Archive pour le Tag 'perdu ?'

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Croissance : pari perdu pour Macron

 Croissance : pari perdu pour Macron

 

Pari perdu pour Macron concernant la croissance. Les experts attendaient en début d’année autour de 2,3 % pour l croissance du PIB. Le gouvernement avait retenu 2 % puis revus à la baisse ses prévisions avec une perspective de 1,7 %. En réalité,  on parviendra péniblement à un niveau de croissance de 1,5 %. Un niveau qui fait redémarrer la hausse du chômage et menace les équilibres financiers déjà fragiles. La croissance accélère en effet moins que prévu au 3e trimestre. Le produit intérieur brut de la période a augmenté de 0,4%, un rythme deux fois plus élevé que celui de 0,2% enregistré au premier comme au deuxième trimestre, qui constituait un point bas depuis l’été 2016. la croissance a été un peu plus soutenue au troisième trimestre par la demande intérieure, avec une consommation des ménages qui s’est redressée de 0,5% – après une rare baisse de 0,1% au 2e trimestre – et un investissement des entreprises qui continue de croître de plus de 4% en glissement annuel. Stéphane Colliac, économiste France de l’assureur crédit Euler Hermes, pointe de son côté la prudence des ménages, alors que le débat sur leur pouvoir d’achat continue de faire rage. “On a un juste retour à la normale de la consommation mais pas de rattrapage des retards accumulés depuis le dernier trimestre 2017””, souligne-t-il, “une hausse de 0,5% c’est bien le moins qu’on puisse avoir après la chute des dépenses dans les transports au deuxième trimestre”. Il fait valoir en outre que l’investissement des ménages, pour l’essentiel les achats de logements neufs, recule de 0,2% sur le trimestre et stagne depuis le début de l’année après son bond de 5,6% en 2017. “C’est un atterrissage brutal”, dit l’économiste.

L’industrie a perdu un demi-million d’emplois en 10 ans

L’industrie a perdu un demi-million d’emplois en 10 ans

 

Encore 500 000 emplois perdus dans l’industrie qui ne représente plus qu’environ 10% du PIB. Fin 2015, on ne décomptait ainsi plus que 123.300 entreprises et 2,7 millions de salariés dans l’industrie manufacturière. Entre 2008 et fin 2015, la production industrielle a reculé de 15 %. Son poids dans le PIB a chuté de 2 points, à 11,2 %. Bien qu’elle demeure le deuxième secteur employeur – en 2009, le commerce lui était passé devant -, l’industrie souffre plus que les autres activités. Desétudes récentes intéressantes mettent en évidence le processus de désastre de la désindustrialisation de la France, il y a l’étude de l’INSEE sur le nombre de salariés, étude évoquée ci-dessus.  . L’INSEE montre lors que la France comptait près de 30 % des Français dans l’industrie dans les années 70, cela  représente plus qu’un peu plus de 13 % en 2015. En cause, la transformation de l’économie notamment sa dématérialisation mais surtout aussi la délocalisation qui explique en grande partie d’ailleurs le déficit du commerce extérieur. Une grande partie des productions de l’industrie nécessaire à l’économie française notamment est réalisée à l’étranger. On peut sans doute se réjouir de la croissance du secteur tertiaire sous réserve toutefois qu’il soit réellement créateur de valeur ajoutée et qu’il ne soit pas une intermédiation uniquement destinée à renchérir le prix de production ou à être même complètement inutile. Sur les 25,8 millions de Français «occupés», plus des trois-quarts travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que l’industrie ne représente plus que 13,9% des emplois, la construction, 6,6%, et l’agriculture, 2,8%. La part du secteur tertiaire dans l’emploi total en France a gagné 22 points au cours des quatre dernières décennies. En revanche, la part de l’industrie s’est quasiment réduite de moitié sur la même période (-13 points), notamment sous l’effet de la forte expansion du secteur tertiaire ; celles de l’agriculture et de la construction ont perdu respectivement 7 et 3 points. En France, près d’un tiers des Français occupés travaillent dans le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale. Dans l’Union européenne, en 2014, le poids du secteur tertiaire est le plus important aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où il approche 83%. Les secteurs de l’industrie et de la construction représentent encore plus de 30% des emplois en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne. La Roumanie offre pratiquement un emploi sur trois dans l’agriculture alors que ce secteur d’activité ne représente plus que 5% des emplois européens.  La stratégie de délocalisation de Renault  illustre bien le processus de désindustrialisation en France. La  production en France de Renault n’a cessé de se réduire comme peau de chagrin. Le constructeur fabriquait encore 1,1 million de voitures et 227.000 utilitaires légers en 2004 dans l’Hexagone, contre 445.000 automobiles et 201.000 camionnettes l’an dernier.  Le tournant pris par Renault dans le « low cost », sous ses couleurs ou celle de sa filiale Dacia, lui vaut de beaux succès mais laisse de côté ses usines françaises au profit de sites Mais aussi grâce « à un prix de main d’œuvre d’un euro de l’heure (dans l’usine roumaine de Pitesti ndlr) contre 20 euros en France », poursuit-il.   C’est la même recette qui s’applique au Maroc avec un salaire mensuel tournant autour de 250 euros, contre 450 euros en Roumanie, selon Renault.  Tout est dit, Renault en perdition sur le marché français essaye de sauver les meubles en délocalisant. Qui peut lui reprocher ? Quand l’écart de salaire est de 1 à 20, il n’ya pas d’autre solution, sauf à disparaitre. Un exemple du mal chronique de l’industrie plombée par le coût du travail dont la fiscalité. Une illustration aussi de l’incohérence de l’Europe qui se réduit en fait à un vaste marché sans harmonisation et  sans règles. Les services sont aussi soumis à la même concurrence inégalitaire ; En transport par exemple, le pavillon terrestre français a disparu du champ européen alors que dans les années 80, il assurait encore 50% de parts de marché. Les ex pays de l’Est ont tué le transport français international. Certes une petite  régulation existe mais elle est virtuelle, trop restreinte dans son champ, inapplicable et inappliquée.

 

La France a encore perdu des parts de marché à l’export

La France a encore perdu des parts de marché à l’export

 

Globalement en 2017 la France affichera encore un déficit de leur de 50 milliards d’euros à alors  que l’Allemagne, elle, enregistrera un excédent de leurs deux 200 milliards. Même en Europe les parts DDE marché de la France recule encore.  Selon une étude de l’institut Coe-Rexecode la part des exportations françaises de biens et de services dans celles de la zone euro s’est ainsi établie à 12,9%, après 13,2% en 2016. En 2000, cette part était de 17%, rappelle Coe-Rexecode. « Le manque à gagner cumulé depuis 2000 est de 1.700 milliards d’euros », indique Coe-Rexecode. A l’inverse, l’Allemagne a porté la part de ses exportations de biens et services dans celles de la zone euro de 26,5% à 29,2% entre 2000 et 2017. Malgré l’amélioration récente de la compétitivité-coût de la France, essentiellement due aux mesures d’allègements du coût du travail introduites sous le quinquennat Hollande (CICE, Pacte de responsabilité), « l’écart substantiel accumulé depuis 2000 demeure toutefois entre les deux pays », observe l’institut. En outre, la base industrielle française a continué de se contracter. « Un cercle vicieux s’est installé de façon structurelle, les pertes de parts de marché réduisant les débouchés des productions françaises et le recul relatif de la base industrielle réduisant nos capacités exportatrices ainsi que la variété de l’offre française », explique la même source. Selon une enquête réalisée par Coe-Rexecode auprès de 500 importateurs européens sur leur perception du positionnement des biens d’équipement et des biens intermédiaires français par rapport à ceux de neuf autres pays, ceux-ci sont vus comme étant « de qualité moyenne, pas assez innovants et toujours top chers ».

PS : la dérive de Filoche, soldat gauchiste perdu bientôt exclu

PS : la dérive de Filoche, soldat gauchiste perdu  bientôt exclu

 

Pour avoir comparé Macron un nazi, Gérard filoché risque d’être exclu du parti socialiste.  la dérive gauchiste de l’intéressé est assez pathétique depuis plusieurs années. Avec un style mélenchonnien  très populiste il n’a cessé de critiquer le gouvernement de François Hollande et le président de la république de l’époque encore davantage. L’évolution de Gérard Filoche l’a conduit à adopter une dialectique d’extrême-gauche avec tous les excès et les caricatures que cela comporte. D’une certaine manière,  Gérard Filoche  est assez représentatif de ces frondeurs, sorte  de soldats perdus qui ont certes réussi à démolir Hollande mais qui pour la plupart n’ont même pas été capables de se faire réélire notamment à l’assemblée nationale. Aujourd’hui, i ils sont en perdition les uns ayant rejoint l’extrême gauche notamment le mouvement des insoumis, d’autres restant au parti socialiste en situation d’attente,  d’autres enfin ont disparu du champ politique. Il est clair que le parti socialiste ne pouvait pas laisser passer cette assimilation de Macon un agit La direction du Parti socialiste a donc annoncé samedi qu‘elle engageait une procédure d‘exclusion à l‘encontre de Gérard Filoche, membre du bureau national du PS et figure de son aile gauche, qui a publié un photomontage anti-Macron emprunté à l‘extrême-droite et rappelant l‘imagerie nazie et antisémite. Filoche  a publié vendredi soir un tweet présentant le chef de l‘Etat avec un brassard rouge et blanc où la croix gammée est remplacée par le signe dollar. Emmanuel Macron y domine un globe terrestre, bras écartés, encadré par des drapeaux israélien et américain et les figures du PDG d‘Altice Patrick Drahi, du banquier Jacob Rothschild et de l‘ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attali. Le tout accompagné par la légende : “En Marche vers le chaos mondial”. Gérard Filoche ajoute à propos d‘Emmanuel Macron : “Un sale type, les français vont le savoir tous ensemble bientôt.”  La Ligue internationale contre le racisme et l‘antisémitisme (Licra) a dénoncé un photomontage “immonde”, emprunté selon elle au site internet “Egalité et Réconciliation”, de l‘idéologue d‘extrême-droite Alain Soral. Il vaut à ce dernier d’être renvoyé le 24 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Paris, rappelle la Licra, partie civile dans ce dossier. “Les mêmes maux appellent les mêmes réponses : dans le cas de Gérard Filoche, la Licra saisit la justice”, a annoncé cette organisation dans un communiqué. Dans un communiqué, le PS condamne pour sa part un tweet “insupportable, inexcusable et inacceptable”, qui “porte atteinte aux valeurs mêmes du socialisme ainsi qu’à l‘engagement (…) de ses militants contre le racisme et l‘antisémitisme”. “C‘est pourquoi la direction du Parti socialiste a immédiatement décidé d‘engager une procédure d‘exclusion.

SFR a perdu 250 000 abonnés

SFR a perdu 250 000 abonnés

 

Pour SFR la perte de d’abonnés donne une légitimité supplémentaire au plan de restructuration qui doit aboutir à la suppression de 5000 postes. Reste que le problème majeur à savoir l’endettement, autour de 15 milliards, demeurait  avant cette baisse de fréquentation. Sur le deuxième trimestre, l’opérateur annonce avoir perdu 199.000 abonnés mobiles sur le marché grand public, avec cependant une amélioration du revenu moyen par abonné (ARPU) entre le premier et le deuxième trimestre, passé de 21,8 à 22,3 euros. L’opérateur souligne cependant une baisse de son ARPU mobile par rapport à un an plus tôt, où il s’élevait à 22,7 euros. Sur le fixe, SFR annonce avoir perdu 58.000 abonnés haut débit entre mars et juin, avec cependant là encore un ARPU en amélioration, sur un an cette fois, à 35,6 euros contre 35,3 euros un an plus tôt.  Au 30 juin, le groupe revendique un total de 16,64 millions d’abonnés mobiles (grand public et entreprises), contre 17,4 millions un an plus tôt, une baisse qui concerne en premier lieu le grand public : son nombre d’abonnés dans cette catégorie est passé sur la même période à 14,58 millions contre 15,24 millions un an plus tôt. Dans le fixe, le nombre de clients est également en baisse, à 6,23 millions d’abonnés contre 6,4 millions un an plus tôt, avec cependant une progression des clients très haut débit, qui sont désormais 1,92 million alors qu’ils étaient 1,66 million un an plus tôt. L’endettement s’est quant à lui établi à 15,12 milliards d’euros, ce qui représente un ratio de 4 fois l’Ebitda, a également précisé l’entreprise.

 (Avec AFP et Challenges)

Terrorisme : Valls « un peu» perdu agite maintenant le chiffon rouge

Terrorisme : Valls «  un peu» perdu agite maintenant  le chiffon rouge

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est difficile de comprendre la stratégie de communication de Valls. Nous sommes en effet passés du déni à la phase de l’immobilisme et maintenant à la phase de surenchère concernant les risques du terrorisme. Phase de déni d’abord quand on affirmait sans le moindre doute que toutes les mesures étaient prises pour prévenir le terrorisme et de citer des cas où des actes de terrorisme avaient été empêchés. Malheureusement suite aux attentats il a fallu passer à une autre phase celle de l’immobilisme où on affirmait que les services de renseignements et de police étaient bien ajustés au risque ou encore qu’il était hors de question de s’allier avec les Russes ; nous vivons actuellement la troisième phase caractérisée par un changement complet de stratégie et un discours alarmiste. Valls a même envisagé la possibilité d’attaques chimiques sur le pays. En fait il semble bien que dans la période Valls ne sache plus très bien où il en est et où il veut aller. Surtout Hollande s’est complètement approprié le portefeuille de la sécurité et ne laisse pratiquement aucun espace médiatique pour l’expression du gouvernement. Du coup Valls tente d’exister à tout prix y compris avec des propos excessifs par ailleurs en contradiction totale avec ce qu’il disait il y a encore quelques jours ou quelques semaines.

Pas d’inversion du chômage en 2016 et pari perdu pour Hollande

Pas d’inversion du chômage en 2016

 

C’est le verdict de l’OCDE : il n’y aura pas d’inversion de la courbe du chômage l’année prochaine voir même en 2017. En cause, l’insuffisance de la croissance. Une croissance estimée à 1,1 % en 2015 et à 1,3 % en 2016. Alors que le gouvernement avait prévu plus 1,5 %. Or c’est à partir d’une croissance de 1,5 % que le chômage commence à décroître. Conclusion : le Taux de chômage resterait stable à 10,0% cette année et l’année prochaine et ne reculerait que de 0,1 point à 9,9% en 2017. Autant dire que d’ici des élections présidentielles de 2017 le chômage en France va demeurer relativement stable. Du coup il sera très difficile pour Hollande de considérer qu’il a gagné son pari relatif à la version de la cour du chômage. Tout se jouera en effet sur quelques dizaines de milliers d’emplois alors que la France compte plus de 5 millions de chômeurs officiels. Pendant le mandat de hollande la France aura donc enregistré 700 à 800 000 chômeurs supplémentaires. En ce qui concerne la zone euro Le taux de chômage passerait de 10,9% en 2015 à 10,4% l’année prochaine et 9,8% en 2017. Une baisse qui n’est pas négligeable et qui tient aux fêtes que la croissance en moyenne en zone euro sera plus importante que celle de la France. Le l’OCDE prévoit en effet seulement 1,3 % d’augmentation du pipe en 2016 pour la France tandis que la zone euro, elle, enregistrera une progression de 1,8 %.

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Wauquiez : « J’ai perdu mon âme » à un moment !

Confession dans Closer « A un moment, j’ai perdu mon âme. J’étais obsédé par le fait de monter vite, de séduire le cercle médiatique et politique », diagnostique-t-il, ajoutant : « le danger (…) serait de n’être dicté que par l’ambition, et j’ai donné dans le registre ». Sur la fonction ministérielle, le député-maire du Puy-en-Velay n’est pas plus tendre. « Je ne suis pas sure d’avoir toujours été efficace. J’ai été cinq ans ministre, dans quatre domaines différents! A l’arrivée, ce n’est pas vous qui commandez, mais votre administration. », se repent-t-il. Il déplore le « manque de concret » de la politique. « Emmanuel Macron en est l’exemple typique. Il est très sympa et a de bonnes idées, mais parle beaucoup sans embrayer », pointe Wauquiez. Bref une bonne analyse (au sens freudien !) mais des promesses douteuses quand il affirme que tout cela c’est fini ! Malheureusement c’est valable pour lui mais pour la plupart des politiques.

Les grandes fortunes de France ont « perdu » 12,4 milliards en 15 jours….vite un téléthon !

Les grandes fortunes de France ont « perdu » 12,4 milliards en 15 jours….vite un téléthon !

 Un drame évidemment cette nouvelle qui touche les plus grands fortunes qui ont perdu près de  13 milliards en une  quinzaine de jours. Un drame pourtant dont les médias parlent peu avec d’innocentes victimes. Des victimes en quelque sorte de la volatilité des marchés (dont ils sont par ailleurs largement responsables pour avoir poussé les cours bien au-delà du raisonnable). Du coup on se demande si on ne devrait pas organiser un téléthon ! Surtout pour l’héritière de l’Oréal Madame Bettencourt qui voit sa fortune passer de 33 mulards à 30 milliards. Les fins de mois ne seront pas évidentes et les rations de caviar risquent de se réduire. On voit bien que la crise touche toutes les catégories de français, à quand un RSA pour milliardaire en difficulté ? Depuis le 16 août dernier, les huit plus grandes fortunes françaises ont en effet  vu leur patrimoine fondre de 9%. Sur la seule journée d’hier, ils ont « perdu » 3,5 milliards. Du coup, Bernard Arnault, le plus touché, n’est plus le Français le plus riche. Selon des calculs réalisés à partir des données du site Bloomberg qui recense les plus grandes fortunes de la planète, les Français figurant dans ce top 200 ont perdu pas moins de 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros) sur la seule journée d’hier. Au total depuis le 16 août, ce sont 13,9 milliards de dollars qui se sont évaporés, soit 12,4 milliards d’euros. Une somme colossale. Elle équivaut quasiment au déficit de la Sécurité sociale (assurance maladie et retraite) ou, plus trivialement, au prix de 125.000 Mercedes classe S neuves. Et si tous ont vu fondre leur patrimoine depuis le 16 août dernier, certains ont bien plus souffert que d’autres. A commencer par Bernard Arnault dont le patrimoine professionnel s’est contracté de 3 milliards d’euros (-9,6%) sur la période. La valeur des actions détenues par le patron de LVMH est passée en 15 jours de 32,2 à 29,2 milliards d’euros.  Sa grande rivale dans ce type de classement, Liliane Bettencourt, a plutôt mieux résisté à la tempête boursière. L’héritière de L’Oréal a certes, elle aussi, pâti du recul du cours de l’entreprise familiale depuis le 16 août. Elle a perdu, elle, quelque 2,6 milliards de d’euros (-8%) sur la période. Au 1er septembre, Bloomberg évalue sa fortune professionnelle à 33,3 milliards de dollars soit 29,5 milliards d’euros… ce qui lui permet tout de même de redevenir la première fortune de France, devant Bernard Arnault. Derrière ces deux mastodontes, François Pinault clôt le podium des plus grosses pertes. Le fondateur de l’empire Kering a vu lui sa fortune décroître de 1,5 milliard d’euros. Arnault, Bettencourt, Pinault… Les marchés ont semble-t-il, une fois n’est pas coutume, sanctionné les groupes de luxe qu’ils jugent sans doute particulièrement exposé au ralentissement de la croissance chinoise. D’ailleurs, après ces trois grandes figures du luxe français, on retrouve les frères Wertheimer, propriétaires de Chanel qui ont, chacun, « perdu » 1,25 milliard d’euros (-12,5%)…A contrario, les stars de la tech française ont un peu mieux résisté. Si Patrick Drahi a perdu 1,15 milliard d’euros depuis 15 jours (sa fortune est évaluée au 1er septembre à 14,1 milliards d’euros), c’est essentiellement dû à la journée d’hier où le cours de l’action Numericable-SFR a dégringolé de 4,3% hier. Xaviel Niel (Free) n’a lui perdu « que » 621 millions d’euros (-8,6%) sur la période avec une fortune estimée par Bloomberg à 7,9 milliards de dollars (plus de 7 milliards d’euros). Celui qui s’en sort le mieux, au final c’est Serge Dassault. Son patrimoine n’a fondu que de 6% en 15 jours. Une baisse inférieure à celle du CAC 40 sur la période.

 

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

 

Lors de son diner (off ? tu parles !)  avec les journalistes jeudi, Hollande a fait le pari du temps et a déclaré  qu’un bon président était celui qui préparait le succès du suivant ; Un aveu en fait d’échec. Hollande parle de plus en plus d’échéance à 5 ans, 10 ans comme si s’il avait enfin compris qu’il serait battu en 2017. Son pari sur le temps est une erreur car on ne dispose plus de temps pour redresser la France ; Erreur surtout de diagnostic sur la nature, la durée, l’ampleur de la crise.   »Une crise dure cinq ans; celle-là a commencé en septembre 2008, avec la chute de Lehman Brothers, nous en sortirons à la fin de l’année 2013. » A déclaré Hollande  en novembre 2012. Hollande ne connait rien à l’économie, c’est évident quand on examine les mesures contradictoires qu’il prend : des impôts puis des aides ou l’inverse (dernier exemple la hausse des taxes sur les mutations dans l’immobilier) En trois heures, entrecoupées du repas, Hollande  a justifié ses choix politiques, sa méthode, son objectif d’inverser la courbe du chômage, se réjouissant que personne n’y croit. « Mon pari c’est le temps », a livré le Président, avouant : « Ce qui est terrible, c’est qu’être un bon président, c’est permettre au prochain de réussir. » Hollande se trompe évidemment car il n’y a pas à parier sur le temps, car nous n’en disposons plus. En réclamant les réformes structurelles (Etat, découpage administratif, retraites, fiscalité, formation, recherche, investissements etc.), le pays s’enfonce un peu plus chaque jour. Le temps dont parle Hollande, c’est celui qu’il espère avec une reprise qui viendrait de extérieur (Etats-Unis, Chine etc.) et qui bénéficierait à l’Europe et à la France en particulier. Cette reprise si elle est significative et durale ne profitera pas nécessairement à la France du fait de son manque de compétitivité, d’innovation et d’investissements. Hollande parie en fait sur le temps des autres et gaspille le sien, c’est à dira celui du pays.

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