Guerre en Ukraine : Le patron de l’OTAN pessimiste
Le patron de l’OTAN souligne que pratiquement la ligne de front est gelée et que l’Ukraine ne progresse pas. Des propos qui rejoignent d’ailleurs ceux du commandant un chef de l’armée ukrainienne, Volodymyr Zelenski, qui a admis début décembre qu’elle n’avait pas permis d’«atteindre les résultats souhaités», ainsi que par le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Zaloujny , qui a évoqué en novembre une «impasse». Dans ce contexte, l’hypothèse d’une guerre longue en Ukraine est de plus en plus souvent évoquée par les dirigeants de l’alliance Atlantique qui étudient une éventuelle intégration de l’Ukraine au sein de l’Otan. Jens Stoltenberg déclarait le 28 septembre dernier qu’une adhésion était «plus proche que jamais».
Dans le même temps Poutine recrute massivement, de gré ou de force de maintenir au moins l’état des lignes actuelles et se prépare donc à une guerre de très longue durée qui à terme pourrait être défavorable à l’Ukraine. Ces derniers enregistrent en effet un déficit d’effectif compte tenu de leur population mais regrettent aussi des retards de fournitures d’armement toujours annoncés par l’Occident mais qui ne seront opérationnelles que dans des mois.
Dans le camp occidental, de plus en plus pensent que l’Ukraine ne parviendra pas à reconquérir les territoires perdus et qu’il serait préférable de faire entrer l’Ukraine toute suite dans l’OTAN et dans l’Union européenne.
Le temps est sans doute le pire ennemi de l’Ukraine car des doutes s’installent dans le camp occidental sur les perspectives de victoire et même à l’intérieur des oppositions au président Zelinsky naissent.