Le parti de Sarkozy perd des adhérents
Depuis l’arrivée de Sarkozy le parti les républicains perdrait des s’adhérents : autour de 3000 d’après une source de France Info. Difficile de toute façon d’évaluer avec la moindre exactitude le nombre d’adhérents dans les partis. Première confusion l’amalgame entre militants, adhérents et sympathisants. Au PS par exemple il y a des campagnes de promotion des adhésions à 20 € pour l’année. Même pas ce que paye une adhérent à un syndicat pour un mois ! Du coup les chiffres annoncés par les différents grands partis sont tout à fait approximatif. On a parlé de 250 000 adhérents pour l’UMP, 180 000 pour le PS ou encore 80 000 pour le FN. En France les partis sont surtout des organisations d’élus et de candidats à l’élection. Les chiffres officiels des partis politiques peuvent sans doute être divisés par deux au moins. Ce qui est certain sans doute ce sont de fortes tendances à la démission au PS, une absence de progression chez les républicains voir une baisse et une certaine dynamique au FN. Il est clair que le retour de Sarkozy à droite n’a pour l’instant créé aucune dynamique nouvelle bien au contraire. 175.900 adhérents « Les Républicains » au 15 septembre. Dernier pointage connu. C’est 3.100 de moins qu’il y a un an à la même date. L’UMP comptait alors 179.000 militants encartés. »Il n’y a ni effet Sarko, ni effet changement de nom« , reconnaît un membre de la direction. Un autre relativise : les adhésions vont s’accélérer cet automne pour deux raisons : la campagne des régionales d’abord; les élections internes en janvier ensuite. La désignation notamment des présidents de fédérations, pour la première fois élus par les adhérents et non directement nommés : potentiellement une machine à adhésions. Chaque candidat ayant intérêt à recruter un maximum de soutiens avant l’élection. Mais ce qui est sûr, c’est que l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy – 300.000 adhérents fin décembre – ne sera pas atteint. En interne, le parti table désormais plutôt sur 250.000. Très optimiste, alors que le compteur en affichait 210.000 à la fin de l’année dernière. Optimiste et opaque : « C’est le black-out total« , regrette un élu, un vrai secret industriel. Les chiffres ne sont d’ailleurs même pas communiqués au bureau politique.