Archive pour le Tag 'Petroplus'

Chômage : à défaut de sauver Florange, Aulnay ou Petroplus, le gouvernement réussit à tuer Spanghero

Chômage : à défaut de sauver Florange, Aulnay ou Petroplus, le gouvernement réussit à tuer Spanghero

 

Il  y a eu le scandale de la viande de cheval mais ce n’était nullement un scandale sanitaire ; pire, mettre du cheval dans la viande hachée supposée de bœuf est moins grave que d’utiliser le minerai de viande classique composé essentiellement de déchets, tendons et os ( plus quelques produits chimiques) ; là est le véritable scandale, sanitaire cette fois ; c’était cependant une faute de Spanghero mais pas une raison pour l’inutile ministre de la consommation Benoit Hamon pour prendre immédiatement des mesures administratives qui ont tué l’entreprise. L’activité actuelle ne permet de faire travailler que 50 à 80 personnes et, dès lors, 160 emplois sont sur la sellette, ont expliqué vendredi à l’AFP plusieurs représentants syndicaux à l’issue d’une réunion avec la direction.   »On vient de faire le point avec la direction sur le tonnage que l’on réalise quotidiennement, ce qui équivaut à un nombre de postes d’opérateurs qui nous fait dire que, au plus, on va rester sur le site à 80″, a dit Jean Aparicio (FO).  Comme on l’interrogeait sur le sort réservé aux 160 autres salariés de l’entreprise, M. Aparicio a répondu: « Dans un premier temps, ils vont aller au Pôle Emploi ».   »Nous, notre espoir c’est de trouver un repreneur qui fasse redémarrer l’activité pour réintégrer la totalité ou une grande partie de ce personnel », a-t-il expliqué. Mais, a-t-il reconnu, personne ne s’est manifesté à ce jour.   »On ne peut pas continuer comme ça, les volumes ne sont pas au rendez-vous », a renchéri Claude Hill (CFDT).  L’administrateur judiciaire devrait convoquer très prochainement un comité d’entreprise pour débuter la mise en oeuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), ont estimé les syndicalistes.  Spanghero, propriété de la coopérative basque Lur Berri, revendiquait 360 salariés quand elle a été frappée de plein fouet par le scandale. Maintenant qu’elle ne recourt plus aux contractuels ou aux intérimaires faute d’activité, ils ne sont plus que 240.  Une cinquantaine d’entre eux sont venus se présenter face aux caméras pour réclamer de Lur Berri et des pouvoirs publics « que les 160 victimes annoncées de cette affaire soient indemnisées à la hauteur du préjudice subi ».  Un sentiment de résignation teinté de fatalisme dominait les discussions des salariés, qui préféraient mettre l’accent sur les conditions de départ des futurs licenciés plutôt que sur la sauvegarde des emplois dans cette région qualifiée par eux-mêmes de « zone sinistrée ».  Lundi, trois jours après l’annonce de la liquidation judiciaire et de la mise en vente de l’entreprise, le gouvernement s’était pourtant engagé à se battre à leurs côtés.  Spanghero est aux abois depuis qu’elle a été désignée, à la mi-février, comme un responsable primordial du scandale européen de la viande de cheval. Spanghero est surtout spécialisée dans la transformation de viande et la fabrication de plats préparés. Mais c’est dans le cadre de son activité mineure de négoce de viande qu’elle est accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes marques ou de grands distributeurs.  L’entreprise a toujours protesté de sa bonne foi et dit avoir été victime des intermédiaires de la filière.  Déchue de ses agréments pendant quatre jours en février, elle espérait remonter la pente après en avoir récupéré la plupart. Mais les efforts pour faire revenir ses clients ont été torpillés le 19 mars par une nouvelle révélation: au cours des inspections menées en février, on avait aussi découvert chez Spanghero 57 tonnes de viande de mouton britannique prohibée.  Les clients de Spanghero se sont détournés de ce fournisseur. L’usine tourne au ralenti et perdrait 200.000 euros par semaine. La perspective d’un plan social est depuis sur toutes les lèvres.   »J’aimerais que les gens qui soient licenciés ne partent pas avec une main devant, une main derrière, c’est-à-dire les indemnités légales. Il faut que Lur Berri prenne en considération qu’on est dans un bassin où il n’y a pas beaucoup de travail. J’estime que deux ans de salaire, en partant, c’est un minimum », a déclaré M. Hill. Spanghero est un poids lourd de l’activité économique dans un département qui accusait fin 2012 un taux de chômage de 13,5% (9,9% en moyenne nationale). Castelnaudary a encaissé fin 2012 l’annonce de la fermeture de son abattoir. Elle vient d’apprendre la fermeture de son commissariat. Le maire Patrick Maugard a depuis rendu sa carte du Parti socialiste pour protester contre cette dernière mesure.

 

Petroplus : fermeture définitive

Petroplus : fermeture définitive

Le rejet des offres entraîne la cessation définitive d’activité de la raffinerie, liquidée en octobre mais autorisée à fonctionner jusqu’à ce jour. La procédure de licenciement collectif des salariés sera déclenchée « dans les jours prochains », précise le groupe dans un communiqué.   »Malheureusement, les repreneurs n’ont pas été en mesure de lever l’ensemble des ambiguïtés, l’ensemble des doutes qui résidaient dans leurs offres: en conséquence, le tribunal n’a pu que rejeter les offres qui nous étaient présentées aujourd’hui », a indiqué à la presse Me Jean-Pierre Valentin, l’avocat du comité d’entreprise.  Le gouvernement « prend acte » de cette décision, ont indiqué dans un communiqué les ministres du Redressement productif Arnaud Montebourg et de l’Emploi Michel Sapin, en promettant d’oeuvrer au reclassement des salariés. Assurant avoir mobilisé « tous les moyens possibles » pour trouver un repreneur potentiel, ils estiment que « rien n’aurait été pire qu’une solution précaire qui aurait finalement nui aux salariés et à leurs familles ».  L’annonce du rejet des offres été accueillie dans le silence par les quelque 300 personnes réunies devant le tribunal, comme frappées de stupeur, avant que ne fusent quelques cris de « nationalisation! », a constaté l’AFP. Plusieurs leaders syndicaux ont ensuite pris la parole pour assurer que le combat continue, mais le coeur n’y est plus, et la petite rue s’est rapidement vidée.  Yvan Deconihout, 46 ans, salarié à la raffinerie depuis 12 ans, dit ressentir « une déception phénoménale » à l’égard du gouvernement. « On peut dire qu’on a été trahis par le gouvernement parce que le président Hollande qui était venu nous voir nous avait promis qu’avec la politique socialiste on arriverait à s’en sortir (…) Là on se rend compte qu’on n’a pas avancé ».  Le directeur de la raffinerie Philippe Billant a indiqué qu’un « liquidateur a été nommé. Il vendra les actifs isolés ». Selon lui, il est encore trop tôt pour déterminer l’avenir du site qui pourrait être déconstruit ou transformé.  M. Billant a précisé que des mesures de reclassement et de formation ont été prises.  Le tribunal, qui a repoussé à huit reprises la date limite de dépôt des offres de repreneurs depuis le dépôt de bilan de la raffinerie en janvier 2012, examinait mardi les deux dernières offres de reprise, celle du Panaméen NetOil, sur les rangs depuis juillet 2012, et celle de Murzuq Oil, apparu ces dernières semaines.   »Je rentre chez moi en Libye, je suis déçu », a affirmé le président de Murzuk Oil, Mabrouck Jomode Elie Getty. « On a respecté les choses de A à Z, on nous demandait d’avoir de l’argent, du pétrole et l’avenir pour les salariés, je ne peux pas faire plus », a-t-il souligné.  Les juges consulaires attendaient des candidats qu’ils apportent des garanties sur leur capacité à approvisionner le site en pétrole brut mais aussi à le moderniser.  Mais de son côté, Nicolas Vincent, porte-parole de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, avait assuré qu’il ne baisserait pas les bras quelle que soit la décision du tribunal. Selon Jean-Luc Broutet de la CGT « la responsabilité aujourd’hui est du côté du gouvernement ». « Si on veut assurer l’avenir du raffinage dans notre pays, assurer l’indépendance énergétique, on demande au gouvernement de nationaliser le raffinage en France », a-t-il dit après l’annonce de la décision.  Au total, plusieurs dizaines de candidats se sont manifestés pour reprendre la raffinerie depuis son dépôt de bilan mais aucun n’a été en mesure de déposer un dossier satisfaisant.  Lorsque la raffinerie fermera, une centaine de salariés de Petroplus pourraient être reclassés dans l’industrie pétrolière, principalement dans la vallée de la Seine où fonctionnent deux autres raffineries, l’une exploitée par Total et l’autre parExxonMobil.  Ouverte en 1929, la raffinerie avait déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Sa liquidation avait été prononcée en octobre par le tribunal de commerce de Rouen qui avait toutefois autorisé la poursuite de l’activité jusqu’au 16 avril.   »On a été exemplaires et responsables pendant ces 18 mois de lutte, il n’y a pas eu de violences et il n’y en aura pas, parce les mecs sont usés », avait indiqué un militant CGT, Denis Collange, 57 ans, dont 35 à la raffinerie, interrogé avant le jugement sur les conséquences d’une décision négative du tribunal.

 

Petroplus : 4 candidats à la reprise

Petroplus : 4 candidats à la reprise

 

Quatre candidats à la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont déposé vendredi leurs dossiers au tribunal de commerce de Rouen, a annoncé la direction. Il s’agit des groupes libyen Murzuq Oil et panaméen NetOil, qui s’étaient déjà manifestés, d’Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et de GTSA, une société luxembourgeoise. Début février, les administrateurs provisoires avaient estimé qu’aucune offre de reprise du site, à l’arrêt depuis plus d’un an après la faillite de sa maison-mère Petroplus, n’était assez complète pour être présentée au tribunal. Le site emploie 470 personnes. Le gouvernement s’est engagé à fournir un soutien de l’Etat, via le Fonds stratégique d’investissement (FSI), afin d’assurer la sauvegarde de cette raffinerie en cas d’ »offre crédible ». La direction précise dans un communiqué que « ces dossiers et leurs annexes seront examinés attentivement ce week-end » et que « le juge commissaire et les administrateurs judiciaires indiqueront au plus tard mardi 2 avril à 12h si l’un ou plusieurs de ces dossiers remplissent les conditions prévues à l’article L 642-2 du code du commerce et donc s’ils constituent une offre permettant de saisir le tribunal d’une demande d¹audience ». La société suisse Terrae, qui devait présenter un dossier commun avec Murzuk Oil, ne figure pas parmi les candidats, a confirmé Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale, qui indique qu’ »une société africaine » serait, outre ces quatre éventuels repreneurs, candidate à la reprise de la raffinerie. Le syndicaliste dit aussi que « selon l’intersyndicale, ‘il faut qu’une audience soit convoquée mardi par le tribunal de commerce’ ». Le 16 avril prochain, faute d’un possible rachat, la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne fermera ses portes.

 

Petroplus: Murzuq Oil ( Libye), piste sérieuse ?

Petroplus: Murzuq Oil ( Libye), piste sérieuse ?

La société libyenne Murzuq Oil, qui a fait une offre conjointe avec la société suisse Terrae International pour reprendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), affirme dans un communiqué avoir eu « une rencontre très constructive » jeudi soir avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.  Les repreneurs avaient demandé jeudi à rencontrer d’urgence le président François Hollande avant une réunion de travail prévue samedi à Tripoli avec le gouvernement libyen. Cette rencontre devait avoir lieu en présence de l’intersyndicale de Petroplus, qui s’était associée à la demande des éventuels repreneurs.  Une rencontre a eu lieu finalement jeudi à 19H30 à Bercy avec M. Montebourg, et « Murzuq Oil tient à faire part de sa satisfaction à la sortie de cette rencontre », selon le communiqué envoyé dans la nuit de vendredi à samedi.   »Murzuq Oil a découvert en M. Montebourg un grand ami de la Libye, soucieux du rapprochement entre les deux pays », ajoute l’entreprise, qui « tient à rassurer l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC sur sa détermination à faire aboutir cette opération » de reprise.  La société pétrolière Murzuq Oil, dont le PDG est Mabrouck Jomode Elie Getty, a présenté mardi avec Terrae International, une « société d’ingénierie spécialiste des activités de pétrole », une offre conjointe qui promet de garantir tous les emplois de la raffinerie en liquidation judiciaire, soit 470.  Vendredi, le conseil d’administration de la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International, un des autres repreneurs potentiels, a renoncé à son projet de reprise, ne laissant plus que trois offres de reprise en lice: l’offre conjointe Murzuq Oil/Terrae International, celle de la panaméenne Net Oil et la chypriote FJ Energy Group.  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an. La poursuite de l’activité est prévue jusqu’au 16 avril.

 

Petroplus: la société égyptienne renonce à la reprise

Petroplus: la société égyptienne renonce à la reprise

 

La société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International renonce à son projet de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne. « Monsieur Mohammed Metwalli, président de la société Arabiyya Lel Istithmaraat, informe que le conseil d’administration de sa société a pris la décision, le 6 mars dernier, de ne pas poursuivre l’étude de la reprise des actifs industriels et commerciaux du groupe Petroplus », dit le communiqué.  « Cette décision négative est motivée par la grande complexité de cette reprise dans le cadre de la phase judiciaire actuelle et du peu de temps qui lui est imparti – compte tenu de son entrée tardive dans le processus – pour en maîtriser les risques et présenter un projet industriel viable », ajoute le texte, diffusé par le représentant de la société, Michel Billard de la Motte. Le groupe proposait un plan de reprise complet de l’installation, qui concernait également une société de dépôts pétroliers en région parisienne. L’offre égyptienne avait été jugée comme la plus sérieuse pour reprendre le site qui emploie 470 personnes par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg début février.  Le parquet du tribunal de commerce de Rouen a obtenu le report de l’audience d’examen des offres, pour permettre aux candidats de finaliser leurs projets estimés incomplets par les juges. Depuis, la société libyenne Murzuk Oil et Terrae International ont décidé de faire une « offre conjointe » et ont demandéà rencontrer d’urgence le président de la République François Hollande. Trois autres sociétés, la panaméenne Net Oil, Arabiyya Lel Istithmaraat International et la chypriote FJ Energy Group étaient également en lice. La date limite de dépôt des candidature est le 16 avril, jour où la raffinerie en liquidation va juridiquement disparaître.

Petroplus : toutes les offres rejetées

Petroplus : toutes les offres rejetées

Les cinq propositions de rachat du site de Petit-Couronne sont jugées «incomplètes». Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a précisé que les offres de reprise avaient besoin d’ «être finalisées».  Néanmoins, les employés peuvent encore espérer un repreneur de la dernière chance. Il est encore possible pour un candidat d’étoffer son dossier jusqu’au 16 avril, date à laquelle la raffinerie en liquidation va juridiquement disparaître. Mais simultanément, une procédure de consultation en vue d’un «plan de sauvegarde de l’emploi» (PSE) a toutefois été ouverte en parallèle.  Pourtant, les deux offres du groupe énergétique égyptien Istithmaraat et de l’investisseur suisse Terrae, jugées «sérieuses et financées», avaient retenu l’attention de Bercy. Le premier, selon son représentant en France, propose un plan de reprise complet de l’installation, qui concerne également une société de dépôts pétroliers en région parisienne. Le libyen Murzuk et la société NetOil, basée à Dubaï, ont également déposé une offre. Mais elles sont jugées moins crédibles par Bercy. Pour NetOil, c’est la deuxième fois qu’il se manifeste auprès du tribunal de commerce mais son projet de reprise n’a pas été jugé assez solide.

 

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Incertitude sur la reprise de Petroplus, il faudrait d’abord retrouver un repreneur, si c’était le cas, L’Etat est prêt à une participation « minoritaire » dans la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, a affirmé mardi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ajoutant que la piste d’un repreneur libyen restait sérieuse. Le ministre a assuré sur la radio RTL que le gouvernement attendait « plusieurs offres » de candidats à la reprise du site de Seine-Maritime, qui emploie 470 salariés, à quelques heures de l’expiration du délai fixé à mardi 17H00 pour le dépôt des offres auprès de l’administrateur judiciaire.  Au terme lundi soir d’une réunion de conseillers du Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec l’intersyndicale de la raffinerie, Matignon a estimé « limitées » les chances de trouver un acheteur.   »Limité n’est pas impossible », a répliqué M. Montebourg, pour qui l’éventuel repreneur « investira certainement aux côtés de l’Etat, car nous sommes disponibles pour accompagner un offreur ».  Selon lui, l’Etat est disposé à participer « de façon minoritaire » dans la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre a fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ».  Il souhaite que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’a pas écarté un groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », a-t-il affirmé.   »Les pays producteurs ont intérêt aujourd’hui, alors que la production reprend (…) qu’ils veulent se repositionner sur le marché européen à chercher des lieux de raffinage à proximité de la distribution », a-t-il affirmé.  La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé de son côté mardi que l’exécutif « se prépare à tous les scénarios en attendant la fin des discussions ».   »Attendons donc la fin de la journée pour en savoir plus », a-t-elle déclaré sur France Info, sans écarter une fermeture du site.   »Nous aurons à cœur évidemment de veiller à ce que les salariés, s’il devait y avoir un plan social, puissent être accompagnés vers une transition, une reconversion professionnelle et l’employeur lui-même devra prendre un certain nombre d’engagements en la matière », a-t-elle souligné  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effrondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.  L’intersyndicale appelle à un rassemblement devant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne mardi midi.

 

Petroplus: le fonds libyen n’investira pas

Petroplus: le fonds libyen n’investira pas  

« La LIA (Libyan Investment Authority) a démenti les informations rapportées par certains médias et circulant sur internet au sujet de son intention d’acheter une ancienne raffinerie en France », a indiqué l’agence, citant le communiqué.   »Les informations rapportées à ce propos ne sont pas justes et les médias n’ont pas pris la peine de les vérifier », a affirmé ce fonds souverain.   »Nous n’avons même pas entamé l’étude de faisabilité et de l’opportunité d’investir dans la raffinerie », a indiqué la LIA, soulignant qu’elle « ne consentira des investissements que dans des projets rentables au service des intérêts de la Libye ».  Le communiqué de la LIA intervient après des critiques acerbes de la part de médias libyens et sur Facebook au sujet de l’intérêt porté par le fonds à une « raffinerie en faillite ».  L’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie a indiqué qu’elle n’était pas « surprise » par ce démenti. « Toutes les infos qui nous remontaient de Libye nous indiquaient que cela ne bougeait pas beaucoup là-bas », a précisé à l’AFP Yvon Scornet, son porte-parole.  Ce syndicaliste a appelé le gouvernement « à prendre ses responsabilités » et à s’engager avec les autres candidats comme il comptait le faire avec les Libyens, notamment avec « l’intervention du Fonds stratégique d’investissements (FSI) » de manière à trouver une solution « dès le début décembre ».  Le ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg avait annoncé début novembre avoir reçu une lettre du fonds souverain libyen, qui entendait selon lui « examiner le dossier » de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne et « éventuellement investir » dans ce site en liquidation proche de Rouen.  Il avait précisé que cette lettre était « non engageante », c’est-à-dire qu’elle ne déboucherait pas forcément sur une décision d’investir de la part des Libyens.  Mi-novembre, le quotidien français Le Monde avait rapporté qu’Arnaud Montebourg cherchait à convaincre la LIA d’investir dans une société « publique » aux côtés du FSI.  Cette société serait chargée de reprendre et de rénover la raffinerie normande qui n’est pas « viable actuellement du fait de sa petite taille et du manque d’investissements », avait indiqué le ministre qui s’était rendu peu avant en Libye.  La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.  Le 13 novembre, le tribunal de commerce de Rouen a repoussé au 5 février la date limite de dépôt des offres de reprise qui était fixée initialement au 5 novembre.  Au 5 novembre, une seule offre avait été déposée: celle du groupe NetOil, basé à Dubaï, mais elle avait été jugée « incomplète ».  Outre le fonds libyen, cinq autres candidats potentiels s’étaient déclarés simplement intéressés: Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, l’Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l’Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.

 

Petroplus de Petit-Couronne Montebourg : « on a reçu une lettre du fonds souverain Libyen »

Petroplus de Petit-Couronne Montebourg : «  on a reçu une lettre du fonds souverain Libyen » 

 

Arnaud Montebourg sur RTL déclare avoir reçu une lettre du fonds souverain libyen, qui veut « examiner le dossier » de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne et « éventuellement investir » dans ce site proche de Rouen, en liquidation. « Je vais demander au tribunal de commerce de surseoir à statuer pour prendre le temps qu’il faut pour permettre à nos amis libyens d’éventuellement investir dans cette raffinerie », alors que le délai pour déposer des offres expire lundi à 17H00, a déclaré le ministre sur RTL. « A ce stade », cette lettre émanant « d’un pays producteur de pétrole qui a décidé de reprendre des relations économiques et politiques avec la France » est « non-engageante », a précisé M. Montebourg, c’est-à-dire qu’elle ne débouchera pas forcément sur une décision d’investir de la part des libyens.  « Je vais demander au tribunal de commerce de surseoir à statuer pour prendre le temps qu’il faut pour permettre à nos amis libyens d’éventuellement investir dans cette raffinerie », alors que le délai pour déposer des offres expire lundi à 17H00, a déclaré M. Montebourg sur RTL.  Le ministre a rappelé que « la France (n’avait) pas été étrangère à la libération de la Libye ». Le tribunal de commerce a rejeté le 16 octobre les deux seules offres de reprise en lice, déposées respectivement par Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong-Kong, et NetOil, dont le siège est à Dubaï.  Ces candidats prévoyaient tous deux de conserver les 470 salariés du site et d’y investir lourdement mais le tribunal a estimé qu’ils ne présentaient pas de garanties suffisantes. NetOil, qui a l’appui de l’intersyndicale, a annoncé qu’il déposait une nouvelle offre.  Pour appuyer la reprise de l’entreprise, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) a appelé à une journée de grève nationale dans toutes les raffineries et les dépôts pétroliers. « Cet appel (…) est un premier avertissement lancé en direction du gouvernement et des pétroliers », a prévenu Charles Foulard, secrétaire général de la FNIC.  Selon l’intersyndicale, le tribunal ne prendra pas de décision lundi mais devrait enregistrer les offres éventuelles et fixer la date d’une nouvelle audience pour débattre de leur contenu.  Le tribunal dispose encore d’un peu de temps, la période d’observation ouverte le 24 janvier, après le dépôt de bilan de l’entreprise, ayant été prolongée jusqu’au 15 décembre.




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