans risquer de voir l’épidémie s’envoler à nouveau dans des pays épuisés. D’un point de vue économique, cela signifie qu’allouer des moyens à cet objectif a du sens. Certains acteurs, comme le laboratoire Roche, ont heureusement compris l’importance de cette démarche. Il faut aussi que les politiques en fassent une priorité. A l’heure qu’il est, cela ne semble pas encore être le cas.

Aujourd’hui, le pays qui semble gérer la crise sanitaire de manière la plus efficace est la Corée du sud. Comme je l’ai expliqué dans plusieurs articles, les Coréens étaient prêts à l’éventualité d’une épidémie depuis leur expérience du MERS en 2015. Aux premiers signes, ils ont dégainé leur arsenal de tests. Bravo à eux. Trop tard pour nous ? Pas si vite. Il est probable que la Corée du sud aura moins de décès qu’ailleurs et moins de dommages collatéraux, car ils n’ont pas eu besoin de mettre leur économie à l’arrêt. Mais ne nous y trompons pas : leur capacité de tests leur est tout aussi utile aujourd’hui qu’au début. Elle permet, au fur et à mesure du déploiement de l’épidémie, de maintenir la contagion sous contrôle. C’est une stratégie à long terme. Et c’est ce dont nous avons impérativement besoin, le plus rapidement possible dans nos pays européens, pour tenir dans la durée.

Les mesures de confinement actuelles sont nécessaires pour limiter, autant que possible, la saturation du système de santé. En effet, le covid-19 est bien plus consommateur de lits d’hôpitaux que n’importe quel autre virus. Comme l’expliquent Nicholas Nassim Taleb et Joseph Norman, des mesures coûteuses sont impératives pour ne pas saturer le système de soins. Taleb et Normann prennent l’image de la salle de cinéma en feu, dont il faut sortir en urgence et qui n’est dotée que d’une petite porte. La petite porte aujourd’hui, c’est celle du système des soins intensifs. On ne pourra pas la passer tous ensemble. Rester confinés chacun chez soi limite la propagation du virus. C’est un geste qui, indépendamment de l’obligation, relève de la responsabilité individuelle. C’est aussi une marque de respect vis-à-vis des soignants et des autres en général.

Ce confinement n’est cependant pas viable à long terme puisque nos économies sont en partie à l’arrêt. Il va falloir, à un moment donné, se remettre à travailler. Pour ce faire nous devrons ressortir, en courant le risque qu’une nouvelle vague de contamination conduise à nouveau au confinement. C’est le scénario évoqué par le professeur en médecine Neil Ferguson, inspirant nombre de prises de décision récentes.

A défaut de pouvoir tabler sur une immunité de groupe, la meilleure planche de salut est probablement le vaccin. Or, les nombreuses équipes de chercheurs qui travaillent sur la mise au point de vaccins, misent sur un horizon incompressible de 18 mois. Il faudra pouvoir attendre jusque-là, à savoir remettre progressivement nos économies en marche dès lors que les mesures de confinement auront ralenti l’engorgement des services de santé. Pour que ces mesures de confinement soient vraiment utiles, il faut que nos pays soient en ordre de bataille pour tester les individus de façon massive lorsqu’elles cesseront. Ce sera crucial pour garder la contagion sous contrôle, sans recourir aux mesures drastiques que nous subissons actuellement. Comme les Coréens, nous pourrons réserver le confinement aux malades, au lieu de l’appliquer de façon aveugle faute de pouvoir discriminer. Nous pourrons reprendre nos activités, diverses et variées, indispensables au fonctionnement de nos sociétés.

Un gage de confiance

Cette capacité de test est un gage de confiance dans des économies gagnées par la défiance que suscite une épidémie. Comme le rappelle Paul Seabright dans La société des inconnus, notre niveau de coopération entre individus ne partageant pas de liens du sang est presque miraculeux. Dans le monde animal, il est inhabituel entre espèces. L’espèce humaine est tout à la fois extrêmement sociale et extrêmement antisociale. Ces tendances opposées nous sont tout aussi naturelles l’une que l’autre. Fort heureusement, nous arrivons généralement à surmonter nos instincts naturels dans la plupart des cas. Cependant, dans une situation d’épidémie, l’autre devient un danger. Par conséquent, il devient crucial de trouver un moyen de reconstruire cette confiance. La pratique de tests à grande échelle est de nature à redonner cette confiance et préserver le lien social.

Les tests sont aussi cruciaux pour minimiser les risques pris par ceux qui sont quotidiennement en première ligne pour la collectivité. Bien sûr, le confinement n’a rien de drôle. Il faut jongler entre le télétravail, les enfants, le rangement, l’hygiène etc. Mais cela reste facile par rapport aux praticiens s’exposant dans les laboratoires, les cabinets médicaux, les hôpitaux, les installations nucléaires et stratégiques ou les chaines d’alimentation assurant notre survie au quotidien. Nous sommes de plus en plus nombreux à exprimer la reconnaissance qui leur est due, comme l’illustrent les séances d’applaudissements à la nuit tombée. Ces applaudissements seront peu de chose s’ils ne sont pas accompagnés des moyens permettant d’éviter une nouvelle phase de saturation à l’issue de la période de confinement. Il ne faudrait pas que ceux en première ligne, perdent confiance ou s’épuisent faute de support.

Par conséquent, et contrairement à ce que l’on entend trop souvent, il n’est évidemment pas trop tard. Il est de la première importance de tester les gens à grande échelle. Des nouvelles très positives arrivent du laboratoire Roche, qui vient de développer un test automatisé dix fois plus rapide. Le déploiement de cette innovation technique implique de lever les contraintes pesant sur les laboratoires de ville qui, à l’heure actuelle, ne sont pas en capacité de tester massivement de façon sécurisée. Il faut qu’ils puissent faire les tests sans risquer de contaminer leur clientèle et leur personnel. Il faut qu’ils puissent se protéger et donc disposer de matériel : combinaisons, gants, masques, matériel de désinfection. Spontanément, des entreprises comme LVMH et Pernod Ricard ont proposé leur services, mais à ce stade tous les éléments permettant de déployer des tests à grande échelle ne sont pas en place. Alors que certains parlent déjà de mise en jeu des responsabilités politiques, il est temps de corriger cette anomalie en nous dotant des armes dont nous avons besoin dans ce combat pour notre survie à tous. »

 

Coronavirus: Philippe envisage une catastrophe économique

Coronavirus: Philippe envisage une catastrophe économique

 

Le Premier ministre prépare  l’opinion à la catastrophe économique incontournable. Pas besoin d’être un grand expert pour comprendre que la France va tourner au ralenti pendant un mois ou deux au minimum. La conséquence sera une chute d’au moins 5 % de la croissance. Un véritable tsunami qui se traduira aussi par un nombre incalculable de défaillances notamment d’entreprises déjà financièrement fragiles et notamment de PME. Un discours totalement nouveau dans la bouche du Premier ministre qui il y a seulement quelques semaines rassuraient sur les conséquences de la pandémie, la minimisait  même. Désormais, le Premier ministre se met dans les pas du président de la république alors qu’il y a encore une semaine il proposait comme priorité de se déplacer pour ses dérisoires élections municipales prenant ainsi le risque d’une accélération de la contamination.

Le premier ministre découvre sans doute un peu tard les conséquences dramatiques sur le plan sanitaire mais aussi économique. La pandémie de coronavirus provoquera un «coup d’arrêt puissant, massif, brutal à notre économie» et transformera «nos habitudes de vie», a prédit jeudi Edouard Philippe devant le Sénat.

«Nous sommes entrés dans une crise sanitaire jamais vue, jamais connue en France depuis un siècle et cette crise sanitaire va imposer un coup d’arrêt puissant, massif, brutal, à notre économie», a déclaré le premier ministre lors d’une séance de questions au gouvernement en format restreint.

 

«Nous savons quel impact et quelles conséquences dangereuses peuvent être associés à ce coup de frein massif», a-t-il ajouté estimant que «nous allons tous devoir, collectivement, faire un effort considérable pour permettre à notre pays de repartir». Des propos alarmistes qui mériteraient cependant d’être explicités davantage car faute de cela il ne conduit qu’à nourrir la panique. Des déclarations par acteur par ailleurs relativement flou quant aux conséquences possibles sur le mode de vie, de production d’échanges voire de civilisation. Ce niveau de généralité n’apporte rien sinon davantage de caractères anxiogènes à un environnement déjà plein d’incertitudes.

Cette épidémie engendrera aussi «une transformation puissante, massive et brutale à nos habitudes collectives de vie et elle fait courir le risque d’un impact puissant massif et brutal sur les structures collectives, pas simplement nationales, mais aussi européennes et internationales», a-t-il insisté. Edouard Philippe était notamment interpellé par le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau, qui l’interrogeait notamment sur «le décalage» entre les annonces de distribution de masques de protection et «le terrain».

Coronavirus : poursuites judiciaires contre Agnès Buzyn ou Édouard Philippe ?

Coronavirus : poursuites judiciaires contre Agnès Buzyn ou Édouard Philippe ?

Après les propos d’Agnès Buzyn,  ancienne ministre de la santé, affirmant dans le Monde que le gouvernement savait que l’organisation des élections municipales constituait un danger majeur pour la santé, par ailleurs que ces élections seraient une mascarade en prévision notamment des abstentions, certains médias posent la question de la responsabilité d’Agnès Buzyn, du gouvernement et surtout du premier ministre. Agnès Buzyn affirme  qu’elle a notamment informé dès janvier le gouvernement de la catastrophe sanitaire qui se préparait mais que ces recommandations n’ont pas été intégrées par le gouvernement. Du coup,  s’il devait y avoir une information judiciaire, elle devrait sans doute davantage viser Édouard Philippe qu’ Agnès Buzyn. En effet, c’est bien le Premier ministre qui en toute irresponsabilité a décidé d’inviter les électeurs à se rendre dans les bureaux de vote au risque d’une plus grande contamination et qui dans le même discours, le même jour, a recommandé le confinement. Nul doute que nombre de personnes supplémentaires du être infectées  à l’occasion de ces élections et le premier ministre et le responsable de cette situation. D’une manière générale, il est responsable d’une politique sanitaire complètement contradictoire qui a alterné entre la minimisation des risques et les propos inutilement inquiétants. Le tout alimentant largement encore davantage la panique. Il est aussi largement responsable de l’insuffisance scandaleuse des moyens sanitaires en équipements et en personnel. La France manque de tout, de lits en soin intente intensifs, de matériel respiratoire, de tests et même de masques. Le changement de ton et de politique est intervenu seulement après le du président de la république qui a décrété l’état de guerre. Le seul problème c’est que le gouvernement ne prend toujours pas les moyens découlant de ce discours guerrier.

Il faut rappeler les paroles rassurantes mais irresponsables du premier ministre.

« On a posé la question hier au comité scientifique. On leur a demandé, ‘est-ce que le fait d’aller dans un bureau de vote, parfois d’attendre un peu, ensuite de voter puis de repartir, est-ce que ça présente un risque pour les personnes les plus fragiles?’ », a-t-il rapporté.

Selon lui, ledit comité a répondu au gouvernement qu’il n’y avait aucune raison scientifique de penser que le déplacement pour voter aux municipales serait plus dangereux « que d’aller faire ses courses ». À condition de respecter une distance minimale. Le ministère de l’Intérieur préconise un marquage au sol afin de maintenir environ un mètre entre chaque électeur à chaque étape du vote. Il faut regretter c’est le caractère complètement contradictoire et irresponsable de la part du gouvernement en plus cautionné par certains scientifiques très complaisants qui devraient quand même comprendre que les bureaux de vote vont se transformer en espace d’incubation impossible à désinfecter après le passage de chaque électeur.

« La vérité, c’est que les maires (…) ont parfaitement compris l’enjeu, pour faire en sorte, par exemple, que quand une personne fragile arrive au bureau de vote, dans toute la mesure du possible, ce ne soit pas elle qui fasse la queue, (…) qu’elle puisse passer plus rapidement dans l’isoloir et ensuite devant l’urne pour pouvoir, là encore, limiter les risques », a-t-il développé.

 

 

Et le Premier ministre de rappeler qu’on peut aller voter « avec son stylo » et que du matériel sanitaire ( ! ) sera mis à disposition des électeurs dans les bureaux de vote. Ses déclarations irresponsables justifient effectivement un information judiciaire.

 

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