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Réforme des Retraites : La petite musique des assureurs de la réforme par capitalisation

Réforme des Retraites : La petite musique des assureurs pour la réforme par capitalisation

Hier, le Figaro a apporté sa petite contribution à la petite musique de la réforme par capitalisation évidemment pour permettre aux assureurs de se partager une partie du fromage du système des retraites. On oublie juste généralement que les cotisations volontaires atteindraient des sommes sans rapport avec un régime par répartition et seraient donc réservées aux privilégiés.
Plusieurs leaders d’opinion avancent ainsi de manière masquée pour substituer au moins en partie un système de capitalisation dans la réforme de la retraite. Il s’agit financièrement d’un enjeu énorme puisque le système par répartition (les actifs payent pour les retraités) représente plus de 300 milliards. De quoi faire saliver les assureurs qui lancent des ballons d’essai via les hommes politiques. Exemple encore , cette interview du maire de Cannes LR, David Lisnard, qu’on dit très proche de Macron et qui avec ses gros sabots compare le système actuel à la pyramide de Ponzy ( système crapuleux qui consiste à voler l’argent d’un tiers pour le rembourser avec un nouveau vol d’un autre tiers).

David Lisnard est très représentatif de la classe politique. Sortie d’un institut d’études politiques, il n’a pratiquement jamais travaillé et a suivi le cursus traditionnel des politiciens professionnels. NDLR

INTERVIEW de Lisnard dans le JDD

Vous défendez l’introduction d’une part de capitalisation dans le système des retraites. Pourquoi ?
C’est la meilleure solution pour garantir aux retraités un pouvoir d’achat supérieur à ce que permet le système par répartition, assainir les comptes publics et renforcer l’investissement dans les entreprises. Je pars d’un double constat : la capitalisation, ça existe déjà en France et à l’étranger, et ça marche ; et notre système par répartition est dans une impasse. Je le dis en particulier aux jeunes qui manifestent aux côtés des boomers : ils défendent un système qui, dans quarante ans, supposera que chaque actif verse plus de 1 000 euros par mois pour payer la pension des retraités. Parce qu’avec l’évolution démographique, on passe de six actifs pour un retraité à la Libération à 1,7 aujourd’hui, et 1,2 dans quinze ans. Notre système de retraites, c’est une pyramide de Ponzi.

Comment fonctionnerait un système par capitalisation ?
Je propose de mettre en place un système hybride : garder un système par répartition qui garantirait une pension minimale de 1 200 euros, avec un complément par capitalisation. Sur 100 euros de cotisation, 68 euros financeraient le système par répartition, le reste étant capitalisé, au moyen d’un véhicule financier qui serait contrôlé par l’État et géré de façon paritaire. L’État, qui garantit aujourd’hui le système par répartition, en serait là aussi le garant.

Cela rappelle les positions de Denis Kessler alors vice président du Medef ( et dirigeant d’une société d’assurance !), extrait d’une interview dans Libé

question divise les partenaires sociaux réunis dans le cadre de la mission sur les retraites, pilotée par le commissaire au Plan Jean-Michel Charpin. Pour le Medef, il faut d’urgence allonger la durée de cotisation, harmoniser le régime de la fonction publique sur le régime général, créer des fonds de pension » Entretien avec Denis Kessler, vice-président délégué du syndicat patronal.

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Quelles solutions peut-on envisager pour éviter l’effondrement du système de répartition?

Pour garantir la répartition, il faut que l’équation suivante soit respectée chaque année: taux de cotisation x salaire moyen x nombre d’actifs = pension moyenne x nombre de retraités. Lorsque la population vieillit, cet équilibre est compromis. On peut alors agir sur le taux de cotisation, ou sur la pension moyenne. Mais l’essentiel est de réduire le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d’actifs. Pour y parvenir, il faut relever les âges de cessation d’activité, ce qui se traduit à la fois par plus d’actifs et moins de retraités. Nous n’y échapperons pas. On doit dire la vérité aux Français et mettre fin à l’illusion de la retraite à 60 ans: demain ils devront travailler plus longtemps, alors qu’aujourd’hui ­ autre illusion des 35 heures ­ on leur dit qu’ils peuvent travailler moins.

Pensez-vous que les fonds de pension soient une alternative crédible à la répartition?

Pas une alternative, un complément. Nous savons tous que la répartition ne pourra pas garantir aux futurs retraités le maintien du taux actuel de remplacement ­ retraite versée par rapport au dernier salaire ­ et ce, quelles que soient les réformes engagées. Il faut donc mettre en place un dispositif ­ fonds de pension ou épargne-retraite ­ pour que les actifs d’aujourd’hui puissent faire un effort d’épargne supplémentaire qui leur procurera un complément de revenu, principalement sous forme de rente. Tous les pays ont encouragé des mécanismes de capitalisation. La France fait exception.

La capitalisation ne risque-t-elle pas d’affaiblir encore la répartition, les versements affectés aux fonds de pension ne supportant pas de cotisations sociales?

C’est le contraire: la capitalisation sauvera la répartition. Le retour à une croissance durable, créatrice d’emplois, passe par un formidable effort d’investissement, de recherche et de développement. Cet effort ne peut être financé ­ pour éviter l’inflation ­ que par des ressources d’épargne longue orientées vers les entreprises. A force d’avoir bêtement retardé la mise en place de la capitalisation, on a empêché les salariés français de préparer leur avenir, et les entreprises françaises de disposer des moyens financiers stratégiques.

Croissance Japon : une petite progression déjà menacée

Croissance Japon : une petite progression déjà menacée 

.Au dernier trimestre, entre avril et juin, l’économie japonaise a retrouvé son niveau de 2019, avant le covid, à la faveur d’une croissance de son PIB de 0,5%, selon les données préliminaires du gouvernement.

Mais cette tendance profite d’effets temporaires, et pourrait donc s’essouffler dès la fin de l’année. Pour cause : le PIB est tiré à la hausse par une plus forte consommation des ménages (+1,2% sur le trimestre) qui profite de la récente levée des restrictions sanitaires dans le pays. Le Japon avait réinstauré ces mesures au premier trimestre, entre janvier et mars, face à une vague du variant Omicron. Le mois dernier, la Banque du Japon (BoJ) a abaissé à 2,4% sa prévision de croissance du PIB en 2022/23, contre 2,9% lors de ses précédents pronostics en avril. Mais elle a relevé de 0,1 point sa perspective de croissance pour 2023/24, à 2%.

Le sursaut du dernier trimestre ne cache qu’à peine le problème de fond rencontré par l’économie japonaise. Son moteur historique, le commerce extérieur, continue d’être freiné par les confinements chinois et par la chute du yen. Résultat : le pays affiche un déficit commercial depuis août 2021, soit près d’un an.

En juin, elle conservé son taux négatif de 0,1% sur les dépôts des banques auprès d’elle, et va poursuivre sa politique d’achats illimités d’obligations publiques japonaises (JGB) à dix ans visant actuellement à plafonner leurs rendements à 0,25%. Elle s’inscrit à rebours des autres économies développées, Etats-Unis en tête, qui ont relevé leurs taux directeurs, une mesure considérée comme l’une des clés pour tenter de lutter contre l’inflation.

Au Japon, l’inflation, bien qu’à un niveau inédit depuis 2015, s’élevait à un niveau modéré de 2,1% en avril (hors produits frais). Un niveau d’autant plus acceptable qu’il est conforme sur le papier à l’objectif de 2% de la BoJ, dans un pays longtemps aux prises avec la déflation.

 

Edouard Philippe et présidentielle : La petite musique du « Chat Noir »

Edouard Philippe et présidentielle : La petite musique du « Chat Noir » 

Édouard Philippe joue un curieux jeu depuis déjà des semaines et des mois en affichant officiellement son soutien à la candidature de Macron mais en développant nombre de positions qui compliquent l’unité présidentielle de son camp. Ainsi Édouard Philippe a-t-il décidé la création de son propre parti. Mais Macron de son côté n’a pas souhaité que cela constitue une nouvelle sensibilité de sa majorité.

En clair, Édouard Philippe voulait mettre la main sur l’ensemble de la majorité mais il a été écarté de sa direction.

On sait que les relations entre Macron et Édouard Philippe était assez détestable à la fin de leur collaboration. Depuis Édouard Philippe n’a qu’une obsession remplacer le moment venu Macron.

De ce point de vue, une défaite de Macron ne serait pas un obstacle dans le calendrier personnel d’Édouard Philippe qui vise la présidentielle le plus tôt possible en tout cas une influence grandissante sur la majorité

«En dépit de sondages qui peuvent apparaître flatteurs, nous pourrions détourner Jean de La Fontaine et dire que tous les grands sondeurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent», a lancé Edouard Philippe aux militants niçois, paraphrasant ainsi la fable du Corbeau et du Renard. Alors qu’Emmanuel Macron est donné largement en tête du premier tour dans toutes les enquêtes d’opinion, et vainqueur du second quelles que soient les configurations, «la valeur prédictive des sondages est nulle», a insisté Edouard Philippe.

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Carburant : une première petite baisse….provisoire

Carburant : une première petite baisse

Comme c’était prévisible le prix du carburant va faire du yo-yo pendant une longue période mais sur hausse tendancielle. En clair, les prix vont monter et descendre mais globalement en moyenne ils vont progresser sur l’année. En cause la situation géopolitique et économique autant que la spéculation. De ce point de vue des grandes sociétés pétrolières n’auront sans doute jamais réalisé autant de profits en 2022. La question d’une surtaxation est d’ailleurs à l’ordre du jour. Notons aussi que les états et notamment la France auront rarement encaissé autant de recettes fiscales. Et la petite ristourne prévue le 1er avril de quatre centimes n’y changera rien

Ainsi provisoirement le litre de SP95 est aussi reparti à la baisse, atteignant 1,9737 euro, soit 10 centimes de moins que sept jours plus tôt. Celui de SP95-E10 a perdu 9,5 centimes, atteignant 1,9334 euro, et le SP98 a reflué à 2,0352 euros. Soit 8,5 centimes de moins. Sur le terrain, cette évolution se ressent dans les stations. Dans l’Aisne, alors que le litre de gazole dépassait 2,3 euros dans quelques stations, il plafonne désormais légèrement en deçà. Dans les Alpes-Maritimes, le prix atteint, au maximum, 2,3 euros, alors qu’il pouvait grimper jusqu’à 2,5 euros la semaine d’avant.

Depuis le début de l’année, les prix du gazole, du SP95 et du SP98 ont donc augmenté respectivement de 44, 34 et 33 centimes. Une évolution expliquée notamment par la guerre en Ukraine, qui porte le cours du pétrole à des niveaux élevés. Après le début de l’invasion russe, le prix du baril de Brent a bondi sur les marchés, frôlant les 130 dollars, le 8 mars. Le prix à la pompe a, logiquement, emboîté le pas au cours de la matière première. Puis, le baril a baissé, revenant brièvement sous la barre des 100 dollars, le 16 mars, avant de remonter légèrement autour de 110 dollars deux jours plus tard. Entretemps, le prix à la pompe devait donc baisser, mais la forte incertitude rend le marché volatil, et les prix pourraient donc repartir à la hausse.

Détention de cryptoactifs : Une petite minorité deux jeunes avides de gains rapides

Détention de cryptoactifs : Une petite minorité deux jeunes avides de gains rapides

 Grâce à une première étude réalisée par le cabinet KPMG pour le compte de l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan), il ressort qu’en janvier 2022, 8 % de la population adulte française ont investi dans des cryptoactifs (cryptomonnaies et NFT, jetons non fongibles).

Même si les comparaisons internationales ne sont pas aisées, c’est un peu moins qu’aux États-Unis (16 %), en Russie ou à Singapour.  C’est davantage que le nombre de Français qui détiennent des actions en propre (6,7% selon l’AMF) alors que les cryptos ont moins de 10 ans d’existence», souligne Alexandre Stachtchenko, directeur blockchain & cryptoactifs de KPMG France.

Près de deux tiers (61 %) des Français qui ont investi dans les cryptoactifs se sont lancés il y a moins de trois ans;  Beaucoup à l’occasion de la crise sanitaire évidemment de l’envolée des crytomonnaies qui ui ont récemment brutalement et fortement chuté après les corrections boursières.

L’engouement pour les crypto monnaie a aussi bénéficié du soutien actif d’influenceurs en général jeunes également qui évidemment ne sont pas neutres puisque rémunérés par les plates-formes de cryptos.

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

 

Une toute petite croissance de 0.25 % du PIB au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre qui avait enregistré une hausse de 0,4% indiquent l’INSEE

La croissance a surtout été affectée par l’écroulement de la consommation des ménages.

Moteur de l’économie française, la consommation des ménages se serait également dégradée en avril (-10% par rapport au niveau d’avant-crise).

Au total, sur le deuxième trimestre 2021, le PIB resterait à environ 4% sous le niveau d’avant-crise, en légère progression par rapport au premier trimestre. L’acquis de croissance annuelle devrait être de +4,25% mi-2021.

Le rebond attendu en mai et juin, tous secteurs confondus, reste conditionné au calendrier de déconfinement qui pourrait être remis en question localement en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, souligne l’Insee.

Un rebond supplémentaire de la croissance peut être espéré au second semestre, si la situation sanitaire reste maîtrisée, ajoute l’Institut national de la statistique.

Très petite manif contre les licenciements

Très petite manif contre les licenciements

Une très petite manifestation contre les licenciements. Entre 1.000 et 2.000 personnes, selon un journaliste de l’AFP, ont défilé samedi à Paris pour réclamer «l’interdiction des licenciements», une initiative de la CGT du voyagiste TUI rejointe par d’autres syndicats et soutenue par des politiques de gauche, dont des députés LFI.

 

Des dizaines de sections CGT mais aussi SUD/Solidaires de branches ou d’entreprises touchées par des plans sociaux comme Sanofi, Cargill, SKF ou General Electric se sont joints à l’initiative. Quelques dizaines de «gilets jaunes» et plusieurs élus de gauche participaient à la manifestation, dont les députés de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain et Adrien Quatennens.

Cette faiblesse de participation tient sans doute aux fêtes que la manifestation était ce tenu par des organisations d’extrême-gauche de moins en moins audibles dans sur le plan social que politique.

Chine : Une petite vidéo de Jack Ma pour rassurer investisseurs et clients ?

Chine : Une petite vidéo de Jack Ma pour rassurer investisseurs et clients ?

Une petite vidéo de quelques secondes du patron d’Alibaba qui n’est pas actuellement en odeur de sainteté au sein du parti communiste chinois. Une  vidéo destinée sans doute à rassurer investisseurs et clients de l’énorme société présidée par Jack Ma .

Rien n’indique sérieusement que JacK Ma  a retrouvé grâce auprès du parti communiste chinois et cette vidéo laisse très interrogatif à la fois sur la situation du milliardaire mais aussi sur celle de son entreprise.

Il se pourrait bien qu’il s’agisse d’une manipulation grossière du parti communiste poussé à diffuser une vidéo du patron d’Alibaba pour éviter que les investisseurs ne réduisent leur position dans l’immense groupe chinois.

Bien que Ma ait quitté ses fonctions d’entreprise et ses appels de bénéfices, il conserve une influence significative sur Alibaba et Ant.

Malgré le gain boursier de mercredi, il y avait un scepticisme sur le fait que l’apparition de Ma signifiait que tout allait bien.

«Quel est son état actuel sera entièrement à Pékin de nous le révéler», Leland Miller, PDG du cabinet de conseil américain China Beige Book. «Ce que nous savons, c’est si Jack court partout, Jack se cache ou autre chose, Alibaba n’est pas en clair. Il reste encore beaucoup à voir sur l’histoire. »

Deux investisseurs qui ont vendu ou réduit leurs positions dans Alibaba ont déclaré qu’ils avaient besoin de plus de réconfort sur la société et l’environnement réglementaire avant de reconsidérer l’action.

«L’un de nos principaux critères est le leadership et nous investissons dans Alibaba parce que je respecte vraiment Jack Ma en tant que leader», a déclaré William Huston, fondateur et directeur des services institutionnels de la société indépendante de conseil en investissement Bay Street Capital Holdings à Palo Alto, en Californie. avec des actifs sous gestion de 86 millions de dollars.

« Nous savons tous que ce n’est pas parce qu’il est venu … qui explique nécessairement ce qui se passe. »

Huston, qui a réduit les positions de l’entreprise dans Alibaba l’année dernière de 8% du portefeuille à moins de 1%, a déclaré que le retrait de l’introduction en bourse de Ant avait causé trop d’incertitude.

« Tout cela nous a mis dans un état d’esprit où Alibaba n’est pas un investissement prudent pour nous à l’avenir », a déclaré Huston.

David Kotok, président et directeur des investissements chez Cumberland Advisors, en Floride, qui possède environ 4 milliards de dollars d’actifs, a déclaré qu’il détenait Alibaba l’année dernière, mais qu’il a été vendu lorsque l’introduction en bourse de Ant a été retirée.

«Lorsque vous ne savez pas quoi faire dans une situation évolutive comme celle-ci, vous ne pouvez pas utiliser l’analyse traditionnelle des valeurs mobilières pour prendre des décisions. Nous restons à l’écart et observons », a déclaré Kotok.

« Compte tenu de la réaction des investisseurs face au cours de l’action d’Alibaba, si Pékin est rationnel, il serait sage de ne pas jouer avec l’une des oies d’or du pays », a déclaré Harry Broadman, partenaire du cabinet de conseil Berkeley Research Group LLC.

Coronavirus France : petite augmentation des hospitalisation

Coronavirus France : petite augmentation des hospitalisation

174 morts du Covid-19 dans ses hôpitaux sur les dernières 24 heures, portant à 55.155 personnes le nombre de personnes totales décédées depuis le début de l’épidémie.

 

Il faut cependant noter que le nombre de décès enregistrés est souvent moindre le week-end.

Le  nombre de personnes atteintes du coronavirus hospitalisées en réanimation ou en soins intensifs s’élève à 3.220 patients, un chiffre similaire à ce samedi.

Le nombre total de personnes hospitalisées en raison du Covid-19 connaît cependant un léger rebond. On dénombre 26.293 patients hospitalisés, soit 223 de plus ces dernières 24 heures.

Croissance Chine: petite de hausse de l’industrie

Croissance Chine: petite de hausse de l’industrie

L’industrie manufacturière n’est plus dans le rouge, elle progresse mais peu du fait du ralentissement général ressenti dans la plupart des autres zones mondiales pour l’ensemble du dernier trimestre 2020. L’indice PMI manufacturier officiel est tombé à 51,4 en octobre contre 51,5 en septembre, selon les données publiées samedi par le Bureau national de la statistique (BNS).

Les analystes s’attendaient à un recul à 51,3 mais ont déclaré que la reprise semblait toujours en bonne voie.

Le PIB chinois a augmenté de 4,9% sur un an sur la période juillet-septembre. La croissance chinoise au T3 était attendue à 5,2%, selon la prévision médiane des économistes interrogés par Reuters.

Une enquête sur le secteur des services a montré que l’activité a augmenté pour le huitième mois consécutif, atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2013.

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

 

 

Une étude conjointe de la FAO et de l’OCDE conclut à une certaine stabilité de la production et des prix pour les 10 ans à venir. Des perspectives qui paraissent rassurantes tant du point de vue de la production que de la consommation. Le problème comme dans toute étude prospective c’est la fiabilité de ces projections. Il faudrait évidemment ajouter la traditionnelle précaution  oratoire » toutes choses étant égales par ailleurs » . En effet on ne peut pas exclure un certain nombre d’événements internationaux qui viendraient bouleverser ces prévisions comme la guerre économique renforcée entre Etats voir la guerre tout court dans certaines zones. Aussi des évolutions erratiques du climat avec des alternances de plus grande ampleur encore de pluie, de sécheresse voire d’autres catastrophes. Le risque aussi de mise en cause de la sécurité alimentaire du fait des perturbations de la biodiversité voire du développement de pandémie affectant l’homme , d’infections animales ou des cultures.( exemple l’adaptation en zone tempérée de nuisible des pays tropicaux).

D’après la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation, et l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui publiaient jeudi leurs perspectives agricoles sur dix ans on pourrait assister seulement à une légère baisse des prix.

Pendant la crise les prix ont été affectés par des stocks trop importants. Pour l’avenir on devrait retrouver une certaine stabilité avec une légère tendance baissière. Cela en raison d’une certaine stabilité voire d’une légère régression de la consommation individuelle

 

L’élevage et la production de poisson progresseront de 14 % d’ici dix ans, une hausse due surtout à la volaille.

La consommation de produits agricoles imputable aux biocarburants devrait, en revanche, rester stable. Le recours aux biocarburants pour limiter les émissions de gaz à effets de serre s’atténue et la consommation d’essence à base de biocarburants régresse aux États-Unis et dans l’Union européenne, souligne le rapport.

Les émissions directes de gaz à effet de serre d’origine agricole afficheront une croissance de 6 %, qui proviendra surtout de l’élevage, dans les régions les plus pauvres.

Croissance Chine: très petite remontée en mai

Croissance Chine: très petite remontée en mai

 

En mai on a légèrement franchi la barre qui sépare la contraction DE LA CROISSANCE.

L’indice PMI manufacturier officiel a cependant ralenti à 50.6 en mai contre 50.8 le mois précédent, Il s’agit d’une progression relativement conforme au consensus, qui donnait un indice à 51.

L’économie chinoise s’était contractée à 6.8% au premier trimestre pour la première fois depuis l’introduction des statistiques officielles sur la croissance, alors que la propagation du coronavirus et les mesures de confinement strictes paralysaient l’activité.

Bien que l’activité économique ait repris, plusieurs fabricant sont en difficulté la demande extérieure ayant chuté. La demande intérieure reste elle aussi faible dans un contexte où les inquiétudes quant à la progression du chômage et la crainte d’une deuxième vague de contamination se font sentir.

Une étude portant sur le secteur des services chinois montre que l’activité a progressé à un rythme plus rapide en mai au fur et à mesure de la levée des mesures de confinement.

Croissance États-Unis : petite hausse du chômage

Croissance États-Unis : petite hausse du chômage

 

Une petite hausse du chômage qui témoigne du manque de dynamisme de l’activité économique. Suite au tassement économique, les inscriptions lors de la semaine au 15 février se sont élevées à 210.000, un chiffre en ligne avec les attentes, contre 206.000 (révisé en hausse de 1.000 emplois) la semaine précédente. La moyenne mobile sur quatre semaines s’établit à 209.000 contre 212.250 (révisé) la semaine précédente.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités est ressorti à 1,73 million lors de la semaine au 8 février (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 1,70 million la semaine précédente.

inflation zone euro: en petite hausse ?

inflation zone euro: en petite hausse ?

 

D’une certaine manière la commission européenne réagit à contre-courant concernant l’inflation qu’elle révise légèrement en hausse. Elle attend 1,3 % au lieu de 1.2%. Une évolution à vrai dire à la marge mais qui va plutôt à l’encontre de l’évolution des marchés impactés par la crise du virus chinois. Du fait de cette crise, la demande de pétrole (et autres matières premières)  a très nettement tendance  se tasser et les prix avec. Or c’est sur l’argument de la hausse du prix du pétrole que la commission européenne–sans doute un peu en retard– légitime sa perspective de très légère croissance de l’inflation.

La vérité sans doute c’est que la commission européenne est encore dans le brouillard concernant les conséquences de la pandémie, sur l’impact de la croissance mondiale et celle de l’union européenne particulier. Du coup, la commission choisit l’attentisme et  confirme tabler sur une progression de 1,2% du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la zone euro en 2020 puis en 2021, comme en 2019. “Si certains risques de révision à la baisse des prévisions se sont estompés, d’autres sont apparus”, explique-t-elle.

La légère accélération de l’inflation attendue désormais s’explique par un relèvement des hypothèses de prix du pétrole et à la transmission attendue des hausses de salaires aux prix à la consommation. La Commission prévoit donc désormais un taux d’inflation dans la zone euro de 1,3% en 2020 et 1,4% en 2021, contre 1,2% et 1,3% respectivement dans les prévisions présentées en novembre.

La Commission explique cependant que les pressions intérieures sur les prix ne devraient s’accumuler que lentement, les entreprises continuant probablement de tolérer une diminution de leurs marges bénéficiaires.

Elle ajoute que si l’accord commercial de “phase 1” entre les Etats-Unis et la Chine a contribué à réduire les risques entourant ses prévisions, “l’épidémie de coronavirus ‘Covid-19’ constitue un nouvel aléa baissier, compte tenu de ses conséquences pour la santé publique, l’activité économique et le commerce, en particulier en Chine”.

Si Bruxelles s’appuie pour l’instant sur l’hypothèse que la propagation du virus aura atteint son pic au premier trimestre avec des retombées mondiales limitées, elle reconnaît que “plus l’épidémie durera, plus elle sera susceptible d’avoir des répercussions sur le climat économique et sur les conditions de financement au niveau mondial”. Le communiqué de la CE évoque aussi les “importantes incertitudes” qui entourent les futures relations commerciales entre l’Union et le Royaume-Uni après le Brexit, au-delà de la période de transition qui doit s’achever à la fin de cette année.

Bref pour résumer une déclaration pour ne pas dire grand-chose !

Emploi: très petite hausse de 0.2% hausse au troisième trimestre

Emploi:  petite hausse de 0.2% hausse au troisième trimestre

 

Un toute petite hausse qui indique en fait une quasi stagnation. Le secteur privé a enregistré 33.700 créations nettes de postes au troisième trimestre, soit une hausse de 0,2% comme au trimestre précédent, selon des chiffres définitifs de l’Insee publiés mardi. A mettre en parallèle avec les 3.3 millions de chômeurs officiels.

Le rythme des créations d’emploi ralentit nettement .  L’institut a revu en baisse son estimation provisoire qui était de 54.300 postes (+ 0,3%) selon les derniers chiffres livrés ce mardi 9 décembre. Au deuxième trimestre, la hausse était de 43.500 postes.

Par secteur, l’emploi reste quasi stable dans l’industrie : +1.500 après +1.400. L’emploi industriel est supérieur de 17.400 à son niveau d’un an auparavant (soit +0,6%). Dans la construction, il continue de croître solidement : +9.000 (soit +0,6%). Sur un an, la hausse atteint 42.200 (+3,1%).

L’emploi augmente de 23.500 dans les services marchands, soit +0,2%. Sur un an, ces secteurs portent la grande majorité des créations nettes d’emplois salariés (+167.500). Ceci en dépit d’une baisse de l’emploi intérimaire, −2.900, comme au trimestre précédent (-8.000 sur un an).

L’emploi salarié dans les services principalement non marchands progresse légèrement, comme au trimestre précédent : +6.500, après +11.200. Cette progression provient essentiellement de la fonction publique (+7.600 après +10.000) tandis que l’emploi privé reste quasi stable.

L’emploi salarié a de nouveau légèrement progressé dans la fonction publique (+8.600 après +10.600). Sur un an, l’emploi salarié s’accroît au total de 258.600 (+1,0%): +231.000 dans le privé et +27.700 dans la fonction publique Au total, l’emploi salarié compte 19,6 millions de postes et augmente de manière continue depuis le 2e trimestre 2015. Dans un communiqué distinct, l’Acoss indique que « le salaire moyen par tête (SMPT) progresse de 0,9 % au troisième trimestre 2019 comme au trimestre précédent. Sur un an, il s’accroit de 2,3 % ».

 

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