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Cryptomonnaies : La déroute des petits investisseurs

Cryptomonnaies : La déroute des petits investisseurs

Encore une fois le marché des cryptomonnaies ce révèle comme immense escroquerie avec des bénéfices énormes et invraisemblables pour certains et des catastrophes financières pour la grosse majorité des petits investisseurs.

En cause le faite que cette monnaie virtuelle ne repose réellement sur aucun actif mais uniquement sur la spéculation qui fait monter les coûts jusqu’au ciel avant que les investisseurs avisés ne se séparent tellement de cette de monnaie. Le plus grave c’est que ce sont souvent des jeunes qui tombent dans le piège influencé aussi par des pseudos experts voir des influenceurs professionnels.

Selon une étude publiée lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI), entre 73% et 81% des acheteurs de Bitcoin ont perdu de l’argent sur les investissements en cryptomonnaies. Analysant des données provenant de 95 pays entre 2015 et 2022, les économistes de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales ont mené une étude détaillée qui vise à comprendre les profils des acheteurs de cryptomonnaies. Objectif : analyser les implications des cryptomonnaies pour le système financier mais aussi comprendre comment mettre en place des règles de protection des consommateurs alors que les « trois-quarts » des acheteurs ont perdu de l’argent sur leurs investissements en Bitcoin, selon leurs calculs.

L’étude qui s’appuie sur des données concernant notamment les téléchargements d’applications d’achats de Bitcoin ou sur la fréquence journalières des transactions montre que près de 40% des utilisateurs sont des hommes de moins de 35 ans, plus prompts à prendre des risques, contre 25% d’hommes de 35 ans à 54 ans et 35% de femmes, la majorité d’entre elles ayant moins de 35 ans.
Sur la période étudiée, le cours du Bitcoin est passé de 250 dollars en août 2015 à 69.000 dollars à son pic en novembre 2021. Le nombre moyen d’utilisateurs quotidien d’applications est alors passé d’environ de 119.000 à plus de 32,5 millions, montant en flèche en particulier entre fin 2017 et début 2021, explique l’étude qui observe une corrélation entre la hausse des prix du Bitcoin et l’arrivée de nouveaux utilisateurs.

Il y a à peine 10 jours, FTX était encore considérée comme la deuxième plateforme de cryptomonnaies au monde, évaluée à 32 milliards de dollars en début d’année.
« Tout le monde est vraiment choqué par l’effondrement de FTX », a déclaré Kris Marszalek, PDG de Crypto.com, en tentant de rassurer. Cette faillite a « largement terni la réputation du secteur et détérioré la confiance des investisseurs, donc nous devons nous atteler, dans ces moments difficiles, à rétablir cette confiance », a-t-il ajouté.
Pour Hannah Yee-Fen Lim, experte juridique en cryptomonnaies à l’Université technologique de Nanyang à Singapour, le mal est déjà fait. « Les gens sont désormais plus avisés et se rendent vite compte des dangers d’investissements aussi volatils », a-t-elle indiqué à l’AFP ajoutant que « quelles que soient les explications, elles ne réussiront pas à convaincre ceux qui ont déjà perdu confiance dans les cryptomonnaies ».

Macron: Les petits dîners mondains à Bercy !

Macron: Les petits dîners mondains à Bercy !

Ce n’est un secret pour personne que Macron a su cultiver la stratégie des repas avec des personnalités importantes pour se construire un réseau. D’un côté, il y avait les rencontres avec les financiers notamment celles de Londres qui ont été déterminantes pour la désignation du candidat aux élections présidentielles de 2017. Ce sont ces financiers qui ont assuré « la logistique »un candidat par ailleurs sans parti, sans expérience et sans vrai légitimité. La question de ce financement n’a d’ailleurs jamais été éclairée et la justice a enterré la question. La plupart des chèques adressés venait presque des mêmes personnes et des mêmes milieux. Sans compter le financement discret d’entreprises escomptant des retours d’ascenseur ( voir par exemple les relations douteuses entre Alstom et General électric).

Parallèlement le futur candidat à la fonction présidentielle de 2017 a construit progressivement un réseau d’influence dans les milieux dits intellectuels en tout cas les courtisans toujours prêts à se faire reconnaître par le pouvoir en place. Le tout aux frais de la princesse, plus exactement aux frais du budget de Bercy

« Complément d’enquête » explore les relations entre « people et politiques », deux mondes qui ont parfois beaucoup à s’apporter. Cet extrait revient sur des dîners qui, entre 2014 et 2016, ont servi de tremplin à un jeune locataire de Bercy.

Les « dîners de Bercy » : la presse a ainsi baptisé une stratégie mise en œuvre par celui qui a été ministre de l’Economie entre 2014 et 2016. Ces dîners qui l’ont aidé à se constituer un réseau, notamment dans le monde de la culture, se sont tenus dans son appartement de fonction, quai de Bercy. « Un emplacement assez sensationnel » que ce « duplex qui surplombe la Seine et donne vers Notre-Dame », se souvient l’un de ses anciens occupants, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. On peut même y venir en bateau depuis la place de la Concorde, dans une navette réservée aux ministres. Depuis une entrée privée, un ascenseur conduit les invités directement dans les appartements.

Politique-Les petits dîners de Macron à Bercy !

Politique-Les petits dîners de Macron à Bercy !

Ce n’est un secret pour personne que Macron a su cultiver la stratégie des repas avec des personnalités importantes pour se construire un réseau. D’un côté, il y avait les rencontres avec les financiers notamment celles de Londres qui ont été déterminantes pour la désignation du candidat aux élections présidentielles de 2017. Ce sont ces financiers qui ont assuré « la logistique »un candidat par ailleurs sans parti, sans expérience et sans vrai légitimité. La question de ce financement n’a d’ailleurs jamais été éclairée et la justice a enterré la question. La plupart des chèques adressés venait presque des mêmes personnes et des mêmes milieux. Sans compter le financement discret d’entreprises escomptant des retours d’ascenseur ( voir par exemple les relations douteuses entre Alstom et General électric).

Parallèlement le futur candidat à la fonction présidentielle de 2017 a construit progressivement un réseau d’influence dans les milieux dits intellectuels en tout cas les courtisans toujours prêts à se faire reconnaître par le pouvoir en place. Le tout aux frais de la princesse, plus exactement aux frais du budget de Bercy

« Complément d’enquête » explore les relations entre « people et politiques », deux mondes qui ont parfois beaucoup à s’apporter. Cet extrait revient sur des dîners qui, entre 2014 et 2016, ont servi de tremplin à un jeune locataire de Bercy.

Les « dîners de Bercy » : la presse a ainsi baptisé une stratégie mise en œuvre par celui qui a été ministre de l’Economie entre 2014 et 2016. Ces dîners qui l’ont aidé à se constituer un réseau, notamment dans le monde de la culture, se sont tenus dans son appartement de fonction, quai de Bercy. « Un emplacement assez sensationnel » que ce « duplex qui surplombe la Seine et donne vers Notre-Dame », se souvient l’un de ses anciens occupants, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. On peut même y venir en bateau depuis la place de la Concorde, dans une navette réservée aux ministres. Depuis une entrée privée, un ascenseur conduit les invités directement dans les appartements.

Discrètement, pendant deux ans, Bercy devient une fête. Apéros et dîners se succèdent, parfois deux dans la même soirée. Combien de personnalités ont-elles été conviées à ces réceptions ? L’animateur Stéphane Bern, qui se décrit comme « le petit nouveau » a eu « le sentiment que c’était des gens que [le futur président] avait l’habitude de fréquenter ». Parmi les noms qui ont circulé dans la presse, les acteurs Fabrice Luchini, Pierre Arditi, Guillaume Gallienne…

Quand Emmanuel Macron démissionne, le 31 août 2016, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget découvre que « l’ensemble des crédits de l’année était consommé ». Les frais de représentation, cette enveloppe attribuée au ministre et destinée aux invitations professionnelles, ont été siphonnés : 120 000 euros ont été dépensés en huit mois, comme l’ont révélé Frédéric Says et Marion L’Hour dans leur livre Dans l’enfer de Bercy (éd. JC Lattès).

Recevoir des acteurs, des chanteurs, des auteurs, des autrices est-il en lien direct avec l’activité de ministre de l’Economie ? Pour Marc Endeweld, « en tout cas, c’est une zone grise… » Des accusations battues en brèche par En Marche !, via un communiqué publié le 26 janvier 2017.

Interrogé à l’époque, Emmanuel Macron précise avoir utilisé « 80% des crédits qui [lui] étaient alloués (…) qui permettent de recevoir des entrepreneurs, des femmes et des hommes de la vie française », et assume ces dépenses, totalement légales.
Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron annonce officiellement sa candidature à l’élection de 2017, après avoir torpillé celle du président sortant François Hollande. « Bercy et les moyens logistiques d’un ministre de Bercy ont à l’évidence servi, en partie, de piste d’envol pour le candidat Macron », conclut Christian Eckert.

Extrait de « People et politiques, petits services entre amis ? », un document à revoir dans « Complément d’enquête » .

Les petits dîners de Macron à Bercy

Les petits dîners de Macron à Bercy !

Ce n’est un secret pour personne que Macron a su cultiver la stratégie des repas avec des personnalités importantes pour se construire un réseau. D’un côté il y avait les rencontres avec les financiers notamment celle de Londres qui ont été déterminantes pour la désignation du candidat aux élections présidentielles de 2017. Ce sont ces financiers qui ont assuré « la logistique »un candidat par ailleurs sans parti, sans expérience et sans vrai légitimité. La question de ce financement n’a d’ailleurs jamais été éclairée et la justice a enterré la question. La plupart des chèques adressés venait prsque des mêmes personnes et des mêmes milieux. Sans compter le financement discret d’entreprises escomptant des retours d’ascenseur ( voir par exemple les relations douteuses entre Alstom et General électric).

Parallèlement le futur candidat à la fonction présidentielle de 2017 a construit progressivement un réseau d’influence dans les milieux dits intellectuels en tout cas les courtisans toujours prêts à se faire reconnaître par le pouvoir en place. Le tout aux frais de la princesse, plus exactement aux frais du budget de Bercy

« Complément d’enquête » explore les relations entre « people et politiques », deux mondes qui ont parfois beaucoup à s’apporter. Cet extrait revient sur des dîners qui, entre 2014 et 2016, ont servi de tremplin à un jeune locataire de Bercy.

Les « dîners de Bercy » : la presse a ainsi baptisé une stratégie mise en œuvre par celui qui a été ministre de l’Economie entre 2014 et 2016. Ces dîners qui l’ont aidé à se constituer un réseau, notamment dans le monde de la culture, se sont tenus dans son appartement de fonction, quai de Bercy. « Un emplacement assez sensationnel » que ce « duplex qui surplombe la Seine et donne vers Notre-Dame », se souvient l’un de ses anciens occupants, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. On peut même y venir en bateau depuis la place de la Concorde, dans une navette réservée aux ministres. Depuis une entrée privée, un ascenseur conduit les invités directement dans les appartements.

Discrètement, pendant deux ans, Bercy devient une fête. Apéros et dîners se succèdent, parfois deux dans la même soirée. Combien de personnalités ont-elles été conviées à ces réceptions ? L’animateur Stéphane Bern, qui se décrit comme « le petit nouveau » a eu « le sentiment que c’était des gens que [le futur président] avait l’habitude de fréquenter ». Parmi les noms qui ont circulé dans la presse, les acteurs Fabrice Luchini, Pierre Arditi, Guillaume Gallienne…

Quand Emmanuel Macron démissionne, le 31 août 2016, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget découvre que « l’ensemble des crédits de l’année était consommé ». Les frais de représentation, cette enveloppe attribuée au ministre et destinée aux invitations professionnelles, ont été siphonnés : 120 000 euros ont été dépensés en huit mois, comme l’ont révélé Frédéric Says et Marion L’Hour dans leur livre Dans l’enfer de Bercy (éd. JC Lattès).

Recevoir des acteurs, des chanteurs, des auteurs, des autrices est-il en lien direct avec l’activité de ministre de l’Economie ? Pour Marc Endeweld, « en tout cas, c’est une zone grise… » Des accusations battues en brèche par En Marche !, via un communiqué publié le 26 janvier 2017.

Interrogé à l’époque, Emmanuel Macron précise avoir utilisé « 80% des crédits qui [lui] étaient alloués (…) qui permettent de recevoir des entrepreneurs, des femmes et des hommes de la vie française », et assume ces dépenses, totalement légales.
Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron annonce officiellement sa candidature à l’élection de 2017, après avoir torpillé celle du président sortant François Hollande. « Bercy et les moyens logistiques d’un ministre de Bercy ont à l’évidence servi, en partie, de piste d’envol pour le candidat Macron », conclut Christian Eckert.

Extrait de « People et politiques, petits services entre amis ? », un document à revoir dans « Complément d’enquête » .

UE: En raison de l’Ukraine petits arrangements avec la Pologne

UE: En raison de l’Ukraine petits arrangements  avec la Pologne

 

L’agression russe place l’UE face à un curieux paradoxe : le gouvernement européen, qui se trouve au cœur de l’aide occidentale à l’Ukraine, est celui dont la nature et les pratiques sont les plus hostiles aux valeurs de l’Europe.

Par Jakub Iwaniuk(Varsovie, correspondant du Monde)

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’idée domine selon laquelle ce choc géopolitique majeur a contribué à renforcer l’Union européenne (UE), l’OTAN et le partenariat transatlantique. Ces trois piliers du monde occidental, qui multipliaient ces dernières années les signes de faiblesse, ont été consolidés par leurs réponses fermes et unies à la menace russe. Mais ce renouveau sur la forme pourrait bien s’opérer, par manque de vigilance, au détriment du socle commun des valeurs censées souder l’Occident.

Six ans après avoir enclenché une procédure inédite de « sauvegarde de l’Etat de droit » à l’encontre du gouvernement national conservateur polonais du PiS (Droit et justice), la Commission européenne s’apprête à débloquer 36 milliards d’euros du plan de relance post-Covid dû à Varsovie. Ces fonds étaient retenus depuis près d’un an en raison du refus du PiS, présidé par Jaroslaw Kaczynski, de se conformer aux exigences de la Cour de justice de l’Union européenne visant à défendre les normes de l’Etat de droit.

Les démocrates polonais sont pourtant unanimes : en dépit du vote d’une loi se voulant, en apparence seulement, aller dans le sens des exigences de la Commission, aucune des trois conditions initialement posées par Bruxelles n’est remplie. Fruit de laborieuses négociations, l’accord passé entre le gouvernement polonais et l’exécutif européen est qualifié de « compromis délétère » par les défenseurs de la démocratie libérale. Selon eux, aucune des mesures votées n’améliorera la condition de l’Etat de droit dans le pays, et l’approbation de ces solutions de façade pourrait constituer un dangereux précédent.

La Commission européenne détenait pourtant, pour la première fois, un outil de pression efficace pour mettre Varsovie face au mur, et s’attaquer au cœur des problèmes qui minent la démocratie polonaise. Cette occasion manquée laisse un goût amer. La Commission a cédé à la pression géopolitique du moment : avec la guerre en Ukraine, la Pologne est passée du statut de paria de l’Europe à celui de partenaire incontournable, jouant notamment un rôle décisif sur le dossier des livraisons d’armes à Kiev et ayant accueilli près de 2,5 millions de réfugiés.

Si la guerre a redoré le blason du pays et renforcé sa position politique, la nature du pouvoir du PiS, kleptocrate et antidémocratique, n’a en rien changé.

Le pays, instruit par son histoire

Suppression des sanctions pour les très petits excès de vitesse

Suppression des sanctions pour les très petits excès de vitesse

Une mesure qui s’inscrit évidemment dans un contexte de préparation des élections législatives mais qui prend aussi en compte les réalités. Et cela d’autant plus que les techniques pour déceler des excès de vitesse de moins de 5 km/h par rapport à la norme sont assez approximatives à  ce degré de précision. Le gouvernement envisage de ne plus retirer de points au permis de conduire pour les dépassements inférieurs à 5 km/h au dessus de la vitesse autorisée. A quelques semaines des législatives, la réflexion est en cours au sein du ministère de l’Intérieur. En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour excès de vitesse, 58 % entraient dans cette catégorie. Ceci étant , il y a des priorités sans doute des mesures plus urgentes en matière de sécurité routière comme la de l’usage de produits de dopants ou aux l’utilisation du téléphone au volant.

 

 

Cacao : L’exploitation éhontée des grandes multinationales sur les petits producteurs

Cacao : L’exploitation éhontée des grandes multinationales sur les petits producteurs

 

 

La professeure de management Jovana Stanisljevic explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi la politique conduite par l’Union européenne ne tient pas compte de la situation des revenus des agriculteurs dans les pays producteurs de cacao et menace ainsi le travail des producteurs plus faibles, qui sont aussi les plus essentiels.

Notons en effet par exemple que le kilo de cacao sur champ est payé un peu plus de 2 euros et que le kilo de chocolat transformé est revendu dans les commerces autour de 150 à 300 € le kilo! 

 

Tribune. L

e chocolat est la confiserie la plus prisée au monde, dégustée avec gourmandise par des milliards de personnes. A l’heure où les consommateurs attachent de plus en plus d’importance aux questions liées à l’environnement, la problématique de la durabilité du chocolat se retrouve au centre des débats. Au cœur du problème réside la pauvreté endémique dans laquelle se trouvent de nombreux producteurs de cacao.

Le 23 février, l’Union européenne (UE) a adopté la proposition de directive sur la diligence raisonnable des entreprises en matière de développement durable, qui vise à engager une plus grande responsabilité des entreprises dans le respect des droits de l’homme et les impacts environnementaux tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement. Elle prévoit également d’interdire l’importation dans l’UE de produits associés à la déforestation, obligeant les entreprises à apporter la preuve que leur production ne contribue pas à la dégradation de l’environnement.

Le cacao, principal ingrédient du chocolat, est directement concerné. La directive proposée constitue en soi une avancée majeure, mais si elle s’adresse aux multinationales pour les responsabiliser, elle semble, pour le moment, manquer sa cible, car les multinationales se taillent toujours la part du lion. En l’état, le texte n’aborde pas la question cruciale des revenus des agriculteurs dans les pays producteurs de cacao, négligeant ainsi les acteurs ayant les plus faibles revenus et pourtant indispensables à la production de cette douceur mondialement consommée.

La chaîne d’approvisionnement mondiale du cacao se caractérise par une répartition profondément inégale des revenus entre ses différents acteurs. D’un côté, une industrie du chocolat dominée par un petit groupe de multinationales en plein essor avec un marché estimé à 138 milliards de dollars (124 milliards d’euros) en 2022. De l’autre, des millions d’agriculteurs issus des pays producteurs de cacao en Afrique, Amérique centrale et du Sud ainsi qu’en Asie.

Près de 95 % du cacao mondial sont cultivés dans de petites exploitations en autosubsistance, s’étendant sur 1 à 3 hectares. La production de cacao en Afrique de l’Ouest représente actuellement 74 % de la production mondiale. Plus spécifiquement, les deux premiers producteurs mondiaux sont la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Cependant, alors que la filière du cacao est dépendante de la production de l’Afrique de l’Ouest, l’écart dans la répartition de la valeur semble plus large que jamais, car les agriculteurs locaux disposent des revenus les plus bas du secteur.

Petits réacteurs nucléaires :Un avantage ?

Petits réacteurs nucléaires :Un avantage ?

 

L’annonce par Emmanuel Macron de nouveaux choix sur le nucléaire, dans le cadre du plan France 2030, est à la fois une rupture et un pari qui apportera un degré de liberté supplémentaires pour réagir aux aléas de la transition écologique, observe, dans une tribune au « Monde », l’économiste Patrick Criqui.

 

Tribune.

 

Le président de la République a dévoilé, mardi 12 octobre, les grandes lignes du plan France 2030, présentant les investissements programmés dans dix domaines d’innovation stratégiques pour le futur. Parmi ces grandes options, figure en bonne place l’investissement dans des petits réacteurs nucléaires modulaires, les PRM (en anglais, small modular reactor).

Les PRM sont de petits réacteurs, d’une puissance allant de 10 à 300 mégawatts électriques, de deux types : ils sont soit dérivés, par réduction de taille, de l’architecture des réacteurs actuellement en fonctionnement, soit des réacteurs dits à neutrons rapides. Aujourd’hui, la Russie fait déjà fonctionner des PRM du premier type, la Chine démarre un réacteur à neutrons rapides et sels fondus, alors que les deux concepts sont développés aux Etats-Unis. En France, le projet Nuward d’EDF relève de la première catégorie, mais des recherches sont menées depuis plusieurs années au CNRS et à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules sur un PRM à sels fondus.

 

L’annonce de l’intégration des PRM dans le plan France 2030 est à la fois une surprise et un pari. Une surprise, car le débat autour du nucléaire en France a été jusqu’alors focalisé sur le nucléaire classique et sur la question du développement de réacteurs de troisième génération, les EPR. Un pari, car les perspectives de déploiement des PRM, à l’échelle nationale comme internationale, restent aujourd’hui incertaines.

Les PRM sont inscrits dans le plan France 2030 parce qu’ils peuvent constituer une innovation de rupture. Ils représentent en effet un changement complet de perspective dans le développement des technologies nucléaires. La deuxième génération de réacteurs nucléaires, celle des centrales aujourd’hui en opération, a pu donner lieu à une standardisation et à une production en série offrant une certaine maîtrise des coûts. Mais avec les EPR, il est apparu que l’augmentation de la taille, qui aurait dû apporter cette maîtrise des coûts, s’est au contraire soldée par un surcroît de complexité, générateur de délais et de coûts supplémentaires.

La logique économique sous-jacente qui justifie le développement des PRM s’appuie au contraire sur une technologie dont les progrès peuvent reposer sur la production en grande série d’objets de petite taille, en profitant de multiples retours d’expérience. L’avantage des PRM est de pouvoir s’adapter à tous les types de réseaux, y compris dans les pays émergents, où la nécessaire sortie des centrales au charbon crée des besoins immenses de remplacement. Ils présentent par ailleurs des avantages importants du point de vue de la gestion de la sûreté et des déchets. Mais cela ne garantit pas pour autant un large déploiement à l’échelle mondiale.

Nucléaire : des EPR ou des petits réacteurs ?

Nucléaire : des EPR ou des petits réacteurs ?

 

 

Lors de sa dernière intervention relative notamment l’énergie, le président de la république soulignait surtout l’objectif de développer les petits  (small modular reactor en anglais, ou SMR). Ce serait la solution pour moderniser le parc qui sert va voir sa durée de vie prolongée d’au moins 20 ans après le grand carénage mais qui devra être complété et remplacé le moment venu . De ce point de vue,  les petits réacteurs sont encore loin d’être opérationnels  ( d’une puissance de moins de 300 MW, en général autour de 50 MW pour 900 MW pour un réacteur normal et 1650 MW pour un EPR

 

Pour les petits réacteurs le président de la république a annoncé la semaine dernière y allouer 1 milliard d’euros dans le cadre de son plan d’investissement France 2030. «L’objectif numéro un, c’est de faire émerger en France, d’ici à 2030, des réacteurs nucléaires de petite taille innovants», a expliqué le chef de l’État. Le projet le plus avancé en France s’appelle Nuward. Il est mené par EDF, avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Naval Group et TechnicAtome. Il en est encore au stade du développement, loin d’une éventuelle commande publique qui engagerait l’exécutif. De son côté EDF a plutôt fixé l’horizon théorique vers 2035 est sans doute pas avant 2040 voire plus loin. Les EPR seront beaucoup plus opérationnels avant avant les petits réacteurs en France mais aussi à l’étranger.

 

L’objectif aussi pour le développement des EPR est de favoriser la technologie française à l’exportation.

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

 

 

 

Un article du Monde qui démontre que si certains profitent des énormes mouvements de yo-yo des cryptomonnaies, d’autres les petits boursicoteurs connaissent la ruine.

 

Après des mois de hausse continue, le bitcoin a perdu 40 % de sa valeur, pour chuter à 30 000 dollars (24 660 euros) le mercredi 19 mai . e. Il y a six mois, je ne connaissais rien à son fonctionnement, son intérêt, son prix écrit une journaliste du monde. Entre-temps, j’ai acheté une centaine de cryptomonnaies différentes, consulté mes comptes jour et nuit, je me suis même offert une formation de trading pour devenir cryptomillionnaire écrit une journaliste du monde. Et il a suffi d’un tweet d’Elon Musk pour tout faire capoter.

En 2008, un mystérieux internaute qui se fait appeler Satoshi Nakamoto publie sur un forum un livre blanc décrivant le fonctionnement d’un nouveau système de paiement pair à pair qui permettrait de s’affranchir des « institutions financières sur lesquelles repose tout le commerce en ligne ». L’idée n’est pas totalement nouvelle. A la fin des années 1980, le mouvement des cypherpunks, une communauté d’anarchistes, ambitionne de mettre en place un système d’échanges informatiques anonymes et chiffrés afin de préserver la vie privée en ligne.Sur cette confusion entre la blochain  et les monnaies virtuelles se développent une vaste spéculation des bitcoins et autres.

 

Résulta,t le patron de tesla a réalisé lui de substantiels bénéfices après avoir investi presque 2 milliards dans le bitcois puis surtout après s’en être débarrassé en le critiquant. Les payeurs sont évidemment les petits boursicoteurs.

Révolte des petits porteurs à Wall Street : un combat perdu d’avance ?

Révolte des petits porteurs à Wall Street : un combat perdu d’avance ?

C’est le point de vue de nombre de professionnels et institutionnels qui se montrent relativement condescendants et même maîtrisant vis-à-vis des boursicoteurs particuliers qui ont secoué Wall Street en réagissant notamment vis-à-vis des ventes à perte.. Paul Jorion, ancien banquier aux Etats-Unis, et auteur de nombreux ouvrages sur la crise financière de 2008, analyse pour La Tribune ces nouveaux rapports de force et leurs conséquences sur le fonctionnement sur les marchés. Une réaction assez classique de professionnels qui entendent que la bourse soit réservée aux gens sérieux. Une sorte de réaction très corporatiste car ce que les particuliers frondeurs ont mis en valeur c’est le système de valorisation notamment à travers les ventes à perte et globalement la spéculation.

 

Ces  particulier n’ont rien fait d’autre  que les professionnels de la vente à perte ; ces derniers  spéculent  à la baisse tandis que les particuliers de Wall Street ont spéculé à la hausse. Quant à sérieux de l’évaluation évoquée, il s’agit évidemment d’une foutaise dans la mesure où aucun élément pertinent ne peut justifier une cotation journalière avec de telles s évolutions. Cela relève de la spéculation.

 

Des groupes de boursicoteurs, mobilisés sur les réseaux sociaux, ont réussi à faire plier de grands fonds d’investissement de Wall Street, qui pariaient à la baisse sur plusieurs valeurs, dont l’enseigne américaine de jeux vidéo GameStop. Cette affaire marque-t-elle une rupture dans le fonctionnement des marchés ?

PAUL JORION - Des petits investisseurs ont en effet gagné beaucoup d’argent en se mettant d’accord sur des forums sur l’achat ou la vente d’une action. Cela fait plusieurs mois que cela dure. C’est une tactique très dangereuse car il vient toujours un moment où il n’y a plus d’acheteurs pour des prix de marché surfaits et la bulle se dégonfle. C’est ce qui semble d’ailleurs se passer sur GameStop.

C’est d’autant plus dangereux qu’une grande majorité de ces boursicoteurs, sans doute de bonne foi, ne comprend pas vraiment comment fonctionnent, en réalité, les marchés et par quels mécanismes se fixent les prix. Il faut pour cela une solide culture financière et économique, qui fait évidemment défaut sur ces réseaux sociaux. Rappelons simplement que le prix d’une action repose avant tout sur une actualisation des flux financiers futurs, qui détermine une valeur économique (fair value).

Par ailleurs, le jeu de l’offre et de la demande peut faire s’écarter, dans un sens ou dans l’autre, le cours par rapport à cette valeur économique mais, en général, dans des proportions raisonnables. Dans le cas de GameStop,…

Achat de véhicules propres : surtout le remplacement de petits véhicules

Achat de  véhicules propres : surtout le remplacement de petits véhicules

Le plan automobile a le mérite de poser la problématique des moteurs électriques et  hybrides mais pour l’essentiel il va surtout servir à amortir les énormes stocks de voitures non vendues. Une vente qui va surtout bénéficier aux petits véhicules dont d’ailleurs la plupart sont construits à l’étranger. Des véhicules qui peut-être consommeront 1 l de moins en 100 km mais guère plus

Le décret publié dimanche au Journal officiel institue d’abord, jusqu’à la fin de l’année, une hausse du bonus écologique pour acheter un véhicule neuf hybride, qui passe de 6000 à 7000 euros pour les particuliers et de 3000 à 5000 euros pour les entreprises et les collectivités. Il crée par ailleurs un bonus écologique de 2000 euros pour l’achat d’un véhicule hybride (essence électrique) rechargeable et fait passer la prime à la conversion jusqu’à 3000 euros pour un véhicule thermique et jusqu’à 5000 euros pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Par ailleurs, le plafond de revenu fiscal permettant de bénéficier de primes plus importantes est relevé à 18.000 euros. Enfin, la prime à la casse pour le remplacement d’un véhicule par un autre moins polluant est élargie aux véhicules essence immatriculés avant 2006 et aux diesels d’avant 2011. D’autres mesures resteront en place l’an prochain, comme le doublement, dans la limite de 1000 euros, de la bonification de la prime à la conversion pour les personnes habitant ou travaillant dans des zones à faibles émissions.

L’ensemble des mesures visant à soutenir la demande et à aider les constructeurs représente un effort de 1 milliard d’euros, sur un plan de soutien à la filière supérieur à 8 milliards d’euros qui inclut notamment les prêts garantis et les mesures de chômage partiel.

 

 

Epargne- Baisse taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

Epargne- Baisse  taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau de la rémunération du livret A témoigne à  l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. L’objectif est bien évidemment d’orienter l’épargne vers les produits risqués  des banques et des assurances afin d’alimenter encore un peu plus la spéculation des marchés financiers devenus fous. Une spéculation complètement déconnectée du niveau de l’activité et des profits réels. En tout cas pour les petits épargnants , c’est une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne.

Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 300 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nuls). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. Son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera donc abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire qui ne manque pas de culot ! . “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie, pour preuve l’État a déjà pompé 1,5 milliards sur les ressources des HLM.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre. Tous les plans d’épargne populaire sont visés par la baisse de rémunération.

Baisse taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

Baisse  taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau de la rémunération du livret A témoigne à  l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. L’objectif est bien évidemment d’orienter l’épargne vers les produits risqués  des banques et des assurances afin d’alimenter encore un peu plus la spéculation des marchés financiers devenus fous. Une spéculation complètement déconnectée du niveau de l’activité et des profits réels. En tout cas pour les petits épargnants , c’est une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne. Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 200 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nul). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. Son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire. “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie, pour preuve l’État a déjà pompé 1,5 milliards sur les ressources des HLM.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre. Tous les plans d’épargne populaire sont visés par la baisse de rémunération.

 

Baisse taux du Livret A: nouvelle lamentable attaque contre les petits épargnants

Baisse  taux du Livret A: nouvelle lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau déjà lamentable de la rémunération du livret à témoigne à l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. Bref, une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne. Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 200 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nul). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire. “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre.

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