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Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

 

Petit relèvement des taux et précautions oratoires de la FED,  relativement prudente quant à la perspective du relèvement des taux : seulement augmentés de 0, 25. La Fed a pris de nombreuses précautions oratoires pour justifier de ce relèvement notamment en indiquant que le resserrement progressif tiendrait compte des résultats de l’inflation hors précisément cette inflation est loin de justifier d’autres augmentations de taux. Sur un an, la progression de indice des prix à la consommation est de 0,5%, soit légèrement mieux que le consensus (+0,4%). Mais  bien loin de l’objectif de la Fed qui vise 2 % par an.  Dès lors compte tenu de cette inflation très faible,  la hausse des taux à laquelle va procéder la Fed sera nécessairement symbolique. La Fed qui considère que les États-Unis ont atteint leurs objectifs en matière de croissance et d’emploi voudra en effet tenir compte du net ralentissement de l’activité internationale. Un relèvement trop significatif des taux serait susceptible de provoquer un effet de contagion dans différents pays notamment en Europe et dans les pays en développement. Certes la croissance américaine est encore solide autour de 2 % par an sur un an mais elle ne pourra être longtemps à l’abri du tassement mondial observé en particulier en Chine (notamment sur les exports comme sur les imports). L’inflation de base (« core CPI »), qui exclut les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires, a augmenté pour sa part de 0,2%, comme les deux mois précédents, et s’affiche à +2% sur un an, soit sa plus forte progression depuis mai 2014.Les pressions inflationnistes augmentent donc légèrement, et ce malgré une baisse de 1,3% des prix de l’énergie, même si l’objectif de la Fed d’une hausse des prix de 2% est loin d’être atteint. La banque centrale américaine entame mardi une réunion monétaire de deux jours qui devrait se conclure mercredi par l’annonce du premier relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis depuis juin 2006.  Usant d’un ton accommodant, la Réserve fédérale souligne clairement que cette hausse de taux est une première étape d’un resserrement « progressif » de sa politique monétaire et qu’elle surveillera avant tout l’inflation avant de décider d’un nouveau relèvement des taux. A l’issue d’une réunion de deux jours, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a décidé à l’unanimité de relever de 25 points de base sa fourchette d’objectif du taux des Fed Funds à 0,25%-0,50%, alors qu’elle la maintenait proche de zéro depuis le 16 décembre 2008. Cette première hausse des taux depuis 2006 aux Etats-Unis était largement anticipée par les investisseurs et la Bourse de New York a réagi positivement à la perspective de futurs relèvements seulement « progressifs », le Dow Jones finissant sur un gain de 1,28%. Le dollar a pour sa part effectué des va-et-vient entre 1,09 et 1,10 pour un euro, au gré des déclarations de Janet Yellen, la présidente de la Fed. « Avec une économie qui se comporte bien et qui devrait continuer à le faire, le comité a jugé qu’une hausse modeste de l’objectif des Fed Funds est maintenant appropriée », a dit Janet Yellen au cours d’une conférence de presse, tout en soulignant que, « même après cette hausse, la politique monétaire reste accommodante ».

Baisse CSG : petit geste électoral pour les bas salaires

 

 

Pas de grande révolution mais un petit geste fiscal pour les bas salaires. La grande réforme fiscale qui devait consister à fusionner l’impôt sur le revenu et la CSG vient donc d’être enterrée  à nouveau. Certes dans les attendus de la proposition- faite par l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault- la question de cette grande réforme fiscale est évoquée, il s’agit de créer un grand impôt citoyen sur le revenu. Mais du coup la montagne réformatrice accouche d’une souris. Plus question d’impôt citoyen sur le revenu ou de fusion CSG IR mais une baisse du taux de cotisation pour les bas salaires (il restera à vérifier toutefois si cette décision de l’Assemblée nationale est bien constitutionnelle car jusque-là il n’y avait pas de progressivité concernant les taux d’CSG) L’Assemblée nationale a donc adopté jeudi par 35 voix contre 21 l’amendement de l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui amorce une progressivité de la CSG, malgré de profondes critiques d’une partie des socialistes et de fortes réserves du gouvernement. A l’issue de près de deux heures de débat intense dans un hémicycle inhabituellement garni pour un débat budgétaire, les députés ont donné leur feu vert à l’amendement de M. Ayrault et de Pierre-Alain Muet (PS), présenté dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2016, avec une ultime retouche supprimant toute référence à la perspective d’un « impôt citoyen sur le revenu » fusionnant impôt sur le revenu et Contribution sociale généralisée (CSG). L’amendement Ayrault propose concrètement d’alléger la CSG sur les salaires compris entre 1 et 1,3 Smic. Le texte, proposé dans le cadre du projet de loi de finances 2016, fait écho à un engagement de campagne de François Hollande, qui avait promis « la fusion à terme » de ces deux prélèvements. Une proposition enterrée par le gouvernement.

Croissance -secteur manufacturier : petit maintien en zone euro

Croissance -secteur manufacturier :  petit maintien en zone euro

« La reprise du secteur manufacturier européen reste (…) insipide », a estimé Chris Williamson, économiste en chez Markit. La croissance du secteur manufacturier a en effet légèrement accéléré dans la zone euro en octobre, mais continue d’évoluer à un rythme peu soutenu, ce qui suggère que le programme de relance initié en mars par Banque centrale européenne (BCE) n’a pas forcément les effets escomptés. L’indice PMI du secteur manufacturier est ainsi ressorti à 52,3, contre 52,0 en estimation « flash » et également 52,0 en septembre. L’indice, qui retrouve son niveau du mois d’août, est au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction d’une activité depuis plus de deux ans.   »Avec une production des usines qui manque de vigueur, un rythme de hausse des embauches tombant à un creux de huit mois et un prix à la sortie des usines reculant à leur niveau le plus marqué depuis février, on comprend mieux pourquoi la BCE envisage des mesures de soutien supplémentaires. » (Chris Williamson, économiste en chez Markit). Le 22 octobre, la BCE a laissé ses taux directeurs et son programme d’achats d’actifs inchangés mais son président, Mario Draghi, a ravi les marchés en promettant que l’institution débattrait en décembre de l’opportunité d’agir davantage pour soutenir les prix et l’activité. La composante prix à la production est revenue à 48,6 en octobre, contre 48,7 en septembre. En août, les prix facturés par les entreprises avaient connu une légère hausse.

Parachutes dorés : un « petit durcissement »

Parachutes dorés : un « petit durcissement »

 

L’Assemblée nationale n’a pas osé mettre fin purement et simplement aux parachutes dorés dont bénéficient certains patrons y compris en cas d’échec total de leur gestion. Du coup on s’est limité à une petite disposition fiscale qui n’aura sans doute pas trop d’effet. La commission des Finances de l’Assemblée a en effet adopté mercredi, dans le cadre de l’examen de la première partie de la loi de finances pour 2016, un amendement qui durcit la législation concernant les « parachutes dorés ». L’amendement socialiste réduit de moitié le plafonnement de la déductibilité du bénéfice imposable sur les « parachutes dorés » qui sont une forme d’indemnités de départ. Le plafonnement actuel, précise l’exposé des motifs de l’amendement, est fixé à six fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (228.240 euros). La commission des Finances de l’Assemblée examine la première partie de la loi de finances pour 2016, celle des recettes. Cette partie recettes sera débattue en séance publique par les députés à partir du mardi 13 octobre et pour tout le reste de la semaine, un vote solennel sur cette partie étant prévu le mardi 20 octobre. Après ce vote les députés examineront le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 avant d’engager le mardi 27 octobre celui de la seconde partie du PLF, celle des dépenses. Après son examen par le Sénat et les différentes navettes, le PLF 2016 sera adopté définitivement par le Parlement vers le 20 décembre, à la veille de la pause pour les fêtes de fin d’année.

FNAC : un petit bonus de près de 12 millions en 2015 pour le patron !

FNAC : un petit bonus de près de 12 millions en  2015 pour le patron  !

Une récompense normale d’après  Pierre Gattaz, le patron du Medef interrogé par France Info, « Il faut récompenser le talent, le résultat et l’effort à tous les niveaux ». Or poursuit-il, le PDG « a redressé la Fnac, eh bien bravo, il a droit à un bonus, « . cela en supprimant notamment plus de 500 emplois, ce qui affectivement amélioré la situation comptable et les cours de bourse surtout. Un salaire indexé sur le cours de bourse et un paquet d’actions en plus. Tout cela pouvant aboutir à un revenu de 15 millions.  le patron de la Fnac a touché 1,8 million d’euros en 2014 (50% fixe, 50% variable), soit peu ou prou le même montant que l’année précédente. Pourquoi la rémunération devrait-elle bondir à 11,6 millions en 2015? C’est qu’en 2013, le conseil d’administration de l’enseigne a décidé lors de son introduction en bourse de mettre en place un plan de performance pour son PDG lui permettant de toucher un complément salarial dont le montant devait dépendre du cours de bourse au moment où il lui sera versé. Le rapport annuel précise que « 197.925 unités de valeur ont été attribuées dont le versement en numéraire sera mis en œuvre pour deux tiers en octobre 2015 et pour un tiers en juillet 2016. » Or, au cours actuellement de l’action Fnac (59 euros), cela représente la bagatelle de 11,67 millions d’euros. Une somme à laquelle ne s’attendaient pas les membres du conseil d’administration au moment de la mise en place de ce plan de performance.  »Cet accord a été décidé alors que le cours de bourse était à 18 euros, rappelle-t-on du côté de la Fnac, or il a triplé depuis. Mais il faut se rappeler le contexte de l’époque, on ne donnait pas cher de la peau de la Fnac et tout le monde prédisait un fiasco en bourse. » Bref un beau cadeau pour Alexandre Bompard d’autant que ce n’est pas le seul.  Selon le rapport annuel, un nouveau dispositif a été décidé par le conseil d’administration en février 2014, attribuant cette fois plus de 58.000 « unités de valeur » à Alexandre Bompard qu’il pourra toucher pour deux tiers en avril 2016 et pour un tiers en février 2017. Au cours actuel de l’action cela représenterait potentiellement une somme de 3,6 millions d’euros en plus des 11,6 millions initiaux… Soit un total de 15,2 millions d’euros. Notons que les salariés gagneront en plus 200 euros au titre de la participation en 2015.

 

Persécution chrétien d’Orient : un petit « tweet de Valls »

Persécution chrétien d’Orient : un petit « tweet de Valls »

 

L’opinion commence  à se réveiller face à la persécution des chrétiens d’Orient par les islamistes. Mais les institutions internationales ne manifestent guère d’intérêt pour ces massacres. ‘(qui concernent il est vrai aussi des musulmans encore plus nombreux). Du coup, sentant l’opinion monté, Valls s’est fendu d’uen petit tweet, ça ne mange pas de pain, c’est vite fait ,  ça n’engage à rien du tout. Tweeter c’est la mode même en politique, 140 caractères maxi pour remplacer le vide sidéral du contenu de la politique. D’ailleurs le gouvernement n’a même pas été capable d’imposer à la RATP une affiche de soutien aux chrétiens d’Orient massacrés. Encore certains qui confondent sûrement laïcité avec interdiction du libre exercice d’une  religion et plus généralement liberté de croire ou non.  personne dans le gouvernement n’a tweeté sur le sujet .  On ne peut  tout reprocher cependant au gouvernement français qi s’est engagé dans la lutte contre l’Etat islamiste, ce qui n’est pas le cas d’autres pays de l’Europe. Une Europe en fait de boutiquiers sans politique étrangère, sans politique de défense, et sans vision autre que celle du libre échange. Une Europe pas même capable d’aider la France à  supporter le cout financier des opérations militaires. Ceci étant ce n’est pas une raison pour Valls de considérer le tweet comme un élément stratégique suffisant de politique étrangère et de solidarité internationale. Vis-à-vis des chrétiens d’Orient , Hollande pourtant si prompt pour intervenir sur tout et sur rien se montre aussi bien discret sur la question. Comme évidemment l’Europe . Il faudra  aussi que les média arrêtent de nous saouler avec le tweet comme si ce support d’infos conférait un intérêt et une légitimité supplémentaire à ‘linformation.

Petits retraités : une prime de 40 euros, c’est trop !

Petits retraités : une prime de 40 euros, c’est trop !

 

Mais qu’est-ce  que vont faire les petits retraités de cette prime de 40 euros destinés à compenser le gel des pensions ? De quoi peut-être payer le taxi  pour aller voter aux départementales ? Pour investir dans le CAC 40 ? Faire un quinté ? 40 euros pour trois ans de gel des retraites, ça fait 1.11 euros par mois. De quoi déstabiliser psychologiquement nombre de retraités pas habitués à gérer uen telle fortune. 1.11 euros c’est à peu près le prix d’un pain ( mensuel !). Ils vont se goinfrer les retraités, un pain en plus par mois. Tout cela est bien évidemment excessif, de quoi déstabiliser en plus les déjà fragiles équilibres financiers de la sécu à propos de laquelle Marisol Touraine venait justement annoncer une hypothétique  réduction du déficit de 3 milliards en 2014 ‘( sur 475 milliards de budget !). Ce sera versé vers le 20 mars vient d’indiquer la généreuse Marisol Touraine, juste avant les départementales. Et certains grincheux diront encore que le gouvernement ne mène pas uen politique de ‘gauche’, une politique de relance , un politique de lutte contre les inégalités. Etonnant Hollande n’a pas faiat de conférence de presse. Il aurait pu annoncer qu’il s’agissait là d’un véritable »pacte de solidarité générationnelle ». encore un coup de com. raté.   . Conformément aux engagements du gouvernement, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) distribuera ces prochains jours une prime de 40 euros aux 6 millions bénéficiaires de pensions inférieures ou égales à 1200 euros (complémentaires comprises). Il s’agit en réalité de compenser le gel des pensions, jusqu’à fin octobre, décidée l’année dernière par le gouvernement pour réaliser des économies.  «La plupart des caisses de retraite ont déjà procédé à son paiement ; elle sera créditée sur les comptes bancaires des retraités dans les jours qui viennent, pour ceux pour lesquels cela n’a pas encore été fait», a précisé la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, dans un communiqué diffusé ce mercredi.  Le versement aura lieu «aux alentours du 20 mars», indique le gouvernement. La somme reçue ne sera pas soumise aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, contribution de solidarité pour l’autonomie, etc.). Elle ne majorera pas non plus le montant des ressources utilisées pour calculer les aides sociales. En revanche, elle sera imposable au titre de l’année 2015.  Cette prime, les retraités modestes la doivent aux députés de la majorité et aux syndicats. En effet, ils avaient mené une fronde contre le gouvernement à la rentrée 2014. «Il n’y a pas beaucoup d’inflation et donc les règles que nous appliquons chaque année de la même manière pour revaloriser les retraites aboutissent à ce que cette revalorisation est égale à zéro», s’était justifiée Marisol Touraine en septembre dernier. Le premier ministre avait finalement lâché du lest quelques jours plus tard pour satisfaire son aile gauche et la CFDT, très en pointe pour défendre les petites retraites.  Si le versement, décidé en septembre dernier, a tant tardé, c’est parce que le fisc a dû éplucher toutes les déclarations d’impôts 2014 afin d’identifier les retraités qui touchaient moins de 1200 euros. Voilà pour l’explication officielle. D’aucuns remarqueront cependant que cette prime tombe juste avant les élections départementales.

Croissance Allemagne : petit rebond

Croissance Allemagne : petit rebond

Un petit rebond en septembre qui devrait éviter de trop flirter avec la récession pour la fin de l’année. Toutefois la croissance globale pour l’année 2014 ne devrait guère dépasser 1.1%. Pas vraiment de quoi dynamiser l’Europe. Les exportations allemandes ont progressé de 5,5% sur un mois après leur recul de 5,8% en août, leur plus forte chute en plus de cinq ans, tandis que les importations se sont redressées de 5,4% après deux mois consécutifs de recul. Conjuguées aux chiffres de la production industrielle, qui a augmenté de 1,4% en septembre, ces statistiques alimentent aux yeux des économistes l’hypothèse d’une légère progression du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre en Allemagne, après une contraction de 0,2% sur la période avril à juin. « Il n’y a là aucune raison d’être déçu. Si on regarde ensemble les exportations et la production industrielle, nous constaterons une petite croissance du PIB au troisième trimestre », dit Andreas Rees, d’Unicredit. « Mais cela pourrait seulement suffire à atteindre 0,1% de croissance. C’est un ralentissement provisoire qui se prolongera au quatrième trimestre. Mais nous ne nous attendons pas à une profonde récession. » L’économie allemande a connu un bon début d’année avant de pâtir des crises géopolitiques, notamment avec la Russie, de la faiblesse de ses partenaires au sein de la zone euro et de perspectives d’investissement réduites de la part de ses entreprises. Certains économistes ont ainsi prédit un deuxième trimestre consécutif de contraction de l’activité sur la période juillet-septembre, ce qui aurait techniquement plongé l’Allemagne en état de récession. Les chiffres du PIB allemand pour le troisième trimestre seront connus le 14 novembre. Plusieurs organismes dont l’OCDE, le FMI et divers instituts ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’Allemagne en 2014. Le gouvernement lui-même s’attend désormais à une progression du PIB de seulement 1,2% cette année.

 

La crise du petit commerce

la crise du petit commerce

 

Conséquence de l’austérité, les consommateurs réduisent leur achats dans les petits commerces mais ne progressent pas pour autant dans la grande distribution qui se livrent une guerre des prix ; Du coup les effectifs diminuent.  Paradoxe par exemple  alors que les ventes d’automobiles reculent l’entretien des véhicules anciens également. Alors qu’ils se déclaraient à 64 % satisfaits de leur niveau d’activité en février, ils ne sont plus que 58 % à le faire six mois plus tard, selon cette étude réalisée auprès de 800 commerçants de proximité. « Ce taux est le plus bas constaté depuis l’entrée dans la crise économique et financière à l’automne 2008″, soulignent Michel Clerc, directeur général de Médicis, et Frédéric Micheau, directeur adjoint du département opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP. « On entre véritablement dans le cœur de la crise. Les petits commerçants, encore combatifs depuis trois ans, sont à leur tour atteints par l’inquiétude », ajoute M. Clerc. A 65 %, les petits commerçants utilisent des termes négatifs pour qualifier l’exercice de leur métier, comme « découragement », « inquiétude », « galère ». Par ailleurs, depuis janvier, 49 % des commerçants constatent que les clients fréquentent moins leur magasin, un chiffre en hausse de 6 points par rapport à février et qui, là encore, n’a jamais été aussi élevé depuis l’automne 2008. 43 % déclarent que leur chiffre d’affaires a baissé depuis le début de l’année. « Pour la première fois, ce chiffre dépasse légèrement ceux qui estimaient que leurs ventes étaient stables (42 %) », indique M. Clerc. Dernier signe d’inquiétude : 16 % des commerçants interrogés déclarent envisager de réduire leurs effectifs, une proportion qui bien que minoritaire, grimpe tout de même de sept points en moins d’un an, souligne l’étude. « L’ensemble de ces indicateurs témoigne d’une très grande morosité générale des petits commerçants », conclut M. Micheau.  En 2013, les ventes TTC du commerce de détail et de l’artisanat commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) ont reculé, comme en 2012. L’année dernière, les ventes ont baissé de 0,7% pour s’élever à 489 milliards d’euros TTC. Autre constante : les ventes sont plus dynamiques dans le secteur non alimentaire (+0,2 %) que dans l’alimentaire (-1,5 %). Précisément, les ventes des magasins d’alimentation spécialisée et d’artisanat commercial ont diminué de 1,8%, à un rythme un peu moins important qu’en 2012. Quant au commerce et à la réparation automobile, la tendance est identique : les ventes ont reculé de 3,3%, après une année 2012 particulièrement difficile (-6,6%). Toutes activités confondues, le chiffre d’affaires des petites entreprises régresse de 0,4% en 2013, tandis que le résultat moyen enregistre un recul de 1,1%. Sur les 11 secteurs d’activité analysés par la FCGA, seulement deux affichent un volume d’activité en progression : le transport (+1,8%) et le commerce de détail alimentaire (+1,1%). L’équipement de la personne (-3,5%), l’équipement de la maison (-2,7%) et le secteur culture et loisirs (-2,2%) sont particulièrement affaiblis par la baisse des dépenses de consommation des ménages. Selon l’Insee, les détaillants en autres équipements du foyer (meubles, électroménager…) «  souffrent d’une conjoncture immobilière morose. Le faible dynamisme du pouvoir d’achat est également peu propice à l’acquisition de biens durables « . Moins atteints, mais tout de même dans le rouge : les services (-1,2%), l’hôtellerie-restauration (-0,7%), la beauté-esthétique (-0,2%) et l’artisanat du bâtiment (-0,2%) sont néanmoins aussi dans le rouge. Assez logiquement, les résultats courants nets des petites entreprises, Après déduction des charges sociales de l’entreprise et avant impôt sont fortement impactés par la dégradation de l’activité. Les trois plus fortes baisses de bénéfices concernent : l’équipement de la personne (-7,4%), l’équipement de la maison (-4,2%), l’hôtellerie-restauration (-3%), la beauté-esthétique (-2,3%), la culture et les loisirs (-2%), les services (-1,2%). « Deux secteurs seulement engrangent des bénéfices supplémentaires : la santé (+2,2%) et les transports (+1%) », observe la FCGA. Cette enquête précise également le niveau de revenus des professionnels. Qui affiche les résultats les plus élevés ? Les pharmaciens d’officine avec 146.500 euros de revenus annuels, suivis par les opticiens (66.800 euros), les ambulanciers et les taxis-ambulances (55.585 euros), les prothésistes-dentaires (47.300 euros), les débitants de tabacs-jeux-journaux (44.800 euros), les cafetiers et débitants de tabacs-jeux (43.500 euros), les bouchers (39.000 euros). En bas de tableau, les trois professions qui ont les revenus les plus modestes sont les coiffeurs à domicile (10.500 euros), les toiletteurs animaliers (12.200 euros) et les exploitants de mercerie (14.100 euros).

 

Auto-entrepreneurs : entre espoir et petit boulot

Auto-entrepreneurs : entre espoir et petit boulot

 

En faat le fort développement du statut autoentrepreneurs est à la fois positif et négatif. Positif parce qu’il permet de reprendre une activité au lieu de demeurer au chômage total, négatif parce que très peu parviennent à se rémunérer convenablement. Depuis le début de l’année, 73.000 personnes de plus se sont lancées dans une activité d’auto-entrepreneur, portant leur nombre à 985.000, selon les chiffres de l’Acoss publiés ce 1er août. Mais seule la moitié a déclaré un chiffre d’affaires au premier trimestre. Le nombre d’auto-entrepreneurs continue de croître. Près de 985.000 étaient recensés fin mai en France, selon les chiffres publiés ce vendredi par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. C’est donc un peu plus de 73.000 auto-entrepreneurs qui sont venir grossir els rangs depuis la fin 2013. Mais si beaucoup souhaitent se lancer, au final, peu ont au final une activité rémunérées. Ils sont 476.000, soit 51%, à avoir déclaré un chiffre d’affaire. C’est quatre points de moins par rapport à la fin de l’année, mais l’Acoss se veut optimiste car cette proportion sera « certainement revue à la hausse » une fois pris en compte les retardataires.  Leur chiffre d’affaires global pour le premier trimestre est estimé autour de 1,475 milliard d’euros, un montant stable d’un trimestre sur l’autre mais qui pourrait là encore être réévalué en hausse de 8% à 10%. Le chiffre d’affaires moyen est quasi stable sur un an, à 3.097 euros. Depuis la réforme du statut d’auto-entrepreneur,  adoptée en juin dernier, le plafond annuel est fixé à  82.100 euros de chiffre d’affaires pour les commerçants et de 32.900 euros pour les artisans et les professions libérales.

 

Mondial foot France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

Mondial France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

 

Encore dans l’euphorie du parcours de l’équipe d e France, les commentateurs se risquent peu à critiquer la prestation des joueurs de Deschamps. Pourtant l’Equipe de France a été très moyenne (comme l’équipe d’Allemagne), pour tout dire son jeu a déçu. E cela dure depuis 2 ou 3 matchs. Moins de rythmes moins d’engagement, des approximations, une attaque improductive. Benzema est  trop irrégulier, la défense trop fébrile, les jeunes joueurs encore un peu tendre face aux vieux briscards de l’Allemagne. Deschamps aurait  dû redresser  la barre depuis le match contre l’Equateur, un match aussi très moyen come celui contre le Nigéria. En clair la France avait perdu son rythme. En dépit de quelques éclairs contre l’Allemagne, la France ne s’est pas mise en position de concrétiser. Tous les joueurs ont fait une petite prestation (excepté le gardien). Pourtant l’Allemagne n’était pas particulièrement brillante surtout en défense, sur l’ensemble du match la qualité de son jeu n’a pas été supérieure à celui de la France. On le sait l’équipe de France a besoin d’être boostée sinon elle tendance à s’endormir.  C’est aculée et critiquée que l’équipe joue le mieux, les lauriers l’assoupissent. Deschamps devra en tirer les leçons pour l’avenir, les ressorts psychologiques français ne sont pas ceux de l’Allemagne. Au Total un beau parcours, c’est vrai, inespéré sans doute mais gâché au moment où la victoire set largement possible.

50 milliards d’économies : Les députés PS attendent un petit gadget social

50 milliards d’économies : Les députés PS attendent un petit gadget social

Les députés PS voteront mais contre un petit gadget social pour se dédouaner. « Il faut que les choses soient claires avant mardi ». En effet alors que la date du vote sur le plan des 50 milliards d’économies approche, les discussions entre le Parlement et le gouvernement se poursuivent. Bruno Le Roux estime que les députés attendent « un geste supplémentaire en matière de justice sociale (…) pour rassurer les retraités qui vivent mal ». Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale appelle également le gouvernement à « un effort sur les salaires faibles de la fonction publique et les petits contribuables ». Le vote de mardi concernera toutefois « les grandes masses ». Il faudra donc attendre les lois qui suivront pour connaître le détail exact de la répartition du fameux plan d’économies. Un groupe de députés PS menace toutefois de ne pas voter le projet. « Je veux amener chacun sur le chemin de la responsabilité », affirme Bruno Le Roux. De là à envisager des sanctions contre les élus frondeurs, il n’y a qu’un pas que la majorité semble prête à franchir : « Il n’y a pas de vote sans conséquence ».

 

Hollande : un coup à droite, un petit coup à gauche

Hollande : un coup à droite, un petit coup à gauche

 

Champion du slalom spécial Hollande navigue, un coup à droite, un petit coup à gauche. L’ennemi c’est la finance pendant la campagne mais en fait pas de vraie réforme bancaire ( ce sont les banquiers qui ont gagné) , le redressement du pays mais en fait des réformes sociétales pour les bobos, l’équité fiscale mais en fait une année on augmente , une autre on diminue ( un peu pour les ménages en 2015), l’inversion du chômage en 2013 mais en fait reportée à plus tard, ; le «  capitaine de pédalo » navigue au gré des vents, des courants, des sondages, des modes. Pour les déficits même chose, on promet 3% de déficit du budget mais on va essayer de reporter l’échéance à 2016 ou 2017, voire plus tard. On annonce la réorientation de la politique économique de Bruxelles mais en réalité on se couche devant Merkel. C’est du Hollande dans le texte. Un président qui a fusillé son mandat en seulement deux ans, de contradictions, de fausses promesse, de reniements. Il s’étonne après que la France soit divisée. Pas surprenant il n’a aucune colonne vertébrale, sa politique ressemble à du mou de veau. La sanction était inévitable depuis longtemps : une première raclée aux municipales. Surtout une débâcle aux européennes et là il aura cramé toutes ses cartouches, Valls y compris qui n’aura aucune marche manœuvre en dépit de son affichage volontariste. Pour 2017, les carottes sont cuites, Hollande ne sera même en deuxième position (s’il se représente ce qui n’est même pas certain). Finalement un président assez pathétique  qui flotte dans le costume trop grand pour lui. Conséquence la plus grave, le chômage qui n’en finit pas de grimper ; le seul et unique problème dont découlent tous les autres. De toute manière le mandat de Hollande est d’ores et déjà terminé. En mai, il ne lui restera que la dissolution après les européennes.

Fiscalité : un petit geste pour les entreprises …et les ménages dès 2015

Fiscalité : un petit geste pour les entreprises …et les ménages dès 2015

 

 

Pour amortir le nouveau ralbol fiscal de 2014, Hollande va compenser par un discours sur la baisse de fiscalité en 2015. : Il y aura une baisse dès 2015 pour les entreprises, en fait un petit gestes et pour rééquilibrer le verbe à gauche : un petit geste aussi pour les ménages. En fait sans doute cela restera du domaine du symbolique compte tenu des très grosses incertitudes concernant les économies publiques.  Priée de dire si la baisse pour les entreprises passerait par les cotisations sociales ou la fiscalité, une source au sein de la présidence a répondu : « Ce n’est pas tranché. » En 2015, « je pense que si on fait un petit geste pour les entreprises, on fera vraisemblablement un petit geste pour les ménages », a-t-elle ajouté. Les baisses pour les entreprises « ne seront pas financées par un transfert vers les ménages », a assuré François Hollande, « ce sont sur les dépenses publiques que nous devons faire les efforts indispensables ». L’exécutif prévoit déjà de réaliser 50 milliards d’euros d’économies d’ici fin 2017 pour réduire le déficit public, avec comme objectif intermédiaire de le faire passer sous la limite européenne de 3% du PIB fin 2015, contre environ 4,1% fin 2013. La nouvelle baisse du coût du travail impliquera d’autres économies, estimées par la présidence à 5 à 10 milliards d’euros. Elles seront annoncées dans les prochains mois.

Mali : un petit don de 33 millions d’euros par le FMI

Mali : un petit don de 33 millions d’euros par le FMI

 

Un petit don du FMI pour le Mali : 33 millions d’euros ; pas grand-chose n vérité car c’est la France qui soutient l’essentiel de l’effort ; aujourd’hui près de 700 millions déjà dépensés alors que l’Union européenne a faiat un don très symbolique de 20 millions d’euros. D’où la légitime colère de la France qui veut la création d’un fonds permanent. Non seulement les européens ne veulent pas risquer de pertes militaires en Afrique mais elle faiat preuve d’une avarice pitoyable.   Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé d’aider le Mali à rééquilibrer ses finances publiques. Pour ce faire un plan d’aide de 46 millions de dollars vient d’être alloué au pays. Un premier prêt de 9,2 millions dollars a été immédiatement versé et le reste du plan sera débloqué au gré des réformes économiques que les autorités de Bamako devront mettre en œuvre, a indiqué le FMI. En janvier et en juin, le Fonds avait déjà prêté 18,4 puis 15,1 millions de dollars au Mali pour combler ses besoins de financement « urgents » après la crise au nord du pays, qui avait conduit en janvier à une intervention militaire conduite par la France.  Le nouveau programme du FMI devra notamment réduire les « vulnérabilités » liées à de la balance des paiements malien, qui traduit un assèchement des investissements étrangers dans le pays. Tout en notant la bonne résistance du pays en dépit des troubles politiques, le FMI souligne que d’ »importants défis subsistent ». Plutôt « positives » (6,6% de croissance attendue en 2014), les perspectives économiques au Mali font face à « plusieurs risques » reliés à la production agricole et à la grande dépendance de l’économie vis-à-vis des cours du coton. Surtout, note le FMI, « tout recul dans la consolidation de la paix pourrait saper la confiance des consommateurs et des pays donateurs et faire dérailler la reprise ». En mai, la communauté internationale avait débloqué 3,25 milliards de dollars en faveur du pays. Dimanche, les Maliens ont voté au second tour d’élections législatives devant parachever le retour à l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat de 2012.

 

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