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Tesla: Plus de 900 milliards de dollars perdus en trois mois

Tesla: Plus de 900 milliards de dollars perdus en trois mois

Le cours du constructeur a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York ce lundi, à 241,30 dollars. L’entreprise dirigée par Elon Musk a vu sa capitalisation boursière divisée par deux depuis la fin d’année dernière.

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La chute se poursuit pour le constructeur automobile pionnier des véhicules électriques. Le cours de l’entreprise a dégringolé de 15,43% à 241,30 dollars à la clôture de Wall Street, sa pire séance en Bourse depuis 2020, et a effacé 130 milliards de dollars de capitalisation boursière.. Sur le plus long terme, la dégringolade est vertigineuse : Tesla a vu sa capitalisation boursière être divisée par deux depuis décembre. C’est plus de 900 milliards de dollars de capitalisation boursière qui sont partis en fumée.

Le plongeon du titre s’inscrit dans une tendance plus large de baisse des cours à Wall Street, notamment des valeurs technologiques, face aux craintes sur l’état de l’économie américaine.

Société-« Territoires perdus de la République » : vingt ans après

Société-« Territoires perdus de la République » : vingt ans après

Une tribune intéressante qui traite surtout de l’école et qui fait l’impasse sur de facteurs explicatifs essentiels à savoir la drogue , l’islamisme et la violence NDLR

par Ismail Ferhat, Professeur des universités en sciences de l’éducation, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Laurent Gutierrez,Professeur des Universités en Sciences de l’éducation, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Paru en septembre 2002, l’ouvrage collectif intitulé Les territoires perdus de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire, a eu une diffusion unique pour un livre de témoignages d’enseignants de quartiers urbains populaires. Écrit par une dizaine de professionnels de l’Éducation nationale (surtout des professeurs du second degré), il a été réédité dès 2004, puis en 2015, avant de servir de base à un documentaire, diffusé le 22 octobre 2015 sur France 3, « Profs en territoires perdus de la République ».

Loin de se limiter à un succès de librairie déjà exceptionnel, ce livre a ravivé la polémique sur les politiques publiques vis-à-vis des écoles et quartiers de « banlieue ». Il a contribué à influencer au moins sémantiquement les discours politiques – ainsi l’annonce du 8 février 2018 sur la désignation de « Quartiers de reconquête républicaine » pour les forces de l’ordre.
Comment cet essai, rédigé « dans l’urgence au printemps 2002 » selon ses propres termes, a-t-il pu connaître un tel écho médiatique et politique ? Si Les Territoires perdus de la République ont parfois été évoqués dans des travaux de sciences humaines et sociales, ils n’ont, sous réserve d’inventaire, jamais été un objet d’études en tant quel tel.

Avec le vingtième anniversaire de sa date de sa parution, il semble être temps d’apporter un regard distancié sur la manière dont les idées contenues dans cet ouvrage ont pu susciter de nouvelles adhésions de principe.

Dès la fin des années 1970, la conjonction de la crise économique, de la désindustrialisation et de la fuite des classes moyennes hors des grands ensembles a des effets puissants sur les quartiers populaires urbains. Leurs établissements scolaires s’en ressentent rapidement. Dès 1979, un rapport de l’inspection générale sur une quarantaine de collèges situés dans les grands ensembles pointe l’existence de « ghettos » scolaires, minés par les violences et les difficultés scolaires.
Cette perception d’une école de quartier populaire à part a des conséquences concrètes en termes de catégorisation politico-administrative. En 1992, le ministre Jack Lang crée le label d’établissements difficiles, limité aux cinq académies de Créteil, Versailles, Lille, Lille, Lyon et Marseille. L’année suivante, François Bayrou modifie l’appellation et parle des établissements sensibles, élargis à toute la France.

Les Territoires perdus de la République s’inscrivent dans cette catégorisation des écoles de quartiers populaires urbains. Certes, d’autres ouvrages (ainsi celui Mara Goyet, Collèges de France, paru la même année) existaient déjà sur le sujet. Cependant, ce livre collectif, on le verra, est spécifique tant dans sa démarche que dans son objet.

L’analyse des trois éditions de l’ouvrage (2002, 2004 et 2015) offre en effet un portrait de groupe aux caractéristiques marquées. L’édition de 2002 comprend neuf auteur•e•s et un collectif d’enseignant•e•s du lycée Bergson. Celle de 2004 ajoute à ceux-ci six autres auteur•e•s et une association, intitulée PEREC (Pour une école républicaine et citoyenne), fondée par plusieurs auteur•e•s.

Sur le total de 15 contributeurs individuels et de 2 collectifs, seuls deux auteurs ne sont pas enseignants (une cheffe d’établissement, un parent d’élève). La grande majorité (14) se situe dans les quartiers populaires de la région francilienne, trois restantes se trouvant à Marseille et dans l’agglomération lyonnaise. Une seule contributrice est issue du premier degré. Les autres sont exclusivement des enseignantes et des enseignants de matières littéraires ou d’histoire-géographie du second degré, surtout en collège.

Le portrait de groupe révèle donc des biais principaux par rapport à la morphologie des métiers éducatifs. Le premier consiste en une sous-représentation des non-enseignants, du premier degré, des matières scientifiques. Le second est celui d’une surreprésentation d’enseignants relativement jeunes dans la carrière en 2002, travaillant dans des établissements prioritaires ou sensibles de la région parisienne. L’ouvrage exprime donc l’expérience d’enseignants de collèges dégradés de quartiers populaires, confirmant sur le terrain en quelque sorte la catégorisation croissante des « écoles de banlieue » depuis la fin des années 1970.

Le troisième point relève des thématiques abordées dans les contributions de l’ouvrage.

De manière très nette, l’antisémitisme, les élèves maghrébins et le conflit israélo-palestinien constituent les trois thèmes les plus récurrents dans les contributions. Au contraire, les thématiques strictement scolaires (ainsi les difficultés et violences à l’école), certes présentes, sont moins fréquemment évoquées. L’orientation de l’ouvrage est donc explicite : la dénonciation d’un antisémitisme présent chez les élèves maghrébins, et/ou de culture musulmane, ravivé par la « seconde intifada » depuis 2000.

Une telle construction ouvrait une potentielle mobilisation du livre sur des thématiques allant bien au-delà de la seule école (surtout dans un contexte indéniable de flambée d’actes antisémites au début des années 2000), même si sa parution s’inscrivait précisément dans un discours croissant sur la « crise » de l’institution scolaire.

Ces perceptions territorialisées de l’échec scolaire sont toutefois à replacer dans une conception plus large de la faillite de cette institution, plus particulièrement dans les quartiers populaires. Un discours de « crise de l’école », par ailleurs multiforme, s’est en effet imposé comme une évidence dans la lecture des phénomènes scolaires au cours des dernières décennies.

Certes, ce discours n’est pas le seul existant sur le système éducatif, d’autres analyses moins tranchées étant faites sur les enjeux et les défis qui se posent à celui-ci, « les défis de l’an 2000 ». Cependant, les « Territoires perdus » viennent alimenter les positions qui dénoncent l’avènement de « La décennie des mal-appris », conséquence de la déroute des programmes et d’un « chaos pédagogique » qui en résulterait. Ce discours est particulièrement présent chez les enseignantes et enseignants du second degré, qui depuis les années 1980, ont été en première ligne de la démocratisation scolaire. Entre 1983 et aujourd’hui, le taux d’accès au baccalauréat d’une génération est passé de 28 % à presque 83 %, entraînant des mutations inédites dans les collèges et les lycées.
Il n’est, dès lors, pas étonnant qu’une partie des professeurs du second degré aillent jusqu’à dénoncer la dérive techniciste des conceptions éducatives fondées sur une « pédagogie du vide ». Ils rejoignent l’invitation que lançait Dominique de la Martinière en 1984, dans sa Lettre ouverte à tous les parents qui refusent le massacre de l’enseignement, à combattre ces « idéologues sans mandat (qui) ont sacrifié l’avenir de nos enfants et de notre pays à leurs chimères ».

Que l’école fasse polémique sur sa capacité à doter les élèves d’un bagage culturel minimum commun n’est pas surprenant tant les attentes sont fortes à son endroit. Sa faillite, qui serait révélatrice d’un État qui n’est plus en mesure de former les jeunes générations aux défis de demain, n’est pas non plus très originale chez celles et ceux qui, nostalgiques d’une école de classe, y dénoncent l’impuissance des pouvoirs publics à résoudre les problèmes scolaires.

Les « Territoires perdus » adoptent un point de vue différent de la critique conservatrice contre l’école de masse, que portaient les extrêmes droites françaises depuis les réformes scolaires de la IIIe République. Les auteurs sont d’ailleurs explicites sur ce point : selon leurs propres mots, dans l’édition de 2002, « Les territoires perdus de la République ne s’identifient pas à ces nouvelles zones de relégation sociale que sont les banlieues, ils n’épousent pas la vieille équation apeurée de la bourgeoisie (« classes laborieuses, classes dangereuses »), ils ne constituent pas le énième avatar du discours conservateur ».

Ce qui interroge en effet, selon nous, au-delà de la permanence des critiques adressées à l’institution scolaire dans cet ouvrage collectif, c’est le renouvellement des motifs autour desquels le constat est dressé à partir du début des années 2000. Les auteurs de celui-ci se retrouvent confrontés à des situations dont la difficulté s’accroît lorsqu’ils font face à cette « sidérante solitude » de l’enseignant devant des élèves qui lui discutent sa légitimité professionnelle.

La « crise de l’enseignement » ne viendrait donc pas des effets de sa massification mais d’un long processus de destitution de la fonction enseignante décrite dans les « Territoires perdus de la République », ouvrage qui, de manière révélatrice, aborde assez peu les autres métiers éducatifs comme les CPE, les personnels d’orientation ou administratifs. Restaurer l’autorité de l’institution scolaire pour que « les professeurs puissent redevenir des professeurs, et les élèves des élèves » traduit bien l’attente de ces enseignants qui se sont engagés dans ce métier et se retrouvent, le plus souvent en début de carrière, dans les écoles les plus dégradées et difficiles des quartiers populaires.

Les grands ensembles et ses habitants se retrouvent stigmatisés comme les responsables de la « souffrance enseignante », devenue depuis les années 2000 un enjeu croissant des analyses consacrées à ce métier. De difficiles, les conditions d’exercice du métier d’enseignant sont présentées à partir de ce cette décennie comme « impossibles ». La dégradation de l’image des banlieues, à laquelle se surajoutent les craintes vis-à-vis de l’islam politique après le 11 septembre 2001, alimentent la phobie des jeunes enseignants de s’y retrouver affectés.
Bien plus complexe qu’il n’y paraît, cette brève explication des attentes déçues d’une partie du corps enseignant nécessite d’être analysée. Plusieurs auteurs se sont essayés à des réflexions plus poussées pour faire « réussir l’école » à commencer par Philippe Joutard et Claude Thélot qui, en 1999, montraient combien le bilan de l’état du système éducatif était contrasté et que, si « tout est dans l’exécution », les acteurs doivent être aidés et soutenus localement.

Dernière explication possible, mobilisée par Laurence Cornu, Jean-Claude de Pompougnac et de Joël Roman, le début des années 1990 devait marquer la fin des utopies scolaires en limitant les missions confiées à l’école : « Demandons-lui moins, elle s’en acquittera mieux. Libérée des utopies scolaires comme des utopies politiques, elle doit aller à son rythme propre ». Plaidées pour combattre « l’hypocrisie scolaire », ces trois propositions entendent favoriser la rencontre entre les difficultés de la réalité du terrain et l’adaptation nécessaire afin d’être en mesure de les dépasser collectivement. C’est d’ailleurs une exigence qui court le long des « Territoires perdus de la République », qui demande un recentrement de l’institution scolaire sur une stricte mission d’apprentissage.

Territoires perdus de la République » : vingt ans après

« Territoires perdus de la République » : vingt ans après

par Ismail Ferhat, Professeur des universités en sciences de l’éducation, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Laurent Gutierrez,Professeur des Universités en Sciences de l’éducation, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Paru en septembre 2002, l’ouvrage collectif intitulé Les territoires perdus de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire, a eu une diffusion unique pour un livre de témoignages d’enseignants de quartiers urbains populaires. Écrit par une dizaine de professionnels de l’Éducation nationale (surtout des professeurs du second degré), il a été réédité dès 2004, puis en 2015, avant de servir de base à un documentaire, diffusé le 22 octobre 2015 sur France 3, « Profs en territoires perdus de la République ».

Loin de se limiter à un succès de librairie déjà exceptionnel, ce livre a ravivé la polémique sur les politiques publiques vis-à-vis des écoles et quartiers de « banlieue ». Il a contribué à influencer au moins sémantiquement les discours politiques – ainsi l’annonce du 8 février 2018 sur la désignation de « Quartiers de reconquête républicaine » pour les forces de l’ordre.
Comment cet essai, rédigé « dans l’urgence au printemps 2002 » selon ses propres termes, a-t-il pu connaître un tel écho médiatique et politique ? Si Les Territoires perdus de la République ont parfois été évoqués dans des travaux de sciences humaines et sociales, ils n’ont, sous réserve d’inventaire, jamais été un objet d’études en tant quel tel.

Avec le vingtième anniversaire de sa date de sa parution, il semble être temps d’apporter un regard distancié sur la manière dont les idées contenues dans cet ouvrage ont pu susciter de nouvelles adhésions de principe.

Dès la fin des années 1970, la conjonction de la crise économique, de la désindustrialisation et de la fuite des classes moyennes hors des grands ensembles a des effets puissants sur les quartiers populaires urbains. Leurs établissements scolaires s’en ressentent rapidement. Dès 1979, un rapport de l’inspection générale sur une quarantaine de collèges situés dans les grands ensembles pointe l’existence de « ghettos » scolaires, minés par les violences et les difficultés scolaires.
Cette perception d’une école de quartier populaire à part a des conséquences concrètes en termes de catégorisation politico-administrative. En 1992, le ministre Jack Lang crée le label d’établissements difficiles, limité aux cinq académies de Créteil, Versailles, Lille, Lille, Lyon et Marseille. L’année suivante, François Bayrou modifie l’appellation et parle des établissements sensibles, élargis à toute la France.

Les Territoires perdus de la République s’inscrivent dans cette catégorisation des écoles de quartiers populaires urbains. Certes, d’autres ouvrages (ainsi celui Mara Goyet, Collèges de France, paru la même année) existaient déjà sur le sujet. Cependant, ce livre collectif, on le verra, est spécifique tant dans sa démarche que dans son objet.

L’analyse des trois éditions de l’ouvrage (2002, 2004 et 2015) offre en effet un portrait de groupe aux caractéristiques marquées. L’édition de 2002 comprend neuf auteur•e•s et un collectif d’enseignant•e•s du lycée Bergson. Celle de 2004 ajoute à ceux-ci six autres auteur•e•s et une association, intitulée PEREC (Pour une école républicaine et citoyenne), fondée par plusieurs auteur•e•s.

Sur le total de 15 contributeurs individuels et de 2 collectifs, seuls deux auteurs ne sont pas enseignants (une cheffe d’établissement, un parent d’élève). La grande majorité (14) se situe dans les quartiers populaires de la région francilienne, trois restantes se trouvant à Marseille et dans l’agglomération lyonnaise. Une seule contributrice est issue du premier degré. Les autres sont exclusivement des enseignantes et des enseignants de matières littéraires ou d’histoire-géographie du second degré, surtout en collège.

Le portrait de groupe révèle donc des biais principaux par rapport à la morphologie des métiers éducatifs. Le premier consiste en une sous-représentation des non-enseignants, du premier degré, des matières scientifiques. Le second est celui d’une surreprésentation d’enseignants relativement jeunes dans la carrière en 2002, travaillant dans des établissements prioritaires ou sensibles de la région parisienne. L’ouvrage exprime donc l’expérience d’enseignants de collèges dégradés de quartiers populaires, confirmant sur le terrain en quelque sorte la catégorisation croissante des « écoles de banlieue » depuis la fin des années 1970.

Le troisième point relève des thématiques abordées dans les contributions de l’ouvrage.

De manière très nette, l’antisémitisme, les élèves maghrébins et le conflit israélo-palestinien constituent les trois thèmes les plus récurrents dans les contributions. Au contraire, les thématiques strictement scolaires (ainsi les difficultés et violences à l’école), certes présentes, sont moins fréquemment évoquées. L’orientation de l’ouvrage est donc explicite : la dénonciation d’un antisémitisme présent chez les élèves maghrébins, et/ou de culture musulmane, ravivé par la « seconde intifada » depuis 2000.

Une telle construction ouvrait une potentielle mobilisation du livre sur des thématiques allant bien au-delà de la seule école (surtout dans un contexte indéniable de flambée d’actes antisémites au début des années 2000), même si sa parution s’inscrivait précisément dans un discours croissant sur la « crise » de l’institution scolaire.

Ces perceptions territorialisées de l’échec scolaire sont toutefois à replacer dans une conception plus large de la faillite de cette institution, plus particulièrement dans les quartiers populaires. Un discours de « crise de l’école », par ailleurs multiforme, s’est en effet imposé comme une évidence dans la lecture des phénomènes scolaires au cours des dernières décennies.

Certes, ce discours n’est pas le seul existant sur le système éducatif, d’autres analyses moins tranchées étant faites sur les enjeux et les défis qui se posent à celui-ci, « les défis de l’an 2000 ». Cependant, les « Territoires perdus » viennent alimenter les positions qui dénoncent l’avènement de « La décennie des mal-appris », conséquence de la déroute des programmes et d’un « chaos pédagogique » qui en résulterait. Ce discours est particulièrement présent chez les enseignantes et enseignants du second degré, qui depuis les années 1980, ont été en première ligne de la démocratisation scolaire. Entre 1983 et aujourd’hui, le taux d’accès au baccalauréat d’une génération est passé de 28 % à presque 83 %, entraînant des mutations inédites dans les collèges et les lycées.
Il n’est, dès lors, pas étonnant qu’une partie des professeurs du second degré aillent jusqu’à dénoncer la dérive techniciste des conceptions éducatives fondées sur une « pédagogie du vide ». Ils rejoignent l’invitation que lançait Dominique de la Martinière en 1984, dans sa Lettre ouverte à tous les parents qui refusent le massacre de l’enseignement, à combattre ces « idéologues sans mandat (qui) ont sacrifié l’avenir de nos enfants et de notre pays à leurs chimères ».

Que l’école fasse polémique sur sa capacité à doter les élèves d’un bagage culturel minimum commun n’est pas surprenant tant les attentes sont fortes à son endroit. Sa faillite, qui serait révélatrice d’un État qui n’est plus en mesure de former les jeunes générations aux défis de demain, n’est pas non plus très originale chez celles et ceux qui, nostalgiques d’une école de classe, y dénoncent l’impuissance des pouvoirs publics à résoudre les problèmes scolaires.

Les « Territoires perdus » adoptent un point de vue différent de la critique conservatrice contre l’école de masse, que portaient les extrêmes droites françaises depuis les réformes scolaires de la IIIe République. Les auteurs sont d’ailleurs explicites sur ce point : selon leurs propres mots, dans l’édition de 2002, « Les territoires perdus de la République ne s’identifient pas à ces nouvelles zones de relégation sociale que sont les banlieues, ils n’épousent pas la vieille équation apeurée de la bourgeoisie (« classes laborieuses, classes dangereuses »), ils ne constituent pas le énième avatar du discours conservateur ».

Ce qui interroge en effet, selon nous, au-delà de la permanence des critiques adressées à l’institution scolaire dans cet ouvrage collectif, c’est le renouvellement des motifs autour desquels le constat est dressé à partir du début des années 2000. Les auteurs de celui-ci se retrouvent confrontés à des situations dont la difficulté s’accroît lorsqu’ils font face à cette « sidérante solitude » de l’enseignant devant des élèves qui lui discutent sa légitimité professionnelle.

La « crise de l’enseignement » ne viendrait donc pas des effets de sa massification mais d’un long processus de destitution de la fonction enseignante décrite dans les « Territoires perdus de la République », ouvrage qui, de manière révélatrice, aborde assez peu les autres métiers éducatifs comme les CPE, les personnels d’orientation ou administratifs. Restaurer l’autorité de l’institution scolaire pour que « les professeurs puissent redevenir des professeurs, et les élèves des élèves » traduit bien l’attente de ces enseignants qui se sont engagés dans ce métier et se retrouvent, le plus souvent en début de carrière, dans les écoles les plus dégradées et difficiles des quartiers populaires.

Les grands ensembles et ses habitants se retrouvent stigmatisés comme les responsables de la « souffrance enseignante », devenue depuis les années 2000 un enjeu croissant des analyses consacrées à ce métier. De difficiles, les conditions d’exercice du métier d’enseignant sont présentées à partir de ce cette décennie comme « impossibles ». La dégradation de l’image des banlieues, à laquelle se surajoutent les craintes vis-à-vis de l’islam politique après le 11 septembre 2001, alimentent la phobie des jeunes enseignants de s’y retrouver affectés.
Bien plus complexe qu’il n’y paraît, cette brève explication des attentes déçues d’une partie du corps enseignant nécessite d’être analysée. Plusieurs auteurs se sont essayés à des réflexions plus poussées pour faire « réussir l’école » à commencer par Philippe Joutard et Claude Thélot qui, en 1999, montraient combien le bilan de l’état du système éducatif était contrasté et que, si « tout est dans l’exécution », les acteurs doivent être aidés et soutenus localement.

Dernière explication possible, mobilisée par Laurence Cornu, Jean-Claude de Pompougnac et de Joël Roman, le début des années 1990 devait marquer la fin des utopies scolaires en limitant les missions confiées à l’école : « Demandons-lui moins, elle s’en acquittera mieux. Libérée des utopies scolaires comme des utopies politiques, elle doit aller à son rythme propre ». Plaidées pour combattre « l’hypocrisie scolaire », ces trois propositions entendent favoriser la rencontre entre les difficultés de la réalité du terrain et l’adaptation nécessaire afin d’être en mesure de les dépasser collectivement. C’est d’ailleurs une exigence qui court le long des « Territoires perdus de la République », qui demande un recentrement de l’institution scolaire sur une stricte mission d’apprentissage.

Les soldats perdus du PS quittent Macron

Les soldats perdus du PS quittent Macron

Territoires de Progrès, Micro tendance de gauche au sein de la majorité se vide progressivement de ses adhérents., En cause la grande désillusion surtout des soldats perdus du parti socialiste. En effet chaque jour la politique de macro se révèle être de plus en plus à droite. Ne reste à territoire progrès que ceux qui ont pu hériter d’un portefeuille de ministre( comme la première ministre) et ceux qui espèrent encore en décrocher ou un mandat quelconque .

Finalement la gauche aura été complètement trahie, surtout les socialistes qui ont permis l’élection de macro qui maintenant s’est complètement recentrée à droite.

En vérité, ces anciens socialistes ont fait preuve d’une grande naïveté. Comment penser qu’un banquier sorti de nulle part et soutenue par une clique de financiers à les mettre en œuvre une politique sociale démocrate.

Macron n’a cessé au contraire de développer une politique de type monarchique, il a en permanence shinté les structures représentatives pour leur substituer des sortes de commissions bidons facilement manipulables par les experts. : en désaccords avec la direction, des membres historiques quittent le parti.

Après plusieurs mois de tensions internes, des membres historiques et anciens responsables de Territoires de Progrès vont annoncer leur démission ce jeudi. En cause : des désaccords profonds avec l’état-major du parti sur le rôle de l’aile gauche au sein de la majorité présidentielle.

Le mouvement d’Olivier Dussopt se fracture donc , pas étonnant de la part de celui qui a trahi le parti socialiste dès son élection en 2017 et dont l’idéologie repose surtout sur ses intérêts personnels.

Ils ont donc fini par se résigner. Une vingtaine de membres de Territoires de Progrès (TDP), le mouvement de centre-gauche présidé par le ministre du Travail, Olivier Dussopt , vont annoncer ce jeudi leur démission du parti qui incarne l’aile gauche de la majorité présidentielle. En désaccords depuis plusieurs mois avec la direction du mouvement, ces militants historiques ont finalement décidé de quitter le navire, « à contrecœur ».

Parmi les démissionnaires, on trouve notamment des figures historiques de Territoires de Progrès ayant participé à sa création, à l’image de Gilles Savary qui fut le premier délégué général du mouvement. À ses côtés également, Yves Durand, lui aussi membre fondateur du parti, ainsi que d’anciens députés (Alain Calmette, Gérard Gouzes…) ou l’ex-maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries.

Olivia Grégoire: Pour un capitalisme citoyen ou la grande confusion des soldats perdus du parti socialiste

  • Olivia Grégoire: Pour un capitalisme citoyen ou la grande confusion des soldats perdus du parti socialiste

Peut-être pour masquer le vide et la confusion de sa pensée Olivia Grégoire, Ministre de quelque chose, ancienne socialiste ralliée à Macron, récupère la sémantique à la mode chez les sociologues : refaire économie, refaire société ! Elle défend un capitalisme citoyen dans un charabia politico-philosophique qui repose sur une sorte d’approche d’en même temps permanente ( dans l’Opinion)

Pourquoi dites-vous qu’il faut « refaire économie » pour « refaire société » ?

La crise que nous venons de traverser dévoile à quel point l’économie n’est pas une discipline sans tête, elle doit être conduite par une vision politique. Un exemple : la baisse des cotisations salariales de 2018 est destinée à montrer que le travail paie davantage. Elle était une réponse par avance aux Gilets jaunes, mais elle n’a pas suffi à calmer une colère ancrée depuis vingt ans. Autre exemple, la réforme de l’ISF et la création du prélèvement forfaitaire unique sont destinées à favoriser l’investissement et la réindustrialisation, pas à faire plaisir aux riches. Entre 2018 et 2019, 50 000 emplois industriels ont été créés, performance inédite depuis quinze ans. J’en ai assez d’entendre les « Y’a qu’à » et les « faut qu’on » des uns et des autres. Quand vous dites qu’il faut redonner sens à la valeur travail, vous n’avez rien dit. Quelle est la réponse de Xavier Bertrand ? Il ressort la prime Macron ! La politique, c’est l’art du détail, l’art de l’exécution. Les grandes envolées contribuent à la défiance.

Le signataire de votre préface en est pourtant un spécialiste…

S’il est capable d’envolées, le président de la République est surtout obsédé par le faire, par l’action et par les résultats. Il revalorise le travail : 170 euros de plus par mois pour une personne au smic en 2022, ce n’est pas une envolée, c’est une réalité.

Mais il ne fait pas, aussi : la réforme de l’Etat, par exemple !

En cinq ans, on ne peut pas rattraper l’intégralité des retards pris depuis trente ans. La réforme de l’Etat, c’est vrai que nous ne l’avons pas finie. Mais j’attends de voir si Les Républicains sont en accord avec leur programme de 2017. Je défie quiconque d’aller dire aux Gilets jaunes que l’on va supprimer 500 000 postes de fonctionnaires, ou des emplois dans les hôpitaux et les écoles, après la Covid-19. Dans les conditions qui ont été les nôtres durant ce quinquennat, nous n’avons pas pu tout mener. Ce que j’aime chez Emmanuel Macron, c’est ce pragmatisme, première caractéristique du macronisme. Durant ce mandat, la France a regagné sa place de cinquième économie mondiale. Sur la taxation des Gafa, sur la création d’un impôt minimum sur les sociétés de 15 % au niveau international, ou le lancement d’un plan de relance européen, qui peut nier l’impulsion et le rôle du Président ?

Vous vantez la plasticité du capitalisme. Au fond, vous êtes d’accord avec cette phrase prêtée à Lénine : « Les capitalistes vendront la corde qui nous servira à les pendre » ?

Je ne suis pas léniniste, même si je cite beaucoup Marx ! Je dis que le capitalisme est polymorphe, il mue en fonction des attentes. Dans les années 1980, il s’adapte à la montée de l’individualisme. Après la crise financière de 2008, il adopte des règles prudentielles. Avec la Covid, il est déstabilisé car, pour la première fois, cette crise est totalement exogène. Mais c’est une occasion pour accélérer la prise en compte des exigences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Je l’avais fait avec la loi Pacte, je poursuis avec Impact [plateforme qui permet aux entreprises de publier leurs performances ESG]. Ou en promouvant la « double matérialité » : en France, la réglementation oblige les entreprises à prendre en compte non seulement les risques climatiques pour elles-mêmes, mais aussi ceux de leur activité sur l’environnement, la cohésion sociale ou les tiers. Alors que les Etats-Unis promeuvent la matérialité simple, ne retenant que ces risques pour l’entreprise. La France est la locomotive de ce combat pour la double matérialité et nous progressons avec de bonnes chances d’aboutir au niveau européen.«Les gens sont capables de faire des choix responsables. Je suis choquée que certains veuillent interdire la vente des SUV ou du Nutella. Les politiques oublient souvent l’importance de la sanction de marché: quand des gamines refusent d’aller chez certaines enseignes parce qu’elles veulent défendre les droits des Ouïghours, il n’y a rien de pire pour la marque

Si le capitalisme devient citoyen, les citoyens, eux aussi, s’emparent du capitalisme…Il n’est pas un jour sans qu’on accole le mot responsable à la consommation, à l’énergie, à l’alimentation, à la gouvernance, etc. J’assume mes origines libérales : je crois plus que jamais au libre arbitre. Si on leur en donne la possibilité, les gens sont capables de faire des choix responsables. Je suis choquée que certains veuillent interdire la vente des SUV ou du Nutella. Les politiques oublient souvent l’importance de la sanction de marché : quand des gamines refusent d’aller chez certaines enseignes parce qu’elles veulent défendre les droits des Ouïghours, il n’y a rien de pire pour la marque. Cet enjeu de respectabilité est sans doute plus fort que beaucoup de régulations. Il y a quinze ans, le risque de réputation se résumait à un mauvais buzz. Aujourd’hui, il a des effets directs sur le chiffre d’affaires et sur les entreprises : c’est la meilleure garantie pour faire bouger les boîtes.

Pour vous, le monde de l’argent peut provoquer une bascule vertueuse ?

La transition doit se faire avec tous. Nous sommes en train de définir les nouvelles normes comptables qui vont s’appliquer aux entreprises en matière durable. Cet outil sera effectif en 2024 : le bilan extra-financier ne sera plus une annexe du bilan financier, les deux permettront de mesurer la performance globale de l’entreprise.

En quoi le rôle des investisseurs est-il déterminant ?

Un règlement européen est entré en vigueur au mois de mars 2021, en déclinaison du Green deal. Avec ce texte, les investisseurs seront incités à évaluer précisément la performance extra-financière des actifs qu’ils ont sous gestion. Si les grands acteurs comme Amundi, Tikehau ou BNP acquièrent des actifs à mauvaise performance, la leur s’en trouvera dégradée. Cela fait des années que la finance est touchée par cette puissante vague de fond. Ce n’est pas un gadget ni une mode. Tous les éléments non financiers vont être audités, certifiés et notés par des agences. A un kilomètre d’ici, à Bercy, Standard & Poor’s a installé son bureau de notation non financière – à Paris, pas à Londres, ni à Francfort ou Amsterdam. Ce n’est pas un hasard, non plus, si L’Oréal a installé une direction de la finance durable au sein de sa direction financière. La France est un moteur en Europe en matière de finance à impact.

Quel peut être le rôle de l’Etat dans ce mouvement ?

Entre les entreprises, la société civile et l’Etat, c’est à ce dernier de prendre ses responsabilités en se faisant le pivot des efforts de chacun, mais non le décideur : son rôle est de construire les rails, pas les locomotives. La crise actuelle a ravivé la question du bon niveau de l’intervention de l’Etat dans le marché et celle de la conditionnalité des aides. Pour le plan de soutien, une réponse d’urgence, il était légitime de ne pas en fixer : quand on se noie, on ne s’interroge pas sur la couleur du gilet de sauvetage. En revanche, cette conditionnalité existe pour le plan de relance et le plan d’investissement. Quand l’Etat finance la décarbonation, l’entreprise doit avoir un plan de décarbonation. Pour bénéficier du plan 1 jeune, 1 solution, il faut embaucher un jeune. La seule exception est la baisse des impôts de production, parce qu’elle est nécessaire pour retrouver de la compétitivité. Ensuite, il faut que les aides soient conditionnées à des résultats ex post et non sur des critères ex ante. Sinon, on prend le risque de casser la confiance. A l’inverse, l’Etat ne doit pas financer les transitions à fonds perdu. Le bon modèle est celui d’un Etat qui joue un rôle de levier, comme dans le plan d’investissement France 2030 que le chef de l’Etat vient d’annoncer. L’économie n’est pas un monde binaire, où il suffirait d’inventer une taxe pour punir et un crédit d’impôt pour récompenser.

Un pôle de gauche dans la majorité! ! Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un pôle de gauche dans la majorité! !  Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un papier de Gilles Savary , ancien député PS rend assez bien compte du pathétique destin des soldats socialistes perdus dans la macronie. Un pôle de gauche serait à la macronie ce que la  gastronomie est à McDo . Une hérésie ! Un papier qui rend compte du total désarroi idéologique de ce qui reste des socialistes surtout préoccupés d’alliance davantage que de visions.(Tribune dans l’opinion)

 

Soixante-quinze personnalités de gauche en ont appelé, dans le JDD, à la constitution d’un pôle de gauche au sein de la majorité présidentielle : « Territoires de progrès ». L’initiative en a été proposée à Jean-Yves Le Drian par ce qu’il reste du groupe informel des députés « Réformateurs », autoconstituée au sein du groupe socialiste de l’Assemblée nationale pour soutenir François Hollande face au travail de sape des frondeurs, qui a conduit un quinquennat doté d’atouts politiques sans précédents à l’Assemblée, dans les collectivités locales et même au Sénat, au naufrage politique que l’on sait.

Nous considérons que cette implosion du Parti socialiste est la conséquence finale du grand écart idéologique qu’il a longtemps entretenu entre des postures d’opposition gauchisantes et un réalisme gouvernemental qui a pu susciter des sentiments compréhensibles et sincères de « trahison » jusque dans ses rangs.

Nous pensons que cette voie n’est plus praticable à l’heure des réseaux sociaux, où ce qu’il reste du PS n’a plus le choix qu’entre des alliances avec des formations radicalisées, voire notoirement illibérales et le soutien à la majorité au pouvoir qui repose sur un socle de gauche laissé en jachère.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère

Seconde voie. Nous choisissons une autre seconde voie, dans la clarté et l’indépendance de LREM, en refusant d’y dissoudre notre ancrage à gauche, pour trois raisons essentielles :

 

– nous nous reconnaissons dans la continuité et l’achèvement de réformes lancées par François Hollande comme le prélèvement à la source, la subrogation de la CAF dans le versement des pensions alimentaires, l’aboutissement des projets socialistes de réforme du marché du travail et de la PMA, la consolidation du CICE, et plus encore dans la première relance économique par la demande et par le pouvoir d’achat entreprise depuis 1983, consécutive à la crise des Gilets jaunes,

– nous avons une conscience aiguë que les démocraties traversent une grave crise de confiance, dont on veut éviter à la France les affres et les incertitudes et qui devrait inciter tous les démocrates de ce pays à serrer les rangs plutôt que d’en négliger les dangers,

– nous ne voulons pas laisser au centre-droit le rôle d’appui exclusif et paradoxal du président de la République dans la mise en œuvre du virage à gauche de l’acte 2 de son quinquennat.

Nous avons la conviction qu’Emmanuel Macron constituera encore le principal recours contre les illibéraux de gauche et de droite en 2022, mais qu’il devra asseoir ses futurs gouvernements sur une coalition dont nous devons préparer l’élargissement de la base politique.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère.

Nous en avons la légitimité et la sincérité, pour avoir porté les couleurs du PS aux dernières élections législatives au prix d’y avoir perdu nos mandats face à des candidats LREM, avec la conviction que l’avenir du pays et de la République ne se construit pas sur des rancœurs et des rancunes.

Gilles Savary, ancien député PS, chroniqueur à l’Opinion.

34 députés perdus par LREM, prière de les rapporter !

34 députés perdus par LREM, prière de les rapporter !

 

Une curieuse information des médias indique que 34 députés ont été déclarés perdus par la république en marche depuis 2017. On a un peu de mal à retrouver leur piste. Certains ont constitué un groupe spécifique, d’autres ont rejoint ici ou là une famille davantage porteuse en prévision des élections de 2022. D’autres encore sont en suspens et clament leur indépendance. Ainsi trois nouveaux micros groupes ont été créés par les dissidents au sein de l’assemblée plus divisée que jamais.

La plus grosse critique des démissionnaires vise le manque de démocratie à l’intérieur d’un mouvement complètement cadenassé. Ce ne devrait cependant pas être une surprise pour les intéressés candidats et élus du fait du prince et non suite un processus de sélection démocratique du parti. Un parti qui n’a d’ailleurs jamais existé et qui a prouvé sa virtualité lors des dernières élections municipales puisque ses représentants ont été complètement balayés.

On comprend évidemment que certains députés soient conscients que l’étiquette en marche est désormais appréciée comme un lourd handicap pour viser une réélection. Il est donc temps pour certains de quitter le navire et le tenter de trouver un port d’attache plus présentable. Compte tenu de l’hémorragie, cela se traduit en particulier par la perte de la majorité du groupe en marche à l’assemblée,. On se demande pourquoi on attend encore pour lancer un avis de recherche !

Confinement impossible dans les territoires perdus de la République

Confinement impossible dans les territoires perdus de la République

ce que révèle Linda Kebbab (Unité SGP Police-FO) dans une interview au Figaro.

 


-Certains «territoires perdus» sont d’ordinaire peu enclins à respecter l’Etat de droit. Dans certains de ces quartiers, les réseaux sociaux rapportent des images de heurts avec les forces de l’ordre, qui tentent d’intervenir pour faire appliquer les règles de confinement. Les mesures d’urgence y sont-elles moins observées qu’ailleurs?

Linda KEBBAB. - Malheureusement, dans certains quartiers une partie des habitants ne prend pas la mesure de la situation, alors qu’il en va de la santé de leurs proches. Quotidiennement, les policiers sont confrontés à des refus de confinement de bandes habituées à agresser les forces de l’ordre. Maintien du trafic de stupéfiants, activités crapuleuses qui augmentent sur la voie publique, ou tout simplement rejet de l’autorité de l’État… Plusieurs guet-apens (des voitures sont mises à feu, des commerces dévalisés…) ont été enregistrés avec à chaque fois des agressions contre les pompiers et les policiers qui interviennent. À l’heure où nous parlons, je suis avisée d’un énorme caillassage contre mes collègues à Clichy-sous-Bois. Intenable!

À Clichy-sous-Bois, un policier a été mordu pour avoir demandé à un habitant de respecter le confinement.

Les policiers et gendarmes se retrouvent alors au contact de populations qui risquent de les infecter?

Évidemment, plus le contact est inévitable, plus le risque augmente. À Clichy-sous-Bois, un policier a été mordu pour avoir demandé à un habitant de respecter le confinement, près de Lyon d’autres en surnombre ont approché les policiers – dépourvus de masques – et les ont obligés à quitter les lieux au risque de se faire cracher dessus…

L’état-major du 93 a transmis la consigne suivante aux agents déployés sur le terrain: en cas de refus d’une personne de respecter le confinement et si elle est verbalisée plusieurs fois, ordre est donné de l’interpeller pour «mise en danger de la vie d’autrui». Nous le devons pour assurer la protection de la population, mais évidemment cela nous obligera à être encore plus au contact d’un potentiel porteur du virus. Plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, d’ailleurs non sans difficulté, parfois sous les outrages de certains habitants depuis leurs fenêtres.

Le déploiement des forces de l’ordre pour faire respecter le confinement conduit-il à démobiliser certains effectifs en charge de la sécurité quotidienne des Français, rendant certaines portions du territoire moins sûres qu’avant?

Le ministère ne semblait pas avoir anticipé, nous avons donc dès dimanche, alors que l’annonce d’un confinement était une évidence à venir, saisi le ministre par courrier et lui avons demandé d’adapter l’organisation des services vers le plus urgent. Les tribunaux tournant désormais au ralenti, c’était une mesure nécessaire. Néanmoins il est vrai qu’il y ait déjà une perception de hausse des délits sur la voie publique tels que les vols ou dégradations de voitures, mais aussi les cambriolages des résidences principales délaissées par leurs propriétaires pour les secondaires. Il est beaucoup trop tôt pour dire si ce phénomène va s’inscrire dans la durée ou sera détectable sur les futures statistiques.

Les policiers se concentrent sur le secours aux personnes.

Lassés de ne pas pouvoir accomplir leurs missions dans des quartiers où l’insécurité chronique exige une attention de tous les instants, les policiers qui connaissent très bien leurs interlocuteurs, se concentrent sur le secours aux personnes – car le confinement est un facteur d’augmentation des violences ou conflits intrafamiliaux – et trouvent progressivement des solutions pour concilier lutte contre la criminalité et confinement à faire respecter. C’est aussi dans ce but que l’état-major du 93 a pu prendre cette initiative compréhensible

Des millions de l’Europe destinés développement rural perdus: pourquoi ?

Des millions de l’Europe destinés  développement rural perdus: pourquoi ?

Un récent article du Figaro indique que des centaines de millions pourraient être perdus en provenance de l’Europe. La France est dotée par l’Europe de 700 millions d’euros pour le développement rural sur une durée de cinq ans. Le plan va bientôt se terminer mais pour l’instant 28 millions seulement ont été consommés. Une situation paradoxale alors que les élus locaux ne cessent de se plaindre du manque de moyens financiers. Les aides financières européennes doivent contribuer à soutenir des initiatives de développement local des territoires ruraux. Il s’agit de contribuer financièrement à la mise en œuvre de projets économiques et sociaux au sens large susceptibles de redynamiser des zones caractérisées par une certaine faiblesse économique et démographique. Le problème c’est que si les élus en général sont surtout sensibilisés au financement des grands projets notamment d’infrastructures telles que les routes, les ronds-points, les salles polyvalentes, les équipements sportifs et autres. Bref tout ce qui peut s’afficher électoralement même si le lien avec le développement économique est approximatif voire complètement absent. Dans la plupart des territoires ruraux, l’idée même de développement économique et la grande absente des orientations. On s’intéresse en fait surtout au domaine administratif en tout cas à des champs d’activité relevant de la responsabilité des administrations ou des entreprises. Pour parler clair, les collectivités locales se sont transformées en administrations au lieu de se consacrer à l’animation et la mise en valeur des forces économiques sociales et culturelles. Pour simplifier à l’extrême, ce qui intéresse surtout les collectivités locales c’est le hard, le béton, le goudron le bâtiment et les normes administratives. Une grande confusion des rôles car les administrations et les entreprises concernées sont beaucoup plus compétentes que les élus locaux pour gérer les normes des différents domaines d’intérêt général. Enfin les élus locaux des milieux ruraux ont souvent des difficultés à intégrer les rigueurs méthodologiques pour l’évaluation des projets. La culture générale est de se répartir de façon officieuse les moyens financiers entre les différentes collectivités sans grande rigueur scientifique. Notons enfin l’ambiguïté d’une décentralisation encore virtuelle puisque l’État conserve encore des responsabilités qui complexifient les processus pour l’attribution de ces financements européens comme l’indique le Figaro : »Depuis 2014, la gestion des fonds européens dans la sélection des projets et la mise en place de leurs phases administratives et juridiques, a été confiée aux régions. Mais c’est l’État qui conserve l’autorité de paiement, bien que les régions aient à l’époque réclamé la régionalisation du paiement des aides européennes. «Tant que l’État n’a pas reçu d’ordre, l’argent ne peut pas être versé», précise le président de Leader France..«C’est la raison pour laquelle, pour la future PAC (Politique agricole commune), il faut absolument un décroisement des aides total, une simplification, une clarification. Parce que si nous continuons comme cela, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les projets ne seront pas payés», a indiqué Didier Guillaume ce jeudi.

 

Des millions du Fonds européens du développement rural perdus: pourquoi ?

Des millions du Fonds européens du développement rural perdus: pourquoi ?

Un récent article du Figaro indique que des centaines de millions pourraient être perdus en provenance de l’Europe. La France est dotée par l’Europe de 700 millions d’euros pour le développement rural sur une durée de cinq ans. Le plan va bientôt se terminer mais pour l’instant 28 millions seulement ont été consommés. Une situation paradoxale alors que les élus locaux ne cessent de se plaindre du manque de moyens financiers. Les aides financières européennes doivent contribuer à soutenir des initiatives de développement local des rires territoire ruraux. Il s’agit de contribuer financièrement à la mise en œuvre de projets économiques et sociaux au sens large susceptibles de redynamiser des zones caractérisées par une certaine désertification économique et démographique. Le problème c’est que si les élus en général sont surtout sensibilisés au financement des grands projets notamment d’infrastructures telles que les routes, les ronds-points, les salles polyvalentes, les équipements sportifs et autres. Bref tout ce qui peut s’afficher électoralement même si le lien avec le développement économique est approximatif voire complètement absent. Dans la plupart des territoires ruraux, l’idée même de développement économique et la grande absente des gens orientations. On s’intéresse en faite surtout au domaine administratif en tout cas à des champs d’activité relevant de la responsabilité des administrations ou des entreprises. Pour parler clair, les collectivités locales se sont transformées en administrations au lieu de se consacrer à l’animation et la mise en valeur des forces économiques sociales et culturelles. Pour simplifier à l’extrême ce qui intéresse surtout les collectivités locales c’est le hard, le béton, le goudron le bâtiment et les normes administratives. Une grande confusion des rôles car les administrations et les entreprises concernées sont beaucoup plus compétentes que les élus locaux pour gérer les normes des différents domaines d’intérêt général. Enfin les élus locaux des milieux ruraux ont souvent des difficultés à intégrer les rigueurs méthodologiques pour l’évaluation des projets. La culture générale et de se répartir de façon officieuse les moyens financiers entre les différentes collectivités sans grande rigueur scientifique. Notons enfin l’ambiguïté d’une décentralisation encore virtuelle puisque l’État conserve encore des responsabilités qui complexifient les processus pour l’attribution de ces financements européens comme l’indique le Figaro : »Depuis 2014, la gestion des fonds européens dans la sélection des projets et la mise en place de leurs phases administratives et juridiques, a été confiée aux régions. Mais c’est l’État qui conserve l’autorité de paiement, bien que les régions aient à l’époque réclamé la régionalisation du paiement des aides européennes. «Tant que l’État n’a pas reçu d’ordre, l’argent ne peut pas être versé», précise le président de Leader France..«C’est la raison pour laquelle, pour la future PAC (Politique agricole commune), il faut absolument un décroisement des aides total, une simplification, une clarification. Parce que si nous continuons comme cela, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les projets ne seront pas payés», a indiqué Didier Guillaume ce jeudi.

Reconquérir les territoires perdus de la république ! (Christophe Castaner)

Reconquérir les territoires perdus de la république ! (Christophe Castaner)

Castaner, nouveau ministre de l’intérieur, reprend à son compte l’objectif de reconquête des territoires perdus défendus par Gérard Collomb. Reste à savoir si Castaner sera davantage entendu par Macon que l’ancien ministre de l’intérieur. On se souvient en effet que Macron avait enterré sans ménagement le plan banlieue de Borloo. Un plan banlieue qui visait à rétablir la sécurité en développant la formation, l’insertion professionnelle et l’activité économique Interview du JDD.

 

En quittant ce ministère, Gérard Collomb a évoqué des « narcotrafiquants, des islamistes radicaux » qui feraient « la loi » dans des cités et envisagé « que demain on vive face à face ». Vous êtes d’accord ?
Gérard Collomb avait dit cela bien avant de démissionner et il a raison : il y a une situation de tension extrême et une grande violence dans certains quartiers. Il s’est battu pour mettre en place des solutions en obtenant un budget dynamique et en créant, justement, la police de sécurité du quotidien et les « quartiers de reconquête républicaine ». Quand vous mettez trente policiers de plus dans un quartier, ça change tout – des policiers que j’ai rencontrés sur le terrain me l’ont dit. Et je ne parle pas de remplacements de fonctionnaires à la retraite, mais bien de 30 policiers de plus. Partout où l’on voit que la République recule, il faut agir. Reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine. Ce sera un combat. Je le mènerai et nous le piloterons ensemble avec Laurent Nuñez.

Vous êtes partisan d’une politique d’immigration musclée?
J’assume une politique ferme contre l’immigration irrégulière. Nous devons tout faire pour empêcher la création et la reconstitution des campements illicites. À Grande-Synthe, des passeurs tiennent 1.500 personnes dans des conditions de vie scandaleuses. Je mettrai fin à cette situation, quitte à ordonner des évacuations, en lien avec les collectivités locales. Mais pour que notre politique soit crédible, il faut aussi réussir l’intégration des réfugiés.

 

 

Affaire libyenne de Sarkozy : des documents « perdus »

Affaire libyenne de Sarkozy : des documents «  perdus »

On croit rêver plusieurs pièces déterminantes du dossier Sarkozy ont disparu, des documents qui rendent compte de témoignages accablants concernant le financement par la Lybie de Sarkozy.  L’avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a donc réécrit au procureur de Paris, François Molins, le 28 juin à propos de trois documents qui n’ont pas été versés au dossier de l’enquête sur le prétendu financement de Sarkozy par le régime de Kadhafi.  L’existence des documents est mentionnée dans un rapport du procureur général de Tripoli adressé aux juges français le 5 octobre 2017. Il s’agit des déclarations de deux anciens proches de Kadhafi, Abdallah Senoussi (beau-frère du dictateur et chef des services secrets) et de Baghdadi Al-Mahmoudi (Premier ministre), ainsi que de la déposition manuscrite de Mostafa Abdeljalil, chef du gouvernement de transition après la chute du tyran, en 2011. Le parquet de Paris dit ne pas en avoir « été rendu destinataire ». L’avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a réécrit au procureur de Paris, François Molins, le 28 juin pour exiger « toutes mesures utiles » afin de retrouver les dépositions « disparues ».

 

Elections 2015 : de 0 à 3 régions pour le PS et au moins 40 départements perdus

Elections 2015 : de 0 à 3 régions pour le PS et au moins 40 départements perdus

 

Pour l’instant d’après les sondages le PS serait en troisième position aux départementales avec autour de 15%, mais ces sondages couvrent les sympathisants y compris les abstentionnistes (sans doute au moins 50% d’abstentionnistes dont une majorité de sympathisants à gauche). En termes de représentativité le PS pourrait ne représenter que de l’ordre de 7% des électeurs.  Un véritable massacre électoral pur le PS qui aura du mal à justifier la légitimité du gouvernement. Le PS pourrait ne conserver qu’une quinzaine de département et 3 régions au mieux  (sur 21 détenues par le PS aujourd’hui).  Le responsable des élections au PS, Christophe Borgel, prévient : « Le seuil de 12,5 % des inscrits nécessaire pour se maintenir ainsi que le tripartisme peuvent conduire à l’élimination de la gauche si elle est divisée. Pour le moment – sans effet. « Le PS est un répulsif si c’est lui qui est le leader d’une coalition. Il faut voir si des alliances alternatives créent une attractivité », lance David Cormand, le « Monsieur Élections » d’Europe Écologie-Les Verts, en pensant à des alliances écolos-Front de gauche. Une ligne loin d’être partagée par tous dans son parti. « Aux dernières cantonales, il n’y avait que deux cas de figure. Soit l’alliance avec le PS, soit l’autonomie. Là, il y aura des alliances alternatives à gauche, c’est une nouveauté en soi. Ce ne sera pas massif mais significatif », estime-t-il. « C’est un pari irresponsable », rétorque Borgel. Mais  le PS envisage le pire. Aujourd’hui, il détient 21 des 22 régions métropolitaines. Dans la toute nouvelle carte de 13 grandes régions, peu semblent conservables. prédit un dirigeant socialiste. … « Au mieux, on gardera trois régions », poursuit ce socialiste en pensant à la grande région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, à la région Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes et à la Bretagne. « En Bretagne, c’est un vrai dilemme. Il n’y a que Le Drian qui peut la conserver. En même temps, c’est un vrai pilier du gouvernement », souffle un hollandais. « Le Drian veut y aller et aimerait démissionner pour pouvoir faire campagne », croit savoir un membre du gouvernement. Quant à la région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, le Parti radical voudrait qu’elle échoie à l’actuelle ministre du logement, la radicale Sylvia Pinel.

 

Croissance : 10 points perdus depuis 2008 et seulement 0.2%( peut-être) en 2013

Croissance : 10 points perdus depuis 2008 et seulement 0.2%( peut-être) en 2013

L’INSEE toujours optimiste se fonde toujours sur les 0.5% du second trimestre pour escompter 0.2% en 2013. Reste à savoir si l’activité repartira bien au quatrième trimestre puisque le premier et le troisième sont mauvais ; en effet le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait stagner au troisième trimestre puis repartir de l’avant pour retrouver fin 2013 son niveau d’avant-crise avec la confirmation de l’éclaircie amorcée au printemps, estime l’Insee. Dans une note de conjoncture publiée jeudi, l’institut a revu en conséquence à la hausse ses prévisions pour l’emploi dans le secteur privé pour le deuxième semestre et anticipe désormais, avec la forte hausse en parallèle des emplois aidés, une stabilisation du taux de chômage fin 2013. Pour l’Insee, l’embellie de la conjoncture européenne constatée depuis le printemps est appelée à se poursuivre, même si les chiffres du troisième trimestre devraient accuser un contrecoup au rebond vigoureux enregistré au deuxième. Pour la France, après ses +0,5% du deuxième trimestre, la croissance stagnerait au troisième trimestre avant d’accélérer à nouveau au quatrième (+0,4%). « Quand on fait le calcul, on voit qu’on retrouverait là enfin le niveau (de PIB) qu’on avait au seuil de la crise début 2008″, indique Cédric Audenis, chef du département conjoncture de l’Insee. Avec une croissance annuelle potentielle de l’économie française qui était alors estimée entre 1,5% et 2,0%, ce sont dix points de PIB qui se sont évaporés depuis, souligne-t-il. Pour 2013, la croissance moyenne du PIB s’établirait à 0,2%, une reprise très modeste après la stagnation de 2012. Mais en glissement annuel, elle s’établirait à 0,8% à la fin du 4e trimestre, un niveau qui reflète mieux sa dynamique actuelle, contre -0,3% fin 2012. Cela permettrait, selon l’institut, à la France d’aborder 2014 avec un acquis de croissance de 0,4%. « Si la tendance anticipée par l’Insee se confirme au cours des prochains trimestres, notre prévision de croissance de 0,9% pour 2014 pourra être dépassée », a déclaré le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, dans un communiqué.  

 

Chômage : 34.600 emplois perdus au deuxième trimestre

Chômage : 34.600 emplois perdus au deuxième trimestre

Pour le moins un manque de visibilité sur la reprise puisque si le PIB a progressé de 0.5% au second trimestre (progression due surtout aux dépenses de chauffage)  par contre 35  emplois ont été détruits dans le même tems Même si le gouvernement se veut confiant, les chiffres de l’emploi ne sont guère optimistes. En effet, l’emploi salarié dans le secteur marchand (hors agriculture) a très nettement reculé au deuxième trimestre, selon l’étude de l’Insee publiée ce mercredi 11 septembre. La baisse est de 34.600 postes, contre 4.700 le trimestre précédent. Hors intérim, le recul de l’emploi marchand s’accentue ce trimestre (-30.300 postes contre -15.000 au premier trimestre). Sur un an, 139.900 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%). La baisse du deuxième trimestre est très marquée dans l’industrie (-0,6%, soit 19.000 postes) et la construction (-0,5% soit 7.700 postes). Sur un an, ce secteur a subi une baisse de 2,1%. Après son rebond du premier trimestre, le premier depuis la mi-2011, l’emploi intérimaire est reparti en baisse (-4.300 postes, soit -0,8%). Sur les 12 mois à fin juin, il a perdu 27.300 postes. Hors intérim, l’emploi marchand a perdu 30.300 postes au deuxième trimestre, après 15.000 au premier.

 

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