Archive pour le Tag 'permis'

Immobilier : une augmentation douteuse des permis de construire

Immobilier : une augmentation douteuse des permis de construire

 À défaut de relancer l’immobilier qui connaît une crise d’une ampleur presque sans précédent, le gouvernement tente de faire croire à une reprise de l’activité avec des permis de construire qui seraien t en hausse sur un mois mais en recul de plus de 10 % sur un an ! Par ailleurs le nombre de permis de construire serait en retrait de près de 30 % par rapport à la période avant Covid. 

 

En réalité, les mises en chantier sont « au plus bas » en 2024 avec 245.000 logements commencés en 2024, contre 360.000 sur la moyenne long-terme de 1986 à 2023. Aussi espère-t-on le vote dans le budget 2025 de l’amendement gouvernemental réintroduisant le prêt à taux zéro (PTZ) pour le logement individuel neuf. 

 

Avec Trump, tous les délires sont permis

Avec Trump, tous les délires sont permis

À quelques jours du vote pour le 47e présidant des États-Unis, certains milliardaires anticipent une victoire de Trump et font de leur mieux pour avoir ses bonnes grâces. Par Michel Santi, économiste (*). ( dans « La Tribune »)

Lors de sa première candidature à la Présidentielle, en 2016, Trump ne cessait de livrer certains médias importants à la vindicte populaire. Ses cibles privilégiées furent CNN dont il qualifiait les informations de « fake news » et de « garbage » (ordures), ainsi que le Washington Post traité de honte du journalisme (« A disgrace to journalism »). Après la victoire de Trump, le Post s’était érigé comme grand gardien de la démocratie. Le quotidien, fondé en 1877, se montrait tout à la fois déterminé et agressif dans la dénonciation des excès trumpistes, s’attirant les foudres du Président en exercice qui menaça à de nombreuses reprises – et en personne – Jeff Bezos, son propriétaire qui était évidemment à la manœuvre.

« Ils auront des problèmes, si je deviens Président », martelait Trump durant cette campagne à l’attention du Post et de CNN, dont les reportages et les éditorialistes lui étaient hostiles. «Ils auront tant de problèmes», poursuivant que – devenu Président – il bloquerait l’imminent projet de fusion entre Time Warner, propriétaire de CNN, avec AT&T. Trump et ses partisans accusaient CNN de conspirer à des suppressions de votes, et d’appartenir à une «structure de pouvoir» qu’il s’efforcerait de démanteler, car « mon administration n’autorisera pas cette opération de fusion ».

De fait, le Département de la Justice américain poursuit en novembre 2017 AT&T-Time Warner et bloque leur fusion. Quelques mois plus tard, par ailleurs, les pressions exercées par Trump sur les services postaux US aboutissent à une augmentation de leurs tarifs appliqués envers Amazon, pendant que le Président en exercice twittait que les frais de livraison de cette société augmenteraient, provoquant une plongée boursière du titre de l’ordre de 60 milliards de dollars.

 

Début 2022, et alors que Trump semble s’installer comme seul candidat valide des Républicains à la Maison-Blanche, CNN licencie Jeff Zucker, son rédacteur en chef, et le remplace par Chris Licht, présenté comme «plus neutre» envers le candidat Trump. Le nouvel arrivant fait en effet preuve de tant de mansuétude, et s’attelle à renvoyer plusieurs journalistes critiques de Trump. Tant et si bien qu’il finit par être remercié, suite à une révolte de sa rédaction.

De son côté, Mark Zuckerberg, patron de Meta, pourtant adversaire historique de Donald Trump, ne cache pas (lors d’une interview sur You Tube) son admiration publique pour Trump qui se relève suite à l’attentat raté contre sa personne. « Après avoir été visé au visage, poing en l’air face au drapeau américain, sa réaction est un des gestes les plus courageux que j’ai pu voir dans ma vie » (one of the most badass things I’ve ever seen in my life), balbutie Zuckerberg.

Le Washington Post, pour sa part, était sur le point de soutenir publiquement la candidature de Kamala Harris, suite à une discussion entre les rédacteurs qui avaient même préparé le texte. Pourtant, par la voix de son directeur de la rédaction, Will Lewis, le Post vient tout juste de déclarer qu’il ne se prononcera finalement en faveur d’aucun candidat. Décision prise à l’évidence par Jeff Bezos qui cherche à ménager ses intérêts en cas de victoire de Trump, dont il était pourtant farouchement opposé ces dernières années.

Il y a quelques jours encore, Mariel Garza, éditorialiste très connue d’un autre organe de presse, le Los Angeles Times, démissionne de son poste en guise de protestation, car son directeur éditorial bloque le papier où elle s’apprêtait à soutenir Harris.

Après Elon Musk, après Peter Thiel, entrepreneur et investisseur, cofondateur de PayPal et de Palantir, connu pour son influence dans la Silicon Valley, les méga patrons américains tombent comme un jeu de dominos dans l’escarcelle de Trump. Sous nos yeux, les entrepreneurs les plus brillants de leur génération basculent, voire affichent leur soumission, ne laissant quasiment pas d’autre choix aux leaders de l’économie moins puissants et moins médiatiques qu’eux. Quant à ceux qui ne peuvent se résoudre à soutenir publiquement, par dégoût de lui, le candidat Trump, ils s’abstiennent et restent muets par peur de représailles si et quand il sera élu.

L’historien Timothy Snyder, dans son ouvrage On Tyranny, avait théorisé ce phénomène où les citoyens, anticipant et se conformant à un régime sans même y être contraints, facilitent et renforcent son pouvoir. En effet, c’est lorsque des individus ou des groupes adoptent volontairement – et de manière proactive – des comportements conformes aux attentes (ou aux attentes supposées) de ceux qui détiennent le pouvoir, avant même que des ordres ou que des instructions n’aient été données, que l’on identifie cette obéissance anticipatrice (« Anticipatory obedience »).

Il s’agit là d’un acte de soumission volontaire qui renforce les pouvoirs autoritaires, car la population exerce sur elle-même un autocontrôle et une autocensure, qui réduit ainsi le besoin de coercition. Affligeant pour cette grande démocratie américaine, et aussi accessoirement pour le Washington Post. C’est ce grand quotidien qui avait dévoilé les scandales du « Watergate », des « Pentagon papers ». Lui dont le slogan depuis 165 ans est – ou était – « La démocratie meurt dans les ténèbres » (« Democracy dies in darkness »).

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire ça. Son fil Twitter.

Immobilier-Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire

 

Immobilier-Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire 

La situation catastrophique du secteur immobilier se confirme.  Entre mai 2023 et avril 2024, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics a chuté de près de 18% dans l’Hexagone, selon le ministère de la Transition écologique. 

En cause notamment des taux d’intérêt particulièrement élevés, mais aussi des coups de construction qui ne sont pas compatibles avec la solvabilité des candidats à l’accession. De plus en plus de couches moyennes sont écartés du projet d’achat d’un logement neuf ou ancien surtout après la hausse continue depuis une vingtaine d’années.

D’après les chiffres publiés jeudi par le ministère de la Transition écologique, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics continue de baisser dans l’Hexagone. Entre mai 2023 et avril 2024, 358.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 17,7% de moins que lors des douze mois précédents.

Dans le détail, les maisons individuelles ont fait l’objet de 129.200 autorisations (-19,7%) entre mai 2023 et avril 2024, tandis que les logements collectifs en ont obtenu 229.000 (-16,6%). Au sein des logements collectifs, les résidences (étudiantes, seniors…) ont réussi à sensiblement limiter leur recul, qui s’établit à -11,1%.

Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire

 

Crise du logement : Chute de 20 % des permis de construire 

La situation catastrophique du secteur immobilier se confirme.  Entre mai 2023 et avril 2024, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics a chuté de près de 18% dans l’Hexagone, selon le ministère de la Transition écologique. 

En cause notamment des taux d’intérêt particulièrement élevés, mais aussi des coups de construction qui ne sont pas compatibles avec la solvabilité des candidats à l’accession. De plus en plus de couches moyennes sont écartés du projet d’achat d’un logement neuf ou ancien surtout après la hausse continue depuis une vingtaine d’années.

D’après les chiffres publiés jeudi par le ministère de la Transition écologique, le nombre de permis de construire délivrés par les pouvoirs publics continue de baisser dans l’Hexagone. Entre mai 2023 et avril 2024, 358.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 17,7% de moins que lors des douze mois précédents.

Dans le détail, les maisons individuelles ont fait l’objet de 129.200 autorisations (-19,7%) entre mai 2023 et avril 2024, tandis que les logements collectifs en ont obtenu 229.000 (-16,6%). Au sein des logements collectifs, les résidences (étudiantes, seniors…) ont réussi à sensiblement limiter leur recul, qui s’établit à -11,1%.

Le permis de conduire dématérialisé pour quoi faire ?

Le permis de conduire dématérialisé pour quoi faire ?

Dématérialiser pour dématérialisé ne permet de conduire n’a guère de sens sinon de se mettre à la mode numérique. Précisément pour donner du sens, il aurait été intéressant de dématérialiser en même temps la carte grise, l’assurance et le permis. En effet ce sont environ 20 % des conducteurs qui sont sans permis ou sans assurance, voire pour certains qui roulent avec des véhicules volés.

Le permis de conduire dématérialisé devient une réalité accessible à tous les conducteurs à partir de ce mercredi, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur au Parisien mardi 13 février. Ce permis de conduire numérique sera accessible via l’application France Identité, développée par l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), et disponible sur iOS et Android, précise nos le Parisien.

Pour obtenir ce permis, il sera nécessaire d’avoir préalablement la carte nationale d’identité électronique (CNIe), déjà détenue par plus de 17 millions de personnes. Cette carte physique demeure la pièce d’identité de référence, authentifiant un individu grâce à sa puce électronique sécurisée. Une fois en possession de cette CNIe, vous pourrez obtenir votre permis de conduire dématérialisé et compléter ainsi vos certificats numériques quotidiens.

Il sera également possible d’obtenir la version numérique du permis de conduire même avec un ancien permis en papier rose, sans nécessité de renouvellement. Le permis sera téléchargé et disponible hors connexion Internet pour les contrôles en zone blanche.

En outre, l’application France Identité prévoit également la dématérialisation de la carte verte d’assurance automobile, ainsi que la future inclusion de la carte grise et de l’attestation d’assurance. Les premiers tests débuteront à la fin de cette année.

Logements :Chute de 25 % des demandes de permis de construire

Logements :Chute de 25 % des demandes de permis de construire

Une chute de près de 20 % des mises en chantier et plus inquiétant encore une chute de 25 % des demandes de permis sur un an. La crise du logement continue et s’amplifie

294.700 logements ont été mis en chantier entre décembre 2022 et novembre 2023, soitchute de 19,6% par rapport à l’année précédente. Sur douze mois (entre décembre 2022 et novembre 2023), 372.500 permis de construire ont été accordés. Lors des douze mois précédents, il y en avait 127.300 de plus. La chute dépasse donc 25%. Tous les types de logement sont affectés par cette crise. Les maisons individuelles, qu’elles soient situées en lotissement (- 25,1%) ou en diffus (- 31,7%), aussi bien que les logements collectifs (- 24,8%).

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !

Conditionner le maintien du permis de conduire à un examen médical pour les personnes âgées. «Nous n’y sommes pas favorables», car cela donnerait l’impression que certains peuvent avoir un permis «périmé», a indiqué Clément Beaune. Voilà l’exemple même de la démagogie et de la faiblesse d’un gouvernement qui sur une question régalienne mettant en cause la sécurité montre toute sa faiblesse.

Il est pourtant indéniable qu’avec l’âge, la santé ce détériore, les réflexes et les réactions avec. Il est tout aussi indéniable que certains peuvent conduire sans dommages jusqu’à 90 ans tandis que d’autre sont sources de risques à partir de 70 ans voire avant en cas de santé altérée.

«Je veux couper court à des rumeurs ou à des fausses nouvelles», a expliqué le membre du gouvernement. Une «discussion» a bien été lancée par la Commission européenne, et celle-ci «pourrait créer ce type d’obligations». Mais Paris s’élèvera contre cette idée : «Quand on est une personne âgée, notamment dans les territoires ruraux [...], on a besoin de la voiture».

La réflexion européenne vise à limiter les risques, afin de remplir les objectifs du plan «Vision zéro» : «Atteindre pratiquement zéro décès et zéro blessé grave sur les routes de l’UE d’ici à 2050». Dans ce cadre, le texte de la commission, rappelé dans un rapport récent de l’eurodéputée Karima Delli, propose que «les États membres réduisent à cinq ans ou moins les durées de validité administrative [...] pour les titulaires de permis de conduire résidant sur leur territoire ayant atteint l’âge de 70 ans, afin d’appliquer une fréquence accrue de contrôles médicaux ou d’autres mesures spécifiques, y compris des cours de remise à niveau». Autant d’orientations auquel s’oppose le gouvernement français par pure démagogie

Immobilier: Baisse des permis de construire

Immobilier: Baisse des permis de construire


Sur un an, le nombre de permis a chuté de 19,6% par rapport à la même période un an plus tôt, soit 412.100 autorisations délivrées entre juillet 2022 et juin 2023, et de 10,5% par rapport aux douze mois précédant la crise sanitaire.

Cette chute du nombre d’autorisations, sur un an, en dit long sur l’état du marché de la promotion et la construction. Les professionnels du secteur font, en effet, état d’une crise, pris en étau entre la hausse des coûts de construction d’une part et les difficultés d’accès au crédit des acquéreurs d’autre part. Ils pointent également la frilosité des maires à signer des permis.

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de chantiers commencés, qui suit traditionnellement celui des permis de construire avec quelques mois d’écart, a reculé de son côté de 3,7%. À l’image du nombre de permis, les chantiers débutés entre juillet 2022 et juin 2023, au nombre de 337.200, sont inférieurs de 12,7% à leur nombre un an plus tôt. Ce sont les maisons qui connaissent la plus forte diminution (-17,2%) devant les logements individuels groupés (-10,6%), les logements collectifs ordinaires (-10%) et les logements en résidence (-8,7%).

« Cela fait environ trois ans que nous voyons les signes avant-coureurs de cette crise », a abondé ce vendredi Xavier Huillard, PDG du groupe de construction Vinci, estimant que les réponses des décideurs n’étaient « pas à la hauteur » et que la situation commençait à être « réellement problématique (…) pour la cohésion sociale de notre pays ».

« Il faut bien comprendre que c’est une véritable filière, qui commence par le logement d’urgence (…), qui passe ensuite au logement social puis au logement intermédiaire puis aux logements libres, qu’ils soient achetés par des particuliers ou par des investisseurs pour ensuite les louer. Et lorsque ça bloque au niveau du haut, c’est-à-dire du logement libre, eh bien cela empêche les populations des étages précédents (…) de sortir de la situation dans laquelle elles sont », a ajouté le PDG de Vinci.

De quoi fragiliser l’activité des professionnels : sur les quatre premiers mois de l’année, les défaillances de promoteurs étaient en hausse de 53,8% et celles de constructeurs de 55,6% selon les données du cabinet de conseil Altarès.

« Nous sommes entrés dans une crise structurelle qui est la conséquence de quarante années de politique du logement qui n’a fait que creuser les inégalités au lieu de les réduire », a notamment alerté Xavier Lépine, président de l’Institut de l’Épargne immobilière et foncière (IEIF), dans une interview accordée à La Tribune.

Permis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique

Permmis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis de conduire automobile désormais à 17 ans est évidemment une une décision bien accueillie par la plupart des jeunes. Reste qu’il s’agit d’une orientation qui découle directement de la faiblesse d’un pouvoir en minorité à l’Assemblée nationale et qui multiplie les gestes pour tenter de reconquérir un peu de popularité .Le gouvernement va abaisser dès 2024 à 17 ans, au lieu de 18 ans actuellement, l’âge permettant de conduire seul, a donc annoncé Élisabeth Borne mardi 20 juin .

«À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans et conduire à partir de 17 ans», au lieu de 18 ans, a affirmé la première ministre, en soulignant que cette mesure serait «un vrai plus» notamment pour les jeunes en apprentissage.

Actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis B à 17 ans, mais n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans. Ce seuil sera donc abaissé d’un an. L’aide de 500 euros versée aux apprentis pour financer leur permis sera en outre élargie aux élèves des lycées professionnels, a ajouté la cheffe du gouvernement.

Alors que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, Elisabeth Borne a promis d’être «très attenti(ve) sur le niveau demandé» pour obtenir le permis. Le gouvernement est aussi «en train de renforcer les attestations de sécurité routière pour en faire des sortes de pré-codes», a-t-elle ajouté, en assurant qu’il n’y avait «pas eu plus d’accidents» dans les pays voisins qui ont un permis de conduire à 17 ans.

On est à l’inverse de ce qu’il faut faire.

Plusieurs associations ont fait part de leur hostilité à l’abaissement. «On est à l’inverse de ce qu’il faut faire pour baisser de moitié le nombre de morts sur la route en 2030», a déploré Jean-Yves Lamant, président de la Ligue contre la violence routière, en rappelant que les accidents de la route sont «la première cause de mortalité chez les jeunes». Pour Anne Lavaud, directrice générale de l’association Prévention routière «ce n’est vraiment pas une bonne idée, c’est finalement régler une problématique par un nouveau risque».

Chaque année, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie le bilan de la mortalité routière. Et chaque année, son constat est identique : les seniors sont les plus sûrs des conducteurs. En 2017, les accidents de la route mortels ont été causés :

à 19,3% par les 18-24 ans
à 22,3% par les 25-34 ans
à 21,6% par les 35-49 ans
à 17,8% par les 50-64 ans
et enfin à 16,9% par les 65 ans et plus

C’est donc bien les conducteurs plus jeunes qui causent le plus d’accidents fatals. L’explication ? Les seniors sont des conducteurs plus expérimentés… et rendus aussi plus prudents par la conscience de leurs propres limites. Pour les jeunes , les principaux facteurs de risque sont la vitesse, l’alcool, la drogue et le téléphone.

Le bilan de l’ONISR se lit toutefois bien différemment lorsqu’on s’intéresse, non plus aux responsables, mais aux victimes d’accidents de la circulation. Dans ce triste palmarès ce sont à la fois les plus jeunes et les plus âgés qui sont les plus touchés :

108 tués par million d’habitants chez les 18-24 ans en 2017,
88 tués par million d’habitants chez les 75 ans et plus,
alors que la moyenne nationale est à 53.

Moins dangereuses au volant, mais plus vulnérables en cas d’accidents mortels, les personnes âgées représentent plus du quart de la mortalité routière. Et elles courent aussi beaucoup plus de risques que les autres en cas d’accident non mortel : fractures, foulures et autres suites d’un accident automobile ont des conséquences bien plus lourdes avec l’âge.

Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis de conduire automobile désormais à 17 ans est évidemment une une décision bien accueillie par la plupart des jeunes. Reste qu’il s’agit d’une orientation qui découle directement de la faiblesse d’un pouvoir en minorité à l’Assemblée nationale et qui multiplie les gestes pour tenter de reconquérir un peu de popularité.Le gouvernement va abaisser dès 2024 à 17 ans, au lieu de 18 ans actuellement, l’âge permettant de conduire seul, a annoncé Élisabeth Borne mardi 20 juin sur le média en ligne Brut.

«À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans et conduire à partir de 17 ans», au lieu de 18 ans, a affirmé la première ministre, en soulignant que cette mesure serait «un vrai plus» notamment pour les jeunes en apprentissage.

Actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis B à 17 ans, mais n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans. Ce seuil sera donc abaissé d’un an. L’aide de 500 euros versée aux apprentis pour financer leur permis sera en outre élargie aux élèves des lycées professionnels, a ajouté la cheffe du gouvernement.

Alors que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, Elisabeth Borne a promis d’être «très attenti(ve) sur le niveau demandé» pour obtenir le permis. Le gouvernement est aussi «en train de renforcer les attestations de sécurité routière pour en faire des sortes de pré-codes», a-t-elle ajouté, en assurant qu’il n’y avait «pas eu plus d’accidents» dans les pays voisins qui ont un permis de conduire à 17 ans.

On est à l’inverse de ce qu’il faut faire.

Plusieurs associations ont fait part de leur hostilité à l’abaissement. «On est à l’inverse de ce qu’il faut faire pour baisser de moitié le nombre de morts sur la route en 2030», a déploré Jean-Yves Lamant, président de la Ligue contre la violence routière, en rappelant que les accidents de la route sont «la première cause de mortalité chez les jeunes». Pour Anne Lavaud, directrice générale de l’association Prévention routière «ce n’est vraiment pas une bonne idée, c’est finalement régler une problématique par un nouveau risque».

Chaque année, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie le bilan de la mortalité routière. Et chaque année, son constat est identique : les seniors sont les plus sûrs des conducteurs. En 2017, les accidents de la route mortels ont été causés :

à 19,3% par les 18-24 ans
à 22,3% par les 25-34 ans
à 21,6% par les 35-49 ans
à 17,8% par les 50-64 ans
et enfin à 16,9% par les 65 ans et plus

C’est donc bien les conducteurs plus jeunes qui causent le plus d’accidents fatals. L’explication ? Les seniors sont des conducteurs plus expérimentés… et rendus aussi plus prudents par la conscience de leurs propres limites. Pour les jeunes , les principaux facteurs de risque sont la vitesse, l’alcool, la drogue et le téléphone.

Le bilan de l’ONISR se lit toutefois bien différemment lorsqu’on s’intéresse, non plus aux responsables, mais aux victimes d’accidents de la circulation. Dans ce triste palmarès ce sont à la fois les plus jeunes et les plus âgés qui sont les plus touchés :

108 tués par million d’habitants chez les 18-24 ans en 2017,
88 tués par million d’habitants chez les 75 ans et plus,
alors que la moyenne nationale est à 53.

Moins dangereuses au volant, mais plus vulnérables en cas d’accidents mortels, les personnes âgées représentent plus du quart de la mortalité routière. Et elles courent aussi beaucoup plus de risques que les autres en cas d’accident non mortel : fractures, foulures et autres suites d’un accident automobile ont des conséquences bien plus lourdes avec l’âge.

Société-Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

L’insécurité routière de temps a toujours bénéficié d’une grande bienveillance de la justice y compris en cas de conséquences mortelles. Tout juste quelques mois de prison et encore même lorsque la responsabilité est largement démontrée . C’est le cas y compris en cas de consommation d’alcool. Et par analogie, la bienveillance a été étendue à la consommation de drogues pourtant impliquée dans un tiers des accidents routiers mortels. Le ministre de l’intérieur Darmanin veut doncun renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.

Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( darmanin)

Le ministre de l’intérieur d’Armanin veut un renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.
Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Sur la route la drogue serait en cause dans environ 30 % des accidents mortels

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Il pourrait être envisagé un contrôle médical obligatoire tous les dix ans pour le permis de conduire, ayant pour objectif de vérifier que le conducteur est bien apte à prendre la route. Ce contrôle serait plus fréquent avec l’âge avec un contrôle à 60 ans, 65 ans puis tous les deux ans à partir de 70 ans. Un contrôle qui en cas d’inaptitude retirerait le permis.

Ce contrôle existe chez nos voisins européens mais pas en France, qui est même plutôt un contre-exemple en Europe. Au Portugal, par exemple, il faut revalider son permis à 40 ans, puis le valider à nouveau à 50, 65 et 75 ans. En Suisse, une visite médicale obligatoire est programmée à 70 ans. En Espagne, il y a un test de capacité tous les dix ans et tous les cinq ans à partir de 65 ans. En Belgique, le permis est aussi à renouveler tous les dix ans. Seulement trois pays font figure d’exception en Europe: la Pologne, l’Allemagne et donc la France. Pauline Déroulède se défend de vouloir « interdire aux vieux » de conduire:

Si on regarde les chiffres de la sécurité routière et que l’on compare les tranches d’âges, les 65 – 74 ans sont présumés responsables dans moins d’accidents mortels que les moins de 24 ans. 64 % contre 77 %. En revanche, ce pourcentage s’élève avec l’âge : les plus de 75 ans sont présumés responsables dans 82 % des cas.

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

 

Des chiffres forcément approximatifs concernant ceux qui circulent sans permis et sans assurance Ils seraient 800.000 à circuler en France sans assurance selon les chiffres de la délégation à la sécurité routière. Et selon le dernier baromètre du fonds de garantie des victimes, publié cette semaine, ces conducteurs non assurés ont causé l’an dernier 28.469 demandes de prises en charge de personnes de victimes, à la suite d’accidents. Pour les sans permis on évalue le chiffre à 700 000. Ce sont parfois les mêmes.

 

En croisant les données récoltées par les assureurs dans le cas d’accidents causés par ces conducteurs non assurés et les statistiques des forces de l’ordre losrqu’elles réalisent des contrôles (rouler sans assurance est interdit et passible de 750 euros d’amende), le fonds de garantie des victimes a dressé dans son baromètre le portrait de ces automobilistes. 80% sont des hommes et 60% ont ainsi moins de 35 ans. Un tiers de ces conducteurs sans assurance sont âgés de 26 à 33 ans.

Beaucoup de conducteurs non-assurés viennent de catégories modestes. 31,3% n’ont pas d’emploi, un peu moins de 24% sont ouvriers, selon les chiffres du baromètre.

Depuis le 4 juin 2019, un fichier a été mis en place pour croiser les données des assureurs avec les plaques d’immatriculation lors des contrôles, afin d’identifier plus rapidement les conducteurs non assurés.

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