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SMIC : Une hausse de 1% soit un peu plus de 10 €, c’est trop !

SMIC : Une hausse de 1% soit un peu plus de 10 €, c’est trop !

 

Les journaux économiques indiquent que le SMIC va bénéficier de  plus forte hausse depuis deux ans. À savoir une augmentation de 0,95 % soit un peu plus de 10 € alors que le montant du SMIC se situe actuellement à 1144 € en net. Une vraie fortune sans doute ! Peut-être même excessive ? Non,  si l’on s’en tient aux calculs de l’INSEE qui évalue l’inflation pour les 20 % de Français les moins favorisés et qui ajoute la moitié du gain théorique pouvoir d’achat des ouvriers et employés. Un vrai calcul de coin de table qui ne tient pas compte de l’augmentation réelle des prix pour les ménages français les moins aisés. En effet l’indice des prix de la consommation est faussé par le fait que le pouvoir d’achat des moins favorisés est de plus en plus amputé par les dépenses contraintes la (impôts, assurance, électricité, abonnements et autres redevances). Pour preuve l’atonie de la consommation qui plombe la croissance, consommation qui représente plus de la moitié du PIB. Selon les Échos, le chiffre final serait ainsi de 0,95% à raison de 0,5% pour l’inflation et de 0,45% pour le second facteur. Ce qui ferait passer son montant à 1480,55 euros par mois. Si cette hausse venait à être confirmée, elle serait alors plus élevée qu’en 2016 (+0,6%) et 2015 (+0,8%) mais moins qu’en 2014 (+1,1%). Certes, l’exécutif a la possibilité de déroger à cette revalorisation automatique, en allant plus loin et en donnant un « coup de pouce ». Mais François Hollande n’y a plus eu recours depuis le mois de juillet 2012 (et encore il s’agissait d’une « avance » sur le mois de janvier 2013). Et cette année encore, les signes semblent plaider en faveur d’une inaction. Fin novembre, le comité d’experts chargé de conseiller l’exécutif sur le sujet avait recommandé de ne pas faire de coup de pouce. De plus, selon le Figaro, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a indiqué aux organisations syndicales que lui-même n’était pas favorable à la mesure.

Croissance Chine : des indicateurs économiques un peu meilleurs qu’attendus

Croissance Chine : des indicateurs économiques un peu meilleurs qu’attendus

Des chiffres qui montrent d’après Reuters que la Chine est peut-être en train de stabiliser son économie. La production industrielle a progressé de 6,2% en novembre en glissement annuel, un rythme légèrement supérieur à la hausse de 6,1% anticipée par les analystes interrogés par Reuters.  Les ventes au détail ont augmenté de 10,8% le mois dernier par rapport à novembre 2015, alors que les analystes tablaient sur une progression de 10,1%. Les ventes au détail ont été portées par les ventes automobiles, l’électroménager et les produits cosmétiques. Selon une fédération automobile, les ventes de voitures ont augmenté le mois dernier pour le sixième mois consécutif, en partie parce que les consommateurs redoutent la fin d’un dispositif de soutien à l’achat.  Les dépenses gouvernementales ont progressé de 12,2% en novembre sur un an, a annoncé mardi le ministère des Finances. Sur les 11 premiers mois de l’année, cette hausse s’inscrit à 10,2% par rapport à la même période l’année dernière. Pékin compte sur ces dépenses pour stabiliser son économie en raison de la moindre implication du secteur privé. Cette politique d’investissement se heurte toutefois aux craintes de voir la dette publique chinoise s’envoler.  L’inflation mesurée par les prix de détail a progressé à 2,3% en novembre, en ligne avec les attentes (2,2%), après 2,1% le mois précédent, a annoncé vendredi le bureau de la statistique. Portée par une hausse des prix des produits alimentaires, l’inflation est ainsi au plus haut depuis avril. L’indice des prix à la production a enregistré en novembre sa plus forte progression en cinq ans. Les prix à la production ont augmenté de 3,3% sur un an, dépassant le consensus qui anticipait une progression de 2,2%, après une hausse de 1,2% en octobre. Le boom de la construction, porté par une hausse des dépenses publiques et la remontée du marché immobilier, a notamment stimulé le prix des matériaux (acier, cuivre, verre, ciment).  Les exportations ont progressé de manière inattendue en novembre, de 0,1%, tandis que les importations ont augmenté de 6,7% sur un an, portées par une forte demande de matières premières, montrent les chiffres officiels publiés jeudi. Sur les onze premiers mois de l’année, les exportations ont baissé de 7,5% par rapport à la même période en 2015. Les importations ont reculé pour leur part de 6,2%. L’indice PMI composite couvrant à la fois le secteur manufacturier et les services est resté stable en novembre, à 52,9.

Le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo à la SNCF : pour couler un peu plus l’entreprise ?

Le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo à la SNCF : pour couler un peu plus l’entreprise ?

Encore un énarque à la direction de la SNCF et en plus pour s’occuper de la communication. Un secteur déjà largement exploité par l’entreprise qui y consacre des sommes colossales. Une situation d’ailleurs critiquée par la cour des comptes. Un directeur général en plus qui viendra encore alourdir l’appareil déjà bien fourni de la direction. On saiat que le Patron de la SNCF faut de pouvoir redresser la gestion de l’entreprise a fait de la communication son axe d’action essentiel. Il y aura donc un communiquant de plus à la SNCF. Il n’est pas certain que ce passage de conseiller politique à celui de conseiller d’entreprise confère à l’intéressé les qualités pour diriger une entreprise en crise économique et financière déjà dramatique.  Mathias Vicherat deviendra dès janvier prochain directeur général adjoint du groupe ferroviaire. Il sera également membre du comité de direction générale. Le « dircab » d’Anne Hidalgo, Mathias Vicherat, va quitter la mairie de Paris pour occuper en janvier le poste de directeur général adjoint de la SNCF. Ce départ « se fait en bonne intelligence avec la maire », a indiqué Mathias Vicherat à l’AFP. Âgé de 38 ans, Mathias Vicherat, énarque, avait été directeur de cabinet adjoint, puis le directeur de cabinet de Bertrand Delanoë maire de Paris. Il avait conservé ces fonctions auprès d’Anne Hidalgo en avril 2014. Il occupera début janvier le poste « nouvellement créé de directeur général adjoint en charge du projet d’entreprise et de la communication. Il aura également une fonction de porte-parole. Il sera membre du comité de direction générale », précise un communiqué de la SNCF.

Hollande : trop peu, trop tard

Hollande : trop peu, trop tard

Le renoncement de François Hollande résulte des résultats notoirement insuffisants de sa politique, aussi des contradictions entre ses promesses de campagne et son action de président de la république. Dans le domaine économique en particulier il aura fallu attendre les dernières années du mandat pour qu’il prenne un peu conscience des facteurs explicatifs du manque de la compétitivité qui génère le chômage. Les mesures prises pour redresser cette compétitivité notamment l’allégement des charges et la loi travail ont été bien trop tardives. En outre,  elles ont été caractérisées par un manque de préparation évidente. François Hollande a également été victime de son propre entourage et des divisions de la gauche. Le premier à rompre l’union a été Mélenchon qui refuse tout processus de primaire. Le second à enlever  toute chance à François Hollande et Macron. Macron qui d’une certaine manière s’est autonomisé suite à la lutte fratricide avec Valls. Un Valls qui s’est toujours voulu l’héritier, n’a cessé de marginaliser Macron et a porté le coup fatal à Hollande en menaçant de se présenter en 2017. Bref le retrait de Hollande  doit aux échecs économiques et aux luttes internes à gauche y compris au PS. De toute manière Hollande n’avait plus aucune chance d’être élue et ne pouvait sortir qu’humilier lors des échéances prochaines. Paradoxalement Hollande sortira sans doute grandi pour cette lucidité un peu tardive. Son héritage sera cependant lourd à porter car le champ de bataille de la gauche et dévastée et Valls lui-même risque d’essuyer une grave défaite. L’existence même du parti socialiste pourrait être mise en cause. Dans un tel contexte la décision Hollande devenait inévitable « Aujourd’hui je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle, aussi j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle », a dit le chef de l’Etat, le visage grave et visiblement ému, dans une déclaration à l’Elysée. « Dans les mois qui viennent, mon devoir, mon seul devoir sera de continuer à diriger le pays, celui que vous m’avez confié en 2012, en m’y consacrant pleinement et dans le dévouement le plus total à la République », a-t-il ajouté après avoir dressé un bilan positif de son quinquennat. Président le plus impopulaire de la Ve République, François Hollande était crédité de moins de 10% dans les sondages pour le premier tour de l’élection présidentielle alors que le candidat de la droite et du centre, François Fillon, caracole en tête des sondages pour le second tour de la présidentielle. Son Premier ministre, Manuel Valls, qui a assuré à de nombreuses reprises être prêt à affronter la droite à la présidentielle, devrait donc concourir à la primaire de la gauche organisée fin janvier. Dressant un inventaire de ses quatre années et demie passées à la tête de l’Etat, François Hollande a dit « assumer » son bilan, « revendiquant les avancées, en reconnaissant les retards et en admettant certaines erreurs ». (Papier bilan:) « Les résultats arrivent, plus tard que je ne les avais annoncés, j’en conviens, mais ils sont là : l’investissement, la consommation, la construction repartent et, depuis le début de l’année, le chômage enfin diminue », a souligné le chef de l’Etat qui avait fait de l’inversion de la courbe du chômage une condition pour sa candidature. « Il reste à un niveau très élevé et je mesure ce que cette situation peut avoir d’insupportable pour nos concitoyens qui vivent dans la précarité. » Constat lucide mais tragique.

Juppé : « Fillon, un libéral peu crédible »

Juppé : « Fillon, un libéral peu crédible »

C’est un Juppé très combatif qui s’exprime dans une interview au Parisien et qui souligne se différences tant en ce qui concerne sa démarche économique que sur se positions sociétales ou ses orientations de politique étrangère.

 

Le débat ce soir, c’est là que tout va se jouer ?

ALAIN JUPPÉ. C’est crucial, c’est l’occasion véritablement de comparer les projets. Les électeurs doivent voter en connaissance de cause. Entre nous, il y aura des convergences, mais surtout des différences, dont trois essentielles. La méthode de la réforme économique, d’abord. Il faut des réformes profondes et radicales, mais sans brutalité. La sécurité, ensuite, car les positions de François Fillon, notamment sur le renforcement des effectifs des forces de l’ordre, me semblent très insuffisantes. Enfin, la politique étrangère : je suis tout à fait ouvert à un dialogue avec la Russie, mais je pense qu’envisager une coalition entre la France, la Russie et l’Iran au Proche-Orient, c’est extraordinairement dangereux (NDLR : mercredi soir, Vladimir Poutine a salué en François Fillon un « grand professionnel »).

 

Le climat s’est tendu. Ce débat risque-t-il de tourner au pugilat ?

Je suis tout à fait serein. Je veux souligner nos différences pour que les électeurs se fassent leur opinion. Je parle des projets. Si on ne peut pas débattre des projets, à quoi bon débattre ? Je ne crains aucune question.

 

Faire le rapprochement entre François Fillon et l’extrême droite, ce n’est pas aller un peu loin ?

Je constate qu’il est soutenu par des personnalités d’extrême droite. On m’a tellement reproché d’être soutenu par François Bayrou ! Je me battrai pour dire qu’il y a deux sensibilités aujourd’hui. Une droite clivante et une droite de rassemblement. Je pense que la stratégie gagnante pour le premier tour de la présidentielle, c’est l’alliance de la droite et du centre.

 

Vous dénoncez le programme trop brutal de François Fillon. Son projet est-il dangereux ?

Ses mesures économiques ne sont pas réalisables et risquent de déstabiliser l’économie française. Supprimer 500 000 postes dans la fonction publique, ce n’est pas tenable. Il y aura dans les cinq prochaines années 550 000 départs à la retraite et peut-être moins si nous décalons le départ de l’âge à la retraite à 65 ans, donc ce sera plutôt 500 000 départs. Cela veut dire que pendant cinq ans, il n’y aura aucun nouveau policier, aucune nouvelle infirmière, aucun nouveau professeur. Ça ne peut pas se faire. Ne pas créer de poste de policiers aujourd’hui, ce n’est pas sérieux !

 

François Fillon assume son programme radical et dit que vous êtes un peu mou…

Comme vous le voyez, il ne m’attaque jamais ! (Rire.) Et il paraît que c’est moi qui suis désagréable…

 

Comment qualifiez-vous vos relations avec lui ?

Elles sont amicales et elles sont anciennes. Il a commencé la politique avant moi. Il a été élu pour la première fois en 1981 et moi en 1983. Nous avons eu des parcours différents, moi j’étais chiraquien, lui séguiniste. Il a été mon ministre, j’ai été son ministre. Ce n’est pas une question de relation personnelle. Mais de projets.

 

L’attaquer sur l’IVG, était-ce vraiment nécessaire ?

Je ne l’ai pas attaqué, j’ai demandé une précision. A écouter ses proches, je ne devrais poser aucune question. Je suis très heureux de la clarification qu’il a apportée. C’est un sujet d’une extrême gravité parce qu’une femme ne prend jamais ce genre de décision à la légère. Il avait changé son discours à un moment donné, il était utile qu’il s’explique.

 

Votre charge a été mal perçue, y compris dans votre propre camp…

Mais elle a aussi été extrêmement bien perçue par une grande majorité de femmes !

 

François Fillon a dit que vous étiez « tombé bien bas »…

S’est-il manifesté une seule fois quand on m’a qualifié de salafiste et d’antisémite sur Internet avant le premier tour ? J’ai été l’objet d’une campagne calomnieuse et anonyme sur les réseaux sociaux. Et il ne s’en est pas ému, je ne l’ai jamais entendu là-dessus. On parle du Fillon bashing, mais le Juppé bashing, c’est quelque chose que je connais aussi !

 

La pilule ne passe pas ?

Oui, cette campagne était dégueulasse. J’aurais bien aimé que François Fillon s’en émeuve. C’est dégueulasse quand on m’accuse d’antisémitisme ou de complaisance avec les islamistes. Au début, j’ai pris ces calomnies par le mépris, mais je le regrette aujourd’hui. Car contrairement à ce que j’ai pu penser, ça a eu un impact sur l’élection. Ça m’a fait beaucoup de tort.

 

C’est-à-dire ?

Cela m’a fait incontestablement perdre des voix. J’ai même eu des témoignages dans les files d’attente des bureaux de vote. Les gens disaient que j’étais proche des Frères musulmans et donc qu’ils allaient voter Fillon ! Donc, je n’ai pas de leçon à recevoir sur la hauteur ou la bassesse des campagnes électorales.

 

Votre femme Isabelle est montée sur scène mardi soir à Toulouse pour défendre votre candidature. C’est la première fois. Pourquoi ?

Quand on est candidat à l’Elysée, il est bien évident qu’on le fait en couple. Le rôle de mon épouse est essentiel, la stabilité d’un couple, c’est important. C’est le rôle qu’a eu Michelle Obama auprès de son mari, on l’a vu aussi chez nous avec Carla Sarkozy, Pénélope Fillon, Brigitte Macron… Avec M. Hollande, c’est un peu plus compliqué.

 

Vous aviez promis que vous seriez calme dans cette campagne, « le bonze de Bordeaux ». Vous perdez vos nerfs ?

Vous trouvez que j’ai l’air énervé ? François Fillon me trouve mou, il faudrait savoir ! Depuis deux ans, mes déclarations sont passées au crible et c’est normal. Je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même pour tout le monde.

 

Le score de François Fillon comme la cote de popularité d’Emmanuel Macron disent quand même que la France d’aujourd’hui est très libérale…

Et je ne suis pas libéral, moi ? Il est impossible que M. Macron, qui est responsable de la politique économique depuis 2012, soit plus libéral que moi ! Quand j’ai publié mon livre « Cinq Ans pour l’emploi », tout le monde a même écrit que j’étais hyper-libéral. Ça me fait juste rigoler tout ça ! Moi je suis libéral, efficace et réaliste. Il y a des libéraux irréalistes et pas crédibles.

 

Manifestement, vous ne dites pas comme votre adversaire qu’il y a « un problème avec l’islam »…

Je ne suis pas d’accord. Il y a un problème avec les déviances de l’islam, c’est différent. Je serai inflexible avec les islamistes qui refusent les lois de la République.

Economie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

Economie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

 

En France l’emploi repose à 80 % sur les entreprises de taille intermédiaire et les PME. Certes les grandes entreprises sont à l’origine d’une grosse majorité de la valeur ajoutée, des investissements et des exportations mais créent  finalement peu d’emplois D’après l’INSEE l’économie française repose essentiellement sur 3000 entreprises. . Problème toutefois elle ne génère que 20 % des emplois. En cause la sous-traitance sur nombre de PME et la délocalisation d’emplois. Du coup ce sont surtout les PME qui sont créatrices d’emplois mais des PME structurellement fragiles et insuffisamment tournées vers l’exportation contrairement à ce qui se passe en Allemagne. La majorité des entreprises françaises sont des ETI et 40% sont des entreprises industrielles, relève l’Insee. Elles contribuent à 20% de l’emploi français. 52% de la valeur ajoutée, 70% des investissements et 83 % des exportations de l’Hexagone proviennent d’un « noyau dur » d’entreprises: seulement 3.000 sur les 3,3 millions des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers, selon une étude publiée mardi 15 mars par l’Insee. En 2013, elles ont réalisé 509 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit près d’un quart du produit intérieur brut français, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  Elles employaient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein, soit 43 % des salariés de ces secteurs et près de 20 % de l’emploi total en France. Parmi ces 3.000 entreprises, 240 sont des grandes entreprises, 2.030 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 590 des petites et moyennes entreprises (PME) – ces dernières étant le plus souvent, selon l’Insee, des unités légales portant l’investissement de plus grandes structures, notamment des co-entreprises. Près de 40% d’entre elles sont par ailleurs des entreprises industrielles, observe l’Insee, soulignant que « les entreprises industrielles demeurent un moteur essentiel de l’économie nationale, même si l’industrie en France connaît un lent repli ». Le commerce (560 entreprises sur les 3.000), les services aux entreprises (390) et les transports et l’entreposage (170) se placent derrière l’industrie sur le plan de l’emploi, de la valeur ajoutée et de l’export. E revanche, une grande majorité des sociétés du secteur principalement marchand « contribuent assez peu à la valeur ajoutée et aux investissements », pointe l’Insee.

 

Affaire Tapie: Christine Lagarde sera jugée mais peu sévèrement

Affaire Tapie: Christine Lagarde sera jugée mais peu sévèrement

 

 

En autorisant un arbitrage bidon relatif à l’affaire tapie, Christine Lagarde ne pourra pas échapper à la justice comme elle le souhaitait. La Cour de cassation a validé vendredi le renvoi en procès de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, qui devra être jugée dans l’affaire de l’arbitrage Tapie pour le délit de négligence, ayant permis un détournement de fonds publics. Christine Lagarde lors de ce fameux arbitrage était alors ministre des finances et elle ne s’est pas opposée comme elle aurait dû le faire aux conclusions d’un arbitrage bidon maintenant démontré qui a permis d’accorder plus de 400 millions à Bernard Tapie avec notamment 50 millions de dommages et intérêts pour préjudice moral ! Ceci étend la cour de cassation est relativement clémente à l’égard de l’ancienne ministre des finances à laquelle on reproche seulement une faute de « négligence » qui pourrait justifier au maximum un an de prison. Une négligence à plus de 400 millions ! Pas sûr cependant que Christine Lagarde  soit condamnée ou alors de manière symbolique. En effet c’est une justice d’exception de nature corporatiste qui aura à prononcer la sentence. Il s’agit en effet de la cour de justice de la république, une cour spécialement adaptée pour juger les politiques et qui comprend 12 parlementaires et seulement trois juges. Au pire Christine Lagarde risque peut-être, et encore ce n’est pas certain, quelque mois de prison avec sursis. Cela d’autant plus que cette cour de justice très spéciale prendra sûrement en compte le fait de la position actuelle de Christine Lagarde comme directrice du fonds monétaire international qui s’est toujours montré assez tolérante vis-à-vis des dérives de la gestion financière de l’État français. Du coup tout cela pourrait bien finir en eau de boudin d’autant que d’ici le jugement dont la date n’est pas prévue la droite sera revenue au pouvoir et qu’on aura intérêt à enterrer une affaire dans laquelle l’Élysée est également impliqué.  Notons que le FMI n’est pas trop inquiet par cette inculpation de sa directrice et qu’il a renouvelé sa confiance à Christine Lagarde après l’annonce de son renvoi au tribunal. (Avec AFP)

Sécurité : le bla-bla peu audible de François Hollande

Sécurité : le bla-bla peu audible de François Hollande

 

François Hollande s’est efforcé d’affronter les critiques notamment de la droite suite à la tuerie de Nice. Son argumentation pourtant ne paraît guère crédible pour justifier la politique actuelle. En effet le 14 juillet dans son allocution il avait indiqué qu’il convenait de mettre fin à l’état d’urgence faute de quoi il y aurait remise en cause de l’État de droit. C’est le même argument qu’il emploie pour justifier la prolongation de l’état d’urgence dans sa forme actuelle. Visiblement François Hollande n’a pas encore fait l’effort d’analyse relatif à l’équilibre qu’il conviendra de trouver entre la problématique de liberté et la problématique de sécurité. Il n’est d’ailleurs pas le seul dans ce cas puisqu’à droite c’est surtout la démagogie qui s’installe dans la perspective des primaires avec des propositions plus populistes mais tout aussi inefficaces. Notons d’ailleurs qu’un sondage récent de l’IFOP pour Atlantico  au démontrent qu’aucun grand leader candidat pour 2017 ne recueille une majorité de suffrage de la part des sélecteurs. (Juppé excepté) « Certains nous disent : mieux vaudrait ne plus avoir d’Etat de droit et être en liberté. Mais nous n’aurions ni la liberté ni l’Etat de droit et nous aurions toujours le terrorisme », a déclaré le président de la République à l’ambassade de France au Portugal, à Lisbonne. « Que signifierait être la France si nous cédions à nos libertés, à nos principes, à notre ordre constitutionnel et à commencer par la Constitution française », s’est-il interrogé. Après l’attaque qui a fait 84 morts à Nice le 14 juillet, François Hollande a ajouté que son « devoir » était de protéger les Français. « Je dois assurer cette protection, même s’il y aura toujours des risques », a-t-il dit. « Qui peut imaginer que déployant autant de forces, mettant autant de moyens, il n’y aura pas toujours une menace ? La menace elle est là.

(Avec Reuters)

G7-Tafta: la France se félicite un peu vite

La France se glorifie sans doute un peu vite du soutien du G7 à ses postions sur l’accord TAFTA. En effet en dépit des réserves françaises ( y compris sur les délais), le G7 a souhaité que la négociation aboutisse pour la fin de l’année ( position d’Obama),  ce qui est incompatible avec les exigences française ( et d’autres pays d’Europe) et le temps nécessaire pour négocier les divergences. .  La France s’est cependant félicitée vendredi d’avoir fait « partager » sa position sur le traité de libre-échange transatlantique (Tafta ou TTIP) par le G7 à Ise-Shima, dans le centre du Japon, a déclaré l’entourage du président français François Hollande. François Hollande « a fait reconnaître par les dirigeants du G7 qu’il ne pourra y avoir de TTIP que si quatre conditions sont réunies », a-t-on assuré de même source. Dans son communiqué final, le G7 exprime sa volonté de parvenir « dès cette année » à l’accord sur le Tafta mais « à condition qu’il soit ambitieux, complet, d’un haut niveau de qualité et mutuellement bénéfique ». Le chef de l’Etat français avait émis début mai de vives réserves sur le projet. « A ce stade » des négociations, « la France dit non », avait-il déclaré, refusant un « libre-échange sans règle ».  »Jamais nous n’accepterons la mise en cause des principes essentiels pour notre agriculture, notre culture, pour la réciprocité pour l’accès aux marchés publics », avait insisté François Hollande, évoquant les « normes sanitaires, alimentaires, sociales, culturelles, environnementales ».

Twitter : un peu plus que 140 caractères : la littérature sauvée

Twitter : un peu plus que  140 caractères : la littérature sauvée

Le courant orthodoxe qui défend la langue française s’inquiétait depuis longtemps des limites d’expression de Twitter, limité à 140 caractères et qui imposent  des raccourcis linguistiques. Message reçu, Twitter va autoriser un léger dépassement des 140 caractères. La littérature est sauvée ! La plateforme, qui cherche à élargir son public, cessera de comptabiliser dans les 140 caractères les photos, vidéos, noms dans les réponses et sondages, a expliqué Todd Sherman, responsable produit.  »Durant la dernière décennie, le tweet a évolué d’un simple message en 140 caractères vers une riche toile pour la créativité, comprenant photos, vidéos, mots-dièse, Vines et autres », a-t-il rappelé. Twitter maintenu à une limite des 140 caractères, la littérature est sauvée ! L’extension à 10 000 caractères envisagés un moment avait créé un traumatisme anxiogène insupportable chez les utilisateurs habituels. Les politiques, les philosophes médiatophiles, les sportifs et autres stars du showbiz pourront donc continuer de déverser leurs aphorismes de caricature sans mettre en péril leur appareil neuronal. Twitter est en effet devenu un véritable phénomène de société qui réduit la pensée aux propos de bistrot. Une véritable rupture qui permet de réduire la réflexion politique, sociétale ou même  philosophique à un slogan. La littérature elle-même pourrait même un jour accepter de se soumettre aux limites qualitatives et quantitatives de Twitter. À quand un Goncourt du nouveau roman tweeté ?  Le réseau social avait en effet mécontenté et traumatisé nombre de ses utilisateurs en réformant son fil d’actualité avec des algorithmes, il cherche aujourd’hui à les rassurer. Le président de Twitter, Jack Dorsey, avait  déjà annoncé qu’il changerait peu  la limite de 140 caractères imposée aux tweets, les messages postés par les utilisateurs. « Ça restera, c’est une bonne contrainte pour nous », a-t-il expliqué dans une interview à la chaîne américaine Today, soulignant le caractère symbolique de cette limite, qui permet de conserver l’esprit « sur le moment » du réseau social. En janvier, le site spécialisé Re/Code — souvent bien informé — affirmait que l’entreprise envisageait de porter à 10 000 caractères la taille maximale des tweets, citant plusieurs sources internes. C + mieu  !

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

 

Constatant la dégradation de la croissance de l’économie internationale la Fed laisse planer des doutes sur relèvement des taux en 2016 A l’issue de deux jours de débat, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a maintenu l’objectif du taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0,25% à 0,50%, niveau auquel il se trouve depuis décembre dernier après son premier relèvement depuis près de dix ans. Le FOMC explique dans son communiqué que l’amélioration du marché du travail se poursuit en dépit du récent ralentissement de la croissance et ajoute qu’il continue de surveiller l’évolution des prix. Il précise que les facteurs défavorables liés à la situation économique et financière internationale restent à surveiller mais l’évocation des risques liés à ces facteurs ne figure plus dans son communiqué. « Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d’inflation et l’évolution de la situation économique et financière mondiale », dit le texte. A Wall Street, la tendance s’est orientée à la hausse après ces déclarations et le dollar a peu réagi tandis que les rendements obligataires refluaient. Les marchés à terme suggèrent que l’hypothèse d’une hausse de taux en septembre – et pas avant – est la plus probable et ils montrent que la probabilité d’une deuxième hausse d’ici la fin de l’année est jugée inférieure à 50%. Selon le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs estiment à 23% la probabilité d’un relèvement du taux des « fed funds » en juin, contre 21% avant mercredi. « Ce dernier communiqué ne plaide pas fortement en faveur d’une hausse de taux en juin », estime Bill Irving, gérant de Fidelity Investments. La Fed, qui a veillé ces derniers mois à ne pas donner trop d’indications sur l’évolution possible de sa politique, ne fait pas mention dans son communiqué de son évaluation globale de l’équilibre des risques pesant sur l’économie. La banque centrale note toutefois si les dépenses des ménages ont ralenti, leurs revenus réels ont augmenté à « un rythme solide » et que la confiance du consommateur demeure élevée Si l’inflation s’est récemment accélérée, la Fed dit s’attendre à ce qu’elle demeure faible à court terme, en partie à cause de l’impact prolongé de la baisse des prix de l’énergie. Elle ajoute néanmoins rester confiante dans la remontée du taux d’inflation vers son objectif de 2% sur le moyen terme « Je pense qu’ils sont en mode attentiste. Relever les taux en juin pourrait être trop rapide, à moins que l’on observe une remontée de l’inflation. Pour moi, cela semble très improbable », a commenté Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Asset Management. La première estimation de la croissance du premier trimestre aux Etats-Unis doit être publiée jeudi et les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce qu’elle montre un net ralentissement, à 0,7% en rythme annualisé contre 1,4% sur les trois derniers mois de 2015.

(Reuters)

Pétrole : un accord de gel peu crédible

Pétrole : un accord de gel peu crédible

La réunion des producteurs de pétrole réunis ce week-end au Qatar risque de déboucher sur un compromis très virtuel. L’enjeu était en effet d’  examiner  les conditions de plafonnement de la production afin de faire remonter des cours actuellement très bas ;  de facteurs explicatifs essentiels vont s’opposer à  un accord sur le gel de la production. Il y a d’abord la demande internationale actuellement très faiblarde pour toutes les matières premières et en particulier pour le pétrole.  Les principaux instituts économiques et en particulier le fonds monétaire international prévoient une croissance molle au plan mondial pour de longs mois voir de nombreuses années. Second élément déterminant la situation financière des pays producteurs qui se caractérise maintenant par une certaine fragilité voir avec une certaine gravité selon le niveau de dépendance des ressources budgétaires. La plupart de ces pays producteurs ont un impératif besoin des ressources financières liées au pétrole et n’ont d’autres solutions que de compenser par le volume la baisse des cours, ce qui contribue évidemment à l’atonie des prix du pétrole. À peu près seule l’Arabie Saoudite serait en capacité de décider d’un gel mais ce dernier ne peut être accepté par l’Arabie Saoudite que si les autres pays producteurs s’y conforment aussi. Une hypothèse bien peu probable. Le prince saoudien Mohammed bin Salman, chargé de la politique pétrolière du royaume, a déclaré que Ryad avait la capacité de relancer sans attendre sa production d’or noir, voire de la doubler pratiquement à long terme. Ses propos relativisent la perspective de signature d’un accord sur un gel de la production pétrolière mondiale, lors d’une réunion prévue dimanche à Doha. Le vice-prince héritier a déclaré à Bloomberg que le royaume saoudien ne restreindrait sa production que si l’ensemble des autres grands pays producteurs, dont l’Iran, acceptaient également de geler leur production. Or, a-t-on appris samedi auprès de deux sources proches du dossier, l’Iran ne participera pas à la réunion prévue dimanche au Qatar. La production de l’Iran a déjà dépassé les 3,5 millions de barils par jour (bpj) et ses exportations devraient atteindre les deux millions de bpj en mai, a dit samedi le vice-ministre iranien du Pétrole, cité par l’agence de presse nationale iranienne Irna. Les marchés ne s’attendent a priori pas à une issue décisive à la réunion de Doha. « Sauf surprise totale, il est probable que la réunion de Doha dimanche entre Opep et non-Opep débouchera sur un résultat de compromis et que cela reviendra à un écran de fumée, ni plus ni moins », estimait vendredi soir un trader sur le Nymex, le marché de l’énergie, où les cours du pétrole ont terminé sur une baisse marquée. Si les grands producteurs s’entendent sur un gel, l’Arabie saoudite, a dit le prince Mohammed, plafonnera sa part de marché entre 10,3 et 10,4 millions de bpj. Le prince a ajouté que l’Arabie pourrait porter sa production à 11,5 millions de bpj tout de suite, puis à 12,5 millions dans six à neuf mois « si nous le souhaitons ». « Je ne sous-entends pas que nous devrions produire davantage, mais que nous avons la capacité de produire plus », a-t-il dit. « Nous pouvons produire 20 millions de bpj si nous investissons dans les capacités d’extraction, mais ne nous ne pouvons pas aller au-delà des 20 millions », dit-il.

 

(Avec Reuters)

Structure de l’économie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

Structure de l’économie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

 

D’après l’INSEE l’économie française repose essentiellement sur 3000 entreprises à l’origine d’une grosse majorité de la valeur ajoutée, des investissements et des exportations. Problème toutefois elle ne génère que 20 % des emplois. En cause la sous-traitance sur nombre de PME et la délocalisation d’emplois. Du coup ce sont surtout les PME qui sont créatrices d’emplois mais des PME structurellement fragiles et insuffisamment tournées vers l’exportation contrairement à ce qui se passe en Allemagne. La majorité des entreprises françaises sont des ETI et 40% sont des entreprises industrielles, relève l’Insee. Elles contribuent à 20% de l’emploi français. 52% de la valeur ajoutée, 70% des investissements et 83 % des exportations de l’Hexagone proviennent d’un « noyau dur » d’entreprises: seulement 3.000 sur les 3,3 millions des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers, selon une étude publiée mardi 15 mars par l’Insee. En 2013, elles ont réalisé 509 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit près d’un quart du produit intérieur brut français, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  Elles employaient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein, soit 43 % des salariés de ces secteurs et près de 20 % de l’emploi total en France. Parmi ces 3.000 entreprises, 240 sont des grandes entreprises, 2.030 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 590 des petites et moyennes entreprises (PME) – ces dernières étant le plus souvent, selon l’Insee, des unités légales portant l’investissement de plus grandes structures, notamment des co-entreprises. Près de 40% d’entre elles sont par ailleurs des entreprises industrielles, observe l’Insee, soulignant que « les entreprises industrielles demeurent un moteur essentiel de l’économie nationale, même si l’industrie en France connaît un lent repli ». Le commerce (560 entreprises sur les 3.000), les services aux entreprises (390) et les transports et l’entreposage (170) se placent derrière l’industrie sur le plan de l’emploi, de la valeur ajoutée et de l’export. E revanche, une grande majorité des sociétés du secteur principalement marchand « contribuent assez peu à la valeur ajoutée et aux investissements », pointe l’Insee.

 

Loi travail : « quelques améliorations » ? Trop peu, trop tard

Loi travail : « quelques améliorations » ? Trop peu, trop tard

 

 

 

 

Le gouvernement est sans doute engagé dans une spirale de reculs mortifères vis-à-vis de la loi travail. Certes, Manuel Valls laisse entendre qu’il serait prêt à faire quelques modifications concernant la loi travail. Il propose d’intégrer «  les amendements nécessaires » mais sans autre précision. Pas sûr que cette légère ouverture puisse satisfaire les opposants qui sont nombreux. Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a prévenu lundi que son syndicat « ne lâcherait pas » sur sa demande de retrait du barème des indemnités prud’homales prévu dans le projet de loi El Khomri, à quelques heures d’une rencontre à Matignon avec Manuel Valls. « Il faut enlever ce plafonnement, il faut enlever la barémisation (…) Je ne lâcherai pas là-dessus », a-t-il dit sur Europe 1, en rappelant que faute d’être entendue, la CFDT se mobiliserait contre le texte. Dimanche, Manuel Valls s’est dit prêt à des adaptations sur le barème des indemnités prud’homales pour licenciement abusif mais sans remettre en cause le principe. D’autres syndicats vont aussi manifester leurs exigences. Manuel Valls devra donc reculer sur plusieurs points car il a un besoin impératif de ce soutien de syndicats réformistes. Le problème c’est que dans le même temps la contestation va encore monter notamment à partir de la manifestation prévue le 9 mars. Les s’exigences de modification risquent d’être alors encore plus importantes st le pouvoir encore davantage acculé. L’opinion publique pourrait bien alors considérer que ce qui est concédé par le gouvernement c’est à la fois trop peu et trop tard.
En effet 70 à 80 % des Français sont opposés au texte actuel mais une majorité souhaite un rééquilibrage significatif de la loi ;  il est vraisemblable que l’ampleur des modifications sera proportionnelle à la mobilisation car à moins de démissionner Valls  sera contraint de composer. Au-delà de l’enjeu concernant le droit du travail,  il y a aussi la posture de Valls qui veut apparaître comme le leader incontesté de la réforme à gauche. Or cette position lui est disputée par Emmanuel Macron d’où sans doute la mise à l’écart de ce dernier pour la gestion de ce projet de loi

Wauquiez refuse de former les chômeurs peu qualifiés

Wauquiez refuse de former les chômeurs peu qualifiés

À peine élu président de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes, Wauquiez fidèle à sa ligne politique d’opposition systématique déclare qu’il n’entend pas participer à l’action de formation des chômeurs peu qualifiés ( la formation relève désormais de la responsabilité des régions). Une conception très particulière de la pratique démocratique chez Wauquiez chef de file de la ligne très droitière des républicains. Une posture politique habituelle chez Wauquiez qui non seulement n’a pas inventé la poudre  mais en plus réduit le rôle politique de l’opposition à une obstruction systématique sur tous les sujets. En outre l’intéressé qui ne ce caractérise pas par une grande finesse d’analyse mélange la problématique de formation avec l’assistanat, des sujets qui n’entretiennent entre que des rapports approximatifs. « Cher Monsieur Wauquiez, le parti socialiste tient à vous rappeler que le plan 500.000 formations est une urgence tout autant économique que sociale », peut-on lire ce jeudi soir dans un communiqué du PS. France Info le révélait ce matin : Laurent Wauquiez, nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, refuse d’être partenaire de ce plan destiné aux chômeurs peu qualifiés. « Je ne suis pas le sous-traitant du gouvernement », justifie-t-il, réaffirmant son opposition à toute forme « d’assistanat ».

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