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Climat : quatre ministres pour l’économie « renouvelable » : une pétition de principe !

Climat : quatre ministres pour l’économie « renouvelable » : une pétition de principe !

Curieux cette pétition de principe de seulement 4 ministres, elle aurait pu être signée par d’autres ministres tout autant intéressés. Une pétition qui n’apporte pas grand chose de nouveau sinon qu’elle insiste surtout sur  les 100 milliards plus ou moins promis aux pays en développement. En fait Hulot  veut renforcer sa posture par rapport à son objectif  de «  neutralité carbone à l’horizon 2050 », soit un objectif plus ambitieux que celui fixé par la loi de transition énergétique, adoptée en 2015. Cette loi a pour but de permettre à la France de remplir ses engagements contre le changement climatique : diminuer les gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. Mais un objectif qui repose essentiellement sur le maintien d’uen part très importante d e la production d’électricité par le nucléaire.   . La « neutralité carbone » ne signifie pas que la France cesserait d’émettre du CO2 mais que ses émissions seraient compensées par différents moyens de lutte anti-carbone comme des nouvelles technologies, des plantations d’arbres…. Mais surtout par le maintien du nucléaire. Dont la part ne sera pas réduite à 50%en 2025 mais vers 2040 ou 2050.  « La neutralité carbone à l’horizon 2050 », soit un objectif plus ambitieux que celui fixé par la loi de transition énergétique, adoptée en 2015. Cette loi a pour but de permettre à la France de remplir ses engagements contre le changement climatique : diminuer les gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et les diviser par 4 en 2050. A quelques jours de l’ouverture d’un sommet sur le climat, à Paris, l’exécutif veut montrer qu’il fait toujours de cette question une priorité. Dans les colonnes du JDD, quatre ministres publient un texte commun « pour une économie renouvelable ». Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Bruno Le Maire (Economie) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur et Recherche) jugent que l’accord de Paris, adopté il y a deux ans sous François Hollande, est « la clé de voûte d’une transformation profonde du monde ».  »C’est bien de la paix dont il s’agit mais aussi de la stabilité de l’économie, qui ne saura pas prospérer dans un monde qui connaîtrait un changement climatique de l’ordre de 3 °C ou 4 °C », disent-ils.  « Deux ans exactement après l’adoption de l’accord de Paris, nous sommes donc résolus à accélérer encore notre action pour viser la neutralité carbone à l’horizon du milieu du siècle et pour apporter un appui concret à toutes celles et ceux qui sont d’ores et déjà sur la ligne de front du changement climatique », avancent les quatre membres du gouvernement Philippe. Et d’assurer qu’ils vont « amplifier le dynamisme » le 12 décembre, date du sommet à Paris. Ils prennent pour exemple les « 100 milliards de dollars par an » promis aux pays en développement : « La France a depuis mis en place une taxe sur les transactions financières qui contribue à soutenir son action pour le climat. Nous nous mobiliserons pour que cette taxe devienne européenne et ferons en sorte que chacun participe à cette solidarité. » « Nous n’avons pas le choix : pour être au rendez-vous de la lutte contre le changement climatique, nous devons opérer un changement profond sur nous-mêmes », écrivent-ils encore.

Pétition contre l’ISF

Pétition contre l’ISF

 

 

 

La gauche tente sans doute de se refaire une santé en se saisissant de la reforme controversée de l’ISF. De ce point de vue,  Emmanuel macro n’a sans doute pas fait preuve de suffisamment de pédagogie pour montrer l’équilibre entre des mesures plutôt libérales et des orientations sociales. Pourtant l’ISF n’est qu’un élément finalement assez marginal de l’orientation du budget de 2018 mais pour la gauche classique, c’est un marqueur qu’elle veut transformer en symbole de l’idéologie du gouvernement. Pour les pétitionnaires la réforme de l’ISF cela se  traduirait par un cadeau fiscal de l’ordre de 400 000 € pour les 100 principaux bénéficiaires. Un chiffre évidemment significatif qui peut parler à l’ensemble des Français et notamment aux salariés dans le revenu net moyen mensuel tourne pour 1700 €. Paradoxalement la contestation de l’ISF de la suppression de l’ISF est également partagée  par certains qui vont subir le prélèvement subi du fait de l’IFI. Comme le proposait le MoDem, il est aurai  été sans doute plus efficace de laisser en état avec un abonnement prévoyant sa suppression en cas d’investissement dans l’économie réelle. Lancée par  Libération (qui a aussi besoin de se refaire une  santé), cette pétition, ouverte aux signatures sur la plateforme change.org, a été paraphée par les 31 députés socialistes du groupe Nouvelle Gauche, dont Olivier Faure, les ex-ministres Delphine Batho et Stéphane Le Foll, ou l’ancienne rapporteure générale du Budget Valérie Rabault. Egalement signataires, les 17 Insoumis, dont Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autin ou Eric Coquerel, leur chef de file sur le budget, et les 16 députés du groupe à dominante communiste, comme Marie-Georges Buffet ou André Chassaigne.  35 sénateurs socialistes, sans leur président Didier Guillaume mais avec plusieurs anciens ministres comme Laurence Rossignol ou Patrick Kanner, ont aussi signé. Même démarche pour 15 sénateurs communistes ou apparentés, tel le numéro un du parti Pierre Laurent. Un seul parlementaire centriste, un «Constructif», a également signé: le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde. Pourquoi cette défiance? «Parce qu’avant de voter, le Parlement doit être en mesure d’évaluer les conséquences d’un budget sur le niveau de vie de tous les citoyens. Parce que c’est la condition de l’acceptation des Français vis-à-vis de l’impôt. Nous, députés et sénateurs, demandons au gouvernement de rendre public l’impact de ses mesures fiscales et budgétaires sur les contribuables les plus aisés et sur les 100 Français les plus riches», y est-il écrit. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a sèchement répliqué: «Tous ceux qui voudront des chiffres, les auront», sans cependant violer «le principe du secret fiscal». Le message est clair, il n’y aura pas de grand déballage nominatif. «Les 1.000 plus importants contributeurs à l’ISF paient 406 millions d’euros, ce qui veut dire que 0,3% des contributeurs à l’ISF paient 10% du montant total de l’ISF», a-t-il déclaré. La suppression prévue de l’ISF «ne représente pas un gain net de 400.000 euros par contributeur, puisque doit se déduire de ces 400.000 euros, en moyenne, le paiement de l’IFI», l’impôt sur la fortune immobilière qui remplace l’ISF, a poursuivi le ministre. La tension autour du budget était si palpable que Bruno Le Maire a aussi proposé de «comparer le patrimoine» de Gérald Darmanin, le sien et «celui de Jean-Luc Mélenchon» en réponse au communiste Fabien Roussel, qui venait de dénoncer, à l’ouverture des débats sur le projet de loi de Finances 2018, «un budget fait par les riches et pour les riches». «

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre la venue officielle de Donald Trump

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre  la venue officielle de Donald Trump

 

Un texte, déposé sur le site du Parlement, a déjà  été signé par plus d’un million de personnes lundi matin, ce qui implique qu’il devra être débattu par les députés. Il précise que Donald Trump peut être «autorisé à entrer au Royaume-Uni en sa capacité de chef du gouvernement américain, mais ne devrait pas être invité à une visite d’État officielle parce que cela mettrait dans l’embarras sa Majesté la reine».  Des manifestations sont prévues devant Downing Street et dans plusieurs villes de Grande-Bretagne lundi soir pour pousser Theresa May à condamner plus vivement les décisions de Donald Trump. Les critiques contre l’allégeance qu’elle a semblé montrer au président américain se multiplient, tant dans la société et dans l’opposition qu’au sein de son propre parti. Elle est accusée de privilégier la «relation spéciale» avec les États-Unis au détriment des droits de l’homme. Interrogée quatre fois sur le sujet, samedi, lors d’un déplacement à Ankara où elle rencontrait le président Recep Tayyip Erdogan, la première ministre s’était refusé à condamner les mesures contre les ressortissants de pays musulmans. «Les États-Unis sont responsables de la politique des États-Unis sur les réfugiés», avait-elle botté en touche, suscitant l’indignation. Face à la pression croissante, Downing Street a fini par ajouter dimanche: «Nous ne sommes pas d’accord avec ce type d’approche».

Pétition Affaire Tapie Lagarde : Plus de 200.000 signatures

Pétition Affaire Tapie Lagarde : Plus de 200.000 signatures

 

Comme c’était  prévisible le procès de Christine Lagarde s’est transformé  en véritable  mascarade Christine Lagarde a été reconnu coupable d’une négligence à 400 millions au bénéfice de Tapie mais a été exonérée de sanction en raison de sa stature internationale ! Le très contesté procureur de Paris, Jean Claude Marin,  avait donné le ton en se transformant en avocat de Lagarde. .En cause surtout cette cour de justice de la république .une justice d’exception composé essentiellement de politiques pour juger des politiques (pour des faits commis par des ministres en exercice). Cette juridiction bien évidemment s’est toujours montrée très clémente vis-à-vis d’anciens ministres et a prononcé au mieux des peines avec sursis. Second élément de ce déni de justice : le chef d’inculpation. Il ya eu escroquerie (et en bande organisée) dans l’affaire Tapie, plusieurs complices sont d’ailleurs inculpés pour ce motif. Or on a seulement retenu contre Christine Lagarde l’accusation de négligence ; une négligence à 400 millions ! De glissement sémantique en glissement sémantique le procureur général s’et livré à une interprétation acrobatique du droit pour considérer qu’on ne pouvait parler de négligence mais de choix politique et donc qu’un choix politique ne pouvait justifier de mesure pénale. Circulez, il n’y a rien à voir ! Pas étonnant de la part de ce procureur très politisé. Ce n’est pas par hasard si Sarkozy (qui devrait être en premier impliqué dans cette affaire puisque c’est à l’Elysée qu’a été prise la décision de faire le cadeau à Tapie et après des dizaines de réunions) a nommé Jean Claude Marin procureur général ; c’est évidemment en prévision des nombreuses affaires de l’ancien président de  la république  qui un jour ou l’autre viendront aussi devant la cour de justice de la république.  Jean Claude Marin Il est en effet  nommé procureur général près la Cour de cassation le 28 juillet 20111, il est installé dans ses fonctions le 16 septembre suivant. Selon Bakchich info : « Le procureur de la République de Paris, qui vient de demander un supplément d’information dans l’affaire Clearstream, est un homme plein de talents. Doté d’un grand sens politique, il a d’abord été balladurien, pour virer chiraquien, avant de tourner sarkozyste, avec à chaque fois un objectif : sa carrière. Il brigue aujourd’hui le poste de procureur général de Paris. Retour sur un magistrat très au fait du sens du vent. » (Xavier Monnier, « Jean-Claude Marin, un proc’ qui vous veut du bien » [archive], Bakchich info, 9 juin 2008). Du coup on comprend mieux son réquisitoire en forme de plaidoirie pour Christine Lagarde. PARIS (Reuters) – le procureur  Cour de justice de la République (CJR) a requis jeudi la relaxe de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, estimant les accusations la visant « bien faibles, voire incantatoires ». « Aucune négligence pénalement sanctionnable ne peut être reprochée à Madame Lagarde », a déclaré aussi l’avocat général Philippe Lagauche au quatrième jour de son procès devant la CJR, juridiction spéciale pour les délits commis par d’anciens ministres dans l’exercice de leurs fonctions. La patronne du FMI est accusée d’avoir pris une décision « malvenue » allant à l’encontre « de l’avis répété » de l’APE en choisissant la voie arbitrale. Il lui est aussi fait grief d’avoir renoncé de manière « précipitée » à exercer un recours contre la sentence, une fois celle-ci prononcée. Mais pour Philippe Lagauche, la décision d’entrer en arbitrage, arrêtée par Christine Lagarde en 2007, marquait sa volonté « d’aboutir à une solution rapide et pragmatique » pour mettre fin à un contentieux vieux de 15 ans entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas. Quant à sa décision de ne pas engager de recours contre une sentence qui l’a elle-même « choquée », elle n’était d’après lui « pas précipitée », contrairement à ce qu’on le lui reproche. « Nos audiences n’ont pas conforté une accusation (…) déjà bien faible, voire incantatoire », a résumé le procureur général Jean-Claude Marin. Et de souligner la particularité de ce procès pénal « sans accusation » où la CJR est appelée à se prononcer sur une question à « la frêle limite entre le politique et le judiciaire ». Négligence ou « choix politique malheureux » ? Pour lui, la réponse est claire. « L’action de Madame Lagarde ne relève pas du droit pénal, mais d’une responsabilité purement politique. » Et de mettre en garde : « selon la réponse que vous apporterez à cette question, cette Cour pourrait connaître un accroissement non négligeable de son activité », plaçant « bon nombre de décideurs publics dans la crainte » de poursuites. Pas étonnant si  déjà 207.339 personnes à avoir apposé leur signature électronique à la pétition qui demande uen nouveau procès. . A l’origine, Julien Cristofoli, un enseignant habitant au Mans. Il a expliqué à France Info qu’il s’agissait pour lui d’un « cri de colère citoyen » : Dans le texte de la pétition, il explique : « Le 13 mai 2016 dernier une personne sans domicile fixe de 18 ans, qui s’était introduite dans une maison de Figeac pour y voler du riz et des pâtes ’par nécessité’, a été condamnée à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors. Ce 19 décembre 2016, Madame Christine Lagarde vient d’être jugée coupable par la Cour de Justice de la République tout en étant dispensée de peine. » Soit, selon lui, une « honte pour notre démocratie ».

Affaire Tapie-pétition « Un vrai procès pour Lagarde »

Affaire Tapie-pétition « Un vrai procès pour Lagarde »

Suite au sandale du procès de Christine Lagarde qui a reconnu l’ancienne ministre des finances coupable mais l’a dispensé de peine pour les 400 millions accordés à Tapie, une pétition a été , réclamant « un vrai procès pour Christine Lagarde », a en effet été lancée sur le site Change.org, le 19 décembre au soir. Et le texte, mis en ligne par Julien Cristofoli, un enseignant, a recueilli en à peine trois jours plus de 150.000 signatures. »Le 13 mai 2016 dernier une personne sans domicile fixe de 18 ans, qui s’était introduite dans une maison de Figeac pour y voler du riz et des pâtes ‘par nécessité’, a été condamnée à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Cahors », peut-on y lire. « Ce 19 décembre 2016, Madame Christine Lagarde vient d’être jugée coupable par la Cour de Justice de la République tout en étant dispensée de peine. Quelle honte pour notre ‘démocratie’! Qu’est-ce donc sinon un tribunal d’exception qui vient d’appliquer une décision incompréhensible et injuste au vu de la gravité des faits reprochés ! »  La pétition, adressée aux présidents du Sénat et de l’Assemblée, à François Hollande et au premier président de la Cour de cassation, a pourtant peu de chance d’aboutir.

Pétition en ligne contre le Hollande-bashing : seulement 7000 signatures !

Pétition en ligne contre le Hollande-bashing : seulement 7000 signatures !

Un vrai bide pour la pétition contre le Hollande bashing avec seulement 7000 signatures. Pas étonnant, puisque  selon le dernière baromètre IFOP-JDD, 15% de personnes sont satisfaites de la politique de François Hollande, dont 1% sont très satisfaites. Les bobos du showbiz et quelques autres avaient  signé une pétition pour dénoncer le Hollande bashing, considérant que le président  était attaqué de manière injuste. Et de citer en vrac une sorte d’inventaire à la Prévert qui rend bien compte de l’indigence du bilan de l’actuel président de la république. Notamment sur la question essentielle de l’emploi puisque ce bilan dans ce domaine sera comparable à celui de Sarkozy avec environ 600 000 chômeurs en plus en 5 ans. Un chômage qui nourrit la croissance indécente de la pauvreté. Ce type de pétition par des personnages au demeurant sympathiques mais  hors sol alimente le populisme qu’ils  entendent  dénoncer tellement le bilan qu’ils font est déphasé par rapport à la réalité. Et cette réalité c’est 7 ou 8 millions de chômeurs et une augmentation des inégalités et de la pauvreté. ; Une défense bien désuète et certainement contreproductive de l’action de François Hollande et de la gauche. Pétition :

« Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées. C’est comme si, en quatre ans, on n’avait jamais entendu parler ni retenu tout ce qui a été accompli, systématiquement effacé par ce Hollande-bashing : les créations de postes dans l’Éducation nationale, l’alignement du traitement des instituteurs sur celui des professeurs, l’augmentation du nombre de policiers et de magistrats, les emplois d’avenir, la garantie jeunes, le soutien à l’apprentissage, le compte personnel de formation, le compte pénibilité, la complémentaire santé pour tous, la généralisation du tiers payant, la prime d’activité, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, la refondation de l’école, les droits rechargeables à l’assurance-chômage, le mariage pour tous, la sanctuarisation du budget de la culture, le renforcement de l’égalité professionnelle hommes-femmes, l’extension de la parité dans les conseils départementaux, le remboursement complet de l’IVG et de la contraception, une meilleure protection des femmes contre le harcèlement sexuel, la mise en œuvre concrète de la transition énergétique, le non-cumul des mandats, etc., etc. Ajoutons un déficit public passé de 5,1% en 2011 à 3,5% en 2015, plus de compétitivité, et plus de marges pour les entreprises pour favoriser les embauches, plus de pouvoir d’achat pour les ménages, moins d’impôts et enfin la diminution amorcée du chômage. Tout cela est ignoré, tout cela est déformé, gommé, remplacé par un procès quotidien, instruit à charge par des injures et des mensonges ignobles. Nous, artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants, dénonçons cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie.

François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre ­République. »

PREMIERS SIGNATAIRES : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud,  Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan – Melopheelo – Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin,  Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, Julie Saavedra,  Alex Menu, Pierre-Emmanuel Guigo, Jean-Philippe Derosier, Leïla Grison, Alexandre Leroy, C215, Dominique Miller, Christian Zerbib, Christiane Hessel…

Brexit – pétition pour un nouveau référendum déjà plus de deux millions de signatures

Brexit – pétition pour un nouveau référendum déjà plus de deux millions de signatures

 

Nombre de Britanniques se sont réveillés dimanche matin avec la gueule de bois. Il y a bien sûr ceux  qui ont voté contre le brexit conscients des conséquences néfastes et qui ont d’ailleurs lancé une pétition pour un nouveau référendum ; une pétition qui recueille déjà plus de 2 millions de signatures. Mais la gueule de bois aussi pour beaucoup qui ont voté en faveur du brexit et qui commence à découvrir les enjeux  de ce vote. Pour preuve le fait que sur Google les recherches les plus demandés -et massives- portent sur « que signifie le brexit  et qu’est-ce que l’union européenne ». La démonstration sans doute que beaucoup se sont positionnés en instrumentalisant le référendum pour d’autres objectifs que la question posée. Il y a d’abord évidemment l’hypocrisie des politiques qui ont joué sur le populisme pour se maintenir en place. C’est le cas notamment de David Cameron qui n’a dû sa réélection qu’à la promesse d’un référendum dont il espérait le résultat négatif. Autre exemple celui de Boris Johnson, ancien maire de Londres, qui lui s’est positionné au dernier moment en prenant le contre-pied de Cameron uniquement pour prendre sa place comme Premier ministre. Notons d’ailleurs que les deux demandent  désormais de décaler de plusieurs mois le début du processus de désengagement de l’union européenne. Ils prennent seulement conscience des possibles dégâts considérables de ce vote. Un vote qui va d’abord engager l’éclatement de la Grande-Bretagne avec le référendum très possible de l’Écosse concernant son indépendance. La menace aussi de l’Irlande du nord pour la même raison. Au plan économique et financier la plus grande conséquence concernera sans doute la place financière de Londres dont certaines activités pourraient être transférées à Francfort, Paris ou Amsterdam. Enfin redevenu un pays tiers comme les autres la Grande-Bretagne aura plus difficilement accès aux marchés de biens et de services de l’union européenne. Pas étonnant si les responsables britanniques souhaitent maintenant mettre la pédale douce pour quitter l’union européenne. La pétition qui a déjà recueilli plus de 2 millions de signatures ne changera rien sur le plan juridique mais comme un débat au Parlement est obligatoire (Le Parlement se doit d’examiner une pétition à partir du moment où elle dépasse les 100.000 signataires) on peut s’attendre un débat très animé sur les responsabilités des uns et des autres. 

Pollution de l’air: pétition des aires de grandes villes en Europe

Pollution de l’air: pétition des maires de grandes villes en Europe

Vingt maires de grandes villes européennes, dont l’édile de Paris Anne Hidalgo, ont paraphé une pétition lancée ce mercredi 16 mars sur le site Change.org et dans Le Monde, adressée à la Commission européenne et aux gouvernements nationaux. Intitulée « Pollution de l’air: la santé des citoyens avant celle des lobbys industriels », elle vise à alerter les citoyens sur la « décision injuste et erronée » prise le 12 février par les 28 Etats membres de l’UE, de donner leur feu vert aux nouvelles limites d’émissions de gaz polluants qui s’appliqueront aux tests en conditions réelles de conduite pour les moteurs diesel, à partir de septembre 2017. Elle est également signée par les maires d’Amsterdam, Bruxelles, Athènes, Madrid, Milan, Lisbonne ou encore de Stockholm. « En octobre dernier, un comité technique rassemblant des experts des États-membres a décidé d’autoriser les constructeurs automobiles à dépasser les limites d’émissions fixées par la législation européenne. Cette décision, si elle était mise en œuvre, permettrait aux nouveaux véhicules diesel de dépasser de 110% les seuils d’émissions des oxydes d’azote (NOx)! En février 2016, le Parlement européen a malheureusement décidé de soutenir cette politique qui représente une véritable menace pour les habitants de nos villes. » Quatre mois après la COP21 qui s’est tenue à Paris, les maires européens souhaitent ainsi rappeler les engagements qu’ils ont pris pour lutter contre le réchauffement climatique alors que 50% de la population mondiale vit dans les villes et génère 70% des émissions de carbone. A cette occasion, Anne Hidalgo avait réuni avec Michaël Bloomberg, ancien maire de New York, près de 700 édiles du monde entier à Paris dans le cadre d’un grand Sommet des élus locaux pour le climat. Ils s’étaient engagés à réduire le niveau de pollution dans leurs villes respectives. Une promesse qui leur paraît difficile à tenir si la directive était appliquée prochainement:

 

(Challenges)

La pétition Loi travail à I million : nouvelle forme d’expression politique (Albert Ogien)

La pétition Loi travail à I million : nouvelle forme d’expression politique (‘Albert Ogien)

 

,Le sociologue Albert Ogien explique dans 20 minutes les raisons du succès de la pétition contre la loi travail.

ALBERT OGIEN. Il y a une part de mystère dans ces réactions politiques affectives par lesquelles, tout à coup, un million de gens sont prêts à cliquer pour la même chose. Il y a évidemment des circonstances politiques, un ras-le-bol qui s’exprime et une sensibilité sur la question du droit du travail. Je constate aussi une sorte d’effet Téléthon avec la pétition en ligne : plus le nombre de signatures augmente, plus il s’agit de battre un record. Il est difficile de savoir de quelle manière ce phénomène — qui est très nouveau — influence l’opinion. En tout cas, il attise le débat.

Ces mobilisations virtuelles vont-elles se traduire dans la rue ?
On le verra mercredi ! Après les révolutions égyptienne et tunisienne, on s’est demandé si on avait assisté à des révolutions Facebook, mais on ne renverse pas un gouvernement virtuellement. Il faut à un moment que les corps descendent dans la rue. Dans le mouvement Occupy Wall Street, les appels à manifester contre la finance se sont multipliés de la part de militants et ne rassemblaient qu’une poignée d’activistes, jusqu’au jour où, sans explication, 70 000 personnes se sont retrouvées sur la place.

Est-ce que les syndicats ou les mouvements étudiants peuvent en tirer parti ?

La tendance est plutôt d’agir en dehors des partis et des syndicats. Sur le projet de loi El Khomri, ce sont d’authentiques activistes, comme Caroline de Haas, qui lancent des appels mais sans passer par des organisations traditionnelles. Et c’est ce qui marche. La journée du 9 mars sera un test pour mesurer le degré d’exaspération des étudiants.

 

Pétition contre la loi travail : Un million de signatures

Pétition contre la loi travail : Un million de signatures

 

1 million de signatures : un record pour ce type de protestation. Un résultat qui montre d’abord de nouvelles formes d’expression directe et qui bouleverse d’une certaine manière l’intermédiation démocratique ;  ceci étant les pétitionnaires ne sont pas forcément en accord sur le sort à réserver au projet de loi travail. Un récent sondage a en effet démontré que 80 % des Français étaient contre le texte actuel mais une majorité souhaite y apporter des modifications qui permettent de rééquilibrer la flexibilité et la garantie aux salariés. Le point de vue des Français est dont relativement équilibré ;  ils considèrent  que le projet de loi et d’inspiration trop libérale mais qu’il est cependant nécessaire à condition d’établir un meilleur équilibre entre la problématique économique et la problématique sociale. La pétition en ligne contre le projet de loi controversé de réforme du Code du travail, lancée en février par des syndicalistes et des militants associatifs, a donc atteint vendredi soir le million de signatures, ce qui constitue un succès inédit et contraindra d’une manière ou d’une autre à faire bouge le texte.   Ce texte intitulé « loi Travail: non merci » demande le retrait du projet que doit présenter Myriam El Khomri lors du conseil des ministres du 24 mars. Sur la page internet de la pétition, ses auteurs dressent une liste de mesures contenues dans l’avant-projet qui a soulevé un mouvement de contestation au sein de la gauche et des syndicats dès les premières fuites dans la presse, mi-février. Jeudi, sept syndicats et organisations de jeunes, dont la CGT, Force ouvrière et l’Unef, ont appelé à une vaste mobilisation le 31 mars sous la forme de grèves et de manifestations pour réclamer l’abandon du projet. Cinq autres organisations, parmi lesquelles la CFDT, l’Unsa et la CFTC, ont quant à elles exigé une réécriture partielle du texte. Devant la contestation grandissante, l’exécutif a repoussé du 9 au 24 mars la présentation du projet, le temps de recevoir les syndicats et de retoucher le texte.

Pétition contre la loi travail : vers les 2 millions ?

Pétition  contre la loi  travail : vers les 2 millions ?

 

Au rythme des signatures contre la loi Khomri  la pétition pourrait atteindre 1 million de signataires au début de la semaine prochaine et sans doute 2 millions d’ici le 9 mars date du début du débat parlementaire. Aujourd’hui samedi 27 février on compte déjà environ 700 000 pétitionnaires, soit un rythme de 100 000 par jour. Pour contrer ce succès Dominique Reynié, conseiller régional LR et ancien candidat à la présidence du Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, qui a lancé ce vendredi une pétition en ligne pour soutenir ce projet de loi. La loi visant à « instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs, dite «Loi El Khomri», est une loi imparfaite, comme toutes, mais elle a l’immense mérite d’innover, de tenter, d’agir. Soutenons-là ! », peut-on lire dans le texte de la pétition  sur le site Change.org. Baptisée «Oui à la loi Travail! Non au chômage», la pétition avait recueilli vendredi en fin d’après-midi 474 soutiens, dont celui du président du Medef, Pierre Gattaz, et de son ancienne présidente Laurence Parisot. De toute évidence la bataille de communication a été gagnée par les opposants à la loi relative aux marchés du travail. Il est probable que la contestation va encore s’amplifier avec le refus de Manuel Valls d’envisager une modification du calendrier et du texte.  Au-delà du nombre de signataires de cette pétition il faut prendre aussi en compte les innombrables prises de position réflexions, analyses développées  sur les sites d’internautes. Une autre manière d’exercer la démocratie qui rend un peu obsolète d’autres formes d’expression comme les manifestations voire les grèves mêmes si ces moyens peuvent se révéler encore utiles dans certains cas. Mais pendant que les syndicats pour une fois réunis éprouvent les pires difficultés à trouver un terrain d’entente (certains syndicats veulent le retrait pur et simple du texte quand d’autres veulent un rééquilibrage),  les citoyens peuvent en temps réel faire valoir leur point de vue. Le succès de la pétition mais aussi des sites qui ont contribué à l’appropriation de la problématique marquera de toute évidence une étape dans l’évolution de notre pratique démocratique.  Ce qui est en cause c’est à la fois le fond et la forme de cette loi travail. De toute évidence le gouvernement a fait une grave faute de communication en indiquant d’entrée que cette loi ne serait pas amendée et qu’elle ferait l’objet de l’application du 49-3, or cette loi est largement déséquilibrée, elle privilégie essentiellement la flexibilité au détriment de la sécurité. Elle manque surtout d’une vision globale sur l’évolution des conditions sociales. Une plus grande souplesse en matière de licenciement ne pouvant constituer le seul mode de régulation de conditions sociales qu’il convient cependant de faire évoluer.

Projet de loi El Khomri : pétition contre avec les 100.000 signatures

Projet de loi El Khomri : pétition contre avec  les 100.000 signatures

Le projet de loi Travail, porté par Myriam El Khomri, suscite une levée de boucliers. De la part des syndicats mais aussi d’une partie de la société civile. Au point que, seulement quelques jours après la publication par la presse des premières ébauches du projet de loi, une pétition a déjà été lancée sur Change.org pour «interpeller la ministre du travail et lui demander de renoncer à ce projet». À l’initiative de Caroline de Haas, militante féministe, et avec l’appui de plusieurs syndicalistes ou militants (CGT, UNL) ou encore de personnalités engagées dans le mouvement pour une primaire de la gauche, la pétition égrène la liste des pierres d’achoppement contenues dans le projet de loi de la ministre du Travail. Plafonnement des indemnités prud’homales, fractionnement du temps de repos obligatoire, extension du forfait-jour…: la liste est longue. «Le projet de loi Travail de Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière», prévient d’emblée le site dédié à la pétition, hébergé à l’adresse loitravail.lol. «Vous faites partie des 17 millions de personnes salariées en France? Vous avez tiré le gros lot!», ironise la pétition, qui a déjà rassemblé, en à peine quelques heures, plusieurs milliers de soutiens. Pour continuer sur cette lancée, un hashtag a été lancé sur Twitter par Caroline de Haas: #LoiTravailNonMerci.

2017 : Une pétition pour empêcher Sarkozy et Hollande d’être candidats

2017 : Une pétition pour empêcher Sarkozy et Hollande d’être candidats

 

On mesure bien toute les limites de notre démocratie avec ce sondage qui montre que les trois quarts des Français ne veulent ni de Hollande, ni de Sarkozy comme candidat en 2017. Et pourtant la logique des appareils risque d’imposer ces candidatures dont on ne veut plus. Ce n’est pas par hasard si Sarkozy a décidé de reprendre la direction de l’UMP rebaptisé les républicains ;  il sait  en effet qu’en maîtrisant l’appareil il peut largement influencer le résultat des primaires. De son,  côté Hollande, lui ,va vraisemblablement s’asseoir sur tout filtre démocratique pour se présenter sans même une consultation des électeurs de son camp et alors qu’il n’a que peu de chances d’être qualifié pour le second tour. Au-delà des calculs et des procédures,  le rejet tant de Sarkozy et de Hollande est massif. Tous les deux sont représentatifs de cette vieille classe politique qui parle pour ne rien dire et finalement se rejoint  dans l’immobilisme Dans la plupart des autres pays démocratiques compte tenu de leur échec complet sur le plan économique et social,  ils auraient été contraints d’abandonner totalement la politique. Mais la France fait exception et les barons remplacent d’autres barons, cela d’ailleurs tant au plan national au plan territorial. Dès leur on peut se demander s’il ne conviendrait pas de lancer une énorme pétition pour convaincre enfin les intéressés de quitter définitivement la scène politique. Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent ni la candidature de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié samedi qui traduit un fort besoin de renouvellement dans la classe politique. Quatre-vingt huit pour cent des personnes interrogées estiment qu’il n’y a pas assez de renouveau chez les responsables politiques, une opinion autant partagée par les sympathisants de gauche (85%) que de droite (91%). Pour y remédier, elles sont 86% à se déclarer en faveur du non cumul des mandats, 81% pour empêcher les responsables politiques d’exercer un mandat électif plus de 10-15 ans, 73% pour obliger les partis à proposer sur leurs listes un minimum de salariés du secteur privé ou encore 70% favorables à un âge limite pour se présenter à une élection. La défiance des Français n’épargne aucun des ténors actuels de la politique française à l’exception notable d’Alain Juppé, qu’une majorité de 52% souhaite voir se présenter en 2017, contre 42% hostiles à cette éventualité.

Pétition « sauvons nos églises  » : du pipeau (NKM)

Pétition « sauvons nos églises  » : du pipeau (NKM)

C’est en substance que que pense NKM qui tacle Sarkozy pour sa propension à pendre position sur des pseudos sujets mais qui tarde par contre à s’exprimer sur des thèmes majeurs. Vice-présidente du parti Les Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet, a signifié ce vendredi qu’elle ne partageait pas, une nouvelle fois, l’avis du président de son parti, Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République a signé jeudi 9 juillet une pétition lancée par l’hebdomadaire conservateur Valeurs Actuelles visant à « sauver » les églises françaises, même désaffectées, d’une transformation en mosquées. Il figurait même parmi les trente premiers signataires aux côtés notamment du chef d’entreprise Charles Beigbeder, l’ancienne secrétaire d’État de la Jeunesse Jeannette Bougrab, l’homme politique Philippe de Villiers ou encore Éric Zemmour. Interrogée sur France Info, NKM a affirmé vendredi 10 juillet qu’elle « ne signerai pas cette pétition » parce qu’elle « trouve qu’on essaye d’exciter sur un sujet qui n’existe pas vraiment ». « Ce n’est pas mieux quand une église devient une boîte de nuit ou un restaurant », tempère-t-elle. Alain Juppé et François Fillon ont également signifié qu’ils ne signeraient pas ce texte.

 

Pétition anti secret des affaires : 300 000 signatures

Pétition anti  secret des affaires : 300 000 signatures

L’Europe a trouvé la martingale « démocratique », établir uen censure sur toutes les informations économiques. La pétition d’Elise Lucet contre un projet de directive européenne sur le secret des affaires fait cependant  des émules sur le web. Soutenue par le collectif « Informer n’est pas un délit », la pétition de la présentatrice de Cash Investigation sur France 2 a rassemblé, en à peine dix jours, plus de 275.000 signatures à travers l’Europe. L’un des records du site de pétitions en ligne Change.org. Lancée le 4 juin, elle réclame la suppression pure et simple de cette directive qui prévoit de lourdes sanctions en cas de divulgation de secrets des affaires y compris par les journalistes. Si une source ou un journaliste « viole » ce « secret des affaires », des sommes colossales pourraient lui être réclamées [...] On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays » clame Elise Lucet. La pétition a déjà recueilli 240.00 signatures en France et 30.000 en Belgique, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni. Des versions locales ont été lancées dans ces trois derniers pays. Un appel contre la directive a aussi été lancé par les syndicats français, des syndicats européens, l’Association européenne des Droits de l’Homme et Julian Assange, fondateur de Wikileaks. Avant de poursuivre « notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays », conclut-elle. La journaliste va plus loin en soulignant qu’avec cette directive, il y aurait eu peu de chances d’entendre un jour parler du « scandale financier de Luxleaks« , des « pesticides de Monsanto » ou encore du scandale du vaccin Gardasil. » En attendant que la requête d’Elise Lucet ne soit examinée demain par les députés Européens pour valider ou non ce texte, la pétition a été soutenue par un panel de personnalités : Edwy Plenel et Fabrice Arfi de Mediapart, Stéphanie Gibaud, ex-salariée d’UBS « lanceuse d’alerte » ou encore la député européenne Eva Joly.  Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte.

 

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