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Pétrole : un doublement du prix avec un conflit au Moyen-Orient ?

Pétrole : un doublement du prix avec un conflit au Moyen-Orient ?

Pour l’instant, il faut surtout noter que la guerre entre Israël et le Hamas n’a pas eu d’influence très néfaste sur les prix du pétrole. On ne peut cependant éviter de faire un scénario noir avec l’extension du conflit à tout le moyen Orient voir même au-delà.

La seule extension dans le champ géographique du Moyen-Orient aurait des conséquences graves car nombres de pays concernés sont aussi producteurs de pétrole.

L’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, de l’Irak ou encore de l’Iran, qui exporte encore 3 à 4 millions de barils par jour malgré les sanctions américaines. Ces nations pourraient décider de limiter leur production ou, dans le cas de Téhéran, être contraint de le faire.

Dans le pire des scénarios, le brut pourrait augmenter de 80 à 100 %.

Les hausses pourraient découler des limitations de production volontaire des pays producteurs en soutien aux palestiniens. Elle pourrait venir de l’implication de ses pays producteurs comme acteurs mêmes de la guerre. Enfin la guerre en agrandissant son territoire au plan international pourrait menacer les conditions d’acheminement du pétrole.

Pour les médias, il paraît assez vain de faire des prévisions possibles sur l’évolution des cours. Ce qui est certain c’est une forte augmentation des prix contribuerait à assommer un peu plus une croissance déjà très faiblarde pour 2024 et au-delà.

Parmi les aspects positifs cependant, un environnement guerrier étendu pourrait créer un choc pour accélérer de manière beaucoup plus significative le recours à toutes les autres énergies.

Pétrole : hausse à cause des événements mer Rouge

Pétrole : hausse à cause des événements mer Rouge

Pour l’instant le niveau des prix du pétrole est encore relativement raisonnable puisqu’il ne dépasse pas les 80 $ le baril. Cependant la tendance est nettement à la hausse en raison des attaques de navires en mer Rouge .par les Houthis. La plupart des grandes compagnies ont donc décidé d’éviter la mer Rouge et le canal de Suez pour passer par le cap. Soit un prolongement du trajet de deux semaines environ qui renchérit évidemment le prix du pétrole.

Les rebelles houthis du Yémen s’en prennent, avec des drones et des missiles, aux navires commerciaux qui passent par le détroit de Bab el-Mandeb, un point de passage stratégique pour le commerce maritime mondial situé juste avant le canal de Suez et proche du Golfe Persique. Ainsi, rien qu’au premier semestre 2023, environ 12% du total du pétrole négocié pour le commerce maritime et près de 8% du commerce mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) ont transité par cette zone au premier semestre 2023, d’après les chiffres de l’agence d’information sur l’énergie des États-Unis.

Les Houthis, soutenus par l’Iran, réclament notamment qu’ « Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée » de la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas
en conséquence les États-Unis ont décidé de mettre en place en début de semaine une nouvelle force multinationale de protection maritime.

La Grèce a annoncé jeudi faire partie de la coalition, aux côtés des premiers pays partenaires : la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, et les Seychelles. Cette coalition militaire « doit faire office de gendarme routier, patrouillant en mer Rouge et dans le golfe d’Aden pour répondre aux appels de bateaux commerciaux qui passent par cette voie internationale vitale, et les aider si besoin », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, demandant encore une fois aux Houthis de cesser leurs attaques.

COP 28: le pétrole et énergies fossiles sauvés pour 30 à 50 ans

COP 28: le pétrole et énergies fossiles sauvés pour 30 à 50 ans

Comme d’habitude les grands médias vont ce contenter d’abord de reprendre l’essentiel de l’accord. En même temps, elles vont se féliciter des résultats de la négociation qui pourtant se résume à un appel à une transition mais sans calendrier, sans contrainte et sans moyens. Bref, on a sauvé surtout les énergies fossiles pour au moins 30 à 50 ans.

Deux raisons à cela d’abord une grande partie du monde ne peut se passer d’abord du charbon de très loin la première énergie utilisée surtout pour les pays en développement. La seconde l’extraordinaire pression de l’OPEP qui évidemment vit de cette ressource pétrolière et plus généralement des énergies fossiles comme le gaz aussi.

La transition demandera donc un certain temps . Un temps certain pour tenir compte des réalités. Symboliquement, on va multiplier à côté du sauvetage des synergies fossiles le programme des renouvelables mais qui en réalité pour la plupart ne joueront qu’un rôle accessoire et souvent intermittent. Notons que c’est aussi la redécouverte du Nucléaire

Il s’agit d’une décision « historique pour accélérer l’action climatique », a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l’ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.

« Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois. Nous devons être fiers de ce succès historique, et les Emirats arabes unis, mon pays, sont fiers de leur rôle pour y parvenir. Nous quittons Dubaï la tête haute », a-t-il ajouté,
La France a salué « une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique », par la voix de sa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présente à Dubaï pour cette COP28.

Le texte, dont chaque mot a été négocié par les Emiratis, appelle à « transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ».

En choisissant le terme de « transitioning away » (« transitionner hors de », « s’éloigner », « abandonner » selon les traductions possibles en français), le texte ne parle plus de « phase-out » (« sortie ») du pétrole, du gaz et du charbon, un terme devenu depuis des mois la bannière derrière laquelle se rangeaient plus d’une centaine de pays et des milliers d’ONG.

L’ONG WWF a qualifié le nouveau projet d’accord d’ »amélioration » concernant les énergies fossiles, par rapport à la version précédente, tout en notant l’absence d’appel à une « sortie complète » des fossiles. Mais « si ce texte est adopté, il représenterait un moment significatif », avait estimé Stephen Cornelius, de WWF.

Dans le projet d’accord des Emirats figure une reconnaissance du rôle joué par des « énergies de transition », allusion au gaz, pour assurer la « sécurité énergétique » des pays en développement, où près de 800 millions de personnes manquent d’accès à l’électricité.

Le texte contient de multiples appels liés à l’énergie: tripler les capacités d’énergies renouvelables et doubler le rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030; accélérer les technologies « zéro carbone » et « bas carbone », dont le nucléaire, l’hydrogène bas carbone, et le balbutiant captage et stockage du carbone, défendu par les pays producteurs de pétrole pour pouvoir continuer à pomper des hydrocarbures.

COP 28: le pétrole sauvé encore pour longtemps

COP 28: le pétrole sauvé encore pour longtemps

Comme d’habitude les grands médias vont ce contenter d’abord de reprendre l’essentiel de l’accord. En même temps, elles vont se féliciter des résultats de la négociation qui pourtant se résume à un appel à une transition mais sans calendrier, sans contrainte et sans moyens. Bref, on a sauvé surtout les énergies fossiles pour au moins 30 à 50 ans.

Deux raisons à cela d’abord une grande partie du monde ne peut se passer d’abord du charbon de très loin la première énergie utilisée surtout pour les pays en développement. La seconde l’extraordinaire pression de l’OPEP qui évidemment vit de cette ressource pétrolière et plus généralement des énergies fossiles comme le gaz aussi.

La transition demandera donc un certain temps . Un temps certain pour tenir compte des réalités. Symboliquement, on va multiplier à côté du sauvetage des synergies fossiles le programme des renouvelables mais qui en réalité pour la plupart ne joueront qu’un rôle accessoire et souvent intermittent. Notons que c’est aussi la redécouverte du Nucléaire

Il s’agit d’une décision « historique pour accélérer l’action climatique », a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l’ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.

« Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois. Nous devons être fiers de ce succès historique, et les Emirats arabes unis, mon pays, sont fiers de leur rôle pour y parvenir. Nous quittons Dubaï la tête haute », a-t-il ajouté,
La France a salué « une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique », par la voix de sa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présente à Dubaï pour cette COP28.

Le texte, dont chaque mot a été négocié par les Emiratis, appelle à « transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ».

En choisissant le terme de « transitioning away » (« transitionner hors de », « s’éloigner », « abandonner » selon les traductions possibles en français), le texte ne parle plus de « phase-out » (« sortie ») du pétrole, du gaz et du charbon, un terme devenu depuis des mois la bannière derrière laquelle se rangeaient plus d’une centaine de pays et des milliers d’ONG.

L’ONG WWF a qualifié le nouveau projet d’accord d’ »amélioration » concernant les énergies fossiles, par rapport à la version précédente, tout en notant l’absence d’appel à une « sortie complète » des fossiles. Mais « si ce texte est adopté, il représenterait un moment significatif », avait estimé Stephen Cornelius, de WWF.

Dans le projet d’accord des Emirats figure une reconnaissance du rôle joué par des « énergies de transition », allusion au gaz, pour assurer la « sécurité énergétique » des pays en développement, où près de 800 millions de personnes manquent d’accès à l’électricité.

Le texte contient de multiples appels liés à l’énergie: tripler les capacités d’énergies renouvelables et doubler le rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030; accélérer les technologies « zéro carbone » et « bas carbone », dont le nucléaire, l’hydrogène bas carbone, et le balbutiant captage et stockage du carbone, défendu par les pays producteurs de pétrole pour pouvoir continuer à pomper des hydrocarbures.

COP 28: Toujours pas de date pour le pétrole et pas encore d’accord

Cop 28: Toujours pas de date pour le pétrole et pas encore d’accord

Non seulement il n’y aura sans doute pas de date même lointaine pour signifier la fin du pétrole mais pour l’instant il n’y a même pas de perspective d’accord pour trouver une formulation qui met en cause la nécessité de réduire les énergies fossiles. Le texte final, compte tenu des contradictions et autres positions fera sans doute simplement une allusion au déclin inévitable et nécessaire du pétrole mais sans indiquer de date. Mais même cette hypothèse est combattue par les représentants de l’OPEP. Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. L’OPEP est d’ailleurs monter au créneau pour faire capoter toute hypothèse d’accord dans ce domaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes. Sans parler del ‘OPEP qui est totalement opposé à l’allusion à la fin du pétrole.

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

Le texte final, compte tenu des contradictions et autres positions fera sans doute simplement une allusion au déclin inévitable et nécessaire du pétrole mais sans indiquer de date. Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. L’OPEP est d’ailleurs monter au créneau pour faire capoter toute hypothèse d’accord dans ce domaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes. Sans parler del ‘OPEP qui est totalement opposé à l’allusion à la fin du pétrole.

COP 28 et pétrole: Vraisemblablement pas de date pour la fin

Cop 28 et pétrole: Vraisemblablement pas de date pour la fin

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

Le texte final, compte tenu des contradictions et autres positions fera sans doute simplement une allusion au déclin inévitable et nécessaire du pétrole mais sans indiquer de date. Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. L’OPEP est d’ailleurs monter au créneau pour faire capoter toute hypothèse d’accord dans ce domaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes.

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes.

Climat : Le président de la COP 28 conteste le rôle du pétrole

Climat : Le président de la COP 28 conteste le rôle du pétrole

« aucune étude scientifique, aucun scénario, ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5°C » déclaré le président de la cape 28. Ce qui n’a pas manqué d’agacer Sultan al-Jaber. La question d’une réduction ou d’une sortie des fossiles est un des sujets les plus tendus de la 28e conférence de l’ONU pour le climat, qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï.

Le quotidien britannique The Guardian, a rapporté des propos tenus par l’Emirati lors d’un échange en ligne le 21 novembre, avec Mary Robinson, présidente du « groupe des Sages » (de hauts responsables, militants pour la paix et défenseurs des droits humains).

« Aucune étude scientifique, aucun scénario, ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5°C. 1,5°C est mon étoile du Nord. Et une réduction et une sortie des énergies fossiles sont, selon moi, inévitables. C’est essentiel. Mais il faut être sérieux et pragmatique », avait-il déclaré.

« Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science », a-t-il martelé lors d’une conférence de presse, à laquelle il avait convié Jim Skea, le président du Giec, le groupe d’experts climatiques mandatés par l’ONU. Et d’ajouter : « Tout le travail de la présidence est focalisé et centré sur la science ».

« La science dit qu’il faut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et qu’il faut réduire les émissions de 43% d’ici 2030 » pour limiter le réchauffement à +1,5°C, but fixé par l’accord de Paris, a encore rappelé celui qui est également patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc. « J’ai dit et redit que la réduction et la sortie des énergies fossiles étaient inévitables ».Le seul problème c’est quand

Les jeux positions tourne autour des mots réductions ou suppression. Il est clair que les producteurs de pétrole sont surtout favorables au concept de réduction progressive pour continuer d’engranger la manne financière des énergies fossiles. À l’inverse des pays plus écolos qui souhaitent qu’une date soit fixée pour la fin notamment du pétrole.
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D’un côté, les nations insulaires et plusieurs pays d’Amérique latine (Colombie, Pérou, Chili,…) défendent avec force de viser l’objectif de 1,5°C plutôt que 2°C. Et pour cela de sortir au plus vite des énergies fossiles, suivis par l’Union européenne. De l’autre, des pays développés, producteurs d’hydrocarbures (États-Unis, Canada, Australie, Norvège), sont aussi favorables à cette sortie, mais avec moins d’ambition dès la décennie en cours. Quand la plupart des pays africains sont, eux aussi, en faveur d’une sortie des énergies fossiles, mais à condition de bénéficier d’un délai bien plus long que les pays déjà développés.

Ln autre observateur. Avec en mémoire, l’exemple de la COP26 de Glasgow, en 2021. En effet, si le texte final faisait bien mention de l’énergie fossile la plus polluante de toutes, le charbon, cet ajout avait subi des modifications sémantiques de dernière minute pour amoindrir largement la portée des ambitions.

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment, c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement. Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence.

Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

COP 28: À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !

COP 28: À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !


Macron qui ne réussit guère à s’imposer au plan international sort de sa poche un slogan pour demander qu’on fixe une date pour l’arrêt du charbon. Évidemment ce n’est pas tellement l’objectif central mais c’est mieux que rien. À défaut de grives on mange des merles ! La France peut s’honorer d’utiliser très peu de charbon ( une seule centrale qui va fermer) par contre elle utilise comme d’autres beaucoup d’énergie fossile en particulier du pétrole dans le transport et beaucoup de gaz.

Du coup, M acron a polarisé son discours autour du charbon. Histoire aussi d’ennuyer l’Allemagne qui a supprimé son nucléaire et qui est contrainte maintenant de relancer des centrales à charbon (et au gaz.)

Le président de la République a plus ou moins exhorté les pays développés à suivre l’exemple de la France à l’occasion de la COP 28

« Les pays les plus émetteurs doivent entrer dans cette logique de planification écologique et de transparence. » Et « si le G7 a une responsabilité majeure », « la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique », doit aussi prendre sa part, a estimé le chef de l’État.

Si elle se permet de donner des leçons, c’est que la France n’a « pas à rougir de son bilan et de la crédibilité de son action », défend-on dans l’entourage du président, en rappelant que la planification écologique présentée en septembre dernier « permet de déterminer de manière précise, année après année par secteur, comment on va réduire notre dépendance aux fossiles ». Et le projet contesté de forages pétroliers en Gironde, qui vient de recevoir un avis favorable à l’issue d’une enquête publique, n’est pas un contre-exemple, assure-t-on à l’Élysée. « Il s’inscrit dans le respect du cadre légal adopté en 2017 » qui interdit de prolonger les concessions existantes au-delà de 2040.

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment, c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement. Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence.

Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

Climat COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Climat COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !


Macron qui ne réussit guère à s’imposer au plan international sort de sa poche un slogan pour demander qu’on fixe une date pour l’arrêt du charbon. Évidemment ce n’est pas tellement l’objectif central mais c’est mieux que rien. À défaut de grives on mange des merles ! La France peut s’honorer d’utiliser très peu de charbon ( une seule centrale qui va fermer) par contre elle utilise comme d’autres beaucoup d’énergie fossile en particulier du pétrole dans le transport et beaucoup de gaz.

Du coup, M acron a polarisé son discours autour du charbon. Histoire aussi d’ennuyer l’Allemagne qui a supprimé son nucléaire et qui est contrainte maintenant de relancer des centrales à charbon (et au gaz.)

Le président de la République a plus ou moins exhorté les pays développés à suivre l’exemple de la France à l’occasion de la COP 28

« Les pays les plus émetteurs doivent entrer dans cette logique de planification écologique et de transparence. » Et « si le G7 a une responsabilité majeure », « la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique », doit aussi prendre sa part, a estimé le chef de l’État.

Si elle se permet de donner des leçons, c’est que la France n’a « pas à rougir de son bilan et de la crédibilité de son action », défend-on dans l’entourage du président, en rappelant que la planification écologique présentée en septembre dernier « permet de déterminer de manière précise, année après année par secteur, comment on va réduire notre dépendance aux fossiles ». Et le projet contesté de forages pétroliers en Gironde, qui vient de recevoir un avis favorable à l’issue d’une enquête publique, n’est pas un contre-exemple, assure-t-on à l’Élysée. « Il s’inscrit dans le respect du cadre légal adopté en 2017 » qui interdit de prolonger les concessions existantes au-delà de 2040.

COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

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