Croissance : du mieux mais pas le Pérou
Dernier bilan de l’INSEE. Et une prévision confirmée de 1.2% pour le PIB en 2015. Au premier trimestre 2015, la contribution de la demande intérieure finale a été positive de 0,6 point (+0,5 point dans les premiers résultats) et celle de la variation des stocks de 0,5 point (inchangé). Le commerce extérieur y a en revanche contribué négativement à hauteur de 0,5 point (inchangé). Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,9% (+0,8% dans les premiers résultats) et l’investissement s’est contracté de 0,1% (-0,2%) même si celui des entreprises a augmenté de 0,3 point (+0,2%). Le pouvoir d’achat des ménages s’est redressé, avec un revenu disponible brut en hausse de 1,2% au premier trimestre. Les prix à la consommation ont légèrement diminué de 0,1%, si bien que le pouvoir d’achat du revenu des ménages a augmenté de 1,3% (après -0,1% fin 2014). Au niveau individuel, il progresse de 1,2% (après -0,2% fin 2014). Le taux d’épargne des ménages a légèrement progressé à 15,3% contre 15% à fin 2014 et 15,2% à la fin du premier trimestre 2014. La masse salariale a augmenté de 0,7% après +0,3% sur les trois derniers mois de 2014. Le taux de marge des entreprises non financières a augmenté de 29,8% à 31,1%, atteignant son plus haut niveau depuis le premier trimestre 2011. Le déficit des administrations publiques s’élevait à 4,0% du PIB au premier trimestre. L’Insee a annoncé la semaine dernière prévoir une croissance de 0,3% au deuxième et au troisième trimestres 2015 puis de 0,4% au quatrième, qui porterait la croissance annuelle à 1,2%.Le gouvernement, qui continue de tabler sur une croissance de 1,0% cette année, a estimé que cette prévision de l’Insee confirmait que la France était « clairement rentrée dans une phase de reprise de l’activité ».