Archive pour le Tag 'pétrole'

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Pétrole: orienté à la baisse selon G.Sachs

Pétrole: orienté à la baisse selon G.Sachs

Le géant de Wall Street Goldman Sachs, l’une des banques les plus puissantes en matière de trading de matières premières, estime que le cycle haussier du pétrole est arrivé à son terme, mettant fin à des années de recommandation positives. Le broker évoque l’augmentation de l’offre de pétrole non conventionnel aux Etats-Unis et au Canada. Le boom d’exploitation de gisements de schiste aux Etats-Unis a fait grimper la production à des pics de plusieurs décennies.  Goldman Sachs, qui a été le plus optimiste des grands analystes du marché, a estimé jeudi que les contrats longs sur le Brent pourraient rester ancrés autour des 90 dollars le baril. La banque a également revu en baisse sa prévision 2013 pour le baril de Brent pour livraison à court terme de 130 à 110 dollars le baril, contre près de 112 dollars jeudi.  Goldman avait été l’un des premiers à pronostiquer le boom des cours du brut en 2003-2008, en pariant sur l’explosion de la demande en Asie. En 2008, il avait fait grand bruit en prédisant un baril à 200 dollars – mais la crise économique a fait dégringoler les cours de l’or noir à moins de 40 dollars, après un pic à 147 en juillet 2008.

 

Transports : grèves, pétrole, libéralisation sauvage ; une opportunité pour revoir complètement la politique , sauver le pavillon français….et les emplois

Transports : grèves, pétrole, libéralisation sauvage ; une opportunité pour revoir complètement la politique , sauver le pavillon français….et  les emplois

 

Grèves dans les transports, c’est reparti ; à Air France, à la SNCF, bientôt à la RATP, fort mécontentement dans le secteur routier ; Il faut ajouter la crise du pétrole et ses conséquences sur le prix à la pompe qui commencent  à peser sur les comportements des usagers  L’utilisation d’une voiture devient un luxe pour nombre de petits revenus ;  en moyenne 500 euros par mois quand on sait que la moyenne des salaires est de 1650 euros. Cette crise du pétrole doit aussi permettre de s’interroger sur la nature, le volume et le coût de la mobilité des marchandises. D’une manière plus globale, il y a matière à revoir une politique des transports qui n’a pas été réellement révisée depuis 30 ans. Quelques couches successives de fiscalité, de formalités administratives, inutiles souvent, quelques dispositions techniques plus ou moins heureuses. Malheureusement, un secrétariat d’Etat aux transports- sous la coupe de l’écologie- qui fait ce qu’il peut mais réduit à pas grand-chose alors que le secteur des transports est vital du point de vue économique, social et même sociétal. Pour schématiser à outrance, aujourd’hui la politique des transports, c’est des grands projets (la plupart non financés et certains inutiles), la dérégulation totale dans l’espace européen, le pavillon français en voie de disparition et bien sûr la fiscalité qui ne cesse d’augmenter aussi bien pour les automobilistes que pour les opérateurs de fret. La philosophie de la commission européenne est clair à cet égard, le transport est une activité secondaire qui doit se soumettre aux seules lois d’un marché  complètement dérégulé. Résultat de beaux discours sur l’intermodalité mais dans les fait les parts de marchés des modes alternatifs n’évoluent pas et même régressent. Il conviendrait au préalable d’  analyser le rôle des transports dans une économie et une société qui ont  évolué.  En fait, la mobilité est essentiellement à la base de l’internationalisation de l’économie et à la base  de la concurrence sauvage entre pays producteurs aux charges économiques, sociales et environnementales en distorsion totale ; un seul exemple, un containeur  coûte moins cher entre Hongkong et Anvers qu’un camion entre Paris et Marseille (moins de 500 euros). Le transport ne coûte rien rapporté a la valeur des marchandises, ce qui encourage une mobilité des biens  anarchique et condamnable sur le plan environnemental. Bref un gâchis énorme. Pour les personnes, c’est aussi la mobilité qui a structuré notre urbanisme et surtout favorisé un étalement qu’il est très difficile de desservir en transports collectifs. Retour de bâtons aujourd’hui avec le prix du carburant. Une fois analysé le rôle des transports dans une vision prospective, il convient évidement définir des objectifs à assigner à la politique des transports : liens avec l’économie, aménagement du territoire, qualité de vie, environnement, politique industrielle des infras et des matériels, sureté, sécurité. Le développement des transports doit nécessairement être planifié eu égard à l’importance des investissements ; des priorités doivent donc être dégagées, leurs coûts évalués  et leur financement assuré. A coté des investissements, la gestion des systèmes et la régulation méritent le même intérêt pour rationaliser l’utilisation des transports. Bref,  il  faut une vision stratégique. Faute de cela  au fil de l’eau, on assistera à la disparition des pavillons français, c’est déjà largement encours dans le maritime, c’est aussi presque fait pour le transport routier qui n’existe plus à l’international et est menacé

Pétrole: accalmie sur la demande et les prix ?

Pétrole: accalmie sur la demande et les prix ?

 

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a révisé vendredi en légère hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2012, à 90 millions de barils par jour (mb/j), en raison d’une petite amélioration des perspectives économiques. Saluant une récente tendance à la baisse des cours du brut qui avaient flambé, l’organisation souligne dans son rapport annuel les nombreuses «incertitudes»  notamment géopolitiques, et juge que les prix resteront «élevés». «Une part de la nervosité qui avait poussé les prix vers des sommets en mars s’est estompée», constate l’AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés. La consommation d’or noir devrait augmenter de 0,8 mb/j (ou 0,9%) cette année, à 90 mb/j, c’est-à-dire 80.000 barils par jour de plus que prévu il y a un mois. Cette légère révision à la hausse est liée à une consommation 2011 un tout petit peu plus forte qu’estimé auparavant et aux nouvelles prévisions économiques du Fonds monétaire international, un peu moins pessimistes. Elle intervient après huit mois de révisions abaissées ou inchangées. De son côté, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait maintenu jeudi quasiment au même niveau sa prévision de demande de brut mondiale pour 2012, à 88,67 mb/j, toujours inquiète pour la zone euro mais rassurée par les bonnes performances de l’économie américaine. Selon l’AIE, les pays émergents et non membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), représentent l’ensemble de la hausse de la demande en 2012. La consommation de l’OCDE devrait en revanche diminuer légèrement cette année. La Chine à elle seule devrait peser pour moitié de la progression mondiale annuelle, tandis qu’en Europe et aux Etats-Unis la demande devrait reculer de respectivement 0,3 mb/j et 0,2 mb/j par rapport à l’an dernier. La demande mondiale devrait monter en puissance au cours de l’année: après une stagnation au dernier trimestre de 2011, la tendance devrait s’accélérer pour atteindre une croissance de 1,3% fin 2012. La production mondiale de pétrole a de son côté augmenté de 0,6 mb/j en avril, s’établissant à 91 mb/j, soit 3,9 mb/j de plus qu’il y a un an, selon l’AIE. L’offre issue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a grimpé de 410.000 barils par jour à 31,85 mb/j, tirée par l’Irak, le Nigeria et la Libye. Hors Opep, la production a progressé de 0,1 mb/j en avril, à 52,9 mb/j

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