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Le tassement économique chinois pèse toute l’économie mondiale

Le tassement économique chinois  pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Croissance: Le tassement économique chinois pèse toute l’économie mondiale

Croissance: Le tassement économique chinois  pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec le conflit en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Finances : la remontée des taux pèse sur les actions

Finances : la remontée des taux pèse sur les actions

. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans la Tribune


En sport de combat comme en finance, il suffit d’un moment de relâchement, et la contingence des évènements en profite pour vous surprendre. C’est exactement ce qui se produit aujourd’hui sous les yeux de l’investisseur, qui n’ont pas vu venir le repli des actions : -4% pour la zone euro depuis début août. À l’origine de ce trou d’air, des hausses de taux américains rapides et brutales. Cette hausse des taux est-elle justifiée, durable, inquiétante ? Non, non et non.

Mais qu’importe le mal, le stigmate est seul suffisant pour justifier une baisse des actions. Les taux d’intérêt américains montent, et c’est bien le principal motif d’angoisse des marchés d’actions. En effet, ils ne peuvent compter ni sur les bénéfices des entreprises attendus en croissance nulle sur 2023, ni sur la prime de risque exigée par les investisseurs à des niveaux déjà complaisants. Seuls les taux d’intérêt sont susceptibles de faire mal au marché d’actions américain, et c’est ce qu’ils font.

De ce point de vue, le marché euro paraissait moins vulnérable, avec des bénéfices révisés à la hausse pour 2023, et une prime de risque un « chouilla » plus conservatrice. Mais la sympathie inaliénable (sa corrélation historique) du marché euro envers le marché américain a motivé une correction plus importante encore. Le reste des mouvements observés est plutôt cohérent : la hausse des taux américains pèse davantage sur les valeurs de croissance, les valeurs cycliques, le dollar, et donc les marchés émergents.

Y aurait-il donc quelque chose que nous avons raté sur les taux, et donc sur les actions ? Non. Il se trouve juste que cette hausse des taux n’a rien à voir avec les précédentes qui étaient motivées par la perspective de voir la Banque centrale américaine (Fed) monter ses taux encore et encore. Le sens de l’histoire c’est la fin du cycle monétaire restrictif. Mais alors pourquoi les taux américains ont-ils monté, et surtout pourquoi cela ne devrait pas durer ? Trois motifs font consensus.

D’abord, il y a ce chiffre de création d’emploi américain (ADP) pour juillet bien plus fort qu’attendu, et qui présagerait d’un discours de la Fed plus musclé afin de contenir un dérapage des salaires. Bémol : les anticipations des marchés concernant la politique monétaire à venir ont à peine évolué suite à la nouvelle ; en particulier les taux d’intérêt à 2 ans sont restés sages, seuls les taux à 10 ans ont remonté. Autre bémol, ce chiffre d’emploi n’est pas le plus important, celui de vendredi (Payrolls) est beaucoup plus suivi par les marchés, car beaucoup plus fiable. Enfin dernier bémol, ce chiffre d’emploi source ADP est en contradiction avec les indicateurs avancés publiés récemment (ISM, PMI), et dont les composantes emploi témoignent plutôt d’un fléchissement.

Ensuite, il y a la décision de la Banque centrale japonaise (BOJ) d’augmenter sa cible maximale sur les taux d’intérêt à 10 ans de 0,5 à 1%. Elle seule pratique ce genre de politique, mais il faut dire que la BOJ a un rapport très particulier avec son marché obligataire dont l’encours dépasse près de 250% du PIB, la palme de l’endettement parmi les pays développés. À l’origine de cette décision de la BOJ, une accélération suspecte de l’inflation, qui était restée jusqu’alors bien sage durant toute la période d’hystérie connue partout ailleurs (hors Chine). Toutefois, la réaction du marché obligataire japonais ne semble pas à la hauteur de cette nouvelle très symbolique ; les taux à 10 ans japonais ont remonté à « seulement » 0,6%, bien loin de leur nouvelle cible maximale de 1%. Et pour cause, dans le même temps, la BOJ intervenait pour limiter toute exubérance.

Enfin, il y aurait bien cette décision d’une des trois principales agences de notations (Fitch) de dégrader d’un ton la note de la dette publique américaine de « AAA » à « AA+ ». En forçant le trait, cela pourrait être équivalent à baisser la moyenne d’un élève de 20 à 19. Toutefois, on ne plaisante pas avec la Princesse au petit pois de la finance, il se trouve que l’investisseur obligataire manifeste une sensibilité exubérante au moindre changement de température de la dette américaine. On se rappellera de l’épisode de 2011, la notation de la dette américaine fut dégradée pour la première fois de son histoire, également de « AAA » à « AA+ ». Sauf qu’à l’époque une telle nouvelle provoqua non pas une hausse des taux comme aujourd’hui, mais une chute de près de 1% pour cause de fin du monde probable.

Ainsi donc, tout concourt à penser que la hausse des taux d’intérêt en cours n’est qu’un épiphénomène. Et si les taux cessent de monter, les actions cessent de baisser. Tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici peu, la semaine prochaine par exemple avec le retour du beau temps… Il n’en faut souvent pas davantage pour que l’investisseur trouve les meilleurs arguments justifiant son opportunisme. Et si l’on cherche davantage de finesse intellectuelle afin de justifier le rebond des actions à venir, alors peut-être se risquera-t-on à invoquer la pensée pascalienne :

Ne pouvant faire que ce qui est rationnel fit monter le marché,
On a fait en sorte que ce qui fait monter le marché fut rationnel:

L’inflation qui pèse sur l’avenir des Français

L’inflation qui pèse sur l’avenir des Français

Cette flambée d’insatisfaction s’appuie surtout sur l’inflation, qui a atteint +5,2 % en France au cours de l’année 2022. La hausse des prix pèse fortement sur le sentiment de bien-être pour des raisons multiples. D’abord, dans un contexte où les augmentations salariales restent inférieures au rythme de l’inflation, elle pèse mécaniquement sur le pouvoir d’achat. Ensuite, l’inflation crée de l’incertitude et brouille les anticipations que peuvent former les ménages concernant l’avenir. Enfin, les ménages sont très inégalement exposés à l’inflation, en particulier face aux prix de l’énergie et de l’alimentation, ce qui conduit à un impact disproportionné sur certains budgets. En d’autres termes, la perte de bien-être en 2022 paraît d’abord liée, pour la grande masse des ménages, à des inquiétudes quant à l’avenir.

Claudia Senik
Directrice de l’Observatoire du bien-être du CEPREMAP, Professeur à Sorbonne Université et à Paris School of Economics, Sorbonne Université dans the Conversation

Ainsi, l’indicateur de bien-être subjectif qui a le plus souffert dans l’année correspond à la question : « quand vous pensez à ce que vous allez vivre dans les années à venir, êtes-vous satisfait de cette perspective ? » Il a chuté de concert avec l’indice synthétique de confiance des ménages de l’Insee qui agrège différentes variables tel que l’opinion sur les niveaux de vie passés et anticipés, sur les perspectives de chômage ou sur l’opportunité d’épargner ou non.

Cette dégradation du bien-être se reflète notamment dans notre série d’indicateurs de « sentiments » et d’émotions exprimées sur le réseau social Twitter. Entre 2015 et 2018, on constate une montée de la négativité. L’expression de la joie (courbe verte) était plus fréquente que celle des trois émotions négatives. Or, elle connait un point d’inflexion dans la deuxième partie de l’année 2016 et chute encore plus fortement en 2019 après la période des « gilets jaunes ».

Les deux séries d’émotions empruntent des trajectoires opposées, avec la montée des expressions d’émotions négatives et la chute des émotions positives. Même les déconfinements, qui coïncident avec un rebond significatif de nos autres indicateurs de bien-être subjectif, n’ont qu’un effet limité sur les expressions de joie, et cette courbe atteint son nadir au premier trimestre 2021, entre le deuxième et le troisième confinement. Ce n’est qu’à partir de l’été 2021 que les fréquences des deux types d’émotions ont commencé à se rapprocher (avec une plus haute fréquence des expressions de joie, et une moindre prévalence des émotions négatives).

Notons qu’au cours des semaines récentes, nous avons assisté à une forte augmentation des expressions de colère, en parallèle avec la contestation de la réforme des retraites.

Au-delà de l’inflation et de la guerre en Ukraine, la menace climatique affecte également le bien-être de la population. Alors que moins de la moitié des Français plaçaient le réchauffement climatique parmi leurs deux premières préoccupations en 2016, c’est maintenant le cas de 60 % d’entre eux. Cette progression régulière illustre la prise de conscience grandissante par les Français de l’urgence de la crise climatique en cours.

Cette écoanxiété pousse aujourd’hui les Français à agir : 61 % de la population déclare ainsi participer activement à la lutte pour la protection de l’environnement. Plus d’un tiers des répondants estiment pouvoir faire davantage et seule une très faible fraction pense qu’il n’est pas vraiment utile d’agir individuellement. Notons d’ailleurs que les personnes qui indiquent la nécessité d’un investissement individuel maximal déclarent également un niveau de satisfaction dans la vie plus élevé que ceux qui évoquent un manque de moyens pour agir.

Les Français estiment très majoritairement (73,2 %) que chacun doit s’investir le plus possible. Une part encore importante (13,5 %) estime ne pas disposer des moyens nécessaires pour agir à son niveau. Ainsi, une grande majorité de la population est consciente et s’inquiète des problèmes environnementaux, désire fondamentalement agir mais trouve difficile d’en faire davantage.

Les motivations entraînant l’action pro-environnementale des individus sont plus diversement réparties. Si 40 % de la population pense avant tout à laisser aux générations futures un environnement de qualité, la protection de la santé (25 %) ainsi que de la nature et des espèces animales et végétales (22 %) constituent ainsi des motifs d’action également.

Comme nous l’avions relevé dans notre précédent baromètre qui portait sur l’année 2021, l’inquiétude face à l’avenir a pour contrepartie le repli vers le passé. Nous posons depuis le début de notre enquête la question suivante : « certaines personnes aimeraient bien vivre dans une autre époque en France. Si vous aviez le choix, laquelle choisiriez-vous ? ».

Nous laissons à cette question la possibilité de répondre « l’époque actuelle », et de fait 27 % des répondants la choisissent. Les deux tiers des répondants choisissent des périodes passées, tandis que l’avenir n’attire que moins de 3 % des répondants. Or, on note un net décrochage des réponses en faveur des époques passées depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Lorsqu’on demande de quelle période les interrogés sont le plus nostalgiques, beaucoup sélectionnent la décennie de leurs vingt ans. Plus qu’à un état de la France, c’est probablement à leur jeunesse passée qu’ils se reportent. Cependant, les années 1980 jouissent d’une popularité certaine, même auprès de personnes trop jeunes pour les avoir connues.

Enfin, comme l’an dernier, nous relevons que la sphère proche (familles, amis, relations professionnelles) constitue un autre refuge face aux inquiétudes. Les relations avec les proches et le sentiment de pouvoir en attendre du soutien restent ainsi des points de satisfaction importants. Au sein de notre jeu de questions, celles-ci attirent régulièrement les scores moyens les plus favorables.

Mathieu Perona, directeur exécutif de l’Observatoire du bien-être du Cepremap, et Claudia Senik, directrice de l’Observatoire, ont rédigé les rapports 2020 et 2021 « Le Bien-être en France ». Le rapport 2022 sera présenté lors d’une conférence en ligne le 21 avril 2023.

La baisse du pouvoir d’achat pèse sur la croissance

La baisse du pouvoir d’achat pèse sur la croissance

 

Finalement l’INSEE avait raison en prévoyant un tassement de la croissance début 2018 du fait  des pertes de pouvoir d’achat. On se souvient que l’organisme de prévision s’était fait sérieusement rabroué par le gouvernemeet pour cette annonce qui se vérifie aujourd’hui. L’INSEE indiquait un léger tassement début 2018 mais une plus forte reprise dans la seconde moitie de 2018.La reprise montre donc déjà quelques signes de faiblesse. Selon la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce mardi 20 mars, la prévision de croissance pour le premier trimestre 2018 est légèrement revue à la baisse par rapport aux dernières projections de décembre dernier (+0,4% contre 0,5% prévu initialement). Alors que 2017 a signé le retour d’une croissance française solide (2%, son plus haut niveau depuis 2011), l’activité pourrait connaître quelques signes d’essoufflement en ce début d’année. Ce ralentissement intervient dans un contexte de grogne sociale où le gouvernement multiplie les réformes et les foyers de contestation se propagent. Le rythme de croissance du PIB pourrait ralentir au cours des six premiers mois de l’année 2018. Depuis le début de l’année, certains indicateurs de confiance ont cessé de progresser comme dans l’industrie et le commerce de détails. Exemple, le moral des patrons qui se tasse en février. D’après l’INSEE, le climat des affaires continue de reculer après avoir atteint des sommets en décembre dernier. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd deux points après un léger recul en janvier. À 109, il reste néanmoins bien au dessus de sa moyenne de long terme (100). La baisse de février a touché tous les secteurs, à l’exception du commerce de détail, dont l’indicateur est resté stable à 114. Pour Alex Gill, économiste chez IHS Markit, « la croissance ralentit en février dans le secteur privé français, les taux d’expansion de l’activité globale et des nouvelles affaires se repliant en effet chacun à un plus bas de quatre mois. » Les chefs d’entreprises dans l’industrie se montrent moins optimistes qu’en janvier dernier. Les soldes d’opinion des industriels sur leur production passée et sur leurs perspectives personnelles de production se replient en février. Ils sont également moins confiants sur les projections générales d’activité de production du secteur. L’indicateur de l’industrie manufacturière a perdu deux points à 112, son niveau de janvier ayant été révisé en hausse d’un point à 114, son niveau le plus haut depuis fin 2000. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 113. Du côté des services, les chefs d’entreprise interrogés ce mois-ci signalent que le climat des affaires est moins favorable que le mois précédent. L’indicateur qui le synthétise perd trois points après un premier recul de deux points le mois dernier. D’autres indicateurs relatifs aux services, au bâtiment et au commerce de gros se sont même repliés tout en restant à des niveaux supérieurs à leur moyenne de long terme. En février dernier, le climat des affaires a atteint 109 contre 106 en décembre dernier.  Ce ralentissement serait en grande partie lié à un regain de l’inflation et une pression fiscale accrue. La hausse de la fiscalité sur le tabac et les carburants intervenue au cours du premier trimestre pourrait ainsi avoir un impact sur le porte-monnaie des Français et la consommation des ménages. Si le gouvernement s’est employé à mener une stratégie de communication en faveur du pouvoir d’achat au cours des dernières semaines, il semble que le calendrier des réformes mis en œuvre par l’exécutif soit défavorable à la consommation des ménages. Selon l’institut de statistiques, les ménages pourraient également freiner leurs dépenses d’investissement au cours du premier trimestre, comme le suggère la stabilisation des ventes de logements neufs observée ces derniers mois.




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