Archive pour le Tag 'pertes'

Foot- racisme, homophobie: Arrêt des matchs et pertes de points pour les clubs

Foot-  racisme, homophobie: Arrêt des matchs et pertes de points pour les clubs

 

Le ministre des Sports, Gil Avérous, a annoncé, jeudi 24 octobre, que les matches de Ligue 1 et de Ligue 2 seront désormais arrêtés en cas d’actes homophobes, racistes ou de violences physiques dans les stades. Les rencontres pourront même être définitivement perdues dans certains cas. 

 

Ce jeudi 24 octobre, une réunion s’est tenue place Beauvau entre le Ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et les dirigeants du football français – la Fédération française de football (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) -pour réagir aux incidents du week-end passé en Ligue 1 – des chants homophobes entendus à Paris et des affrontements impliquant des supporters à Montpellier – et prendre des décisions. Egalement présent, le Ministre des Sports Gil Avérous a dit qu’il avait demandé «très concrètement d’appliquer strictement le protocole Fifa dès qu’il y a un chant homophobe», à savoir une gradation allant de la «suspension du match» puis son «interruption» jusqu’au match déclaré perdu pour l’équipe qui reçoit.
«Cela a été très bien entendu par la Ligue», a-t-il assuré, sachant que les deux ministres qui l’ont précédé, Amélie Oudéa-Castéra et Roxana Maracineanu en 2019, avaient adressé la même demande aux instances du football français.

En outre, Gil Avérous a annoncé, à la sortie de la réunion, la mise en place d’une billetterie nominative obligatoire à partir du 31 décembre 2024.

Pour le PSG, l’OM et l’OL, la billetterie nominative sera en vigueur à compter du 31 décembre 2024. Pour l’ensemble des autres clubs de L1 et L2, ce sera mis en place au cours de l’année 2025. On réunira d’ici un mois l’instance nationale du supportérisme pour définir la mise en place», a poursuivi le Ministre des Sports, qui souhaite individualiser au maximum les sanctions en contrôlant plus efficacement les accès aux stades.

 

Mali: Lourdes pertes de Wagner

Mali: Lourdes pertes de  Wagner

 

Wagner s’est surtout installé dans la capitale pour mettre en tutelle la dictature. Une grande partie du territoire est désertée aussi bien par les forces nationales que par les hommes de Wagner. Ces derniers sont d’ailleurs plus concernés par le pillage du pays que par la lutte contre les djihadistes et les Touaregs.

En s’aventurant dans le pays un peu profond Wagner a subi de lourdes pertes.

Les mercenaires russes au Sahel ont subi au cours de ces derniers jours le revers le plus cinglant depuis leur entrée dans ce conflit, en 2021. Le bilan de ces affrontements sanglants dans l’extrême nord du Mali reste incertain, mais il s’annonce très lourd pour les hommes de la compagnie militaire privée (PMC) Wagner tant physiquement que symboliquement.

 

Ukraine: La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Ukraine: La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Alors que Poutine ne cesse de rassurer sa population en affirmant qu’en dépit de la contre-attaque ukrainienne l’armée tient solidement ses positions, le patron de Wagner lui dément le Kremlin en constatant les lourdes pertes russes. « L’ennemi occupe Piatykhaty, le nord de Robotyné, et Urojaïné, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus (au profit de) l’ennemi », a déploré Evgueni Prigojine dans un enregistrement audio publié sur Telegram. Après quelques semaines de contre-offensive des troupes de Kiev, « (celle-ci) engendre de notre côté de sérieuses pertes et des problèmes qui sont étouffés, que les Russes ne savent pas », a-t-il dénoncé, pointant du doigt la hiérarchie militaire avec qui il est en conflit ouvert depuis plusieurs mois.

« Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour la Russie se réveillera et s’apercevra que la Crimée est ukrainienne. C’est une trahison directe des intérêts de la Fédération de Russie », a cinglé Evgueni Prigojine.

« Tout ce que fait le commandement de l »opération militaire spéciale’ aujourd’hui, c’est cacher les faits pour rendre à Moscou des beaux rapports » et « tromper le peuple russe », a encore raillé l’homme d’affaires dont les hommes de Wagner combattent en première ligne, notamment dans l’Est ukrainien, au prix de lourdes pertes.

Dans la zone de Sadové, juste au nord de Tokmak dans la région de Zaporijia (sud), « il n’y a pas de commandement, pas d’armes, pas de munitions », a-t-il appuyé dans cette nouvelle critique violente.
Kiev a fait état à ce stade de huit localités reprises aux mains des Russes, tandis que Moscou se borne à dire que son armée repousse inlassablement toutes les attaques ukrainiennes.

« Si l’ennemi atteint Molotchniï Lyman, alors tous les territoires pris pendant l »opération militaire spéciale’ retourneront à l’ennemi », a enfin averti Evgueni Prigojine, évoquant là un scénario catastrophe pour la Russie dont l’objectif affiché reste de conquérir l’ensemble du Donbass et de consolider ses territoires conquis dans le Sud.

La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

La Russie minimise ses pertes d’après Prigojine (Wagner)

Alors que Poutine ne cesse de rassurer sa population en affirmant qu’en dépit de la contre-attaque ukrainienne l’armée tient solidement ses positions, le patron de Wagner lui dément le Kremlin en constatant les lourdes pertes russes. « L’ennemi occupe Piatykhaty, le nord de Robotyné, et Urojaïné, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus (au profit de) l’ennemi », a déploré Evgueni Prigojine dans un enregistrement audio publié sur Telegram. Après quelques semaines de contre-offensive des troupes de Kiev, « (celle-ci) engendre de notre côté de sérieuses pertes et des problèmes qui sont étouffés, que les Russes ne savent pas », a-t-il dénoncé, pointant du doigt la hiérarchie militaire avec qui il est en conflit ouvert depuis plusieurs mois.

« Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour la Russie se réveillera et s’apercevra que la Crimée est ukrainienne. C’est une trahison directe des intérêts de la Fédération de Russie », a cinglé Evgueni Prigojine.

« Tout ce que fait le commandement de l »opération militaire spéciale’ aujourd’hui, c’est cacher les faits pour rendre à Moscou des beaux rapports » et « tromper le peuple russe », a encore raillé l’homme d’affaires dont les hommes de Wagner combattent en première ligne, notamment dans l’Est ukrainien, au prix de lourdes pertes.

Dans la zone de Sadové, juste au nord de Tokmak dans la région de Zaporijia (sud), « il n’y a pas de commandement, pas d’armes, pas de munitions », a-t-il appuyé dans cette nouvelle critique violente.
Kiev a fait état à ce stade de huit localités reprises aux mains des Russes, tandis que Moscou se borne à dire que son armée repousse inlassablement toutes les attaques ukrainiennes.

« Si l’ennemi atteint Molotchniï Lyman, alors tous les territoires pris pendant l »opération militaire spéciale’ retourneront à l’ennemi », a enfin averti Evgueni Prigojine, évoquant là un scénario catastrophe pour la Russie dont l’objectif affiché reste de conquérir l’ensemble du Donbass et de consolider ses territoires conquis dans le Sud.

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses 

Georgios Papakonstantinou, ancien ministre grec des finances (2009-2011), revient sur le bilan des vingt ans de la zone euro. Le Monde, extrait.

Pendant des années, Georgios Papakonstantinou a eu besoin de gardes du corps pour se déplacer en Grèce. L’ancien technocrate, qui a longtemps travaillé à l’OCDE, s’est retrouvé propulsé dans l’une des pires crises économiques en devenant ministre des finances de la Grèce entre 2009 et 2011. C’est lui qui a révélé que le déficit budgétaire de son pays avait été maquillé, en octobre 2009. Lui encore qui a dû négocier le premier des trois plans de sauvetage de la Grèce, de 110 milliards d’euros, pour éviter la faillite de son pays. Les conditions imposées par les bailleurs – le Fonds monétaire international et l’Union européenne –, avec une austérité très dure, lui ont valu la rancœur des Grecs.

Vingt ans après le lancement de l’euro comme monnaie fiduciaire – les billets et pièces ont été mis en circulation le 1er janvier 2002 –, celui qui est aujourd’hui professeur à l’Institut universitaire européen tire le bilan de la monnaie unique.

Vingt ans après le lancement des billets et des pièces d’euro, quel bilan en tirez-vous ?

C’est un succès, au sens où on utilise l’euro de plus en plus et où son existence n’est pas mise en doute. Mais la crise de la monnaie unique (2010-2015) a mis en évidence ses défauts de construction. Les économistes en avaient parlé lors de sa création mais on faisait semblant jusqu’alors de les ignorer.

Quand vous révélez que le déficit grec est plus important qu’annoncé dans les statistiques, vous attendez-vous à déclencher une crise majeure ?

Absolument pas. On pensait qu’on allait avoir un ajustement de quelques années seulement. On n’avait pas compris que la crise fiscale cachait une profonde crise des institutions grecques.

La réaction du reste de l’Union européenne n’a-t-elle pas aggravé la crise ?

Il y avait des problèmes structurels en Grèce et une récession était inévitable. Mais on a été très frustrés de voir que les bailleurs ne nous laissaient pas le temps de redresser le pays et qu’ils ne voulaient pas voir la responsabilité de la zone euro. Le programme d’ajustement structurel aurait pu être étalé sur une plus longue période, pour réduire l’austérité. Notre dette aurait pu être restructurée plus rapidement, pour en réduire le coût.

Pendant les six premiers mois de la crise, l’Europe voyait ça uniquement comme un problème grec, pas comme un problème de la zone euro. Les Allemands refusaient de dire qu’ils ne nous laisseraient pas faire faillite alors qu’il aurait au contraire fallu sortir le « bazooka » en garantissant qu’il n’y aurait pas de sortie de la zone euro, afin d’enrayer la contagion de la crise. Baisser les salaires et les retraites en Grèce ne suffisait pas…

 

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Sauf pour ce qui est cultivé en serre ,les conséquences de la vague de froid vont peser lourdement sur la production de fruits et de légumes en France. Des pertes considérables sont à prévoir notamment les fruits dans nombre de régions. Entre 30 et 70 % de perte qui vont influencer de manière négative les prix y compris des productions importées d’autant que le froid ne n’a pas touchées que la France. «

 

On sait qu’avec les pertes les prix seront élevés, même s’il est impossible de donner leur montant exact qui va dépendre de l’offre et de la demande. Il y aura des variations. On le voit actuellement avec les prix qui se pratiquent sur les produits espagnols qui arrivent sur le marché et qui sont chers», analyse la profession. «Il est impossible de chiffrer la hausse car il y a beaucoup d’intermédiaires, corrobore Stéphanie Prat. On espère seulement que la distribution n’appliquera pas des marges trop importantes pour que l’augmentation du prix ne soit pas trop importante pour le consommateur.»

Pour les produits qui atterriront sur les étals, pas d’inquiétude en revanche à avoir au niveau du goût. «Le gel brûle les fleurs mais ce qui fait la qualité des fruits, c’est le soleil», expédie Jérôme Desmettre. Mais, si les produits répondent à une réglementation stricte, leur aspect visuel pourrait être un peu chamboulé. «Quand le noyau a été touché par le gel, cela joue sur la croissance et l’apparence du fruit, explique Raphaël Martinez. On risque par exemple d’avoir beaucoup de noyaux fendus

Coronavirus : pour une solidarité des pertes

Coronavirus : pour une  solidarité des pertes

Quatre enseignants-chercheurs en gestion proposent d’appliquer au financement des pertes économiques dues à la pandémie le principe des « avaries communes », qui répartissait les pertes des « fortunes de mer » du commerce maritime depuis l’Antiquité.

Tribune. Face à la pandémie, le gouvernement à fait le choix de mesures de confinement sans précèdent. Largement acceptée, cette décision a bouleversé le fonctionnement économique et social du pays, entraînant des conséquences majeures particulièrement inégales pour les citoyens, comme pour les entreprises. De nombreux secteurs sont durement impactés (restauration, transports, tourisme, etc.), tandis que d’autres s’en sortent mieux, voire sont gagnants (commerce en ligne, industrie du numérique, fabricants de matériel médical).

L’Etat s’est engagé à limiter les impacts négatifs du confinement en finançant par la dépense publique le chômage partiel, la suppression des charges ou les primes aux indépendants. Devant l’ampleur de ces dépenses, qui dépassent de loin les finances publiques habituelles, se posent inévitablement plusieurs questions : qui va payer ? Comment financer la relance sans accentuer les inégalités ? Faut-il, comme le proposent certains, rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou taxer les multinationales ?

Pour répondre à ces questions, il faut d’abord s’interroger sur les principes de justice adaptés aux sacrifices décidés au nom de l’intérêt public.

Or, c’est à ce type de situations que répond le principe des avaries communes. Né pendant l’Antiquité pour gérer le danger en mer – et en vigueur depuis 2 500 ans –, il impose aux participants et aux associés d’une expédition maritime d’être économiquement solidaires vis-à-vis des marchandises que le capitaine choisit de « jeter à la mer » pour éviter le naufrage. C’est ce principe de justice original qui justifie l’acceptabilité du sacrifice demandé.

En pratique, une fois le bateau sauvé, on estime les pertes dues au jet à la mer ainsi que les richesses sauvées. On peut alors calculer un « taux d’avarie » (pertes dues au jet/richesses sauvées), qui sera appliqué à la richesse à l’arrivée de chacun des membres et déterminera sa contribution au sacrifice collectif. Les pertes sont ainsi réparties entre tous les partenaires de l’expédition au prorata de ce que chacun a pu sauver grâce au geste du capitaine. L’effort ne pèse donc pas sur ceux qui étaient les plus riches avant le jet, mais sur ceux qui ont le plus bénéficié de ce dernier.

Pertes d’exploitation: Axa condamné ?

Pertes d’exploitation: Axa condamné ?

 

L’affaire de l’indemnisation des pertes d’exportation dans la restauration est loin d’être terminée. Quand un tribunal de commerce condamne un assureur, il est ensuite contredit par un autre tribunal de commerce ou alors le jugement fait l’objet d’appel qui risque de susciter des procédures sans fin .

L’assureur français AXA  a été condamné, ce jeudi 17 avril, par le tribunal de commerce de Paris à indemniser les pertes d’exploitation subies par cinq assurés restaurateurs lors de la période de confinement. Statuant sur le fond, ces décisions représentent un moment important dans le contentieux qui oppose depuis quelques mois restaurateurs et assureurs.

La compagnie d’assurance a d’ores et déjà indiqué qu’elle allait faire appel des cinq jugements rendus ce jour. Les sommes en jeu sont évidemment colossales et il est probable que la procédure judiciaire sera sollicitée pour faire durer l’examen du dossier pendant des années.

Automobile britannique : presque 10 milliards de pertes-

Automobile britannique : presque 10 milliards de pertes-

 

Autour de 30 % de production en moins en mars et près de 10 milliards de pertes. En cause évidemment le Coronavirus qui a figé une partie de la production. Aussi une crise structurelle qui affecte l’ensemble de l’économie automobile mondiale avec de fortes incertitudes sur la mise en œuvre des nouvelles normes environnementales et sur l’évolution technologique.

Ford  avait inauguré  la longue liste des constructeurs automobiles qui vont annoncer des pertes abyssales pour l’année en cours. Ford déclare 2 milliards de pertes pour le seul premier trimestre est sans doute autour de 10 milliards pour l’ensemble de l’année. La plupart des autres grands constructeurs mondiaux annonceront vraisemblablement des pertes de même ampleur proportionnellement à leur chiffre d’affaires. En France,  Renault a déjà annoncé qu’il sera nécessaire de disposer d’un prêt privilégié de 5 milliards pour compenser la baisse d’activité. Pour l’ensemble des principaux constructeurs mondiaux les pertes pourraient atteindre de leurs 100 milliards en 2020. La conséquence se traduira notamment par une énorme vague de licenciements d’ au moins 300 000 emplois  en Europe.

Ford , premier constructeur automobile à annoncer ses pertes

Ford , premier constructeur automobile à annoncer ses pertes

 

Ford inaugure sans doute la longue liste des constructeurs automobiles qui vont annoncer des pertes abyssales pour l’année en cours. Ford déclare 2 milliards de pertes pour le seul premier trimestre est sans doute autour de 10 milliards pour l’ensemble de l’année. La plupart des autres grands constructeurs mondiaux annonceront vraisemblablement des pertes de même ampleur proportionnellement à leur chiffre d’affaires. En France,  Renault a déjà annoncé qu’il sera nécessaire de disposer d’un prêt privilégié de 5 milliards pour compenser la baisse d’activité. Pour l’ensemble des principaux constructeurs mondiaux les pertes pourraient atteindre de leurs 100 milliards en 2020. La conséquence se traduira notamment par une énorme vague de licenciements d’ au moins 300 000 emplois  en Europe.

Pour se dédouaner Ford évoque la crise du Corona virus. Une crise qui a joué de manière évidemment conjoncturelle car les ménages ont différé leurs achats ;  la production et la distribution a par ailleurs été en grande partie paralysées. Mais la principale cause est d’ordre structurel. En effet,  les constructeurs doivent s’aligner sur les nouvelles normes environnementales qui impliquent des dépenses d’investissement très coûteuse, un renchérissement aussi du coût du véhicule. Enfin il y a les incertitudes qui troublent les acheteurs potentiels qui ne savent plus très bien vers quel type de véhicule ce tourner : véhicule diesel, véhicule à essence, véhicule électrique voire à hydrogène

“Nous pensons que la trésorerie du groupe lui permettra de tenir jusqu’à la fin de l’année”, a toutefois déclaré Tim Stones, le directeur financier du constructeur américain.

La production automobile américaine est quasiment à l’arrêt depuis le mois de mars, lorsque la propagation du nouveau coronavirus a contraint les entreprises à cesser leurs activités.

A l’instigation du président Donald Trump, qui souhaite relancer au plus vite l’économie américaine, certains sites industriels commencent à rouvrir.

Ford, General Motors et Fiat Chrysler Automobiles (FCA), pensent redémarrer leur production au mois de mai et ont ouvert des négociations avec le puissant syndicat des travailleurs de l’automobile (UAW) qui exige un certain nombre de garanties d’ordre sanitaire.

Les sites européens de Ford reprendront leurs activités le 4 mai pour la plupart d’entre eux comme l’ont fait auparavant les usines chinoises.

Agriculture : 4 à 5 milliards d’euros de pertes (FNSEA)

Agriculture : 4 à 5 milliards d’euros de pertes (FNSEA)

La baisse du rendement de la récolte du blé, la crise des prix du lait et les difficultés récurrentes dans la filière viande pourraient conduire à des pertes de quatre à 5 milliards d’euros dans l’agriculture française d’après la FNSEA. Xavier Beulin, président de la FNSEA, a reçu mercredi des agriculteurs et des responsables locaux de son syndicat pour faire le point sur la situation. Ces derniers lui ont dressé pendant plus de deux heures un tableau, souvent noir, des différentes filières: volailles, porcs, viande bovine, lapins mais aussi lait, un secteur très déprimé. « Crise de marché, crise climatique et crise sanitaire se cumulent », a souligné Xavier Beulin, avant de livrer une estimation du manque à gagner pour les agriculteurs. Le niveau des pertes dans l’agriculture française, pour laquelle « la situation n’a jamais été aussi grave », va s’élever pour 2016 « de 4 à 5 milliards d’euros », toutes filières confondues. Sur ces 4 à 5 milliards d’euros « de pertes sur la Ferme France, on estime qu’il y a 3 milliards, peut-être un peu plus », qui vont venir des céréales, selon le chef de file de la FNSEA. Cette filière connaît de grandes difficultés pour la deuxième année, avec « des cours mondiaux très très bas » auxquels s’ajoutent cette année une « crise climatique », qui a touché plus particulièrement le nord de la France. « C’est globalement une perte (de production) supérieure à 30% avec des pics parfois – je pense au blé dur – de 60%. C’est énorme », a déploré Xavier Beulin. Conséquence de cette situation, « la FNSEA travaille sur un plan de refinancement » des exploitations, « car à ce niveau de pertes, ce ne sont pas des mesures traditionnelles qui peuvent suffire », a expliqué Xavier Beulin. « Ce que nous allons demander au gouvernement, c’est de prendre en charge un fonds de garantie ou de réassurance qui devrait permettre aux banquiers, en direct auprès des agriculteurs, de leur proposer des conditions de taux, de durée (d’emprunts, NDLR) compatibles avec leur rentabilité », a-t-il poursuivi.

(AFP)

 

 

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

 

Difficile pour les béotiens de comprendre quels sont les résultats exacts de la SNCF pour 2015. Pas étonnant les Français comme nombre d’experts sont un peu fâchés  avec l’économie  et les chiffres. Pour 2015,  on annonce d’un côté des pertes de 12 milliards et d’un autre bénéfice net d’environ 300 millions. Première observation les éventuels bénéfices sont relativement marginaux et même virtuels quand ils sont à mettre en rapport avec un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards et un soutien financier de l’État qui représente environ 50 % des recettes. Seconde observation les 12 milliards d’euros de pertes sont surtout liés à une dépréciation brutale d’actifs pour SNCF mobilités ;  la dépréciation vient essentiellement de la baisse de rentabilité des TGV du fait d’un trafic et de tarifs qui stagnent en raison de la concurrence. Troisième observation la dépréciation provient essentiellement de la dévalorisation du réseau. Un réseau dont la valeur est nécessairement déprécié puisque toute évolution des péages à la hauteur des coûts est impossible. Tout cela explique largement l’État catastrophique de l’endettement du groupe ferroviaire qui atteint aujourd’hui autour de 50 milliards d’euros. Une dette sur laquelle les pouvoirs publics ont fait l’impasse quand ils ont procédé à la réforme récente du ferroviaire. Avec un trafic qui stagne voire régresse et surtout une telle dette la situation financière est ingérable. Même si les nouvelles normes comptables (if) ont largement plombé cette année les comptes. En effet les normes comptables IFRS qui s’appliquent aux deux Epic – tout comme aux entreprises privées – obligent les entreprises à valoriser leur actif. Il s’agit des rames de TGV pour SNCF Mobilités qui réalise les services de transport et du réseau lui-même pour SNCF Réseau, qui gère l’infrastructure ferroviaire. Ces actifs sont valorisés financièrement en fonction de la projection à 50 ans des flux financiers à venir. Or en 2015 pour la première fois, SNCF Réseau et SNCF Mobilités ont publié leurs comptes ensemble. Ainsi SNCF Réseau, le gestionnaire de l’infrastructure, affiche 9,6 milliards d’euros de dépréciations d’actifs pour la valorisation de son réseau. À ce montant colossal, s’ajoutent 2,2 milliards d’euros pour SNCF Mobilités et 450 millions d’euros pour les gares. Une situation Tellement ingérable qu’elle a entraîné récemment la démission du patron des infrastructures. La Situation est surtout caractérisée par un endettement abyssal de l’ordre de 45 milliards d’euros et qui pourrait encore augmenter de 11 milliards d’ici 2020. Selon le cabinet SECAFI,  Cette dette devrait atteindre 56,7 milliards en 2020, soit 11,7 milliards de plus par rapport à 2014. Or, les économies réalisées par le groupe SNCF ne devraient pas dépasser 4,8 milliards sur la période – 2,5 milliards issus de la fusion entre RFF et SNCF Infra et 2,3 milliards dans les coûts de production. Résultat, il manque, selon Secafi, de 1 à 1,5 milliard d’euros par an pour assurer la maintenance du réseau. A cela, il faut ajouter les intérêts de la dette qui coûtent 1,5 milliard d’euros par an au groupe public. Le rapport constate que la réforme « a omis de clarifier les grands principes du modèle économique du futur système ferroviaire » dans un contexte de restrictions budgétaires du côté de l’État comme des régions, et d’une libéralisation du marché de l’autocar. Une situation intenable qui ne permet ni d’assurer le financement des investissements, ni l’entretien pourtant urgent du réseau et ni la stabilisation de la dette. Une des variables d’ajustement consistera à supprimer au moins 10 000 emplois sur 150 000 actuels d’ici 2020. La protestation du 9 mars sera aussi justifiée par des revendications salariales pratiquement bloquées depuis plusieurs années du fait de l’inflation mais surtout en raison de la situation financière dramatique de l’entreprise. À noter aussi la décision dans le même temps d’une grève à la RATP qui ajoutée à celle de la SNCF pourrait provoquer un blocage total des transports collectifs.

Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Officiellement la direction d’Air France fait état  d’un plan prévoyant environ 3000 suppressions d’emplois d’ici 2017. Mais d’après le Canard enchaîné il y aurait d’autres vagues notamment une vague de 5000 emplois supplémentaires supprimés à partir de 2018. Cette information démentie par la direction a par contre été confirmée par les syndicats. C’est perspective de suppression de postes à moyen terme ne devrait cependant pas surprendre quand on sait qu’Air France souffre d’un manque chronique de compétitivité de l’ordre de 20 à 25 % par rapport à des compagnies concurrentes. Ce qui est en cause au-delà de la suppression évidemment très regrettable de ces  emplois c’est l’avenir même d’Air France qui pourrait dans les conditions actuelles d’exploitation être contraint de réduire en permanence son offre pour compenser son manque de productivité. Un cercle non vertueux qui pourrait un jour conduire à la disparition de la compagnie. La compagnie française a toutefois indiqué qu’à ce stade elle n’avait pas prévu davantage que les 2.900 suppressions de postes d’ici 2017 annoncées lundi au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. « Il n’existe aucun plan caché concernant les évolutions d’effectifs en 2018, 2019 et au-delà », précise Air France dans une réaction transmise à Reuters. « Air France rappelle sa stratégie qui consiste à reprendre sa croissance grâce à la négociation de mesures de productivité », ajoute la compagnie. La filiale d’Air France-KLM a en outre annoncé lundi le retrait de 14 avions d’ici 2017 dans le cadre d’une diminution de 10% de son activité long-courrier, avec des réductions de fréquences à partir de 2016 et la fermeture de cinq lignes vers l’Asie l’année suivante.  Chaque ligne supprimée représente 100 hôtesses et stewards, 50 pilotes et 200 postes au sol, et permet aussi des économies liées à l’amélioration de la productivité, ont expliqué les deux sources syndicales. La compagnie a d’ores et déjà prévenu les syndicats que ses réductions d’effectifs prévues pourraient comporter des départs contraints, pour la première fois depuis les années 1990, en fonction de l’issue des négociations.

Areva, le fiasco : 5 milliards de pertes

 

Un véritable fiasco de la gestion d’Area qui aboutit à une perte de 5 milliards ! Tout est en cause :  la stratégie générale du groupe qualifiée de « fuite en avant », la rémunération des dirigeants, le fiasco de l’EPR finlandais et l’affaire UraMi. . Avec plus d’une semaine d’avance sur le calendrier initial, la multinationale française a fait en effet état lundi 23 février d’une perte nette 2014 de l’ordre de 4,9 milliards d’euros. Pourtant la cour des comptes n’avait  pas été tendre pour Areva.  La Cour avait estimé   que le « modèle intégré », défendu par Anne Lauvergeon, de l’extraction de l’uranium au retraitement des déchets en passant par la conception et la construction des réacteurs, « n’était pas convaincant ». Pendant la période concernée, Areva a financé ses investissements « majoritairement grâce à ses cessions » (d’actifs), faute de flux de trésorerie opérationnels suffisants, rappelle la Cour des comptes. En 2007, Areva a en revanche acheté « de façon imprudente et à un prix très élevé » la société minière canadienne UraMin, qui détenait des droits sur trois gisements africains d’uranium, dont la valeur s’est révélée faible quatre ans plus tard. Ce qui n’a pas empêché le groupe d’investir « dans la hâte » sans tenir compte de la chute du cours de l’uranium, souligne la Cour, selon laquelle cette affaire, « dont les tribunaux ont encore à connaître », fait apparaître « des fautes individuelles ».  Globalement, la Cour des comptes juge le bilan financier des grands projets d’Areva « peu satisfaisant ».  La Cour des comptes épingle enfin la rémunération des membres du conseil de surveillance du groupe sous la présidence Lauvergeon, sur la base de taux de réussite « contestables ». « La rémunération de l’ancienne présidente du directoire a connu une progression très rapide au cours de son second mandat (…) La découverte tardive de dossiers, dont la mauvaise gestion coûte aujourd’hui très cher au groupe, amène à critiquer une telle progression », estime-t-elle. De même, la Cour critique les indemnités de départ de la patronne en 2011, dont le niveau est jugé « excessif ». Le document de la Cour ne se borne pas à la période Lauvergeon mais s’étend aussi à l’organisation actuelle de sa gouvernance, jugée responsable de choix aujourd’hui critiqués. « Dans le schéma actuel de gouvernance, le directoire a pu prendre seul la décision de signer le contrat de l’EPR finlandais OL3, source d’une perte de plus de 3 milliards d’euros pour Areva ». Finalement un fiasco largement à imputer à l’ancienne patronne Lauvergeon mais aussi à sa succession qui légitime uen réorganisation stratégique dans le nucléaire, en clair uen alliance systématique avec EDF pour l’exportation du nucléaire.

Air France : un vol sur deux et une quinzaine de millions de pertes par jour

Air France : un vol sur deux et une quinzaine de millions de pertes par jour

 

Encore une grève à Air France qui a à défaut de pouvoir remettre en cause certaines dispositions du statut développe des filiales pour résister à la concurrence des autres compagnies notamment des low-cost. Un raisonnement que ne comprennent pas les syndicats corpos de la compagnie mais compris par les clients qui constatent qu’Air France est souvenait la compagnie la plus chère. Bref une incompréhension totale de la part des syndicats de pilotes des interactions économiques et sociales. Air France a donc annoncé prévoir 48% de ses vols lundi, au premier jour d’un mouvement de grève des pilotes qui dénoncent la stratégie de développement de Transavia, la filiale à bas coûts de la compagnie aérienne. « Nous prévoyons d’assurer 48% de nos vols pour la journée du 15 septembre », a déclaré Catherine Jude, responsable du centre de contrôle des opérations d’Air France. « C’est une légère amélioration par rapport à nos prévisions d’hier soir mais nous restons prudents », a-t-elle ajouté au cours d’un point de presse.   »Nous pourrions donc pratiquement effectuer un vol sur deux », a-t-elle encore dit, en confirmant un taux de 60% de grévistes chez les pilotes. Air France, qui recommande à ses clients de reporter leurs voyages, estimait samedi qu’elle ne devrait être en mesure d’assurer que 40% de ses vols lundi. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, a déposé un préavis de grève d’une semaine à compter de lundi. Le deuxième syndicat des pilotes d’Air France, le Spaf, appelle à cesser le travail de lundi à jeudi. Pour tenter de limiter l’impact du mouvement sur les plus de 1.000 vols assurés quotidiennement par la compagnie, elle met en place « partout où c’est possible » des avions de plus grande capacité, a encore indiqué Catherine Jude. Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a estimé samedi que le mouvement coûterait entre 15 et 20 millions d’euros par jour à la compagnie.

 

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