Archive pour le Tag 'pertes'

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses 

Georgios Papakonstantinou, ancien ministre grec des finances (2009-2011), revient sur le bilan des vingt ans de la zone euro. Le Monde, extrait.

Pendant des années, Georgios Papakonstantinou a eu besoin de gardes du corps pour se déplacer en Grèce. L’ancien technocrate, qui a longtemps travaillé à l’OCDE, s’est retrouvé propulsé dans l’une des pires crises économiques en devenant ministre des finances de la Grèce entre 2009 et 2011. C’est lui qui a révélé que le déficit budgétaire de son pays avait été maquillé, en octobre 2009. Lui encore qui a dû négocier le premier des trois plans de sauvetage de la Grèce, de 110 milliards d’euros, pour éviter la faillite de son pays. Les conditions imposées par les bailleurs – le Fonds monétaire international et l’Union européenne –, avec une austérité très dure, lui ont valu la rancœur des Grecs.

Vingt ans après le lancement de l’euro comme monnaie fiduciaire – les billets et pièces ont été mis en circulation le 1er janvier 2002 –, celui qui est aujourd’hui professeur à l’Institut universitaire européen tire le bilan de la monnaie unique.

Vingt ans après le lancement des billets et des pièces d’euro, quel bilan en tirez-vous ?

C’est un succès, au sens où on utilise l’euro de plus en plus et où son existence n’est pas mise en doute. Mais la crise de la monnaie unique (2010-2015) a mis en évidence ses défauts de construction. Les économistes en avaient parlé lors de sa création mais on faisait semblant jusqu’alors de les ignorer.

Quand vous révélez que le déficit grec est plus important qu’annoncé dans les statistiques, vous attendez-vous à déclencher une crise majeure ?

Absolument pas. On pensait qu’on allait avoir un ajustement de quelques années seulement. On n’avait pas compris que la crise fiscale cachait une profonde crise des institutions grecques.

La réaction du reste de l’Union européenne n’a-t-elle pas aggravé la crise ?

Il y avait des problèmes structurels en Grèce et une récession était inévitable. Mais on a été très frustrés de voir que les bailleurs ne nous laissaient pas le temps de redresser le pays et qu’ils ne voulaient pas voir la responsabilité de la zone euro. Le programme d’ajustement structurel aurait pu être étalé sur une plus longue période, pour réduire l’austérité. Notre dette aurait pu être restructurée plus rapidement, pour en réduire le coût.

Pendant les six premiers mois de la crise, l’Europe voyait ça uniquement comme un problème grec, pas comme un problème de la zone euro. Les Allemands refusaient de dire qu’ils ne nous laisseraient pas faire faillite alors qu’il aurait au contraire fallu sortir le « bazooka » en garantissant qu’il n’y aurait pas de sortie de la zone euro, afin d’enrayer la contagion de la crise. Baisser les salaires et les retraites en Grèce ne suffisait pas…

 

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Entre 30 et 70% de pertes pour des fruits et des légumes

Sauf pour ce qui est cultivé en serre ,les conséquences de la vague de froid vont peser lourdement sur la production de fruits et de légumes en France. Des pertes considérables sont à prévoir notamment les fruits dans nombre de régions. Entre 30 et 70 % de perte qui vont influencer de manière négative les prix y compris des productions importées d’autant que le froid ne n’a pas touchées que la France. «

 

On sait qu’avec les pertes les prix seront élevés, même s’il est impossible de donner leur montant exact qui va dépendre de l’offre et de la demande. Il y aura des variations. On le voit actuellement avec les prix qui se pratiquent sur les produits espagnols qui arrivent sur le marché et qui sont chers», analyse la profession. «Il est impossible de chiffrer la hausse car il y a beaucoup d’intermédiaires, corrobore Stéphanie Prat. On espère seulement que la distribution n’appliquera pas des marges trop importantes pour que l’augmentation du prix ne soit pas trop importante pour le consommateur.»

Pour les produits qui atterriront sur les étals, pas d’inquiétude en revanche à avoir au niveau du goût. «Le gel brûle les fleurs mais ce qui fait la qualité des fruits, c’est le soleil», expédie Jérôme Desmettre. Mais, si les produits répondent à une réglementation stricte, leur aspect visuel pourrait être un peu chamboulé. «Quand le noyau a été touché par le gel, cela joue sur la croissance et l’apparence du fruit, explique Raphaël Martinez. On risque par exemple d’avoir beaucoup de noyaux fendus

Coronavirus : pour une solidarité des pertes

Coronavirus : pour une  solidarité des pertes

Quatre enseignants-chercheurs en gestion proposent d’appliquer au financement des pertes économiques dues à la pandémie le principe des « avaries communes », qui répartissait les pertes des « fortunes de mer » du commerce maritime depuis l’Antiquité.

Tribune. Face à la pandémie, le gouvernement à fait le choix de mesures de confinement sans précèdent. Largement acceptée, cette décision a bouleversé le fonctionnement économique et social du pays, entraînant des conséquences majeures particulièrement inégales pour les citoyens, comme pour les entreprises. De nombreux secteurs sont durement impactés (restauration, transports, tourisme, etc.), tandis que d’autres s’en sortent mieux, voire sont gagnants (commerce en ligne, industrie du numérique, fabricants de matériel médical).

L’Etat s’est engagé à limiter les impacts négatifs du confinement en finançant par la dépense publique le chômage partiel, la suppression des charges ou les primes aux indépendants. Devant l’ampleur de ces dépenses, qui dépassent de loin les finances publiques habituelles, se posent inévitablement plusieurs questions : qui va payer ? Comment financer la relance sans accentuer les inégalités ? Faut-il, comme le proposent certains, rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou taxer les multinationales ?

Pour répondre à ces questions, il faut d’abord s’interroger sur les principes de justice adaptés aux sacrifices décidés au nom de l’intérêt public.

Or, c’est à ce type de situations que répond le principe des avaries communes. Né pendant l’Antiquité pour gérer le danger en mer – et en vigueur depuis 2 500 ans –, il impose aux participants et aux associés d’une expédition maritime d’être économiquement solidaires vis-à-vis des marchandises que le capitaine choisit de « jeter à la mer » pour éviter le naufrage. C’est ce principe de justice original qui justifie l’acceptabilité du sacrifice demandé.

En pratique, une fois le bateau sauvé, on estime les pertes dues au jet à la mer ainsi que les richesses sauvées. On peut alors calculer un « taux d’avarie » (pertes dues au jet/richesses sauvées), qui sera appliqué à la richesse à l’arrivée de chacun des membres et déterminera sa contribution au sacrifice collectif. Les pertes sont ainsi réparties entre tous les partenaires de l’expédition au prorata de ce que chacun a pu sauver grâce au geste du capitaine. L’effort ne pèse donc pas sur ceux qui étaient les plus riches avant le jet, mais sur ceux qui ont le plus bénéficié de ce dernier.

Pertes d’exploitation: Axa condamné ?

Pertes d’exploitation: Axa condamné ?

 

L’affaire de l’indemnisation des pertes d’exportation dans la restauration est loin d’être terminée. Quand un tribunal de commerce condamne un assureur, il est ensuite contredit par un autre tribunal de commerce ou alors le jugement fait l’objet d’appel qui risque de susciter des procédures sans fin .

L’assureur français AXA  a été condamné, ce jeudi 17 avril, par le tribunal de commerce de Paris à indemniser les pertes d’exploitation subies par cinq assurés restaurateurs lors de la période de confinement. Statuant sur le fond, ces décisions représentent un moment important dans le contentieux qui oppose depuis quelques mois restaurateurs et assureurs.

La compagnie d’assurance a d’ores et déjà indiqué qu’elle allait faire appel des cinq jugements rendus ce jour. Les sommes en jeu sont évidemment colossales et il est probable que la procédure judiciaire sera sollicitée pour faire durer l’examen du dossier pendant des années.

Automobile britannique : presque 10 milliards de pertes-

Automobile britannique : presque 10 milliards de pertes-

 

Autour de 30 % de production en moins en mars et près de 10 milliards de pertes. En cause évidemment le Coronavirus qui a figé une partie de la production. Aussi une crise structurelle qui affecte l’ensemble de l’économie automobile mondiale avec de fortes incertitudes sur la mise en œuvre des nouvelles normes environnementales et sur l’évolution technologique.

Ford  avait inauguré  la longue liste des constructeurs automobiles qui vont annoncer des pertes abyssales pour l’année en cours. Ford déclare 2 milliards de pertes pour le seul premier trimestre est sans doute autour de 10 milliards pour l’ensemble de l’année. La plupart des autres grands constructeurs mondiaux annonceront vraisemblablement des pertes de même ampleur proportionnellement à leur chiffre d’affaires. En France,  Renault a déjà annoncé qu’il sera nécessaire de disposer d’un prêt privilégié de 5 milliards pour compenser la baisse d’activité. Pour l’ensemble des principaux constructeurs mondiaux les pertes pourraient atteindre de leurs 100 milliards en 2020. La conséquence se traduira notamment par une énorme vague de licenciements d’ au moins 300 000 emplois  en Europe.

Ford , premier constructeur automobile à annoncer ses pertes

Ford , premier constructeur automobile à annoncer ses pertes

 

Ford inaugure sans doute la longue liste des constructeurs automobiles qui vont annoncer des pertes abyssales pour l’année en cours. Ford déclare 2 milliards de pertes pour le seul premier trimestre est sans doute autour de 10 milliards pour l’ensemble de l’année. La plupart des autres grands constructeurs mondiaux annonceront vraisemblablement des pertes de même ampleur proportionnellement à leur chiffre d’affaires. En France,  Renault a déjà annoncé qu’il sera nécessaire de disposer d’un prêt privilégié de 5 milliards pour compenser la baisse d’activité. Pour l’ensemble des principaux constructeurs mondiaux les pertes pourraient atteindre de leurs 100 milliards en 2020. La conséquence se traduira notamment par une énorme vague de licenciements d’ au moins 300 000 emplois  en Europe.

Pour se dédouaner Ford évoque la crise du Corona virus. Une crise qui a joué de manière évidemment conjoncturelle car les ménages ont différé leurs achats ;  la production et la distribution a par ailleurs été en grande partie paralysées. Mais la principale cause est d’ordre structurel. En effet,  les constructeurs doivent s’aligner sur les nouvelles normes environnementales qui impliquent des dépenses d’investissement très coûteuse, un renchérissement aussi du coût du véhicule. Enfin il y a les incertitudes qui troublent les acheteurs potentiels qui ne savent plus très bien vers quel type de véhicule ce tourner : véhicule diesel, véhicule à essence, véhicule électrique voire à hydrogène

“Nous pensons que la trésorerie du groupe lui permettra de tenir jusqu’à la fin de l’année”, a toutefois déclaré Tim Stones, le directeur financier du constructeur américain.

La production automobile américaine est quasiment à l’arrêt depuis le mois de mars, lorsque la propagation du nouveau coronavirus a contraint les entreprises à cesser leurs activités.

A l’instigation du président Donald Trump, qui souhaite relancer au plus vite l’économie américaine, certains sites industriels commencent à rouvrir.

Ford, General Motors et Fiat Chrysler Automobiles (FCA), pensent redémarrer leur production au mois de mai et ont ouvert des négociations avec le puissant syndicat des travailleurs de l’automobile (UAW) qui exige un certain nombre de garanties d’ordre sanitaire.

Les sites européens de Ford reprendront leurs activités le 4 mai pour la plupart d’entre eux comme l’ont fait auparavant les usines chinoises.

Agriculture : 4 à 5 milliards d’euros de pertes (FNSEA)

Agriculture : 4 à 5 milliards d’euros de pertes (FNSEA)

La baisse du rendement de la récolte du blé, la crise des prix du lait et les difficultés récurrentes dans la filière viande pourraient conduire à des pertes de quatre à 5 milliards d’euros dans l’agriculture française d’après la FNSEA. Xavier Beulin, président de la FNSEA, a reçu mercredi des agriculteurs et des responsables locaux de son syndicat pour faire le point sur la situation. Ces derniers lui ont dressé pendant plus de deux heures un tableau, souvent noir, des différentes filières: volailles, porcs, viande bovine, lapins mais aussi lait, un secteur très déprimé. « Crise de marché, crise climatique et crise sanitaire se cumulent », a souligné Xavier Beulin, avant de livrer une estimation du manque à gagner pour les agriculteurs. Le niveau des pertes dans l’agriculture française, pour laquelle « la situation n’a jamais été aussi grave », va s’élever pour 2016 « de 4 à 5 milliards d’euros », toutes filières confondues. Sur ces 4 à 5 milliards d’euros « de pertes sur la Ferme France, on estime qu’il y a 3 milliards, peut-être un peu plus », qui vont venir des céréales, selon le chef de file de la FNSEA. Cette filière connaît de grandes difficultés pour la deuxième année, avec « des cours mondiaux très très bas » auxquels s’ajoutent cette année une « crise climatique », qui a touché plus particulièrement le nord de la France. « C’est globalement une perte (de production) supérieure à 30% avec des pics parfois – je pense au blé dur – de 60%. C’est énorme », a déploré Xavier Beulin. Conséquence de cette situation, « la FNSEA travaille sur un plan de refinancement » des exploitations, « car à ce niveau de pertes, ce ne sont pas des mesures traditionnelles qui peuvent suffire », a expliqué Xavier Beulin. « Ce que nous allons demander au gouvernement, c’est de prendre en charge un fonds de garantie ou de réassurance qui devrait permettre aux banquiers, en direct auprès des agriculteurs, de leur proposer des conditions de taux, de durée (d’emprunts, NDLR) compatibles avec leur rentabilité », a-t-il poursuivi.

(AFP)

 

 

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015

 

Difficile pour les béotiens de comprendre quels sont les résultats exacts de la SNCF pour 2015. Pas étonnant les Français comme nombre d’experts sont un peu fâchés  avec l’économie  et les chiffres. Pour 2015,  on annonce d’un côté des pertes de 12 milliards et d’un autre bénéfice net d’environ 300 millions. Première observation les éventuels bénéfices sont relativement marginaux et même virtuels quand ils sont à mettre en rapport avec un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards et un soutien financier de l’État qui représente environ 50 % des recettes. Seconde observation les 12 milliards d’euros de pertes sont surtout liés à une dépréciation brutale d’actifs pour SNCF mobilités ;  la dépréciation vient essentiellement de la baisse de rentabilité des TGV du fait d’un trafic et de tarifs qui stagnent en raison de la concurrence. Troisième observation la dépréciation provient essentiellement de la dévalorisation du réseau. Un réseau dont la valeur est nécessairement déprécié puisque toute évolution des péages à la hauteur des coûts est impossible. Tout cela explique largement l’État catastrophique de l’endettement du groupe ferroviaire qui atteint aujourd’hui autour de 50 milliards d’euros. Une dette sur laquelle les pouvoirs publics ont fait l’impasse quand ils ont procédé à la réforme récente du ferroviaire. Avec un trafic qui stagne voire régresse et surtout une telle dette la situation financière est ingérable. Même si les nouvelles normes comptables (if) ont largement plombé cette année les comptes. En effet les normes comptables IFRS qui s’appliquent aux deux Epic – tout comme aux entreprises privées – obligent les entreprises à valoriser leur actif. Il s’agit des rames de TGV pour SNCF Mobilités qui réalise les services de transport et du réseau lui-même pour SNCF Réseau, qui gère l’infrastructure ferroviaire. Ces actifs sont valorisés financièrement en fonction de la projection à 50 ans des flux financiers à venir. Or en 2015 pour la première fois, SNCF Réseau et SNCF Mobilités ont publié leurs comptes ensemble. Ainsi SNCF Réseau, le gestionnaire de l’infrastructure, affiche 9,6 milliards d’euros de dépréciations d’actifs pour la valorisation de son réseau. À ce montant colossal, s’ajoutent 2,2 milliards d’euros pour SNCF Mobilités et 450 millions d’euros pour les gares. Une situation Tellement ingérable qu’elle a entraîné récemment la démission du patron des infrastructures. La Situation est surtout caractérisée par un endettement abyssal de l’ordre de 45 milliards d’euros et qui pourrait encore augmenter de 11 milliards d’ici 2020. Selon le cabinet SECAFI,  Cette dette devrait atteindre 56,7 milliards en 2020, soit 11,7 milliards de plus par rapport à 2014. Or, les économies réalisées par le groupe SNCF ne devraient pas dépasser 4,8 milliards sur la période – 2,5 milliards issus de la fusion entre RFF et SNCF Infra et 2,3 milliards dans les coûts de production. Résultat, il manque, selon Secafi, de 1 à 1,5 milliard d’euros par an pour assurer la maintenance du réseau. A cela, il faut ajouter les intérêts de la dette qui coûtent 1,5 milliard d’euros par an au groupe public. Le rapport constate que la réforme « a omis de clarifier les grands principes du modèle économique du futur système ferroviaire » dans un contexte de restrictions budgétaires du côté de l’État comme des régions, et d’une libéralisation du marché de l’autocar. Une situation intenable qui ne permet ni d’assurer le financement des investissements, ni l’entretien pourtant urgent du réseau et ni la stabilisation de la dette. Une des variables d’ajustement consistera à supprimer au moins 10 000 emplois sur 150 000 actuels d’ici 2020. La protestation du 9 mars sera aussi justifiée par des revendications salariales pratiquement bloquées depuis plusieurs années du fait de l’inflation mais surtout en raison de la situation financière dramatique de l’entreprise. À noter aussi la décision dans le même temps d’une grève à la RATP qui ajoutée à celle de la SNCF pourrait provoquer un blocage total des transports collectifs.

Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Officiellement la direction d’Air France fait état  d’un plan prévoyant environ 3000 suppressions d’emplois d’ici 2017. Mais d’après le Canard enchaîné il y aurait d’autres vagues notamment une vague de 5000 emplois supplémentaires supprimés à partir de 2018. Cette information démentie par la direction a par contre été confirmée par les syndicats. C’est perspective de suppression de postes à moyen terme ne devrait cependant pas surprendre quand on sait qu’Air France souffre d’un manque chronique de compétitivité de l’ordre de 20 à 25 % par rapport à des compagnies concurrentes. Ce qui est en cause au-delà de la suppression évidemment très regrettable de ces  emplois c’est l’avenir même d’Air France qui pourrait dans les conditions actuelles d’exploitation être contraint de réduire en permanence son offre pour compenser son manque de productivité. Un cercle non vertueux qui pourrait un jour conduire à la disparition de la compagnie. La compagnie française a toutefois indiqué qu’à ce stade elle n’avait pas prévu davantage que les 2.900 suppressions de postes d’ici 2017 annoncées lundi au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. « Il n’existe aucun plan caché concernant les évolutions d’effectifs en 2018, 2019 et au-delà », précise Air France dans une réaction transmise à Reuters. « Air France rappelle sa stratégie qui consiste à reprendre sa croissance grâce à la négociation de mesures de productivité », ajoute la compagnie. La filiale d’Air France-KLM a en outre annoncé lundi le retrait de 14 avions d’ici 2017 dans le cadre d’une diminution de 10% de son activité long-courrier, avec des réductions de fréquences à partir de 2016 et la fermeture de cinq lignes vers l’Asie l’année suivante.  Chaque ligne supprimée représente 100 hôtesses et stewards, 50 pilotes et 200 postes au sol, et permet aussi des économies liées à l’amélioration de la productivité, ont expliqué les deux sources syndicales. La compagnie a d’ores et déjà prévenu les syndicats que ses réductions d’effectifs prévues pourraient comporter des départs contraints, pour la première fois depuis les années 1990, en fonction de l’issue des négociations.

Areva, le fiasco : 5 milliards de pertes

 

Un véritable fiasco de la gestion d’Area qui aboutit à une perte de 5 milliards ! Tout est en cause :  la stratégie générale du groupe qualifiée de « fuite en avant », la rémunération des dirigeants, le fiasco de l’EPR finlandais et l’affaire UraMi. . Avec plus d’une semaine d’avance sur le calendrier initial, la multinationale française a fait en effet état lundi 23 février d’une perte nette 2014 de l’ordre de 4,9 milliards d’euros. Pourtant la cour des comptes n’avait  pas été tendre pour Areva.  La Cour avait estimé   que le « modèle intégré », défendu par Anne Lauvergeon, de l’extraction de l’uranium au retraitement des déchets en passant par la conception et la construction des réacteurs, « n’était pas convaincant ». Pendant la période concernée, Areva a financé ses investissements « majoritairement grâce à ses cessions » (d’actifs), faute de flux de trésorerie opérationnels suffisants, rappelle la Cour des comptes. En 2007, Areva a en revanche acheté « de façon imprudente et à un prix très élevé » la société minière canadienne UraMin, qui détenait des droits sur trois gisements africains d’uranium, dont la valeur s’est révélée faible quatre ans plus tard. Ce qui n’a pas empêché le groupe d’investir « dans la hâte » sans tenir compte de la chute du cours de l’uranium, souligne la Cour, selon laquelle cette affaire, « dont les tribunaux ont encore à connaître », fait apparaître « des fautes individuelles ».  Globalement, la Cour des comptes juge le bilan financier des grands projets d’Areva « peu satisfaisant ».  La Cour des comptes épingle enfin la rémunération des membres du conseil de surveillance du groupe sous la présidence Lauvergeon, sur la base de taux de réussite « contestables ». « La rémunération de l’ancienne présidente du directoire a connu une progression très rapide au cours de son second mandat (…) La découverte tardive de dossiers, dont la mauvaise gestion coûte aujourd’hui très cher au groupe, amène à critiquer une telle progression », estime-t-elle. De même, la Cour critique les indemnités de départ de la patronne en 2011, dont le niveau est jugé « excessif ». Le document de la Cour ne se borne pas à la période Lauvergeon mais s’étend aussi à l’organisation actuelle de sa gouvernance, jugée responsable de choix aujourd’hui critiqués. « Dans le schéma actuel de gouvernance, le directoire a pu prendre seul la décision de signer le contrat de l’EPR finlandais OL3, source d’une perte de plus de 3 milliards d’euros pour Areva ». Finalement un fiasco largement à imputer à l’ancienne patronne Lauvergeon mais aussi à sa succession qui légitime uen réorganisation stratégique dans le nucléaire, en clair uen alliance systématique avec EDF pour l’exportation du nucléaire.

Air France : un vol sur deux et une quinzaine de millions de pertes par jour

Air France : un vol sur deux et une quinzaine de millions de pertes par jour

 

Encore une grève à Air France qui a à défaut de pouvoir remettre en cause certaines dispositions du statut développe des filiales pour résister à la concurrence des autres compagnies notamment des low-cost. Un raisonnement que ne comprennent pas les syndicats corpos de la compagnie mais compris par les clients qui constatent qu’Air France est souvenait la compagnie la plus chère. Bref une incompréhension totale de la part des syndicats de pilotes des interactions économiques et sociales. Air France a donc annoncé prévoir 48% de ses vols lundi, au premier jour d’un mouvement de grève des pilotes qui dénoncent la stratégie de développement de Transavia, la filiale à bas coûts de la compagnie aérienne. « Nous prévoyons d’assurer 48% de nos vols pour la journée du 15 septembre », a déclaré Catherine Jude, responsable du centre de contrôle des opérations d’Air France. « C’est une légère amélioration par rapport à nos prévisions d’hier soir mais nous restons prudents », a-t-elle ajouté au cours d’un point de presse.   »Nous pourrions donc pratiquement effectuer un vol sur deux », a-t-elle encore dit, en confirmant un taux de 60% de grévistes chez les pilotes. Air France, qui recommande à ses clients de reporter leurs voyages, estimait samedi qu’elle ne devrait être en mesure d’assurer que 40% de ses vols lundi. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, a déposé un préavis de grève d’une semaine à compter de lundi. Le deuxième syndicat des pilotes d’Air France, le Spaf, appelle à cesser le travail de lundi à jeudi. Pour tenter de limiter l’impact du mouvement sur les plus de 1.000 vols assurés quotidiennement par la compagnie, elle met en place « partout où c’est possible » des avions de plus grande capacité, a encore indiqué Catherine Jude. Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a estimé samedi que le mouvement coûterait entre 15 et 20 millions d’euros par jour à la compagnie.

 

Pacte de responsabilité : du bla-bla et des pertes de temps

Pacte de responsabilité : du bla-bla et des pertes de temps

 

Un seul accord signé, en fait du bla-bla pou rien. Surtout une grande perte de temps  Certes seule la chimie a signé mais les promesses de créations d’emplois, soit elle se situe dans la tendance globale, soit elles n’auront lieu que si la croissance redémarre. L’enjeu essentiel, c’est la baisse de fiscalité pour retrouver une peu de compétitivité ; inutile de prendre des mois et des mois pour cela. Il fallait le faire toute de suite, d’autant que de ne sont aux syndicats de négocier des aspects fiscaux qui concernent tous les français. D’ailleurs Gattaz conteste le donnant-donnant qui aucun sens, pour une fois il a raison (mais c’est lui qui avait annoncé la création d’un million d’emplois !), les entreprises n’embaucheront qu’une fois le carnet de commandes regarni garce à une compétitivité retrouvée et grâce à une activité économique générale retrouvée. Le reste relève de la littérature de la concertation bidon avec des partenaires qui ne représentent pas grand chose. Car depuis le relevé de conclusion du pacte paraphé le 5 mars par le patronat et deux syndicats (CFDT, CFTC), un seul accord a été dûment signé dans un grand secteur: la chimie. Il prévoit 47.000 créations d’emplois entre 2015 et 2017. Des pourparlers ont eu lieu dans la métallurgie.        Pour le reste, c’est la guerre des chiffres: selon le Medef, 47 branches sont « déjà mobilisées » et une vingtaine devraient finaliser leurs discussions d’ici à la fin octobre, une donnée contestée par les syndicats, la CFDT évoquant le nombre de 20.Outre le pacte, la qualité de vie au travail et l’emploi des jeunes feront l’objet de tables rondes, manière d’associer la CGT et FO, opposées au pacte et qui, sans cela, ne seraient pas venues.     Dans un courrier adressé mardi à François Rebsamen, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, s’est ainsi dit « surpris de la forme et du fond de cette initiative » et réclame « des engagements d’un tout autre niveau » afin de « contraindre » les patrons à s’engager.  De son côté, Jean-Claude Mailly, le leader de Force ouvrière, a dénoncé une « opération de com », mardi sur France 5. « Plus ça va, plus on se rend compte que le gouvernement a accordé des aides aux entreprises sans contrepartie. Maintenant il rame pour essayer de montrer que c’est positif, mais il n’y arrive pas ».  En revanche, son homologue de la CFDT, Laurent Berger, partisan du pacte, a demandé à François Rebsamen « un discours extrêmement virulent et exigeant à l’égard du patronat ». L’Unsa, également favorable au pacte, réclame quant à lui un « changement de braquet » et surtout « des actes ».  De son côté, le président du Medef Pierre Gattaz appelle à cesser de raisonner « en termes de donnant-donnant » dans l’application du pacte. Soit exactement ce que réclament l’ensemble des participants à une réunion dont les échanges pourraient être vifs. 

 

Raffinage : pertes et réductions en vue

Raffinage : pertes et réductions en vue

 

Pour la France seule, les pertes sont estimées entre 700 et 750 millions d’euros, à cause d’un nouvel effondrement des marges de raffinage, après une brève embellie en 2012.  Cette marge, qui résulte de la différence entre le prix des produits raffinés et celui du pétrole brut, ne couvre plus l’ensemble des frais des raffineurs. « Elle a atteint en moyenne 18 euros la tonne alors que l’équilibre se situe à environ 31-32 euros », selon M. Schilansky.  Le constat vaut pour toutes les raffineries européennes, qui souffrent d’une demande en baisse, d’une compétitivité érodée et d’une concurrence internationale accrue.   »A part fermer, il n’y a pas vraiment de solution afin que celles qui restent puissent bénéficier d’une marge positive », abonde Olivier Abadie, spécialiste de l’aval pétrolier au cabinet de recherche IHS.  En Europe, la consommation de produits pétroliers a reculé en moyenne de 2% par an depuis 2006 en raison de la crise économique, de la tertiarisation de l’économie, de normes environnementales plus sévères et d’une efficacité énergétique accrue, selon l’association de l’industrie pétrolière européenne Europia.  A cela s’ajoute une structure de production inadaptée à la demande: les raffineries produisent trop d’essence et pas assez de gazole, à la marge pourtant plus élevée. En France, ce carburant bénéficie d’une fiscalité avantageuse et représente plus de 80% des volumes écoulés dans les stations-service.  Les raffineries sont dès lors contraintes d’exporter leurs surplus d’essence et les distributeurs doivent importer massivement du gazole.   »Elles seraient plus rentables si elles pouvaient produire plus de diesel », mais la crise qui frappe le secteur l’empêche de réaliser ces investissements lourds pour s’adapter, explique M. Abadie.  Dans le même temps, le débouché majeur que constituaient les Etats-Unis pour les exportations européennes s’est tari et de nouveaux acteurs apparaissent en Asie et au Moyen-Orient.  Soumises à moins de contraintes environnementales, les raffineries américaines ont gagné en compétitivité grâce à l’essor des hydrocarbures de schiste qui leur donne accès à des matières premières bon marché. Le pays est lui-même devenu exportateur.   »L’énergie représente 60% des coûts opératoires en Europe et seulement 30% aux Etats-Unis », relève M. Schilansky.  Conséquence: depuis 2009, le nombre de raffineries est passé de 102 à 87 en Europe, et de 12 à 8 en France, dont cinq exploitées par Total.  Pourtant, la surcapacité persiste. Elle est estimée à environ 10%, soit environ 70 millions de tonnes par an, estime l’Ufip, selon laquelle « il faudra encore réduire les capacités ».  Même une reprise économique durable ne changerait pas la donne « tant que l’Europe devra payer son énergie deux fois plus cher que les Etats-Unis », estime Alain Mathuren, d’Europia, alors que de nouvelles législations environnementales européennes pourraient entraîner plusieurs milliards d’euros de charges supplémentaires pour le secteur (Total, Eni, Repsol, Shell…)  Dans l’immédiat, l’Hexagone échapperait aux coupes sombres. « Total s’était engagé, à la fermeture de la raffinerie de Mardyck (en 2010), à ne pas fermer d’autre raffinerie dans les cinq ans, ce qui réduit le risque de fermeture en France à court terme », selon Olivier Abadie, d’IHS. « Le pays de loin le plus excédentaire en Europe en termes de capacité de raffinage est l’Italie ».  Premier raffineur européen, Total prévoit environ 500 millions d’euros de pertes en France pour sa branche raffinage-pétrochimie en 2013. Ses capacités ont diminué de 23% entre 2006 et 2011 et une réduction supplémentaire de 20% est prévue d’ici à 2017.   »Réduire les capacités ne signifie pas nécessairement fermer des sites », prévient toutefois une porte-parole du géant pétrolier. Il s’agit de « produire moins mais mieux » et de poursuivre la stratégie de rapprochement des activités de raffinage et de pétrochimie qui a permis de dégager 100 millions de dollars de synergies l’an dernier.

 

Air France : 300 millions de pertes

Air France : 300 millions de pertes

Air France-KLM a accusé en 2012 une perte d’exploitation de 300 millions d’euros contre une perte de 353 millions en 2011 et a amélioré son chiffre d’affaires de 5,2% à 25,63 milliards . Air France-KLM a annoncé vendredi une réduction de sa perte d’exploitation en 2012 à la faveur d’une amélioration de ses activités de long-courrier et des premiers effets de ses mesures d’économies, malgré la conjoncture médiocre du secteur aérien en Europe et la hausse du prix du pétrole. Le groupe aérien franco-néerlandais, numéro deux européen, qui a engagé il y a un an un vaste plan de restructuration, s’est refusé à s’engager sur une prévision de résultat d’exploitation pour 2013, se bornant à réaffirmer son intention de continuer à réduire sa dette et ses coûts. Les analystes anticipent un bénéfice d’exploitation de 346 millions d’euros en 2013 et de 885 millions en 2014, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sa recette unitaire par siège a augmenté de 5,9% grâce à une hausse limitée à 0,6% de ses capacités en 2013, lesquelles ne devraient augmenter que de 1,5% en 2013. Les analystes attendaient en moyenne pour 2012 un chiffre d’affaires de 25,43 milliards d’euros, une perte d’exploitation de 325 millions et une perte nette de 759 millions, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le seul quatrième trimestre, Air France-KLM a réduit sa perte d’exploitation à 143 millions d’euros – contre une perte de 158 millions attendue par les analystes – après une perte de 202 millions sur la période correspondante de 2011. « Trimestre après trimestre, on améliore la situation, mais ce n’est pas encore suffisant », a déclaré le directeur financier Philippe Calavia à des journalistes. « L’élément de positif est ce début de retournement qui doit nous inciter à maintenir nos efforts ».  

 

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Crédit agricole : pertes historiques

Crédit agricole : pertes historiques

La banque Crédit Agricole a annoncé vendredi des dépréciations massives au quatrième trimestre qui devraient entraîner des pertes historiques en 2012. La banque prévoit pour 2,676 milliards d’euros de dépréciations d’écarts d’acquisition, un jeu d’écriture comptable qui aura un impact négatif équivalent sur ses résultats, selon un communiqué.

 

 

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