Archive pour le Tag 'personnel'

Compte personnel de formation: Arnaques et fiasco

Compte personnel de formation: Arnaque et fiasco

Pour faire moderne, la gauche a complètement marchandisé la formation permanente. On est passé du DIF au CPF. La grande différence c’est que les droits la formation étaient calculés en heure et en jour et qu’ils sont désormais calculés en valeur monétaire c’est-à-dire en euros.

Bref, une formation permanente déjà critiquée pour son opacité et son efficacité et jetée totalement dans les mains du marché et qui se caractérise non seulement par un fiasco mais aussi par de nombreuses arnaques. De toute manière, la nouvelle politique de formation ne remplit nullement ce rôle puisqu’elle ne concerne qu’à la marge les chômeurs.

Pire, compte tenu de la mauvaise gestion des comptes personnels de formation, désormais on veut faire participer les bénéficiaires de la formation au financement. Pourtant la formation professionnels est un véritable fromage de plus de 13 milliards dont se gavent nombre d’institutions voire d’organisations plus ou moins bidon. En plus avec désormais de nombreuses arnaques qui consistent à solliciter les titulaires pour de fausses formations ( avec ou sans l’accord des intéressés).

Encore une réforme de gauche libérale socialiste qui finira par un énorme scandale et surtout par un fiasco total quant à l’efficacité pour l’emploi

Les salariés devront donc participer financièrement à leur formation lorsqu’ils utilisent leur compte personnel de formation (CPF), prévoit un amendement déposé samedi par le gouvernement sur son projet de budget de l’État pour 2023. La participation pourra être proportionnelle au coût de la formation, dans la limite d’un plafond, ou fixée à une somme forfaitaire. Un décret en Conseil d’État devra en préciser les modalités.
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Le Parlement vient enfin d’adopter une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial des titulaires de CPF, espérant tarir le flux de sollicitations subi par les particuliers.

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Elon Musk qui se veut libertarien – surtout pour lui-même- s’assoie sans état d’âme sur la liberté des autres. Ainsi sa brutalité a entraîné le départ de 80 % du personnel. Du coup l’avenir du réseau se trouve largement hypothéqué d’autant que les annonceurs se retirent progressivement de Twitter, or ce sont eux qui financent le réseau.

Pour réduire la masse salariale, Elon Musk s’y est pris en trois temps. D’abord, un immense plan social à la hache concernant 50% des effectifs de l’entreprise, doit 3.700 personnes, la première semaine de novembre. La semaine suivante, le nouveau patron s’est attaqué aux contractuels, en annonçant le licenciement de 80% d’entre eux, essentiellement dans la modération des contenus, alors même que Twitter était considéré avant le rachat comme l’un des réseaux sociaux les moins efficaces sur le sujet. Enfin, lors de la troisième semaine de novembre, Elon Musk s’est attaqué aux survivants du premier plan social en lançant aux quelques 3.700 employés restants un ultimatum : travailler « à fond, inconditionnellement » ou prendre la porte.
D’après le magazine Fortune, 75% des restants ont choisi à ce moment-là de partir. Ajoutons à ces vagues de départ quelques centaines de licenciements éparpillés dans le mois -surtout des employés et managers qui critiquaient ouvertement ou dans les messageries internes la gestion d’Elon Musk-, et Twitter ne compterait aujourd’hui que 1.000 employés et 1.100 contractuels, soit 2.200 en tout, contre 12.900 vingt-trois jours plus tôt !

De fait, on retiendra du premier mois d’Elon Musk quatre « accomplissements », tous plus inquiétants les uns que les autres : la boucherie sur la masse salariale ; le flop spectaculaire de l’abonnement Twitter Blue à 8 dollars par mois, lancé puis rangé indéfiniment au placard à cause de nombreuses dérives ; la rupture de neutralité assumée lorsqu’Elon Musk a appelé ses 118 millions de followers à voter Républicain aux élections de mi-mandat début novembre, confirmant les craintes sur son agenda politique ; et la réintégration de Donald Trump suite à un simple sondage, alors même que l’ancien président avait été banni de tous les grands réseaux sociaux l’an dernier en raison de son rôle actif pour encourager les émeutes du Capitole du 6 janvier 2021, qui ont provoqué six morts.

Ces premières semaines donnent un aperçu assez clair de la méthode et du style de management d’Elon Musk : faire table rase de l’ancien Twitter -dont il exécrait la culture d’entreprise- pour reconstruire à partir de ce qu’il en reste. Ainsi, après avoir viré sans ménagement la moitié des effectifs et congédié tous ceux qui osaient le critiquer, l’ultimatum donné aux restants sonne comme une nouvelle épuration, par la qualité cette fois, en se débarrassant de tous ceux qui avaient survécu jusque-là mais qui ne partagent pas ses valeurs.

Problème : la purge est si violente qu’il ne reste plus grand-chose. Si Twitter avait certainement un peu de « gras » à couper dans ses effectifs avant Musk, il paraît peu probable que l’entreprise employait 10.800 personnes de trop. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la capacité de Twitter à fonctionner normalement pour ses utilisateurs, de manière sécurisée, et à répondre à ses obligations légales de modération des contenus.

Mais peu importe la violence et le danger que la méthode Musk créé pour la survie à court terme de l’entreprise. Elon Musk est dans une croisade culturelle contre l’ancien Twitter. « Je peux vous dire ce qui marche chez Tesla : être présent physiquement au bureau et se donner à fond »; a déclaré l’entrepreneur lors d’un Spaces, un salon de discussion sur le réseau social. La purge passe donc aussi par la destruction de la culture d’entreprise de Twitter.

Le nouveau patron la juge trop libérale avec son télétravail généralisé, son progressisme typique de la Silicon Valley, et sa politique de ressources humaines axée sur la bienveillance et les avantages pour les salariés comme la cantine gratuite et à volonté. Dès son arrivée, Elon Musk a donc appliqué à Twitter ce qui fonctionne déjà dans ses autres entreprises : le présentiel tous les jours de la semaine sauf exceptions. Le milliardaire a également mis fin aux repas gratuits dans un souci d’optimisation des coûts.

La baisse inquiétante du niveau du personnel politique français

La baisse inquiétante du niveau du personnel politique français

Les déclarations de représentants du personnel politique français ne manquent pas d’être dramatiques pour l’analyste Maxime Tandonnet en raison de leur inconsistance et de leurs contradictions. Sans parler des atteintes à la conception universaliste.

 

Maxime Tandonnet, auteur de nombreux ouvrages historiques salués par la critique, a en particulier publié «1940: un autre 11 Novembre» (Tallandier, 2009), «Histoire des présidents de la République» (Perrin, coll. Tempus, 2017), «Les Parias de la République» (Perrin, 2017) et «André Tardieu, l’incompris» (Perrin, 2019).


L’anecdote a beaucoup fait parler d’elle. Le 14 avril, un élu de Vincennes a demandé la suppression d’une subvention au Yacht Club de cette ville en fustigeant le caractère polluant de la navigation à voile…Cette proposition – non retenue – a choqué l’opinion par son caractère emblématique de l’absurdité en politique.

Tenir des propos manifestement inintelligents ou qui relèvent de l’aberration au regard de la tradition démocratique française devient en effet une habitude dans le monde politico-médiatique. Une élue importante de la majorité parisienne soutient le principe de réunions «non mixtes» (sic)  ( allusion à la présence de blancs!.)

Santé : revalorisation des salaires du personnel soignant

Santé : revalorisation des salaires du personnel soignant

 

 

Plus d’un demi-million d’infirmiers, aides-soignants et autres personnels paramédicaux des hôpitaux publics bénéficieront d’une revalorisation de leurs grilles de salaires à compter du 1er octobre, a annoncé lundi 12 avril le ministère de la Santé.

Prévue par le « Ségur de la santé » signé en juillet 2020 avec une majorité de syndicats hospitaliers (FO, CFDT, Unsa), cette mesure coûtera  »un peu plus de 200 millions d’euros » au quatrième trimestre, puis  »740 millions en année pleine dès 2022″, selon le cabinet d’Olivier Véran.

Cette somme s’ajoutera aux 7,6 milliards déjà accordés aux 1,5 millions de salariés des hôpitaux et des Ehpad, du public comme du privé, via une augmentation générale de 183 euros net par mois (160 euros dans le secteur privé à but lucratif).

Les nouvelles grilles de salaires profiteront en premier lieu aux 200 000 aides-soignants titulaires de la fonction publique hospitalière, qui toucheront 45 euros net de plus par mois après un an de carrière et jusqu’à 468 euros en fin de carrière, selon le ministère. Idem pour les 153 000 infirmiers en soins généraux, qui gagneront 107 euros net de plus avec un an d’ancienneté et jusqu’à 353 euros au dernier échelon.

La revalorisation concernera aussi les infirmiers spécialisés (Iade, Ibode, IPA), les cadres de santé, les auxiliaires de puériculture, ainsi que les professions médico-techniques (manipulateurs radio) et de rééducation (masseurs-kinés).

Covid: 3 000 nouveaux lits de réanimation, avec quel personnel ?

Covid: 3 000 nouveaux lits de réanimation, avec quel personnel ?

 

Pour Bertrand Dureuil,Chef du pôle réanimations anesthésie SAMU (CHU de Rouen) et Jean-Paul Mira, Chef de service de médecine intensive-réanimation (AP-HP ; hôpital Cochin) la demande du chef de l’Etat de lits supplémentaires suppose de disposer du personnel suffisant, alertent, dans une tribune au « Monde », les présidents des deux conseils nationaux professionnels de réanimation, qui formulent des recommandations pour une mise en œuvre de cette mesure.

 

Tribune.

La circulation du coronavirus n’est actuellement pas contrôlée. Face à ce constat, le président Emmanuel Macron a proposé de nouvelles mesures visant au freinage de la troisième vague, mais également au renforcement de notre système de santé avec notamment la création de 3 000 lits de réanimation. Cela permettrait de porter à 10 000 le nombre des lits de réanimation alors que plus de 5 000 d’entre eux sont déjà occupés par des patients souffrant de formes graves du Covid-19. Si personne ne peut contester la nécessité de renforcer les capacités des hôpitaux en lits de réanimation, nous nous interrogeons sur la mise en œuvre pratique de cette mesure.

 

En effet, la création de 3 000 lits de réanimation dans les prochains jours sous-entend que nous disposions d’environ 4 800 à 6 000 nouveaux infirmiers, mais aussi d’aides-soignants, de kinésithérapeutes, de psychologues et de médecins supplémentaires. Cette demande en personnels intervient dans un contexte de pénurie de personnels soignants médicaux et paramédicaux antérieur à la crise, et dans celui d’une grande fatigue des professionnels de santé.

Compétences professionnelles

Au-delà de l’aspect quantitatif, déjà préoccupant, se pose la question de la compétence en soins critiques de ces personnels de renfort tout particulièrement pour ce qui concerne les infirmiers. En effet, les compétences professionnelles indispensables pour travailler dans l’environnement technique très complexe de la réanimation auprès de patients dont l’évolution est suivie en continue ne s’acquièrent pas en quelques jours. Ces observations conduisent les conseils nationaux professionnels d’anesthésie-réanimation, médecine péri-opératoire et médecine Intensive et réanimation à rappeler trois recommandations, déjà formulées en juillet 2020, pour que notre système de soins critiques soit effectivement en condition de mieux s’adapter en situation de crise sanitaire :

Premièrement, la reconnaissance des compétences très spécifiques des infirmiers des services de réanimation qui, aujourd’hui, ne sont absolument pas prises en compte et valorisées en France. Alors que de nouveaux lits sont à ouvrir, ces personnels non reconnus s’interrogent sur leur départ des unités de réanimation.

« Aujourd’hui, la réserve soignante est encore un projet et nous ne disposons pas de soignants “familiarisés” au quotidien avec les soins critiques »

Deuxièmement, le renforcement du ratio actuel infirmier/patient en réanimation, qui doit être porté de 1 infirmier pour 2,5 patients à 1 infirmier pour 2 patients. Cette mesure, justifiée par la charge en soins très lourde, permettrait, en cas de crise et d’extension de nos réanimations, de disposer de davantage d’infirmiers experts en réanimation pour encadrer les personnels venus en renfort. Aujourd’hui, le nombre insuffisant de nos infirmiers experts est un frein à l’ouverture de nouveaux lits de réanimation.

Le personnel soignant : manifs hier

Le personnel soignant : manifs hier  

 

Des manifestations mardi dans plusieurs villes de France et des accrochages avec les forces de l’ordre ont éclaté en marge du cortège parisien.

Une voiture a notamment été retournée et utilisée comme protection, a indiqué la préfecture de police de Paris sur Twitter, ajoutant avoir procédé à 16 interpellations à 16h.

La police a fait usage de gaz lacrymogène sur l’Esplanade des Invalides et des poubelles ont été incendiées par endroits.

Quelque 200 à 250 casseurs se sont infiltrés en marge de la manifestation parisienne, selon la chaîne BFMTV qui cite la police.

“Les soignants ne sont pas responsables des exactions place des Invalides. C’est scandaleux! On nous a volé cette manifestation (…) “les casseurs veulent manipuler la manifestation”, a déploré sur BFMTV Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).

Plus de 200 rassemblements dans plusieurs villes de France se son déroulés  dans le cadre de cette journée d’action nationale, organisée à l’appel d’une dizaine de syndicats et collectifs de soignants.

 

Personnel soignant: manif le 16 juin

Personnel soignant: manif le 16 juin

Journée d’actions et de grève à travers la France le 16 juin prochain pour obtenir d’avantage de moyens, en plein “Ségur de la Santé”, une vaste concertation servant à définir les contours d’un nouveau plan hôpital.

“Les politiques d’austérité menées par les différents gouvernements successifs (…) ont généré des carences en matière de prise en charge, qui se sont accentuées pendant la pandémie du Covid-19”, peut-on lire dans un communiqué commun, signé par la CGT, FO, Sud Solidaires, Unsa, CFE-CGC, les collectifs Inter Urgences, Inter hôpitaux, ou encore l’Association des médecins urgentistes de France.

“La meilleure des reconnaissances pour tous les professionnels des établissements du sanitaire, du médico-social et social, c’est que ce gouvernement enfin prenne en compte l’ensemble de leurs revendications”, poursuivent-ils.

Ils réclament, entre autres, une revalorisation générale des salaires, un plan de recrutement de personnels, des moyens financiers accrus pour les hôpitaux en 2020 et 2021 ainsi que l’arrêt des fermetures d’établissements et de lits.

Le gouvernement a promis de présenter un nouveau “plan hôpital” d’ici l’été, en lançant notamment le 25 mai le “Ségur de la Santé”, une vaste concertation avec les partenaires sociaux et les collectifs hospitaliers.

Personnel soignant et victimes : Après les médailles, un mémorial ( la république en marche ) !!

Personnel soignant et victimes : Après les médailles, un mémorial ( la république en marche ) !!

  • On peut légitimement se demander si une partie de l’entourage de Macron n’est pas devenue complètement folle en imaginant des récompenser le personnel soignant alliait une vieille médaille oubliée. Maintenant, on va plus loin , on pense  même à l’édification d’un mémorial ! Il est clair que l’équipe de Macron est davantage préoccupée de communication que de politique sanitaire. Pourquoi pas aussi demain un mémorial pour les 2 millions de chômeurs supplémentaires, une médaille aussi ce qui auront été victimes d’un licenciement. Tout cela révèle évidemment que le pouvoir à l’Élysée ne sait plus quoi faire pour remédier à la chute de popularité irréversible du président. « Il n’y a pas de réflexion à ce stade sur ce point », aurait toutefois nié l’Élysée, interrogé par le quotidien local. En coulisses toutefois, plusieurs conseillers du Président étudieraient ce projet. « C’est séduisant sur le papier, mais le président n’a pas d’avis pour le moment. Il nous demande juste d’y réfléchir », confie ainsi un proche d’Emmanuel Macron .  L’idée a elle aussi déjà suscité des critiques sur les réseaux sociaux. Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal ETHIC, a ainsi fustigé cette idée avec ironie dans un message sur Twitter très partagé : « et pourquoi pas pour les victimes de la gastro ?». Dans le même ordre d’idée, l’annonce en Conseil des ministres, mercredi dernier, d’une médaille «de l’engagement» et d’un hommage le 14 juillet a plus agacé que convaincu dans le milieu des soignants.

Personnel médical : « Des primes de risque bien dérisoires »

Personnel médical : « Des primes de risque bien dérisoires »

 

Yann Coatanlem,PDG d’une start-up de fintech,  président du club de réflexion Praxis, dénonce, dans une tribune au « Monde », « l’obole » promise aux personnels soignants, fonctionnaires et salariés contraints de se rendre sur leur lieu de travail et propose un autre mode de calcul du risque encouru.

 

Tribune. Les différentes primes envisagées pour tous ceux qui continuent à se rendre sur leur lieu de travail pendant la crise du coronavirus sont-elles la bonne réponse devant les risques importants encourus ? Elles semblent bien dérisoires pour récompenser tous ceux qui, médecins, aides-soignantes, magasiniers, livreurs, caissières, méritent mieux que notre compassion, nos applaudissements du soir et nos encouragements sur les réseaux sociaux.

Le problème n’est pas que les vrais héros de cette drôle de guerre ont des fins de mois difficiles, le problème est qu’ils risquent leur vie pour nous et que cela exige un message très fort de tout le pays. Pas une maigre obole.

Véritable double peine

Le sentiment d’injustice n’a peut-être pas frappé immédiatement les « confinés », tous ceux d’entre nous qui continuent de mener la vie la plus normale possible grâce au sacrifice de ceux qui s’exposent sur le front. Après tout, diront certains, chaque guerre a ses soldats. Il y a pourtant une différence énorme entre la crise du Covid-19 et, par exemple, la première guerre mondiale : les poilus étaient représentatifs de l’ensemble de la population, aucune famille n’a été épargnée.

Le problème n’est pas que les vrais héros de cette drôle de guerre ont des fins de mois difficiles, le problème est qu’ils risquent leur vie pour nous et que cela exige un message très fort de tout le pays

Aujourd’hui, au contraire, il existe des inégalités flagrantes devant l’exposition au virus, et ces inégalités viennent dans bien des cas aggraver des inégalités socioéconomiques existantes. Que l’on songe aux dilemmes d’une mère célibataire qui doit choisir entre la garde de son enfant et un job ingrat mais source principale de revenus.

Cette véritable double peine doit nous conduire à réfléchir à l’instauration d’une prime de risque importante pour toutes les professions sur lesquelles pèse un risque disproportionné par rapport au reste de la population. On nous rétorquera que dans certains métiers, notamment chez les pompiers et les forces de l’ordre, des risques considérables sont pris chaque jour : oui, mais la grande différence est que ces risques sont connus à l’avance et que, sauf exception, les moyens matériels sont adéquats.

Un bon modèle pour la rémunération du risque causé par le coronavirus peut se trouver chez les diplomates : dès qu’un risque géopolitique est jugé matériel, la rémunération globale augmente très sensiblement. Ainsi, le niveau total des primes d’un ambassadeur en poste à Kaboul (Afghanistan) ou à Bagdad (Irak) est plus ou moins triplé par rapport aux primes d’un ambassadeur établi à Bruxelles (jusqu’à 4,5 fois le salaire de base).

France: le manque dramatique de matériel de protection du personnel soignant

France: le manque dramatique de  matériel de protection du personnel soignant

Depuis le début de la crise le personnel soignant en général et les médecins de ville ne cessent de réclamer du matériel de protection en particulier des masques. À chaque fois qu’est évoqué ce manque dramatique, les autorités répondent qu’elles ont passé des commandes. Malheureusement on ne voit rien arriver ou  presque sur le terrain ou alors  au compte-gouttes. Il faudrait que ces commandes ne soient pas  de toute façon dimensionnées par rapport aux besoins , pas seulement du personnel médical mais aussi de tous ceux qui sont en contact fréquent avec le public comme par exemple les caissières de grands magasins ou encore les transporteurs livreurs, les forces de l’ordre.

Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a demandé lundi au gouvernement français de fournir au personnel soignant tout le matériel nécessaire pour se protéger du coronavirus, qui a, selon lui, coûté la vie à trois praticiens.“Trois médecins investis dans la lutte contre la pandémie du coronavirus COVID-19, dont deux médecins libéraux, un généraliste et un spécialiste, sont décédés”, dit-il dans un communiqué. “Si ces médecins disparus font l’honneur du métier, tous les soignants se projettent en eux et s’interrogent.

Leurs interrogations sont plus que légitimes alors que  le nombre de professionnels de santé contaminés et malades, en ville, comme à l’hôpital et dans le secteur médico-social, ne cesse de progresser parce qu’ils n’ont pas reçu en temps utile les équipements indispensables à leur protection”, poursuit-il.

 

“Certes, le gouvernement s’est enfin décidé à abattre des cartes et à faire la lumière sur l’état de ses stocks de masques et la prévision de production, mais cela vient hélas un peu tard. A présent, le SML réclame que tout ce qui est possible soit mis en œuvre sans tarder afin que les médecins libéraux, et tous les soignants, bénéficient de mesures sérieuses de protection afin d’éviter de nouvelles morts”, ajoute le syndicat.

Tous les acteurs qui interviennent au domicile des patients doivent, selon lui, être équipés d’un matériel complet de protection incluant masque, lunettes, gants, blouses et charlottes jetables, ainsi que du gel hydroalcoolique, “afin non seulement de protéger les soignants, mais aussi de protéger les patients”.

i>télé : Bolloré propose de virer le personnel

i>télé : Bolloré propose de  virer le personnel

 

 

 

Le compromis chez Bolloré c’est pas le genre de la maison. Il gère les médias comme ses entreprise en Afrique (où il fait l’essentiel des profits du groupe) : à coup de serpe et de coupe de pieds au cul. La direction du groupe a en effet estimé dans un bref communiqué publié cet après-midi «avoir levé le point bloquant majeur pour la SDJ (Société des Journalistes ndlr) en lui proposant une amélioration des conditions de départ pour ceux qui souhaiteraient quitter l’entreprise».C’est à dire sans doute  au moins 30% des journalistes.  Le journaliste Adrien Borne, qui présente notamment la matinale du weekend sur i>télé, a fait part sur Twitter de son «humiliation» à la lecture dudit communiqué. Les salariés ont par ailleurs reconduit leur grève jusqu’à mardi midi pour le 22e jour d’affilée d’arrêt de travail, à 82% des voix (76 favorables, 8 contre, 9 abstentions). Pour la première fois, ils ont tenu leur assemblée générale quotidienne dans le hall de la chaîne, puis dans la rue afin de faire voter les pigistes, dont l’accès au bâtiment est limité depuis quelques jours.  La direction souligne dans son communiqué que «76 salariés sur 180 ont voté la poursuite de la grève». Les grévistes réclament toujours la mise à l’écart de l’animateur controversé Jean-Marc Morandini, la signature d’une charte éthique, la nomination d’un directeur de la rédaction distinct du directeur général, et plus largement la définition d’un projet stratégique et éditorial «clair et précis».

Fric foot Fifa : 80 millions d’enrichissement personnel

Fric foot Fifa : 80 millions d’enrichissement personnel

 

Comme on le sait la Fifa brasse des milliards chaque année ; du coup, la tentation est grande pour les dirigeants de se sucrer  au passage d’autant que la gestion est complètement opaque et le statut juridique très douteux. La Fifa en effet est gérée  par une association dont le siège est en Suisse ; comme d’ailleurs la quasi-totalité des organisations internationales du sport toutes  gérées par des associations (type loi 1901 en France) et basées soit en Suisse soit à Monaco. C’est dans ces conditions que Joseph Blatter, ex-président de la Fifa, Jérôme Valcke et Markus Kattner, ses ex-lieutenants, se sont partagés 80 millions de dollars « dans un effort coordonné d’enrichissement personnel » à travers contrats et compensations, au cours des 5 dernières années, a indiqué vendredi la Fifa. La fédération internationale de football, basée à Zurich, a indiqué avoir livré ces informations à la justice suisse et va les partager avec la justice américaine. « Certains contrats contiennent des dispositions qui semblent violer le droit suisse », expose encore la Fifa au sujet des avenants et systèmes de bonus de ses trois anciens dirigeants. « Il apparaît un effort coordonné par trois anciens hauts responsables de la Fifa pour s’enrichir par des augmentations annuelles des salaires, des primes liées à la Coupe du monde et d’autres avenants pour un total de 80 millions de dollars sur les cinq dernières années », a exposé la Fifa. Les contrats de l’ex-président de la Fifa, Joseph Blatter, et de ses ex-lieutenants Jérôme Valcke et Markus Kattner, ont été remis aux enquêteurs suisses lors d’une perquisition au siège de la Fédération internationale à Zurich, a indiqué vendredi le Bureau du Procureur. Et la Fifa de donner des exemples. Le 30 avril 2011, Jérôme Valcke (secrétaire général) et Markus Kattner (secrétaire général adjoint) « ont reçu des prolongations de contrat de 8,5 ans jusqu’en 2019″ avec « des primes de départ généreuses leur garantissant le paiement intégral, jusqu’à 17,8 millions de dollars et 9,9 millions de dollars respectivement, dans le cas où leur emploi avec la Fifa s’arrêtait, si Joseph Blatter n’était pas réélu ». Le 1 décembre 2010, MM. Blatter, Valcke et Kattner « reçoivent 23,4 millions de dollars de primes spéciales pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud », qui sont « octroyées rétroactivement – quatre mois après la fin de la Coupe du monde – et apparemment sans une disposition du contrat sous-jacent stipulant ces primes ».

(Avec AFP)

Collectivités locales : les dépenses de personnel plombent les finances

Collectivités locales : les dépenses de personnel plombent les finances

Nombre de départements (voir d’autres collectivités locales) sont au bord de la faillite. En cause le transfert de responsabilité de l’État insuffisamment compensé financièrement, la baisse des dotations de l’État aussi la dérive des dépenses. Notamment les dépenses de personnel qui ont encore augmenté de 4 % l’année dernière. Ce que dénonce une nouvelle fois les magistrats de la Cour des Comptes. Ils préconisent de ne pas remplacer tous les départs en retraite ou de faire travailler les fonctionnaires effectivement 35 heures par semaine. Seul un effort conséquent sur les dépenses permettra d’éviter une baisse durable des investissements des collectivités. Parmi les dérives des dépenses des départements il faut surtout signaler celle concernant le financement du RSA. Un RSA qui a vu son nombre de bénéficiaires augmentés de manière explosive (plus 1 million de bénéficiaires depuis 2009).

La «grande réforme» sociale de Hollande: le compte personnel d’activité…… une arnaque !

La  «grande réforme» sociale de Hollande:  le compte personnel d’activité…… une arnaque !

 

En faiat la grande réforme sociale dont a parlé Hollande sur Canal + se réduit à un carnet , un carnet personnel d’activités qui ne fait que reprendre les différents droits déjà acquis mais qui pourra éventuellement être étendu à d’autres. Une vraie réformette et dangereuse en plus si par exemple on déviât y mettre les droits d’ancienneté pesant sur les charges sociales. Ce pourraiat être complètement improductifs pour les salariés âgés et constituer un obstacle à l’embauche. Pour l’instant rien n’est décidé et considérer que ce compte personnel d’activité est la grande réforme du quinquennat relève de l’arnaque pure et simple.  Ce compte, annoncé le 3 avril par le chef de l’Etat, regroupe les différents comptes existants (pénibilité, formation, compte épargne-temps…), que les salariés pourront conserver tout au long de leur carrière. «J’ai voulu créer – et ça va être la grande réforme du quinquennat – le capital de ceux qui travaillent […] À mesure qu’on avance dans la vie active on sera doté d’un certain nombre de crédits de formation. Si l’on est sorti de l’école très tôt, on aura un capital de départ. Ceux qui sont dans des métiers pénibles, ils auront des droits supplémentaires. Ceux qui n’utilisent pas tout le temps de travail et le compte épargne temps, ils pourront aussi capitaliser sur ce compte.»

Compte Personnel d’Activité : une nouvelle usine à gaz

Compte Personnel d’Activité : une nouvelle usine à gaz

 

A défaut de compétences économiques et sociales le gouvernement a recours à l’ingénierie sémantique pour inventer des usines à gaz. Le compte personnel d’activité sera une sorte de carnet de travail suivant le salarié pendant toute sa vie et cumulant ses différents droits sociaux. Une bonne idée en apparence mais qui pourra se retourner contre le salarié si le cumul des droits fait peur au nouveau patron. Sans parler de la complexification administrative si par exemple le patron doit gérer les cotisations à 50 mutuelles complémentaires .  Certains droits ne pourront en effet pas être «  portables ». déjà en ce moment nombre d’entreprise préfèrent embaucher un jeunes pour remplacer un plus ancien aux charges top lourdes.  Les Français vont devoir s’habituer à un nouvel acronyme: le CPA, pour Compte Personnel d’Activité. Manuel Valls a annoncé mercredi que la loi sur le dialogue social, qui sera présentée le 22 avril en Conseil des ministres et votée d’ici à juillet, créera le CPA. Destiné à entrer en vigueur au 1er janvier 2017, il regroupera plusieurs droits et suivra la personne tout au long de sa vie active. L’exécutif veut aller plus loin. Il a chargé les syndicats et au patronat de négocier, en 2016, les contours et le fonctionnement de ce nouvel outil. Mais il fait déjà connaître ses objectifs. «Il serait bon de procéder par étapes et que le CPA regroupe d’abord les droits liés à l’emploi et la formation», explique une source gouvernementale. Soit les actuels compte personnel de formation, compte pénibilité, compte épargne-temps (qui deviendrait portable), et éventuellement les droits rechargeables à l’assurance-chômage. Les mutuelles et la prévoyance ne seraient pas intégrées immédiatement – cela serait trop complexe. Surtout, le gouvernement souhaite des passerelles entre les droits. «Par exemple, des jours accumulés sur le compte épargne temps pourraient être transformés en jours de formation», explique-t-on à Matignon. Au Medef, on trouve l’idée «intéressante», à condition que ce CPA, gage de sécurité pour les salariés, aille de pair avec des réformes introduisant plus de «flexibilité, notamment pour rompre le contrat de travail». L’UPA (artisans) est plus dubitative et craint que cet outil «complexifie les tâches administratives des chefs d’entreprise». Même son de cloche à la CGPME.«Attention à l’effet sac à dos. Le chef d’entreprise ne voudra pas embaucher un senior susceptible d’avoir accumulé beaucoup de droits à prendre», alerte Jean-Eudes du Mesnil, son secrétaire général. «Je redoute l’usine à gaz», avoue même un syndicaliste. Au gouvernement, on rétorque que des limites seront fixées, qu’il s’agit d’articuler des droits existants déjà, que l’entreprise recruteuse ne subira pas de surcoût et qu’elle pourra avoir intérêt à embaucher une personne ayant des capacités de formation.

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