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Zones côtières en péril avec la montée des eaux

Zones côtières en péril avec la montée des eaux

Toutes les régions du monde ne sont pas égales face à la montée des eaux née du réchauffement climatique. Les zones côtières du golfe de Guinée, notamment, sont particulièrement vulnérables : non seulement elles sont de faible élévation, mais elles sont aussi constituées de sédiments meubles s’érodant facilement. Cependant, un autre phénomène pourrait exacerber l’exposition des populations et écosystèmes côtiers à la montée des eaux : la subsidence, c’est-à-dire l’affaissement progressif du sol lui-même. Il s’agit d’un problème largement sous-étudié dans cette région, ce qui pourrait entraîner une sous-estimation des risques d’inondations ou submersions marines dans les prochaines décennies.

par Marie-Noëlle Woillez
Chargée de recherche sur les impacts du changement climatique, Agence française de développement (AFD)

Philip Minderhoud
Assistant professor in Land subsidence and coastal-deltaic systems, Wageningen University

Pietro Teatini
Associate Professor in Hydrology and Hydraulic Engineering dans The Conversation.

Une potentielle double peine pour cette région côtière très peuplée : plusieurs dizaines de millions d’habitants – notamment dans les grandes mégapoles comme Accra (2,6 millions), Abidjan (5,6 millions) ou bien sûr Lagos (24 millions). Les côtes du golfe de Guinée abritent aussi la majeure partie de l’activité économique. On y trouve ainsi 80 % des entreprises ghanéennes et 65 % des activités économiques du Nigeria, avec les sites d’extraction d’hydrocarbures du delta du Niger.

Dans le cadre du programme de recherche ENGULF, nous avons conduit une étude régionale d’évaluation de l’exposition des zones côtières du golfe de Guinée, complétée par deux études faisant la synthèse de l’état actuel des connaissances sur la subsidence côtière au Ghana et au Nigeria.

Deux grandes catégories de processus cumulatifs peuvent expliquer la subsidence : les mouvements des enveloppes solides de la Terre d’une part (activité tectonique ou isostasie), et la compaction de sédiments non encore consolidés d’autre part. Lorsqu’une couche sédimentaire se compacte, son volume se réduit, entraînant une perte d’altitude en surface.

Cette compaction des sédiments peut résulter d’une charge accrue en surface, comme l’accumulation de nouveaux sédiments ou la construction d’infrastructures lourdes. Elle peut aussi s’expliquer par l’extraction de fluides en profondeur (eaux souterraines ou hydrocarbures). La diminution de la pression interstitielle conduit en effet à une augmentation de la contrainte sur les grains. Le volume des pores s’en voit réduit. Si les sédiments sont sableux, le processus est en partie réversible, ce qui n’est pas le cas pour des sédiments argileux.

Les extractions d’eau souterraine sont connues pour être à l’origine des plus forts taux de subsidence observés à travers le monde. Actuellement, les cas les plus emblématiques se trouvent en Asie, où dans plusieurs mégapoles la subsidence cumulée a atteint plusieurs mètres en quelques décennies.

Dans le delta du Mékong, les extractions d’eau souterraine entraînent de forts taux de subsidence qui amplifient l’exposition à la montée du niveau marin. Shutterstock
À Jakarta ou dans le delta du Mékong par exemple, le sol s’enfonce de plusieurs centimètres par an : un rythme bien supérieur à celui de la hausse du niveau marin moyen, qui est actuellement de 3,7 mm/an environ.

Ainsi, à l’échelle mondiale, la montée du niveau marin perçue par les populations est en réalité souvent une combinaison de la hausse « absolue » du niveau marin et de la subsidence : entre 50 et 70 % du phénomène seraient dus à cette dernière, dans les deltas et villes côtières.

D’après le dernier rapport du GIEC, la hausse moyenne du niveau marin devrait atteindre 25 cm supplémentaires à horizon 2050. En cas de maintien de fortes émissions mondiales de gaz à effet de serre, la progression pourrait même atteindre plus de 80 cm à horizon 2100. Dans tous les cas, cette élévation se poursuivra inéluctablement sur plusieurs siècles en raison de l’inertie de l’océan et des calottes glaciaires, et elle dépassera très probablement deux mètres en 2300. Toutes les zones littorales d’une altitude inférieure à deux mètres sont donc a priori exposées à moyen ou long terme.

Qu’en sera-t-il à l’avenir ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre en détail les processus à l’origine de la subsidence actuelle, qu’ils soient naturels ou anthropiques.

Or, les données hydrogéologiques nécessaires, comme la nature et l’épaisseur des couches sédimentaires, l’évolution du niveau des nappes phréatiques, ou encore les niveaux d’extraction d’eau souterraine, restent rares dans la littérature scientifique.

Par ailleurs, l’accès aux données détenues au sein d’institutions publiques est souvent difficile. Ces éléments seraient pourtant précieux pour construire un modèle numérique du sous-sol et réaliser des projections basées sur les processus physiques à l’œuvre, ce qui est l’ambition du projet ENGULF.

Pour une ville comme Lagos, l’enjeu serait de taille. L’accès à l’eau demeure en effet un enjeu majeur pour ses plus de 24 millions d’habitants : plus de 80 % n’ont pas accès à l’eau par un réseau public et moins de 40 % ont accès à l’eau potable. La majorité de la population dépend de puits ou forages, pour une consommation moyenne inférieure au minimum standard de 50 litres par personne et par jour.

Il apparaît donc essentiel de développer l’accès à l’eau de la population de Lagos. Mais à ce stade, nous ignorons encore si pomper davantage dans les nappes phréatiques pourrait ou non accroître fortement la subsidence : tout dépend de la nature du sous-sol et des volumes extraits.

Il est en tout cas indispensable d’évaluer ce risque pour éclairer les décisions publiques en matière d’accès à l’eau et éviter que la mégalopole ne connaisse un sort similaire à celui de Jakarta.

Journaliste Ariane Lavrilleux en garde à vue :  » métier en péril »

Journaliste Ariane Lavrilleux en garde à vue :  » métier en péril »

Nous, journalistes et membres de sociétés de journalistes, apportons tout notre soutien à la journaliste indépendante Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue mardi 19 et mercredi 20 septembre, et dont le domicile a été perquisitionné pendant près de dix heures, à la suite de ses révélations en 2021 avec le média d’investigation Disclose sur des opérations de l’armée française en Egypte. Cette enquête portait sur l’opération « Sirli », menée à partir de 2015 par la direction du renseignement militaire (DRM) pour le compte de la dictature du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi.

L’arrestation de notre consœur dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte pour des faits de « compromission du secret de la défense nationale » et de « révélation d’information pouvant conduire à identifier un agent protégé », à la suite d’une plainte déposée par le ministère des armées, représente une attaque sans précédent contre la protection du secret des sources des journalistes, qui constitue une des « pierres angulaires de la liberté de la presse », selon les termes de la Cour européenne des droits de l’homme.

Cette situation gravissime, qui s’inscrit dans un contexte de multiplication des procédures contre les journalistes ces dernières années (convocations par la direction générale de la sécurité intérieure, tentative de perquisition d’une rédaction…), doit mobiliser toutes les personnes attachées à la liberté d’informer en France. Nous en appelons ainsi à la ministre de la culture et de l’information, Rima Abdul Malak, et au président de la République, Emmanuel Macron, pour qu’ils fassent du renforcement de la protection des sources des journalistes et de l’indépendance des rédactions un enjeu prioritaire des « Etats généraux de l’information » qui doivent s’ouvrir le 3 octobre.

Tous les jours, dans chacune de nos rédactions, et dans la diversité de nos lignes éditoriales, notre travail consiste précisément à publier des informations qui reposent sur des documents confidentiels couverts par toutes sortes de secrets, y compris du « secret-défense » lorsque les sujets portent sur l’armée et le secteur de la défense. Nous le faisons en responsabilité, en mesurant la sensibilité de la matière que nous recueillons, sans sensationnalisme et en respectant les règles déontologiques qui régissent notre profession, dans le seul souci d’informer le public sur des sujets d’intérêt général. Sans garantie pour la protection de nos sources, c’est l’exercice même de notre métier qui est mis en péril.

Signataires : les sociétés de journalistes et de rédacteurs de l’AFP, Arrêt sur images, BFM-TV, Challenges, Courrier international, Epsiloon, Franceinfo.fr, FranceTVinfo, France 3 rédaction nationale, France Télévisions rédaction nationale, Indigo Publications, L’Express, L’Humanité, L’Informé, L’Obs, L’Usine nouvelle, La Tribune, La Vie, LCI, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, Le Point, Les Echos, Libération, M6, Marianne, Mediapart, NRJ, Paris Match, Public Sénat, Premières Lignes, Radio France, RFI, RMC, RTL, Sud Ouest, Télérama, TF1, 60 Millions de consommateurs, ainsi que l’association Profession : pigiste.

Collectif et La Société des rédacteurs du « Monde »

Méditerranée: mer en péril

Méditerranée: mer en péril

Du Maroc au Liban, un collectif de vingt-cinq maires, à l’initiative du Marseillais Benoît Payan (PS), demande, dans une tribune au « Monde », que des normes plus sévères en matière d’émissions polluantes soient appliquées pour les navires croisant en Méditerranée.

Tribune.

 

La Méditerranée est la mer de tous les passages et de tous les commerces depuis l’Antiquité : elle ne représente que 1 % de la surface des mers du globe, mais elle concentre 25 % du trafic maritime et 30 % du trafic pétrolier. Sa biodiversité est unique au monde, 500 millions de personnes peuplent ses côtes et, pourtant, le retard pris dans la protection de la nature et des populations est majeur. Notre jardin commun se meurt, et nous ne pouvons rester silencieux.

Maires de communes qui entourent la mer Méditerranée – ce patrimoine, berceau de notre humanité –, nous constatons tous les jours le drame écologique qui se noue. Nous l’avons affirmé en septembre 2021 lors du congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature [à Marseille] : la mer Méditerranée est un joyau en péril.

 

Le résultat est déjà sous nos yeux, le bassin méditerranéen est en première ligne face aux changements climatiques : canicules, inondations, sécheresses, incendies dévastateurs, montée des eaux. S’ajoute à cela la pollution de l’air causée par les bateaux, parfois hors d’âge, qui la traversent, et ceux qui y sont à quai. 

Et ce sont ceux qui vivent grâce et auprès d’elle qui en paient le prix. Ces catastrophes climatiques et écologiques affectent notre nature et nos concitoyens, en particulier les plus fragiles. Face à la fatalité, nous opposons une volonté politique sans faille.

Notre mobilisation fait écho à celle des acteurs de la société civile, des Etats, de l’Union européenne et des institutions internationales.

Ensemble, nous demandons l’adoption au plus vite d’une zone de réglementation des émissions de polluants atmosphériques, dite zone ECA, en Méditerranée, pour lutter contre la pollution de l’air des navires et réduire les pluies acides qui s’abattent sur notre mer et notre littoral. [Ce dispositif impose à tous les navires circulant dans le périmètre des normes plus sévères en matière d’émissions polluantes.] Une décennie après la mise en place de zones ECA sur les côtes est et ouest de l’Amérique du Nord, après également les Caraïbes, les mers Baltique, du Nord et de Chine, il est urgent d’agir. Par cet appel, nous voulons porter la voix des citoyens qui vivent en première ligne sur toutes les rives de la Méditerranée et peser sur les discussions qui auront lieu dans quelques mois.

 

Nous, maires des villes et ports méditerranéens, ne pouvons plus accepter la pollution massive engendrée par la circulation de navires obsolètes et dangereux, qui nuit gravement à la santé des populations, contribue au réchauffement climatique, participe à la perte de la biodiversité et mine l’attractivité de nos territoires. 

Société–Écriture inclusive : une loi contre le péril mortel de la langue

Société–Écriture inclusive : une loi contre  le péril mortel de la langue

 

 

 

Un projet de loi a été déposé mardi par une soixantaine de députés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive dans tous les documents administratifs Après la féminisation forcenée et souvent ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par des représentants de l’assemblée après l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

On pourrait ajouter un autre argument, fondamental celui-là, à savoir les difficultés croissantes des élèves pour s’approprier déjà la langue officielle et la baisse générale des connaissances du primaire à l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités au même rétabli des épreuves de dictée !

Écriture inclusive : une loi contre le péril mortel de la langue

Écriture inclusive : une loi contre  le péril mortel de la langue

 

 

 

Un projet de loi a été déposé mardi par une soixantaine de députés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui vise à interdire l’écriture inclusive dans tous les documents administratifs Après la féminisation forcenée et souvent ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par des représentants de l’assemblée après l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

On pourrait ajouter un autre argument, fondamental celui-là, à savoir les difficultés croissantes des élèves pour s’approprier déjà la langue officielle et la baisse générale des connaissances du primaire à l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités au même rétabli des épreuves de dictée !

Écriture inclusive : péril mortel pour la langue

Écriture inclusive : péril  mortel pour la langue

 

 

 

La stigmatisation par la gauche radicale d’éléments essentiels qui font société commune touche aussi la manière de s’exprimer et d’écrire avec notamment le retour mortel de l’écriture inclusive. Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il. Le Conseil d’État avait banni son usage dans le Journal Officiel en 2019

 

Cette question agite le débat public depuis plusieurs années. Le Conseil d’État avait banni son usage dans le Journal Officiel en 2019. Une décision conforme à la lignée de l’Académie française. En 2017, les académiciens avaient mis en garde contre le «péril mortel» de l’«aberration inclusive».

La « coagulation sociale » en péril

La « coagulation sociale » en péril

 

Sil est clair que la CGT est dans le viseur de Macron qui a l’occasion n’est pas mecontent d’humilier les autres, ce n’est certainement pas très heureux de tomber dans le piège de l’isolement radical. Or la CGT vient de commettre une erreur en décidant seule d »une  action de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril. La première réaction  négative par rapport à cette initiative vient de FO. Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a confirmé lundi dans la matinale de Public Sénat qu’il ne répondrait pas à l’appel à la mobilisation de la CGT qui a proposé « une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle » le 19 avril, dans la foulée de la journée de manifestations du 22 mars.  « Oui, je l’ai appris sur France Info. Je ne savais pas qu’il y avait une mobilisation » a affirmé Jean-Claude Mailly à l’antenne.  »On n’a pas l’habitude de répondre à des convocations. D’habitude, on se voit, on en parle, on s’appelle facilement. (…) Mais on ne répond pas à des convocations » a-t-il répété, assurant que FO ne se joindrait pas à ce mouvement. Il n’ya guère de chances pour que les syndicats réformistes (majoritaires dans le pays) s’associent à cette journée dont le principe a été décidé sans eux. Ni la CFDT, ni l’UNSA, ni d’autres syndicats réformistes ne voudront de cette précipitation pour une coagulation sociale dont ils ne veulent pas. Tout simplement parce qu’ils préfèrent uen culture de résultats et de négociations à une  culture d’opposition. Certes le mécontentement est grand dans plusieurs catégories sociales mais cette globalisation est mal adaptée aux différentes problématiques.  Même les cheminots ne souhaitent cet amalgame prématuré qui nuirait leur propre contestation.

 

Fin de l’écriture inclusive, ce péril mortel, pour l’administration

 

 

Fin de  l’écritureinclusive, ce péril mortel,  pour l’administration

Fin de bégaiement cérébral qui instrumentalise l’orthographe pour servir la cause féministe. Si le Premier ministre autorise la féminisation des fonctions par contre il renvoie dans le monde du gadget l’écriture inclusive pour les textes de l’administration. Édouard Philippe a donné consigne à ses ministres, dans une circulaire à paraître mercredi dans le Journal officiel, de bannir des textes administratifs, l’écriture dite «inclusive. Après la féminisation forcenée et souventt ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est condamnée par le Premier ministre et aussi par  l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française a  élevé à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

 

Écriture inclusive : «péril mortel»

Écriture inclusive : «péril mortel»

 

 

 

Après la féminisation forcenée et souvenait ridicule des substantifs concernant  des professions et fonctions, c’est cette fois l’écriture inclusive qui est mise en cause par l’académie française. Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans «mes ami·e·s», pour le rendre «visible». Le «point milieu», ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme «lycéen·ne» comme suit: racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin. Prenant acte de la diffusion de cette «écriture inclusive» qui «prétend s’imposer comme norme», l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde: «La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. L’Académie française considère que devant cette aberration “inclusive”, la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.». Membre de l’Académie française, Michael Edwards, poète, philosophe et traducteur franco-britannique, avait confié début octobre au Figaro à quel point l’écriture inclusive abîmait, selon lui, la langue française. «C’est la chair même du français qui est ainsi rongée, et son esprit qui se trouve frappé d’une sorte de bégaiement cérébral», indiquait-il.

 




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