Archive pour le Tag 'petit rebond ?'

Croissance : petit rebond au quatrième trimestre

Croissance : petit rebond au quatrième trimestre

 

Accélération de la croissance de l’économie française au quatrième trimestre de cette année (+0,4%), d’après la Banque de France, qui ferait suite à un ralentissement au troisième. Cette prévision conforte les plans du gouvernement, qui table sur une hausse du PIB de 0,1% sur l’ensemble de 2013 – une prévision jugée prudente – après une série d’indicateurs confirmant le ralentissement au troisième trimestre. L’Insee publiera jeudi les chiffres de la croissance du troisième trimestre, qui feront suite à une hausse de 0,5% au deuxième. La Banque de France, qui publiait mardi cette première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture d’octobre, avait abaissé début octobre sa prévision pour le troisième trimestre, à 0,1% contre 0,2% auparavant. Son enquête d’octobre fait apparaître une hausse de deux points de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie par rapport au mois de septembre, à 99, et une stabilité dans les services, à 93, les deux se situant en-dessous de leur moyenne de long terme (100). »En octobre, la production industrielle progresse dans la plupart des secteurs, notamment la chimie, la pharmacie et l’aéronautique », écrit la Banque de France, ajoutant que « selon les chefs d’entreprise, la progression de l’activité devrait se poursuivre en novembre ». »L’activité progresse dans les services, notamment dans l’information-communication et le travail temporaire ; les transports rebondissent », poursuit-elle. « En novembre, les chefs d’entreprise prévoient la poursuite de la progression de l’activité. »Dans l’industrie, les livraisons augmentent et la hausse des commandes contribue à remplir des carnets que les chefs d’entreprise estiment quasi normaux. Les prix des produits finis sont stables, les effectifs se contractent légèrement et les trésoreries se maintiennent. Le taux d’utilisation des capacités de production augmente pour le deuxième mois consécutif, à 76,4%, après une forte hausse en septembre. Dans les services, les effectifs augmentent, les prix s’effritent et les trésoreries restent en-deçà de leur moyenne de longue période.

 

Chine : petit rebond de l’industrie

Chine : petit rebond de l’industrie

. Au mois de septembre, la production manufacturière du pays s’est accrue à son plus  haut niveau depuis six mois. L’indice (provisoire) PMI, mesuré par la banque HSBC et Markit, a grimpé à  51,2, après avoir rebondi à 50,1 en août contre 47,7 en juillet. Le seuil de 50 marque la différence entre expansion et contraction. Début septembre, le Bureau des statistiques chinois publiait également des chiffres positifs.  Ces résultats confirment « un rebond de la croissance économique chinoise« , a commenté Qu Hongbin, chef économiste chez HSBC à Hong Kong, dans un communiqué. Ce dernier relève des « améliorations de la demande extérieure et intérieure » pour expliquer ce rebond. « Nous prévoyons une reprise plus durable » lorsque les mesures prises par le gouvernement « tireront la demande intérieure« , ajoute-t-il. A la fin de l’été, plusieurs signes positifs ont incité des analystes à revoir à la hausse leurs prévisions de croissance pour cette année en Chine. Ceux de Deutsche Bank ont ainsi relevé deux fois leur estimation ce mois-ci pour le dernier trimestre 2013. Celles-ci sont passées de 7.5% à 7,7% puis 7,9%. De même, Citigroup prévoit désormais une croissance de 7,8% après 7,4% au cours des trois derniers mois de l’année. Pour cette année, Crédit Suisse table sur une hausse de 7.6% contre 7.4% auparavant.Cependant, certains observateurs s’attendent à une embellie de courte durée. Pour Zhang Zhiwei, économiste chez Nomura citée par Bloomberg, la réunion du Parti communiste chinois en novembre risque de déboucher sur un durcissement de la politique monétaire. Et donc de mettre un frein à ce rebond. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement ne vise plus une croissance rapide mais une économie plus équilibrée, et qu’il tente d’améliorer la qualité de la croissance« , a expliqué l’économiste.   L’an dernier, lors du Congrès du PCC, le gouvernement s’est imposé une croissance annuelle moyenne de 6,8% jusqu’à 2020, selon le ministre des Finances chinois Zhu Guangyao. Le but: doubler le PIB de 2010. 

 

Automobile: petit rebond mais à très bas niveau

Automobile: petit rebond mais à très bas niveau

Les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont progressé de 1,7% sur un an en avril, alors qu’elles ne cessaient de baisser depuis septembre 2011, un renversement de tendance à mettre sur le compte de jours ouvrés supplémentaires, selon les constructeurs.  Pour autant, le niveau de voitures vendues (1,038 million) a été l’un des plus bas jamais enregistré pour un mois d’avril, souligne l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) qui a publié ces données vendredi.  Les 27 pays de l’UE (hors Malte pour laquelle les données n’étaient pas disponibles) « ont compté en moyenne deux jours ouvrés de plus qu’à la même période de l’an dernier », a mis en avant l’ACEA pour expliquer le léger rebond enregistré.  Les performances ont été variables selon les pays. Les immatriculations au Royaume-Uni ont continué à augmenter (+14,8%). Celles en Espagne ont bondi de 10,8% car les vacances de Pâques sont tombées cette année en mars et non pas en avril, mais aussi grâce à la seconde phase du plan gouvernemental de soutien, qui prévoit une aide de 2.000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf « efficace sur le plan énergétique » contre une voiture de plus de 10 ans.  En Allemagne, elles sont en hausse de 3,8%. Pour autant, la fédération de l’automobile VDA a légèrement abaissé sa prévision pour l’année et elle table à présent sur des ventes comprises entre 2,9 et 3 millions d’unités, contre 3 millions auparavant.  En France, les immatriculations ont continué leur dégringolade (-5,3%). Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) s’attend à voir le marché reculer de 8% cette année. En Italie, les ventes ont chuté de 10,8%.  Sur les quatre premiers mois de l’année, les immatriculations dans l’UE ont baissé de 7,1% à 4,026 millions et le Royaume-Uni est le seul pays où elles ont progressé.  La morosité des marchés affectent plus ou moins les constructeurs. Le numéro un européen, l’allemand Volkswagen, a bien tiré son épingle du jeu le mois dernier avec des ventes en hausse de 9,9%.  Celles du numéro deux, le français PSA Peugeot Citroën, ont en revanche chuté de 10,1%. Le groupe Renault a progressé (+5,3%) grâce à sa marque à bas coûts Dacia.

 

Chine: petit rebond ?

Chine: petit rebond ?

La production industrielle a progressé le mois dernier de 9,3% sur un an, contre 8,9% en mars, a rapporté lundi le Bureau national des Statistiques (BNS).  Pour l’ensemble du premier trimestre, la hausse avait atteint 9,5% en rythme annuel.  L’accélération du mois d’avril contraste avec le léger tassement de l’expansion de la production manufacturière annoncé début mai par une organisation proche du gouvernement.  Le rebond le mois dernier de la production industrielle s’accompagne d’une légère accélération de la progression des ventes de détail, qui ont augmenté de 12,8% en rythme annuel en avril, contre 12,6% en mars, a aussi indiqué le BNS.  Pékin veut que la consommation des ménages, dont les ventes de détail sont en grande partie le reflet, prenne une part plus importante dans l’économie du pays, qui reste tirée par les exportations et surtout par l’investissement.  Les investissements en capital fixe ont ainsi continué à progresser depuis le début de l’année à un rythme élevé, enregistrant une hausse de 20,6% pour la période janvier – avril. Leur augmentation s’est toutefois tassée au mois d’avril, la hausse pour le premier trimestre ayant été de 20,9%.  La Chine a connu l’an dernier sa croissance la plus faible en 13 ans, à 7,8%, en raison d’une faiblesse de la demande à la fois externe et interne.  Grâce à des mesures de relance de Pékin, la hausse du produit intérieur brut (PIB) avait entamé un rebond à 7,9% au quatrième trimestre 2012, mais il a été de courte durée, le PIB n’ayant progressé que de 7,7% au dernier trimestre.  Les chiffres pour le mois d’avril « confirment un rebond modéré de la demande intérieure et de l’activité économique », selon Lu Ting, économiste pour Bank of America – Merrill Lynch, qui relève toutefois que « la demande externe reste assez faible ».  Zhang Zhiwei, économiste chez Nomura basé à Hong Kong, juge pour sa part que « les chiffres de la production industrielle et des investissements en capital fixe sont plutôt faibles », soulignant que le mois d’avril comptait cette année deux jours ouvrés de plus que l’an dernier.  Cet analyste s’attend aussi à ce que Pékin restreigne dans un proche avenir le crédit, qui a fortement augmenté ces derniers mois, avec un impact négatif sur la croissance.  Nomura prédit ainsi un ralentissement de la croissance à 7,5% au deuxième trimestre et à 7,3% pour la deuxième moitié de l’année. Le gouvernement a fixé un objectif de 7,5% de hausse du PIB pour l’ensemble de l’année qui pourrait alors – ce serait une première – ne pas être atteint.  Le cabinet IHS Global Insight critique pour sa part l’inefficacité des mesures de relance et appelle les nouveaux dirigeants chinois à traduire dans les faits leurs promesses de réforme.   »Nous ne pensons pas que les chiffres d’avril représentent une reprise substantielle de l’activité, ni que la forte hausse du crédit depuis le début de l’année entraînera un rebond décalé de la croissance plus tard dans l’année », selon les économistes de IHS basés à Pékin, Alistair Thornton et Ren Xianfang.  IHS reste néanmoins « confiant que le gouvernement pourra amener une croissance supérieure à 7,5% cette année ».




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