Archive pour le Tag 'pétrolières'

Un bénéfice de 62,5 milliards de dollars pour les cinq grandes sociétés pétrolières

Un bénéfice trimestriel  de 62,5 milliards de dollars pour les cinq grandes sociétés pétrolières

 

 

Ce n’est pas vraiment une découverte: plus les cours du pétrole sont hauts et plus les pétroliers (et les Etats via la fiscalité) engrangent de bénéfices . l’Etat  récupère davantage  de TVA sur l’énergie. Ses recettes fiscales gagnent 24 milliards d’euros supplémentaires en 2022, soit +8% sur l’ensemble de ses prélèvements. Sans compter la part de TVA perçue par les collectivités territoriales et la sécurité sociale. Au total, sur toutes les administrations publiques centrales, locales et sociales c’est 50 milliards d’impôts, taxes et cotisations qui rentrent en plus dans les caisses publiques en 2022.    De quoi s’étonner car la logique devrait être inverse. En cause, la position quasi hégémonique des grandes sociétés pétrolières. Comme TotalEnergies, Shell, ExxonMobil et Chevron, le géant britannique BP a vu son bénéfice s’envoler au deuxième trimestre pour atteindre 9,26 milliards de dollars. Tirés par la flambée des prix des hydrocarbures, les profits de ces cinq majors atteignent 62,4 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de la Bulgarie. De quoi faire grincer des dents, à l’heure où les ménages, en Europe comme aux Etats-Unis, voient leur pouvoir d’achat s’éroder avec l’inflation.

Au total, les cinq plus grandes entreprises du secteur ont engrangé 62,46 milliards de dollars de bénéfices au cours des trois derniers mois. ( TotalEnergies 5,7 milliards, BP 9,26 milliards, Chevron 11,6 milliards, ExxonMobil 17,9 milliard et Shell 18 milliards). A titre de comparaison, c’est peu ou prou l’équivalent du PIB de la Bulgarie en 2020.

En hausse depuis plus d’un an en raison du rebond de la demande des entreprises et des ménages après la pandémie, il a été propulsé à des niveaux plus vus depuis 2008 au printemps dernier, suite aux sanctions imposées à la Russie après qu’elle ait envahi l’Ukraine le 24 février. Le gaz, de son côté, s’envole de nouveau depuis que la Russie réduit progressivement ses livraisons vers les Vingt-Sept.

Sur le Vieux Continent, ces bénéfices pharaoniques ont fait naître de vifs débats autour de la mise en place d’une taxe temporaire sur les « superprofits » des multinationales alors que de nombreux ménages ont vu leur pouvoir d’achat s’éroder avec la hausse du coût de la vie. Ainsi, en mai dernier, Londres a annoncé la création d’une taxe exceptionnelle sur le secteur de l’énergie afin d’aider à financer en partie les aides gouvernementales destinées aux ménages les plus modestes. L’Italie a adopté une approche similaire.

Une taxe temporaire a également été mise en place en Espagne et au Portugal. Ces deux pays de la péninsule ibérique ont obtenu une dérogation de la part de Bruxelles pour s’écarter temporairement des règles du marché européen de l’électricité. Objectif : limiter le prix du gaz fourni aux centrales électriques gazières pendant un an. Les gaziers seront compensés et recevront la différence entre le prix du marché et le tarif plafonné. Cette compensation sera financée par une taxe sur les bénéfices perçus par les compagnies électriques.

En France, la piste d’une « taxe exceptionnelle » sur les « bénéfices exceptionnels » des fournisseurs d’hydrocarbures, des prestataires de transports maritimes ou encore des concessionnaires d’autoroutes a été totalement écartée par les parlementaires ce mardi 2 août. Cette piste, d’abord évoquée au printemps dernier, a resurgi ces derniers jours après le doublement des profits de TotalEnergies au deuxième trimestre.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a redit son opposition au « réflexe pavlovien de la taxe ».  »Une taxe n’a jamais amélioré la vie de nos compatriotes. Ils ont besoin d’argent dans leurs poches, pas dans les poches de l’Etat », a appuyé le ministre.

Sous pression, TotalEnergies a toutefois annoncé il y a quelques jours qu’il appliquera une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre dans toutes ses stations-service, puis à 10 centimes par litre sur le reste de l’année.

 

Davantage de réserves pétrolières aux USA qu’en Arabie saoudite et en Russie

Davantage de réserves pétrolières aux USA qu’en Arabie saoudite et en Russie

Les Etats-Unis possèdent des réserves de pétrole exploitables supérieures à celles de l’Arabie saoudite ou à celles de la Russie, principalement grâce au pétrole de schiste, conclut une étude publiée lundi par le cabinet spécialisé norvégien Rystad Energy. Elle évalue à 264 milliards de barils les réserves des champs existants, découverts ou encore à découvrir aux Etats-Unis, contre 256 milliards pour la Russie et 212 milliards pour l’Arabie saoudite. Toujours selon cette étude, plus de 50% des réserves restantes aux Etats-Unis sont composées de pétrole de schiste non conventionnel, et le sol du Texas en renferme à lui seul plus de 60 milliards de barils. Rystad Energy ajoute estimer les réserves pétrolières mondiales à 2.092 milliards de barils, soit l’équivalent de 70 fois la production actuelle, proche de 30 milliards de barils de brut par an. Le pétrole dit non conventionnel représente 30% des réserves récupérables et la production offshore 33%, précise l’étude.

 

(Reuters)

Climat : les pétrolières approuvent COP 21 !!!

Climat : les pétrolières approuvent COP 21 !!!

<:section>Les poids lourds du secteur, qui assurent près d’un cinquième de la production mondiale d’hydrocarbures et fournissent environ 10% de l’énergie de la planète, ont déclaré soutenir l’objectif de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés -permettant, selon les préconisations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), d’éviter l’emballement du système climatique. Regroupés depuis 2014 au sein de l’Oil and Gas Climate Initiative (OGCI), les dirigeants de dix groupes (BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries, Royal Dutch Shell, Statoil et Total ) ont appelé à « un accord efficace sur le climat » lors de la COP 21. « Notre ambition commune est un futur à 2°C. C’est un défi pour l’ensemble de la société. Nous sommes prêts à jouer notre rôle », ont-ils affirmé dans une déclaration commune. Rôle qui consisterait justement « à réduire l’intensité en carbone du mix énergétique mondial », en misant sur la collaboration afin  »d’obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels ». L’efficacité énergétique, le gaz naturel -présenté comme l’énergie fossile la moins polluante- et la recherche et développement sont cités parmi les domaines « des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie » qu’elles promettent d’engager. Les dix compagnies -qui ne comptent parmi elles aucune américaine- affirment aussi avoir déjà diminué d’environ 20% les émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble de leurs opérations au cours des dix dernières années. Toutefois, les déclarations de ces grands groupes « sont ébranlées par le soutien qu’ils apportent à des associations professionnelles qui entravent activement la politique climatique », dénonce l’ONG InfluenceMap, dans une étude publiée vendredi et fondée sur l’analyse de  plus de 10.000 données (déclarations publiques, réponses des lobbies aux consultations publiques etc.). Un double langage particulièrement pratiqué par Shell, qui « montre la plus grande déconnexion entre rhétorique et action », estime l’association britannique.

 

 

L’Europe veut une transparence financière pour les aptivités minières et pétrolières

L’Europe veut une transparence financière pour les aptivités minières et pétrolières

 

Les grandes entreprises pétrolières et minières européennes ou cotées sur les marchés européens, tout comme celles qui œuvrent dans l’exploitation des forêts primaires, devront publier d’ici deux ans un rapport annuel sur les sommes versées aux gouvernements des pays où elles opèrent. Cette nouvelle règle de transparence voulue par l’Union européenne était très attendue par les ONG présentes dans les pays concernés, notamment en Afrique. Elle a été adoptée mercredi par le Parlement européen dans des termes qui ont déjà fait l’objet d’un accord de principe au sein des gouvernements des 27 Etats membres de l’UE. « C’est un vote historique », a dit lors d’une conférence de presse, Jean-Claude Katende, coordinateur en République démocratique du Congo de l’organisation Publish what you pay. « C’est un outil important pour les organisations de la société civile. Nous voulons que les revenus servent au développement des communautés qui souffrent des conséquences des activités des industries extractives », a-t-il ajouté. La publication concernera, projet par projet, tous les versements supérieurs à 100.000 euros, tels qu’impôts, taxes, droits de production, dividendes, etc. « 70% de l’industrie extractive sera couverte par ces règles de transparence », a estimé la travailliste britannique Arlene McCarthy, rapporteur d’un des deux projets de directives portant sur les nouvelles règles de publication imposées aux entreprises. Le commissaire au Marché intérieur, Michel Barnier, a vu dans le vote du Parlement « une étape très importante » dans un mouvement de transparence qui est en train de s’imposer, selon lui, au niveau mondial.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol