Archive pour le Tag 'permis'

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical

Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !

Conditionner le maintien du permis de conduire à un examen médical pour les personnes âgées. «Nous n’y sommes pas favorables», car cela donnerait l’impression que certains peuvent avoir un permis «périmé», a indiqué Clément Beaune. Voilà l’exemple même de la démagogie et de la faiblesse d’un gouvernement qui sur une question régalienne mettant en cause la sécurité montre toute sa faiblesse.

Il est pourtant indéniable qu’avec l’âge, la santé ce détériore, les réflexes et les réactions avec. Il est tout aussi indéniable que certains peuvent conduire sans dommages jusqu’à 90 ans tandis que d’autre sont sources de risques à partir de 70 ans voire avant en cas de santé altérée.

«Je veux couper court à des rumeurs ou à des fausses nouvelles», a expliqué le membre du gouvernement. Une «discussion» a bien été lancée par la Commission européenne, et celle-ci «pourrait créer ce type d’obligations». Mais Paris s’élèvera contre cette idée : «Quand on est une personne âgée, notamment dans les territoires ruraux [...], on a besoin de la voiture».

La réflexion européenne vise à limiter les risques, afin de remplir les objectifs du plan «Vision zéro» : «Atteindre pratiquement zéro décès et zéro blessé grave sur les routes de l’UE d’ici à 2050». Dans ce cadre, le texte de la commission, rappelé dans un rapport récent de l’eurodéputée Karima Delli, propose que «les États membres réduisent à cinq ans ou moins les durées de validité administrative [...] pour les titulaires de permis de conduire résidant sur leur territoire ayant atteint l’âge de 70 ans, afin d’appliquer une fréquence accrue de contrôles médicaux ou d’autres mesures spécifiques, y compris des cours de remise à niveau». Autant d’orientations auquel s’oppose le gouvernement français par pure démagogie

Immobilier: Baisse des permis de construire

Immobilier: Baisse des permis de construire


Sur un an, le nombre de permis a chuté de 19,6% par rapport à la même période un an plus tôt, soit 412.100 autorisations délivrées entre juillet 2022 et juin 2023, et de 10,5% par rapport aux douze mois précédant la crise sanitaire.

Cette chute du nombre d’autorisations, sur un an, en dit long sur l’état du marché de la promotion et la construction. Les professionnels du secteur font, en effet, état d’une crise, pris en étau entre la hausse des coûts de construction d’une part et les difficultés d’accès au crédit des acquéreurs d’autre part. Ils pointent également la frilosité des maires à signer des permis.

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de chantiers commencés, qui suit traditionnellement celui des permis de construire avec quelques mois d’écart, a reculé de son côté de 3,7%. À l’image du nombre de permis, les chantiers débutés entre juillet 2022 et juin 2023, au nombre de 337.200, sont inférieurs de 12,7% à leur nombre un an plus tôt. Ce sont les maisons qui connaissent la plus forte diminution (-17,2%) devant les logements individuels groupés (-10,6%), les logements collectifs ordinaires (-10%) et les logements en résidence (-8,7%).

« Cela fait environ trois ans que nous voyons les signes avant-coureurs de cette crise », a abondé ce vendredi Xavier Huillard, PDG du groupe de construction Vinci, estimant que les réponses des décideurs n’étaient « pas à la hauteur » et que la situation commençait à être « réellement problématique (…) pour la cohésion sociale de notre pays ».

« Il faut bien comprendre que c’est une véritable filière, qui commence par le logement d’urgence (…), qui passe ensuite au logement social puis au logement intermédiaire puis aux logements libres, qu’ils soient achetés par des particuliers ou par des investisseurs pour ensuite les louer. Et lorsque ça bloque au niveau du haut, c’est-à-dire du logement libre, eh bien cela empêche les populations des étages précédents (…) de sortir de la situation dans laquelle elles sont », a ajouté le PDG de Vinci.

De quoi fragiliser l’activité des professionnels : sur les quatre premiers mois de l’année, les défaillances de promoteurs étaient en hausse de 53,8% et celles de constructeurs de 55,6% selon les données du cabinet de conseil Altarès.

« Nous sommes entrés dans une crise structurelle qui est la conséquence de quarante années de politique du logement qui n’a fait que creuser les inégalités au lieu de les réduire », a notamment alerté Xavier Lépine, président de l’Institut de l’Épargne immobilière et foncière (IEIF), dans une interview accordée à La Tribune.

Permis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique

Permmis automobile dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis de conduire automobile désormais à 17 ans est évidemment une une décision bien accueillie par la plupart des jeunes. Reste qu’il s’agit d’une orientation qui découle directement de la faiblesse d’un pouvoir en minorité à l’Assemblée nationale et qui multiplie les gestes pour tenter de reconquérir un peu de popularité .Le gouvernement va abaisser dès 2024 à 17 ans, au lieu de 18 ans actuellement, l’âge permettant de conduire seul, a donc annoncé Élisabeth Borne mardi 20 juin .

«À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans et conduire à partir de 17 ans», au lieu de 18 ans, a affirmé la première ministre, en soulignant que cette mesure serait «un vrai plus» notamment pour les jeunes en apprentissage.

Actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis B à 17 ans, mais n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans. Ce seuil sera donc abaissé d’un an. L’aide de 500 euros versée aux apprentis pour financer leur permis sera en outre élargie aux élèves des lycées professionnels, a ajouté la cheffe du gouvernement.

Alors que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, Elisabeth Borne a promis d’être «très attenti(ve) sur le niveau demandé» pour obtenir le permis. Le gouvernement est aussi «en train de renforcer les attestations de sécurité routière pour en faire des sortes de pré-codes», a-t-elle ajouté, en assurant qu’il n’y avait «pas eu plus d’accidents» dans les pays voisins qui ont un permis de conduire à 17 ans.

On est à l’inverse de ce qu’il faut faire.

Plusieurs associations ont fait part de leur hostilité à l’abaissement. «On est à l’inverse de ce qu’il faut faire pour baisser de moitié le nombre de morts sur la route en 2030», a déploré Jean-Yves Lamant, président de la Ligue contre la violence routière, en rappelant que les accidents de la route sont «la première cause de mortalité chez les jeunes». Pour Anne Lavaud, directrice générale de l’association Prévention routière «ce n’est vraiment pas une bonne idée, c’est finalement régler une problématique par un nouveau risque».

Chaque année, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie le bilan de la mortalité routière. Et chaque année, son constat est identique : les seniors sont les plus sûrs des conducteurs. En 2017, les accidents de la route mortels ont été causés :

à 19,3% par les 18-24 ans
à 22,3% par les 25-34 ans
à 21,6% par les 35-49 ans
à 17,8% par les 50-64 ans
et enfin à 16,9% par les 65 ans et plus

C’est donc bien les conducteurs plus jeunes qui causent le plus d’accidents fatals. L’explication ? Les seniors sont des conducteurs plus expérimentés… et rendus aussi plus prudents par la conscience de leurs propres limites. Pour les jeunes , les principaux facteurs de risque sont la vitesse, l’alcool, la drogue et le téléphone.

Le bilan de l’ONISR se lit toutefois bien différemment lorsqu’on s’intéresse, non plus aux responsables, mais aux victimes d’accidents de la circulation. Dans ce triste palmarès ce sont à la fois les plus jeunes et les plus âgés qui sont les plus touchés :

108 tués par million d’habitants chez les 18-24 ans en 2017,
88 tués par million d’habitants chez les 75 ans et plus,
alors que la moyenne nationale est à 53.

Moins dangereuses au volant, mais plus vulnérables en cas d’accidents mortels, les personnes âgées représentent plus du quart de la mortalité routière. Et elles courent aussi beaucoup plus de risques que les autres en cas d’accident non mortel : fractures, foulures et autres suites d’un accident automobile ont des conséquences bien plus lourdes avec l’âge.

Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis dès 17 ans: Une mesure démagogique

Le permis de conduire automobile désormais à 17 ans est évidemment une une décision bien accueillie par la plupart des jeunes. Reste qu’il s’agit d’une orientation qui découle directement de la faiblesse d’un pouvoir en minorité à l’Assemblée nationale et qui multiplie les gestes pour tenter de reconquérir un peu de popularité.Le gouvernement va abaisser dès 2024 à 17 ans, au lieu de 18 ans actuellement, l’âge permettant de conduire seul, a annoncé Élisabeth Borne mardi 20 juin sur le média en ligne Brut.

«À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans et conduire à partir de 17 ans», au lieu de 18 ans, a affirmé la première ministre, en soulignant que cette mesure serait «un vrai plus» notamment pour les jeunes en apprentissage.

Actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis B à 17 ans, mais n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans. Ce seuil sera donc abaissé d’un an. L’aide de 500 euros versée aux apprentis pour financer leur permis sera en outre élargie aux élèves des lycées professionnels, a ajouté la cheffe du gouvernement.

Alors que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, Elisabeth Borne a promis d’être «très attenti(ve) sur le niveau demandé» pour obtenir le permis. Le gouvernement est aussi «en train de renforcer les attestations de sécurité routière pour en faire des sortes de pré-codes», a-t-elle ajouté, en assurant qu’il n’y avait «pas eu plus d’accidents» dans les pays voisins qui ont un permis de conduire à 17 ans.

On est à l’inverse de ce qu’il faut faire.

Plusieurs associations ont fait part de leur hostilité à l’abaissement. «On est à l’inverse de ce qu’il faut faire pour baisser de moitié le nombre de morts sur la route en 2030», a déploré Jean-Yves Lamant, président de la Ligue contre la violence routière, en rappelant que les accidents de la route sont «la première cause de mortalité chez les jeunes». Pour Anne Lavaud, directrice générale de l’association Prévention routière «ce n’est vraiment pas une bonne idée, c’est finalement régler une problématique par un nouveau risque».

Chaque année, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie le bilan de la mortalité routière. Et chaque année, son constat est identique : les seniors sont les plus sûrs des conducteurs. En 2017, les accidents de la route mortels ont été causés :

à 19,3% par les 18-24 ans
à 22,3% par les 25-34 ans
à 21,6% par les 35-49 ans
à 17,8% par les 50-64 ans
et enfin à 16,9% par les 65 ans et plus

C’est donc bien les conducteurs plus jeunes qui causent le plus d’accidents fatals. L’explication ? Les seniors sont des conducteurs plus expérimentés… et rendus aussi plus prudents par la conscience de leurs propres limites. Pour les jeunes , les principaux facteurs de risque sont la vitesse, l’alcool, la drogue et le téléphone.

Le bilan de l’ONISR se lit toutefois bien différemment lorsqu’on s’intéresse, non plus aux responsables, mais aux victimes d’accidents de la circulation. Dans ce triste palmarès ce sont à la fois les plus jeunes et les plus âgés qui sont les plus touchés :

108 tués par million d’habitants chez les 18-24 ans en 2017,
88 tués par million d’habitants chez les 75 ans et plus,
alors que la moyenne nationale est à 53.

Moins dangereuses au volant, mais plus vulnérables en cas d’accidents mortels, les personnes âgées représentent plus du quart de la mortalité routière. Et elles courent aussi beaucoup plus de risques que les autres en cas d’accident non mortel : fractures, foulures et autres suites d’un accident automobile ont des conséquences bien plus lourdes avec l’âge.

Société-Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

L’insécurité routière de temps a toujours bénéficié d’une grande bienveillance de la justice y compris en cas de conséquences mortelles. Tout juste quelques mois de prison et encore même lorsque la responsabilité est largement démontrée . C’est le cas y compris en cas de consommation d’alcool. Et par analogie, la bienveillance a été étendue à la consommation de drogues pourtant impliquée dans un tiers des accidents routiers mortels. Le ministre de l’intérieur Darmanin veut doncun renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.

Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( darmanin)

Le ministre de l’intérieur d’Armanin veut un renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.
Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Drogue : Darmanin pour le retrait du permis de conduire

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Sur la route la drogue serait en cause dans environ 30 % des accidents mortels

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Vers la fin du permis de conduire à vie ?

Il pourrait être envisagé un contrôle médical obligatoire tous les dix ans pour le permis de conduire, ayant pour objectif de vérifier que le conducteur est bien apte à prendre la route. Ce contrôle serait plus fréquent avec l’âge avec un contrôle à 60 ans, 65 ans puis tous les deux ans à partir de 70 ans. Un contrôle qui en cas d’inaptitude retirerait le permis.

Ce contrôle existe chez nos voisins européens mais pas en France, qui est même plutôt un contre-exemple en Europe. Au Portugal, par exemple, il faut revalider son permis à 40 ans, puis le valider à nouveau à 50, 65 et 75 ans. En Suisse, une visite médicale obligatoire est programmée à 70 ans. En Espagne, il y a un test de capacité tous les dix ans et tous les cinq ans à partir de 65 ans. En Belgique, le permis est aussi à renouveler tous les dix ans. Seulement trois pays font figure d’exception en Europe: la Pologne, l’Allemagne et donc la France. Pauline Déroulède se défend de vouloir « interdire aux vieux » de conduire:

Si on regarde les chiffres de la sécurité routière et que l’on compare les tranches d’âges, les 65 – 74 ans sont présumés responsables dans moins d’accidents mortels que les moins de 24 ans. 64 % contre 77 %. En revanche, ce pourcentage s’élève avec l’âge : les plus de 75 ans sont présumés responsables dans 82 % des cas.

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

 

Des chiffres forcément approximatifs concernant ceux qui circulent sans permis et sans assurance Ils seraient 800.000 à circuler en France sans assurance selon les chiffres de la délégation à la sécurité routière. Et selon le dernier baromètre du fonds de garantie des victimes, publié cette semaine, ces conducteurs non assurés ont causé l’an dernier 28.469 demandes de prises en charge de personnes de victimes, à la suite d’accidents. Pour les sans permis on évalue le chiffre à 700 000. Ce sont parfois les mêmes.

 

En croisant les données récoltées par les assureurs dans le cas d’accidents causés par ces conducteurs non assurés et les statistiques des forces de l’ordre losrqu’elles réalisent des contrôles (rouler sans assurance est interdit et passible de 750 euros d’amende), le fonds de garantie des victimes a dressé dans son baromètre le portrait de ces automobilistes. 80% sont des hommes et 60% ont ainsi moins de 35 ans. Un tiers de ces conducteurs sans assurance sont âgés de 26 à 33 ans.

Beaucoup de conducteurs non-assurés viennent de catégories modestes. 31,3% n’ont pas d’emploi, un peu moins de 24% sont ouvriers, selon les chiffres du baromètre.

Depuis le 4 juin 2019, un fichier a été mis en place pour croiser les données des assureurs avec les plaques d’immatriculation lors des contrôles, afin d’identifier plus rapidement les conducteurs non assurés.

BTP-permis de construire : baisse dangereuse

BTP-permis de construire : baisse dangereuse

On sait évidemment que l’évolution des permis de conduire de construire nourrit  la conjoncture du BTP de demain.  De ce point de vue, la baisse récente est inquiétante. Une baisse essentiellement nourrie par la diminution des projets de construction collective. L’avenir de la construction ne génère pas l’optimisme d’autant qu’en ce moment même les mises en chantier sur une pente nettement baissière, autour de 8 %. Peut-être faut-il voir là comme facteur explicatif les errements et  les hésitations du gouvernement dans son rapport au logement

Entre mai et juillet, 115.500 nouveaux logements ont été autorisés, soit un déclin de 4,1% par rapport à la même période de 2018. Les spécialistes évoquent l’annonce de la fin de certains effets d’aubaine avec la suppression prochaine de dispositifs comme le prêt à taux zéro (PTZ)…

Les permis de construire des logements ont repris leur recul, engagé depuis près de deux ans, en juillet en France après s’être stabilisés au second trimestre, tandis que les mises en chantier poursuivaient leur déclin, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

Entre mai et juillet, 115.500 nouveaux logements ont été autorisés, soit un déclin de 4,1% par rapport à la même période de 2018, selon les chiffres mensuels du ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement.

Du côté des mises en chantier, la construction de 99.200 logements a été entamée, soit un recul de 6,0% sur un an.

Ce recul des permis de construire marque, pour juillet, un retour à la tendance générale à la baisse observée depuis plus d’un an et demi. En effet, les permis s’étaient établis à un niveau stable, sur un an, entre avril et juin, soit le second trimestre.

Certains économistes avaient évoqué, à l’époque, un effet d’aubaine sur le marché des maisons, avant la suppression annoncée pour 2020 d’aides publiques comme le prêt à taux zéro, dans les zones les plus concernées.

De fait, pour la période mai-juillet, les permis de construire s’inscrivent toujours en hausse (+3,3%) pour les logements individuels « purs », soit le gros du marché des maisons, même s’ils reculent (-3,3%) pour leurs homologues « groupés », conçus au sein de programmes.

Pour les logements collectifs, c’est-à-dire les immeubles, le recul des permis, déjà sensible au second trimestre, s’accentue (-8,2%) pour la période mai-juillet, toujours sur un an.

Le permis de conduire : des mesures démagogiques

Le permis de conduire : des mesures démagogiques

 

 

S’il est clair que le contenu de l’examen du permis de conduire doit être entièrement revu par contre les petites évolutions successives sans cohérence entre elles, risquent  d’aller à l’encontre de la sécurité. Pourquoi par exemple autoriser de passer le permis à 17 ans alors que la conduite n’est autorisée qu’à partir de 18 ans. La véritable réforme consisterait à étaler la formation tout au long de la scolarité aussi à la rendre quasi gratuite compte tenu de l’intérêt général cela représente. Le coût moyen pour passer le permis de conduire à savoir autour de 2000 € est en effet scandaleux. – L’âge minimum permettant de passer le permis de conduire sera abaissé à 17 ans dès la semaine prochaine pour les candidats pratiquant la conduite accompagnée, a annoncé jeudi Christophe Castaner, promettant de rendre l’examen plus “accessible”.L’idée est (…) de rendre le permis de conduire moins cher et moins long à passer”, justifie le ministre de l’Intérieur dans une interview publiée sur le site du Parisien, reprenant là une promesse faite par Emmanuel Macron en novembre. Christophe Castaner dévoile trois mesures au total, dont l’augmentation de la durée d’apprentissage sur simulateur, de cinq à dix heures sur les 20 heures de conduite obligatoire, et un dispositif encourageant les candidats au permis sur des véhicules dotés de boîtes de vitesses automatiques. La plus symbolique demeure l’abaissement à 17 ans de l’âge minimum auquel les plus jeunes pourront passer l’épreuve pratique, à condition de se soumettre à la conduite accompagnée. Aujourd’hui, l’âge requis est de 17 ans et demi mais les lauréats doivent attendre 18 ans pour prendre seul le volant. Le ministre de l’Intérieur se dit hostile, pour l’instant, à l’idée de ramener l’âge de la conduite sans accompagnement à 17 ans en raison d’un “sur-risque d’accident important”, observé notamment au Royaume-Uni. “Il ne faut pas prendre de risque”, dit-il. “On pourra se reposer la question dans douze mois, avec un peu de recul.”Les trois mesures retenues, qui s’inspirent d’un rapport remis en février par la députée Françoise Dumas (La République en marche), entreront en vigueur dès lundi.

 

Réduction du prix du permis de conduire

Réduction du prix du permis de conduire

 

 

Objectif : »faire en sorte que le prix moyen du permis de conduire diminue sensiblement, de l’ordre de 30% », a résumé le Premier ministre.

En moyenne, passer le permis, c’est 1800 euros et deux mois d’attente. C’est un obstacle à la mobilité de nos jeunes et à leur insertion professionnelle. C’est pourquoi nous mettons en place des solutions concrètes pour faire baisser le prix du #permisdeconduire de 30% ⤵️

— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 mai 2019

. Le gouvernement souhaite ainsi développer l’utilisation du simulateur de conduite dans la formation. Un dispositif d’incitation fiscale va être mis en place pour permettre aux auto-écoles de s’équiper et chaque élève pourra passer jusqu’à 10 heures sur un simulateur dans les 20 heures obligatoires de formation à la conduite.

De même, l’apprentissage sur boîte automatique, plus facile et rapide (13 heures au lieu de 20) et donc mois cher, sera encouragé. Le délai permettant de conduire sur boîte manuelle après avoir obtenu le permis sur boîte automatique sera raccourci de 6 à 3 mois. La conduite supervisée par un accompagnateur, simplement titulaire d’un permis depuis 5 ans, sera également favorisée après un échec à l’examen, évitant ainsi à l’élève de multiplier les heures en auto-école.

En outre, le gouvernement s’est prononcé pour abaisser l’âge du passage de l’examen de conduite à 17 ans, même si l’élève ne pourra conduire seul qu’à sa majorité, afin d’ »augmenter l’expérience du jeune conducteur»,

 

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Permis de conduire : la révolte corpo des auto-écoles

Le lobby des auto-écoles ne fait pas dans la dentelle, il considère que la perspective de formation en ligne pour le code de la route va augmenter le nombre de tués. En réalité, la question n’est pas sécuritaire mais économique. En effet l’obtention du permis de conduire devient d’un coût exorbitant pour les plus défavorisés notamment pour les jeunes. Et ne parlons pas du permis poids lourd qui heureusement est souvent cofinancé par les entreprises elles-mêmes. On se demande comment les auto-écoles peuvent prétendre mieux former à l’apprentissage du code que les plates-formes en ligne. Nombres d’enseignements se font désormais par voie d’Internet. En outre il ne s’agit pas d’apprentissage de la conduite proprement dite. En effet en dépit des réformes successives on apprend surtout aux candidats du permis à de conduire une machine et non à gérer une politique de risques. Par ailleurs le cout actuel du permis de conduire est scandaleux puisqu’il faut compter en moyenne de presque 2000 euros.  Une somme souvent inaccessible pour de nombreux jeunes qui pourtant ont un besoin incontournable de la voiture pour accéder à l’emploi. Puisqu’il s’agit d’un enjeu de société, l’apprentissage du code devrait être gratuit et dispensé notamment dans toutes les écoles. Le lobby des auto-écoles proteste donc contre l’agrément national qui va être accordé aux plates-formes en ligne pour l’apprentissage du code de la route.

. «Un agrément national signifie en effet que l’on n’a plus besoin de justifier d’une adresse et d’un établissement pour demander à travailler dans un département comme c’est le cas aujourd’hui», fulmine Patrice Bessone, le président du CNPA Éducation-Routière. Or pour ce dernier, sans local, on brade l’enseignement. «On empêche le développement des outils qui améliorent l’apprentissage comme le recours aux simulateurs de conduite», dit-il en pestant contre ce modèle en ligne, véritable miroir aux alouettes, selon lui. «Ces start-up affirment casser les prix. Mais des élèves mal formés vont rater leur permis et, devant le repasser, paieront finalement bien plus cher qu’avec une auto-école classique», dit-il. Cet enseignement via des plateformes, va jeter, selon lui, sur les routes des jeunes moins aguerris. La porte ouverte à davantage d’accidents. L’autre proposition qui ne passe pas concerne la possibilité pour l’élève de s’inscrire directement sur une plate-forme afin de passer les épreuves du permis. Aujourd’hui, les auto-écoles ont la main sur cette gestion en décidant qu’un candidat est prêt ou non à la conduite.

 

Permis de conduire : une baisse ! Non la gratuité

Permis de conduire : une baisse ! Non la gratuité

 

Les conditions d’obtention actuelle du permis de conduire son triplement scandaleuses. Il y a d’abord le prix  qui tourne autour de 2000 €, une somme considérable en particulier pour les jeunes. Seconde observation, les conditions de passation de ce permis ne garantissent aucune compétence à la conduite. La gestion des risques ne peut en effet être appropriée que dans des conditions extrêmes de circuits spécialisés. Or l’objet n’est pas de savoir conduire mais de savoir prévenir les risques en matière de circulation routière. Ce qu’ont compris depuis longtemps les professionnels du transport public (conducteurs routiers de PL ou de cars) auxquels est imposée une véritable formation initiale (sans parler de la formation continue tous les 5 ans). Dernière observation, la sécurité routière constitue un véritable enjeu de société compte tenu du nombre de morts et de blessés mêmes si la tendance est à la baisse de nombreuses années. Reste que l’accident est un drame pour les impliqués. Une cause nationale à caractère sociétal mais aussi économique car pour le permis constitue aussi un moyen d’accès à l’emploi. Pour toutes ces raisons le permis devrait être gratuit avec un enseignement lors du parcours scolaire et une vérification aussi des aptitudes à la conduite. Le Président de la République a annoncé une baisse « drastique » du coût du permis de conduire. Il veut également que l’obtention du Code de la route soit intégrée dans la partie scolaire. Le détail sera précisé lors de la présentation de la stratégie mobilité, d’ici la fin de l’année. Curieusement par exemple on apprend bien aux enfants à nager- ce qui est nécessaire.-pourquoi ne pas leur permettre d’obtenir tout aussi gratuitement la capacité à conduire un véhicule. Macron reprend très partiellement cette idée : « Dans le cadre de la loi mobilité, on va drastiquement baisser leur coût du permis. (…) Le code, on va l’intégrer à la partie scolaire », a-t-il déclaré à la presse.

Immobilier-permis de construire : baisse de 10%

Immobilier-permis de construire : baisse de 10%

Les permis de construire de logements, indicateur avancé de l’immobilier neuf, ont nettement reculé entre juillet et septembre en France, même s’ils ralentissent légèrement leur chute, tandis que les mises en chantier ont creusé leur recul, montrent des statistiques publiées lundi.Au cours de ces trois mois, les permis de construire se sont élevés à 122.100, soit une baisse de 10,2% par rapport à la même époque de 2017, selon les chiffres du ministère de la Cohésion des Territoires. Le nombre de mises en chantier diminue, lui, de 7,9% à 85.100.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol