Archive pour le Tag 'petit'

CGM: Un petit profit à plus de 23 milliards d’euros

CGM: Un petit profit à plus de 23 milliards d’euros

C’est la crise pour de plus en plus de défavorisés mais pas pour tout le monde. Ainsi la CGM alignent comme d’autres grandes entreprises des profits records ( et les Français payent l’addition à travers l’inflation).

Des profits records dans l’histoire des entreprises françaises. L’armateur CMA-CGM a enregistré en 2022 un bénéfice net record de plus de 23 milliards d’euros, signant le plus haut bénéfice publié par une société tricolore l’an dernier, devant ceux de TotalEnergies, Stellantis et LVMH.

Le troisième armateur mondial a été porté par les prix historiquement hauts du fret maritime depuis le début de la pandémie. En 2022, le chiffre d’affaires de CMA-CGM, non côté en bourse, a augmenté de 33,1% sur un an, à 74,5 milliards de dollars (environ 70,1 milliards d’euros).

Macron : le petit roi est nu

Macron : le petit roi est nu

 

Avec les résultats catastrophiques des législatives , Macron se retrouve presque seul. Cela d’autant plus que certains de ses soutiens historiques comme les sulfureux Ferrand et Castaner transfuges du parti socialiste ont été renvoyés à leurs chères études . De la même manière que certains ministres boutonneux issus pour la plupart d’instituts politiques et sélectionnés sur Internet. Macron a délibérément choisi des seconds voir des troisièmes couteaux pour que n’émerge pas un éventuel concurrent. Le roi a voulu gouverner seul mais le roi est désormais encore plus nu que précédemment. Une roi nu  dépouillé de ses soutiens historiques mais surtout  du fait de l’absence réelle d’orientation et de la faillite de ce  « en même temps » pseudo idéologie qui permet toutes les confusions.

Il est clair que Macron ne pourra pas résister dans la crise politique, économique et même géostratégique qui s’annonce. Il n’a pas l’expérience ni la résilience pour cela. Et ce n’est pas en choisissant une Première ministre complètement inodore et incolore comme Élisabeth Borne  qu’il parviendra à changer la tendance. Macron a voulu gouverner seul, aujourd’hui il est plus isolé que jamais. Et son isolement se nourrit surtout de la détestation qu’il génère presque physiquement dans l’opinion publique. Sa seule arme de défense est qu’il n’existe pas de leader crédible dans l’opposition.

Taux BCE: Un petit pas pour ne pas casser la croissance

Taux BCE: Un petit pas pour ne pas casser la croissance

Jeudi la BCE devrait procéder à un relèvement des taux de 25 points de base dès le mois prochain.

Les taux de la BCE vont augmenter d’un quart de point  début juillet soit 25 % autant dire pas grand-chose quand on sait que l’inflation a atteint plus de 8 % sur un an en mai.

La vérité c’est que la banque centrale est  contrainte de relever ses taux du faie du resserrement monétaire opéré par la banque centrale américaine.

Plus que jamais sans doute la gestion des taux se révèle particulièrement délicate voire dangereuse. Certes l’inflation assez exceptionnelle pourrait  justifier un relèvement du coût de l’argent. En même temps ,  nous sommes désormais inscrits dans une tendance de croissance quasi nulle. Et le relèvement significatif des taux pourrait contribuer encore à accentuer la dépression et nous conduire même vers la stagflation.

« Nous nous attendons à ce que la BCE annonce la fin de son programme d’achats d’actifs nets et s’engage à augmenter ses taux de 25 points de base en juillet, sa première hausse en 11 ans. Pendant ce temps, tous les yeux seront rivés sur le recalibrage des orientations prospectives de la BCE en matière de normalisation de sa politique monétaire, y compris sur le rythme envisagé et sur l’objectif de taux », indique Katharina Utermöhl, économiste chez Allianz Trade.

La BCE reste l’une des rares banques centrales à ne pas avoir enclenché une hausse des taux. « Avec des pressions inflationnistes qui continuent de se renforcer et un contexte

Mercato politique: Les lamentables trahisons pour un petit portefeuille de ministre

Mercato politique: Les lamentables trahisons pour un petit portefeuille de ministre

 

Nombre de responsables de gauche comme de droite n’hésitent pas à renier les convictions molles qui constituaient leur valeur pour  se vendre au pouvoir en place. Ces espèces de mercenaires- qui ont transformé la politique en métier -du jour au lendemain condamnent les propos qu’ils ont pu tenir pendant des années voir des dizaines d’années. Et tout cela pour un minable petit portefeuille de ministre que  l’histoire évidemment oubliera rapidement.

Ce mercato politique dirigé par Macron lui-même revêt un caractère aussi lamentable que pathétique. Il démontre à quel point la classe politique est en général discréditée par des comportements proches de ceux des voyous. Certes ce ne sont pas à mettre dans le même sac, loin s’en faut. Il suffit cependant d’une poignée d’arrivistes pour porter atteinte à ceux qui ont pour mission d’incarner la démocratie. De ce point de vue, les petites manœuvres de Macron relèvent davantage des pratiques de la IVe République que du XXIe siècle.

Ce débauchage, un par un,va porter un nouveau coup terrible à la classe politique dont beaucoup n’affichent  en effet que des convictions très plastiques . Certes il n’est pas interdit de changer d’idée au cours d’une vie politique, voire de partis; mais à l’occasion d’un changement ministériel pour obtenir un maroquin , cela révèle les comportements de voyous et d’opportunistes ordinaires.

 

 

Politique : Poutine : un petit officier de police introverti, pervers et de second rang

Politique : Poutine : un petit officier de police introverti, pervers  et de second rang

Nombre de personnalités russes ou internationales qui ont eu l’occasion de pratiquer Poutine ont pu vérifier le manque de personnalité de l’intéressé. Poutine a en effet profité de l’immense vacance du pouvoir laissé par Eltsine pour s’infiltrer dans un milieu politique qui n’était pas de son niveau. Poutine est en effet un pur produit du KGB. Son sens de la soumission de l’obéissance servile lui a permis d’accéder à un grade de policier de second rang. Il n’a jamais vraiment brillé mais a utilisacomme les autres avec un certain succès aux yeux des communistes toutes les techniques de répression individuelle et collective. C’est tardivement qu’il est venu un peu par hasard à la politique.

 

La culture du président Poutine est politiquement et même culturellement assez sommaire. De ce point de vue, il est assez représentatif de cet état d’esprit nationaliste russe qui revendique à la fois l’héritage tsariste, la révolution communiste et le stalinisme.

 

La force en même temps que la faiblesse Poutine s’est de n’avoir jamais connu réellement ni l’opposition, ni la démocratie, ni le compromis .  Sa solution est toujours l’écrasement de l’ennemi aussi bien en interne qu’en externe.La preuve la plus spectaculaire étend sans doute la condamnation à une dizaine d’années de prison pour  Navalny   qui avait dénoncé l’invraisemblable palais de 7000 ha construits pour Poutine.

 Bref ce président est non seulement un peu idiot mais également un peu dément. L’ampleur des détournements de la richesse nationale témoigne de son manque de discernement de la même manière que ses mises en scène médiatiques délirantes qui rappellent les années 50.

 

Poutine porte même sur son visage les stigmates de son manque d’ouverture intellectuelle et politique. Il adapte en permanence la posture de l’inquisiteur impassible qui doit terroriser son interlocuteur. Bref Poutine a bien 50 ans ou 100 ans de retard. Ce manque de compétence politique et ce tempérament de timide transformé en dictateur laisse malheureusement ouverte les différentes perspectives de sortie du conflit y compris les plus cruelles et les plus dramatiques.

Poutine : un petit officier de police introverti et de second rang

Poutine : un petit officier de police introverti et de second rang

 

 

Nombre de personnalités russes ou internationales qui ont eu l’occasion de pratiquer Poutine ont pu vérifier le manque de personnalité de l’intéressé. Poutine a en effet profité de l’immense vacance du pouvoir laissé par Eltsine pour s’infiltrer dans un milieu politique qui n’était pas de son niveau. Poutine est en effet un pur produit du KGB. Son sens de la soumission de l’obéissance servile lui a permis d’accéder à un grade de policier de second rang. Il n’a jamais vraiment brillé mais a utilisacomme les autres avec un certain succès aux yeux des communistes toutes les techniques de répression individuelle et collective. C’est tardivement qu’il est venu un peu par hasard à la politique.

 

La culture du président Poutine est politiquement et même culturellement assez sommaire. De ce point de vue, il est assez représentatif de cet état d’esprit nationaliste russe qui revendique à la fois l’héritage tsariste, la révolution communiste et le stalinisme.

 

La force en même temps que la faiblesse Poutine s’est de n’avoir jamais connu réellement ni l’opposition, ni la démocratie, ni le compromis .  Sa solution est toujours l’écrasement de l’ennemi aussi bien en interne qu’en externe.

 

Bref ce président est non seulement un peu idiot mais également un peu dément. L’ampleur des détournements de la richesse nationale témoigne de son manque de discernement de la même manière que ses mises en scène médiatiques délirantes qui rappellent les années 50.

 

Poutine porte même sur son visage les stigmates de son manque d’ouverture intellectuelle et politique. Il adapte en permanence la posture de l’inquisiteur impassible qui doit terroriser son interlocuteur. Bref Poutine a bien 50 ans ou 100 ans de retard. Ce manque de compétence politique et ce tempérament de timide transformé en dictateur laisse malheureusement ouverte les différentes perspectives de sortie du conflit y compris les plus cruelles et les plus dramatiques.

 

Covid: petit tassement des hospitalisations

Covid: petit tassement des hospitalisations

 

28.515 patients Covid sont hospitalisés ce samedi, contre 28.457 vendredi, et 24.544 il y a une semaine, précise Santé publique France. En 24 heures, 1994 personnes ont été admises à l’hôpital contre 3.077 la veille. Les autorités sanitaires surveillent en outre de près un sous-variant d’Omicron (BA2) apparu il y a quelques semaines, et qui s’est installé au Danemark. Ce sous-variant a été détecté en France «mais à des niveaux très faibles», selon l’agence sanitaire.Le problème,  c’est que la France n’a pas les moyens de procéder au séquençage suffisant pour en tirer une évaluation quantitative !

En 24 heures, 167 personnes sont mortes du Covid, selon les données publiées samedi par Santé publique France, contre 235 la veille, portant le bilan total des décès à 128.514 depuis le début de l’épidémie. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 53.802.773 personnes ont reçu au moins une injection (soit 79,8% de la population totale) et 52.469.458 personnes ont un schéma vaccinal complet (77,8% de la population totale).

Vivendi un « petit nain … très politique !

Vivendi un « petit nain … très politique !

 

Bolloré a réussi un excellent numéro de claquettes face à une commission sénatoriale enquêtant sur le pluralisme dans les médias,.

Bolloré a réussi à noyer le poisson en mélangeant la problématique de l’information avec la problématique du divertissement. Il n’a cessé de sous-estimer le poids de Vivendi dans les médias. Sans doute pour dissimuler ses vraies intentions politiques situées nettement à l’extrême droite. Le problème, c’est que le groupe Bolloré jusque-là a surtout fait ses profits  grâce à ses activités en Afrique dans des conditions parfois discutables. Ces activités sont actuellement en vente et le recentrage est général dans les médias. D’une certaine manière, Vincent Bolloré s’investit dans un terrain très dangereux qui est celui de la politique. Mélanger politique et les affaires n’a jamais porté chance à ceux qui ont tenté le pari.

 Bolloré est en effet un groupe industriel dont l’objectif est évidemment de réaliser le meilleur profit. En ce moment Bolloré investit surtout dans des médias dont le taux de rentabilité est insignifiant voire complètement nul.

Il suffit pour se persuader de cet investissement dans la politique de constater l’évolution de la chaîne de télévision C news , chaîne très populiste et marquée à l’extrême droite. Pas vraiment une chaîne d’information à la française plutôt une chaîne à l’américaine au service d’une idéologie.

Il y a chez Vincent Bolloré l’envie d’en découdre avec le politiquement correct et d’assurer la promotion du radicalisme d’extrême droite. Avec en plus un populisme un peu provincial et pour tout dire un peu archaïque. Sur C News on ne gère pas l’information, on prophétise, on condamne, on pratique le prosélytisme radical de droite. Témoin cette tribune offerte pendant des heures et des heures, pendant des mois et des mois à l’évangéliste Zémmour. Les trois ou quatre complices qui l’entourent ne sont que des alibis pour conforter les propos du prédicateur ( Et Zemmour  a été remplacé par un   sociologue verbeux  encore plus insupportable à écouter).  Quant à l’émission qui suit celle de Pascal Prod, c’est évidemment une véritable caricature de débat, une vraie discussion de bistrot.

Il n’est pas certain que les investisseurs apprécient très très longtemps cette espèce de mélange des genres d’un Bolloré vieillissant reconverti  dans une activité médias aussi douteuse qu’incertaine.

Hier , Vincent Bolloré a cherché à relativiser le poids de son groupe dans le paysage médiatique ainsi que son pouvoir personnel. Il s’est également lancé dans une défense du patriotisme économique, lui qui a surtout fait sa fortune en Afrique.

Logement : De plus en plus petit et de plus en plus cher

 Logement : De plus en plus petit et de plus en plus cher

Les pouvoirs publics doivent s’attaquer au tabou du coût du foncier en milieu urbain, estime dans une tribune au « Monde » l’architecte Paul Chemetov, qui fustige la petitesse des appartements mis actuellement sur le marché.

 

Tribune.

 

 La ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon, n’imaginait pas le tollé que provoqueraient ses déclarations sur l’étalement du bâti, qualifiant de « non-sens écologique, économique et social » « le modèle du pavillon avec jardin (…), modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture ». En réponse, la Fédération française du bâtiment dénonçait « la stigmatisation persistante de l’habitat individuel, à contresens des aspirations des Français ».

Il y a un siècle, plus de la moitié des Français étaient paysans ; aujourd’hui, la plupart sont urbains et même ceux qui vivent de l’agriculture ont adopté, la télévision aidant, des modes de vie urbains. Et en un siècle, la population française a augmenté de près de trente millions de personnes. On mesure mal la violence de cette mutation et ses conséquences sur l’imaginaire et le comportement de nos contemporains. Une maison à soi, « fruit du travail et de l’épargne », était un des slogans du Front populaire. Le pavillon, objet fétiche, répond à cette insatisfaction.

 

Que le logement soit individuel, individualisé, individualisable, et non la répétition du même à l’infini, est une évidence.

Ce qui s’exprime dans le rêve d’une maison, c’est la demande d’une liberté possible, d’un bricolage du chez-soi, d’un espace extérieur. L’habitat individuel groupé comme l’habitat collectif doivent répondre à ces souhaits. Cela demande des architectures qui empruntent aux archétypes de ces deux traditions et les mettent en œuvre dans un continu de formes et de volumes qui vont de la maison de ville à l’immeuble urbain.

Récemment, François Leclercq [architecte et urbaniste] et Laurent Girometti [directeur de l’établissement public d’aménagement EpaMarne] ont remis à Emmanuelle Wargon un rapport sur le logement et ce qu’il devrait assurer. Le confinement avait mis en lumière les insuffisances de bien des logements, privés d’espaces extérieurs praticables, de surfaces intérieures capables d’offrir en même temps à chacun l’intimité d’une chambre à soi et les espaces de la vie commune, et porté une attention nouvelle aux salles de bains comme aux cuisines, prenant le jour par des fenêtres.

Aujourd’hui, allons-nous mettre sur le marché des projets déjà périmés ? « Un beau trois-pièces de 57 m² », disent les brochures promotionnelles, « avec vue sur l’avenir », ajoutent-elles, alors que l’étude de François Leclercq prouve que, en dessous de 62 m², sans compter la nécessaire surface extérieure, il est difficile de projeter un trois-pièces confortable. Ces cinq mètres carrés n’exigent aucune porte supplémentaire, aucun ascenseur de plus, aucune fenêtre, aucun évier ni aucune douche, seuls cinq mètres carrés de plancher et de sol, et les mêmes à peindre au plafond.

Société-Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Le Petit Robert justifie l’argot d’Internet !

Le Petit Robert justifie l’argot d’Internet !

 

 

C’est surtout au motif que le pronom du troisième genre »iel » est utilisé depuis plusieurs semaines sur Internet que le Petit Robert la intégré dans son dictionnaire.  »C’est un peu surprenant qu’il entre déjà dans un dictionnaire », a réagi sur franceinfo Mathieu Avanzi, maître de conférence et chercheur en linguistique à la Sorbonne.  »On ne sait pas s’il va vraiment rentrer dans l’usage », note le linguiste qui pense que « les locuteurs finiront par faire ce qu’ils ont envie » avec ce pronom.

 Quand ce pronom est-il apparu ?

Mathieu Avanzi : Les données que nous avons ne nous permettent pas de remonter exactement aux premières sources. Le pronom a commencé à faire vraiment parler de lui au début des années 2020. On soupçonne que c’est apparu avec le coming-out de l’acteur canadien Elliot Page, qui s’est revendiqué non-binaire. Depuis, on voit que le pronom gagne en ampleur mais il n’a gagné que certaines sphères de la société pour le moment. C’est surtout sur les réseaux sociaux, sur le Web, mais également tous les écrits électroniques, comme les communications par téléphone, Whatsapp ou SMS. On le retrouve donc sous plusieurs formes. On ne le retrouve pas en revanche dans d’autres espaces comme la presse ou la télévision. Enfin, à l’oral, on l’entend très peu.

Le français est une langue vivante. Alors que la défense des minorités devient une priorité, cette mise à jour devenait-elle nécessaire ?

Disons que c’est assez surprenant de la part du Robert, qui fait office de guide et de référence, d’avoir pris la décision aussi rapidement. D’habitude, les lexicographes et les lexicologues qui travaillent pour Le Robert sont beaucoup plus prudents aux effets de mode et attendent que les mots entrent vraiment dans l’usage. On ne sait pas encore si « iel » va vraiment rentrer dans l’usage. On l’a signalé, notamment en raison des problèmes qu’il pose d’un point de vue grammatical : comment va-t-on fléchir certains adjectifs ou certains participes passés ? A l’écrit, c’est très simple, il suffit d’utiliser des points médians ou des doublets. A l’oral, c’est beaucoup plus compliqué, il y a des solutions proposées, mais cela va demander une révision totale du système des flexions adjectivales du français. C’est très difficile à appliquer et à mettre en place.

Le ministre de l’Education est contre. Il estime que l’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Quel est votre avis sur cette question ?

C’est très difficile de se prononcer pour ou contre, parce que les locuteurs, de toute façon, vont finir par faire ce qu’ils ont envie de faire. On essaie surtout d’éduquer les gens, de leur montrer d’où ça vient, pourquoi, quelles sont les revendications qu’il y a derrière et quelles sont les applications possibles ou impossibles par rapport à la langue. A partir de là, on peut voir si on l’intègre dans les grammaires et comment on peut l’expliquer aux jeunes enfants qui apprennent l’orthographe. Mais dire si c’est bien ou pas, c’est très difficile.

L’Académie française peut-elle décider quelque chose sur le sujet ?

L’Académie française est très conservatrice, il n’y a donc aucune chance qu’elle valide ce genre de pronoms. Aujourd’hui, le pouvoir de l’Académie française est beaucoup plus réduit que naguère. D’ailleurs, on voit que les dictionnaires comme Le Robert ont pris un peu le relais pour jouer ce vecteur normatif et décider ce qui est dans la langue et ce qui ne l’est pas. Les locuteurs s’en emparent par la suite. J’imagine que l’Académie française n’en fera pas grand-chose. Peut-être contestera-t-elle mais son avis reste relativement intimiste. Cette question se pose dans toutes les langues qui ont des genres féminins et masculins. En Amérique latine, les locuteurs sont beaucoup plus en avance et beaucoup moins normatifs qu’en Europe. Cette question de l’opposition binaire se pose et les locuteurs créent enfin des solutions. Ce qu’il va en rester est une autre question, et les linguistes veillent.

Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Un petit joint autorisé au travail ?

Un petit joint autorisé au travail ?

 

Aux Etats-Unis, on se pose la question de la légalisation de la marijuana pendant les heures de travail. Comme tous nous vient des États-Unis, le vice comme la vertu, on peut se demander si certaines organisations gauchistes ne vend pas demander aussi la banalisation du cannabis en Europe. ( Un article du Wall Street Journal, extrait)

La marijuana est un élément courant, secret parfois, de la vie américaine. En 2021, près de la moitié des adultes américains déclaraient en avoir déjà essayé, contre 34 % en 1999, selon un sondage Gallup. A mesure que la dépénalisation gagne du terrain aux Etats-Unis (19 Etats et la ville de Washington ont légalisé son usage récréatif et plus d’une douzaine d’autres l’autorisent pour des raisons médicales), les lieux de travail et les employés se font à l’idée d’une plus grande ouverture vis-à-vis de cette drogue, confrontés à des sujets comme l’évocation de la consommation de cannabis pendant les entretiens d’embauche ou l’idée qu’il soit acceptable de fumer un joint avec un client.

« Quand c’était totalement illégal, on n’avait pas tellement à s’en préoccuper dans le cadre professionnel, mais aujourd’hui il existe de nombreuses zones grises », explique Matt Kittay, avocat d’affaires chez Fox Rothschild, à New York, qui compte des entreprises de cannabis parmi ses clients. Par exemple, certaines sociétés qui vendent des produits à base de cannabis affirment avoir dû réguler la consommation des employés pendant les heures de travail. D’autres, dont Amazon, ont cessé de faire passer des tests de dépistage aux candidats et prônent la dépénalisation à l’échelle du pays.

Faire passer des tests de dépistage de cannabis à l’embauche est une pratique qui tend à diminuer à mesure qu’un plus grand nombre d’Etats le légalisent. A New York, la marijuana à usage récréatif a été légalisée le 31 mars 2021, donc si les employeurs peuvent continuer de dépister les candidats, la loi leur interdit de prendre leur décision en se basant uniquement sur un résultat positif.

Des employeurs affirment ne pas avoir les moyens d’écarter certaines candidatures dans un marché du travail très tendu. Quand en juin dernier Amazon a annoncé sa décision d’arrêter de dépister la plupart des candidats à la marijuana, il tablait sur une augmentation de 400 % du nombre de postulants qualifiés.

Cette meilleure acceptation de la consommation de marijuana dans le cadre professionnel signifie également qu’il faille s’habituer à entendre ses collègues partager leurs habitudes stupéfiantes.

Dans certaines entreprises, la marijuana joue un rôle dans la consolidation de l’esprit d’équipe et la socialisation. Sans surprise, ce sont celles qui ont des liens avec le secteur de la vente de cannabis qui en parlent le plus volontiers.

Rosie Mattio, dirigeante d’une agence de relations publiques new-yorkaise dont les clients évoluent dans le secteur, a imaginé des sessions virtuelles de team bonding avec option herbe, conçues pour consolider les liens à l’intérieur des équipes pendant la pandémie. Chaque membre du groupe se connecte pour suivre des séances de méditation guidée en ligne et des sessions de DJ, tout en consommant du cannabis à manger ou à fumer. En juin, ils ont participé à une classe de roulage de joint en présentiel dirigée par un employé et organisée dans les monts Berkshires.

Impôts : un petit oubli de 300 000 € pour Éric Dupond-Moretti

Impôts : un petit oubli de 300 000 € pour Éric Dupond-Moretti

 

Juste un petit oubli pour l’actuel ministre de la justice, il ne s’estplus souvenu qu’il fallait déclarer 300 000 € de revenus en 2019. Sans doute parce que cet somme est accessoire pour « l’homme de gauche ».  Le garde des Sceaux a en effet omis de déclarer 300.000 euros de revenus en 2019, selon des révélations des deux médias confirmées par l’entourage du ministre, qui évoque une «erreur» de son ancien comptable, rectifiée depuis.

Une erreur de 300 000 € qui d’une certaine manière caractérise le profil de certains socialistes qui sont à la gauche ce que McDo est à la gastronomie. Bref, la gauche bobo qui a tué le parti socialiste st renvoyé en même temps la plus grande partie de l’opinion française vers la droite.

Tarifs douaniers américains: Un petit geste sur les taxes des importations de France

Tarifs douaniers américains. Un petit geste sur les taxes des importations de France

 

L’administration de Trump mécontente des décisions de l’organisation mondiale du commerce (affaire Boeing–Airbus) qui avait autorisé l’augmentation de tarifs douaniers sur les importations en provenance des États-Unis avait décidé de taxes spécifiques notamment sur les produits français comme par exemple le vin .

La même administration en signe d’apaisement vient de décider l’annulation de cette taxe de rétorsion américaine.

Le bureau du représentant américain au commerce (USTR) a déclaré que les droits de douane de 25% sur les importations de produits français, qui sont évalués à environ 1,3 milliard de dollars par an et devaient entrer en vigueur mercredi, seraient suspendus indéfiniment.

Washington avait annoncé les tarifs en juillet après qu’une enquête américaine ait montré qu’une taxe française sur les services numériques (DST) avait injustement distingué des entreprises américaines telles que Google, Facebook, Apple et Amazon.

La France et d’autres pays considèrent les taxes sur les services numériques comme un moyen d’augmenter les revenus des opérations locales des grandes entreprises technologiques qui, selon eux, profitent énormément des marchés locaux tout en ne contribuant que de manière limitée aux caisses publiques.

L’USTR a déclaré que la suspension de l’action contre la France permettrait à Washington de poursuivre une réponse coordonnée dans 10 enquêtes sur des taxes similaires en Inde, en Italie, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays. Il n’a donné aucun calendrier pour de nouvelles mesures.

Les dirigeants européens et les groupes industriels ont bien accueilli cette nouvelle, affirmant que cela donnerait plus de temps pour que les discussions sur une solution fiscale mondiale portent leurs fruits.

« Le représentant américain au commerce a décidé de suspendre les tarifs à la lumière de l’enquête en cours sur des DST similaires adoptés ou à l’étude dans dix autres juridictions », a déclaré l’agence dans un communiqué, ajoutant qu’elle n’avait pas encore déterminé d’éventuelles actions commerciales dans les autres cas. .

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que les tarifs n’auraient de toute façon pas été «légitimes» selon les règles de l’OMC et a redoublé son appel à une solution mondiale.

« Les différends commerciaux entre les États-Unis et l’Europe … ne feront que des perdants, en particulier en cette période de crise », a-t-il déclaré.

Le commissaire européen chargé du commerce, Valdis Dombrovskis, a souligné la volonté de Bruxelles de travailler sur une solution globale pour une taxation équitable du secteur.

«L’UE est prête à explorer toutes les options si les États-Unis appliquent unilatéralement ces mesures commerciales», a-t-il déclaré.

Le sursis donne au président élu Joe Biden et à sa candidate au poste de tsar du commerce, Katherine Tai, le temps de travailler avec la France et d’autres pays pour trouver une solution multilatérale, a déclaré la Coalition of Services Industries.

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