Archive pour le Tag 'pensions'

Inflation et Retraités : pour les pensions on verra plus tard

Inflation et Retraités : pour les pensions on verra plus tard

Si la plupart des salariés ont pu bénéficier d’une augmentation avec l’envolée de l’inflation la plupart des retraités, eux devront attendre le bon vouloir des pouvoirs publics pour rétablir en partie le pouvoir d’achat. Notons cependant que les augmentations accordées aux salariés sont insuffisantes pour compenser l’inflation et qu’il existe un retard de 4 à 5 %.

Le calcul de la revalorisation se basant sur le salaire moyen par tête (SMPT, autour de 5% selon l’Insee en moyenne annuelle estimée pour 2023) et la prévision d’inflation annuelle (5%, donc), la hausse du point Agirc-Arrco devrait vraisemblablement se situer autour de 5%. Quand ? 1er novembre 2023.

La pension minimale sera revalorisée de 100 euros brut par mois pour les personnes prenant leur retraite à partir du 1er septembre 2023, indique le site Service Public.fr.

Pour la très grosse majorité des retraités, l’augmentation n’interviendra sans doute pas avant le 1er janvier 2024 est sans doute pas à hauteur de l’inflation.

De quoi ajouter un fort mécontentement des pensionnés à celui des salariés dont le rattrapage des salaires est insuffisant.

Sans doute le problème social le plus chaud pour cette rentrée et début 2024.

(Avec AFP)

Pensions moyennes: autour de 1400 euros

Pensions moyennes: autour de 1400 euros


D’après une étude de la Drees, Le montant moyen des pensions tourneraient autour de 1400 € net en 2021 ( Il y a évidemment beaucoup d’écarts autour de cette moyenne).

Les retraites constituent le premier poste de dépenses de la protection sociale , avec 338 milliards d’euros de pension versés en 2021.

Le nombre de retraités continue d’augmenter. Avec 722.000 nouveaux retraités en 2021, les différents régimes français totalisaient pratiquement 17 millions de pensionnés, soit 90.000 de plus en un an. En additionnant les réversions (versées aux veuves le plus souvent), un peu plus de 18 millions de personnes touchaient une pension de retraite fin 2021.

L’âge médian des retraités de droit direct augmente. Il atteignait 73 ans et 2 mois en 2021, contre 72 ans et 8 mois en 2020.

Dans le détail, il est de 73 ans et 5 mois pour les femmes et de 72 ans et 5 mois pour les hommes. « Les bénéficiaires d’une pension de droit direct qui ont entre 70 et 74 ans fin 2021 sont les plus nombreux, notamment car il s’agit des générations du baby-boom », explique la Drees. Ils représentent ainsi 23 % de l’ensemble des retraités de droit direct.

Fin 2021, l’Agirc-Arrco compte 13 343 000 retraités, dont 5 200 ayant-droits orphelins. Le nombre de retraités Agirc-Arrco est en hausse de 1,1% par rapport à 2020.

Des Chiffres qui recoupent ceux de l’Agirc-Arrco

En 2021, la pension moyenne tous régimes des retraités de droits directs à l’Agirc-Arrco est de 1 493 € par mois, et la pension Agirc-Arrco représentent un tiers de la pension totale, soit 491 €.

Plus d’un tiers des retraités Agirc-Arrco est poly-pensionné, ces retraités perçoivent une pension Agirc-Arrco et d’un autre régime (Ircantec, CNAVPL…).
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Pensions de Retraites: la hausse décalée en septembre

Pensions de Retraites: la hausse décalée  en septembre

Les retraités  bénéficiaires ne profiteront pas en août de la revalorisation de 4% des pensions de retraites votée la semaine dernière au Parlement et promulguée dans la foulée.

Une annonce qui peut mal tomber, en pleine période de vacances. Mais que les retraités qui s’attendaient à recevoir quelques dizaines d’euros supplémentaires sur leur compte en banque se rassurent. . Comme l’indique encore le site de l’assurance retraite, un paiement avec effet rétroactif est prévu lors du prochain versement de septembre.

A la rentrée, les retraités devraient ainsi recevoir les augmentations du mois de juillet, mais aussi du mois d’août donc. À quoi s’attendre ? 4%, cela peut paraître un peu flou pour certains, mais quand on fait le calcul, sur une retraite de 1 200 euros de base, l’augmentation est de 45 euros par mois.

Revenus : inflation + 2,8 % mais salaires et pensions plus 1 %

Revenus : inflation + 2,8 % mais salaires et pensions plus 1 %

 

Compte tenu de l’inflation, le salaire minimum va bénéficier d’une revalorisation automatique de 0,9% au début de l’année 2022. Le montant du Smic horaire brut va s’établir à 10,57 euros, soit 1603 euros mensuels sur une base de 35 heures.

Le salaire minimum avait déjà augmenté de 2,2% en octobre 2021, en réaction à l’augmentation de l’indice des prix.

Les pensions de retraite du régime général vont être revalorisées à hauteur de 1,1%.

Notons que pour l’épargne, on envisage éventuellement une augmentation du taux de rémunération du livret à de 0,75 %. !

Pas étonnant que dans les sondages  la première préoccupation 2022 et des élections présidentielles la question du pouvoir d’achat apparaisse sujet numéro un.

 

Le problème évidemment l’inflation, elle, va atteindre plus de, 8 % sur un an. Bref les revenus vont perdre presque 2 % de pouvoir d’achat. Par ailleurs il n’est pas prévu que cette hausse des prix diminue avant la fin 2022 . Il n’est même pas certain du tout qu’elle diminue car la pandémie pourrait accroître les difficultés du processus de production et de distribution.

Une manif des retraités pour une hausse des pensions

Une manif des retraités pour une hausse des pensions

 

Une centaine de manifestations en France vendredi pour demander la hausse des pensions. Un appel de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et associatives (FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) de retraités.

Le niveau des pensions figure comme à l’accoutumée en tête des revendications. «Les retraites de base ont augmenté de 0,4% le 1er janvier dernier, et les complémentaires du privé de 1%, ce n’est rien en comparaison de l’inflation», a souligné Marc Bastide (CGT). L’inflation a accéléré en août, à +1,9% sur un an, selon l’Insee. Pour enrayer la perte de pouvoir d’achat, «l’indexation sur les salaires est nécessaire», a estimé Benoît Jayez (FO).

Retraites : baisse des pensions et recul de l’âge (CSR)

Retraites : baisse des pensions et recul de l’âge (CSR)

Dans son avis annuel, publié ce lundi, le comité de suivi des retraites (CSR) invite le gouvernement à définir un « calendrier » et « une méthode de sortie » post-crise, pour après 2021.

A court terme, il évoque la sous-indexation des pensions, sur laquelle le gouvernement Philippe avait dû reculer pendant la crise des « gilets jaunes ». Avec un niveau de vie des retraités supérieur à celui des actifs, cela pourrait se justifier, à condition d’étaler le gel sur plusieurs années et de protéger les petites pensions.

A moyen terme, il faudra actionner « en priorité » l’âge du départ à la retraite, car « une marge d’ajustement subsiste sans réduction de la durée espérée de la retraite », souligne le CSR. Si nous vivons plus longtemps, nous pourrons aussi travailler un peu plus. Attention cependant à ne pas inventer un mécanisme trop compliqué pour le taux plein.

Le CSR rappelle que le système émietté a besoin de transparence et d’équité.( Allusion aux régimes spéciaux).

« Cet avis a plutôt cherché à baliser les principes qui pourraient guider la stratégie de retour à l’équilibre des prochaines années, dans une démarche qui intégrerait aussi la problématique de l’harmonisation des droits et des outils de pilotage entre régimes », écrit-il.  le comité écarte l’augmentation du taux de cotisation, car il est déjà très proche de la limite légale de 28 % chez les salariés.

Retraite: en moyenne 447 000 euros de pensions !

Retraite:  en moyenne 447 000 euros de pensions !

Un papier du Monde se fondant sur des éléments statistiques de France stratégie (qui dépend du Premier ministre )affirme que le montant moyen total par un retraité est un moyenne de 447 000 €. Un chiffre qui surprendra mais qui englobe la totalité des pensions jusqu’au décès dés intéressés. Première observation il s’agit d’une moyenne avec d’énormes dispersions. Deuxième observation, ce papier est surtout destiné à montrer que les retraités actuels touchent plus que les futurs. Il fait aussi abstraction du montant des pensions rapportées au temps total de travail ( journalier, hebdomadaire, annuel). Pourtant  la majorité des cas nombre de retraités ont travaillé bien au-delà des 35 heures actuelles, jusqu’à 70 heures et même davantage puisqu’il n’était pas d’usage dans certaines activités de comté les heures. Autre observation, les  retraites futures dépendront surtout de la richesse produite et des conditions de sa répartition. Dans le contexte actuel de la croissance, la fiscalité, de la démographie il est évident que le système des retraites ne pourra être équilibré de manière durable. Rien n’interdit cependant des changements de l’environnement. Ce genre de papier n’est sans doute pas gratuit, il remet sur le tapis une question certes fondamentale mais de manière relativement partielle voire partiale

Quand on pense à son patrimoine, on pense généralement à son logement, pour les propriétaires, ses livrets d’épargne, son assurance-vie et d’éventuels autres placements financiers. Voire ses investissements locatifs. Le patrimoine social, notamment les droits à la retraite, ne vient pas spontanément à l’esprit…

Les montants versés par les régimes de retraite n’ont toutefois rien d’accessoire : en France, un senior parti à la retraite en 2017 touchera en moyenne 447 000 euros de pensions jusqu’à sa mort, selon des estimations de France Stratégie, organisme de réflexion économique et sociale rattaché à Matignon, qui a ainsi calculé ce qu’il appelle le « patrimoine retraite ».

 

Ce « patrimoine retraite » moyen est de 430 000 euros pour les hommes et de 462 000 euros pour les femmes, malgré leurs plus faibles pensions – elles touchent en moyenne 42 % de moins que les hommes, hors réversions, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

« Attention à ne pas conclure que la situation des femmes est enviable, alerte Gautier Maigne, chef du département société et politiques sociales de France Stratégie. Ce résultat s’explique par leur espérance de vie plus longue et par le fait qu’elles sont davantage susceptibles de percevoir une réversion. » Ainsi, elles représentent 88 % des bénéficiaires de ces pensions versées aux veuves et veufs, selon la Drees.

Selon les estimations de France Stratégie, ce « patrimoine retraite » est de 56 % supérieur au patrimoine privé détenu, à leur départ à la retraite, par les 50-65 ans. Et il est surtout bien moins inégalitairement réparti que le patrimoine privé.

Les 20 % les moins bien dotés en patrimoine privé (déciles D1 et D2 de l’infographie) ont à leur actif un « patrimoine retraite » moyen de 331 069 euros, contre 492 776 euros pour les 20 % les mieux dotés (D9 et D10). En moyenne, les 20 % les mieux dotés en patrimoine privé perçoivent donc, en pensions, 0,5 fois plus que les 20 % les moins bien dotés. Seulement.

Les chiffres sont tout autres côté patrimoine privé : les 20 % les moins bien dotés en patrimoine privé ont en moyenne 162 euros de patrimoine privé, alors que ce patrimoine privé flirte avec les 900 000 euros pour les 20 % les mieux dotés. Dit autrement, les 20 % les mieux lotis ont un patrimoine privé 5 500 fois supérieur à celui des 20 % les moins bien lotis.

Même constat si l’on se fonde sur les niveaux de revenus : les 10 % des individus ayant perçu le plus de revenus d’activité durant leur carrière affichent un « patrimoine retraite » 4,4 fois supérieur à celui des 10 % ayant perçu le moins de revenus. Mais un patrimoine privé 23 fois supérieur…

« Tout en haut de la distribution, le patrimoine retraite plafonne, alors que le patrimoine privé s’envole », relève M. Maigne (qui a coordonné l’étude avec Clément Dherbécourt et Mathilde Viennot), soulignant l’effet correcteur d’inégalités du système de retraite actuel.

« Si on agrégeait patrimoine retraite et privé en un patrimoine total fictif, l’effet égalisateur du patrimoine retraite serait massif, compte tenu de la plus faible hétérogénéité du patrimoine retraite et de son poids par rapport au privé », dit l’étude. Effet connu, certes, mais désormais plus tangible, mesurable. Le système de retraite est, en quelque sorte, « le patrimoine de ceux qui n’en ont pas », conclut l’étude.

En quelque sorte, toutefois, seulement. Car il n’est pas question de considérer le patrimoine retraite comme un équivalent du patrimoine privé, dans la mesure, surtout, où il ne se transmet pas. Une différence de taille. « Si la prise en compte des droits à retraite peut donc conduire à nuancer l’impact des inégalités de patrimoine en fin de vie active, elle n’atténue en rien la reproduction des inégalités de patrimoine au fil du temps », soulignent les auteurs.

Précisions méthodologiques

Le patrimoine retraite estimé ici est « la somme actualisée des pensions brutes et réversions reçues par l’individu entre son départ à la retraite et son décès, et des réversions reçues après le décès éventuel du conjoint ». Il s’agit du patrimoine retraite « espéré », compte tenu des revalorisations annuelles des pensions et de l’espérance de vie de l’individu, selon son sexe, niveau de diplôme et niveau de vie.

Le taux d’actualisation des pensions choisi, visant à leur « donner une valeur équivalente quelle que soit l’année de leur perception », est 2 %. Il « joue un rôle prépondérant dans le calcul », concèdent les auteurs, mais « la prise en compte d’hypothèses alternatives ne remet pas en cause l’importance du patrimoine retraite par rapport au patrimoine privé. Ainsi, avec un taux de 0,5 %, le patrimoine retraite serait supérieur de 74 % au patrimoine privé ; avec un taux de 3,5 %, ce serait 41 %. »

Pensions moyennes : 1517 euros

Pensions moyennes : 1517 euros

Une moyenne de 1517 € nets pour  les pensions, cela peut paraître à la fois peu et beaucoup. C’est pet pour un retraité qui vit en ville et doit faire face à des charges de loyer. C’est mieux pour un rural par exemple qui possède sa résidence. C’est environ 200 € de moins que le salaire moyen d’un actif. Notons qu’on oppose quelquefois les revenus des actifs et des retraités en raison sans doute du régime de répartition donc de solidarité entre les générations. Il est rarement indiqué cependant que nombre de retraités ont travaillé à peu près le double de temps par rapport aux actifs actuels (nombre de jours de repos hebdomadaires, nombre deux jours de congés annuels, durée du travail, plus proche de 70 heures que de 35 !).  Ceci étant il s’agit d’une moyenne avec beaucoup de dispersion autour. Il faut surtout aussi observer que pendant plusieurs années ces pensions ont été désindexées, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas suivi l’évolution des prix ; ce qui a provoqué une dévaluation de fait du montant des retraites. Une situation dramatique surtout pour les petites pensions. Ainsi 10 % des retraités gagnent environ 600 € bruts, c’est-à-dire une misère. À l’inverse évidemment d’autres touchent des pensions de plusieurs milliers d’euros. Les trois quarts (75%) des retraités résidant en France bénéficiaient fin 2016 d’une pension totale inférieure à environ 2000 euros par mois, selon une étude du service statistique des ministères sociaux (Drees) publiée mardi. Sur les 16,1 millions de personnes touchant une pension de retraite de «droit direct» d’au moins un régime français, 14,9 millions vivaient en France. Ces dernières ont perçu une pension moyenne de 1626 euros bruts (1517 euros nets), un montant qui comprend les éventuelles pensions de réversion versée aux veuves et veufs, selon l’étude. Parmi ces retraités, trois sur quatre «ont une pension brute totale inférieure à 2067 euros, soit 1913 euros net». Autre enseignement, les «10% de retraités aux pensions les plus élevées» perçoivent au total plus de 2776 euros brut, «tandis que les 10% aux pensions les plus faibles reçoivent moins de 568 euros brut, soit cinq fois moins».

À l’issue du grand débat national organisé en réponse à la crise des «gilets jaunes», Emmanuel Macron avait promis en avril de réindexer en 2020 les «retraites de moins de 2000 euros» sur l’inflation. En décembre, il avait décidé d’exempter de hausse de CSG les retraités touchant moins de 2000 euros par mois tous revenus confondus.

 

Retraites : les Pensions de réversion aussi remisse en cause

Retraites : les Pensions de réversion aussi remisse en cause

 

Le montant moyen des pensions de réversion tourne autour de 500 €, un montant considéré comme excessif puisqu’il est envisagé d’en modifier le principe et la somme. Il est clair que les différentes pistes envisagées visent surtout à diminuer de manière significative le montant des pensions de réversion. Certes pour l’instant,  le gouvernement indique que ces dispositions ne seraient appliquées que pour les nouveaux retraités. On peut cependant légitimement s’interroger dans la mesure où le pouvoir actuel lors de la campagne électorale n’avait pas prévu de faire diminuer les pensions, ce qu’il a pourtant fait avec la désindexation. Différents scénarios sont envisagés par le comité d’orientation des retraites. Un comité d’orientation des retraites très complaisant vis-à-vis du pouvoir qui peut annoncer quand les socialistes sont au pouvoir que l’équilibre des retraites sera rapidement assuré mais qui rejoint maintenant Macron dans sa volonté de faire baisser la charge financière des pensions. De nombreux scénarios sont envisagés mais ils ont tout le même objectif : porter atteinte aux bénéficiaires des pensions de réversion. Parmi les scénarios on envisage évidemment l’harmonisation des différents régimes. Autre solution qui risque de faire parler et d’être contesté : la détermination d’une pension de retraite en fonction du nombre d’années de vie commune. Le système pourrait aussi être financé par l’impôt y compris transformé en une une sorte de pension de réversion universelle. En clair, les retraités sont encore dans le viseur. Pourtant la question de l’équilibre des retraites est étroitement liée aux rapports entre actifs et retraités. Or ce qui handicape cet équilibre financier, c’est précisément le taux exceptionnel de chômage en France. C’est le problème fondamental même si des aménagements des conditions de retraite et de réversion peuvent être étudiés.

Pensions de réversion : vers une remise en cause

Pensions de réversion : vers une remise en cause

 

Il est clair que les différentes pistes envisagées visent surtout à diminuer de manière significative le montant des pensions de réversion. Certes pour l’instant,  le gouvernement indique que ces dispositions ne seraient appliquées que pour les nouveaux retraités. On peut cependant légitimement s’interroger dans la mesure où le pouvoir actuel lors de la campagne électorale n’avait pas prévu de faire diminuer les pensions, ce qu’il a pourtant fait avec la désindexation. Différents scénarios sont envisagés par le comité d’orientation des retraites. Un comité d’orientation des retraites très complaisant vis-à-vis du pouvoir qui peut annoncer quand les socialistes sont au pouvoir que l’équilibre des retraites sera rapidement assuré mais qui rejoint maintenant Macron dans sa volonté de faire baisser la charge financière des pensions. De nombreux scénarios sont envisagés mais ils ont tout le même objectif : porter atteinte aux bénéficiaires des pensions de réversion. Parmi les scénarios on envisage évidemment l’harmonisation des différents régimes. Autre solution qui risque de faire parler et d’être contesté : la détermination d’une pension de retraite en fonction du nombre d’années de vie commune. Le système pourrait aussi être financé par l’impôt y compris transformer par une sorte de pension de réversion universelle. En clair les retraités sont encore dans le viseur. Pourtant la question de l’équilibre des retraites est étroitement liée aux rapports entre actifs et retraités. Or ce qui handicape cet équilibre financier, c’est précisément le taux exceptionnel de chômage en France. C’est le problème fondamental même si des aménagements des conditions de retraite et de réversion peuvent être réformés.

Budget 2019 : baisse des pensions, des PLL et des allocs

Budget 2019 : baisse des pensions, des PLL et des allocs

Le gouvernement a ressorti la vieille martingale qui consiste à ponctionner le pouvoir d’achat pour boucher les trous d’un État qu’il est incapable de moderniser. En 2018 on avait utilisé l’arme de la fiscalité pour assommer le pouvoir d’achat et tuer la consommation, en 2019, on va directement diminuer certains revenus notamment les pensions, l’APL et  les allocations amicales. Pour ses prestations,  l’augmentation sera limitée à 0, 3 % par an en 2019 comme en  2020. Dans le même temps,  l’inflation aura progressé d’au moins 2 % chaque année. Autant dire qu’il y aura une nette diminution du pouvoir d’achat en francs constants. Pourtant Edouard Philippe assure le contraire dans le JDD : « Aucune prestation sociale ne sera réduite ». Ce qui évidemment est faux si l’on tient compte de l’inflation, c’est-à-dire du pouvoir d’achat réel. Autre mensonge quand Édouard Philippe affirme «  « Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité et qui rompt avec l’augmentation indifférenciée des allocations. C’est par le retour à l’activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère. » Une espèce de charabia qui mélange tout et qui oublie qu’il y a longtemps que l’augmentation différenciée des allocations a été mise en œuvre ce que par exemple pendant des années on a bloqué les pensions. Ces différentes mesures illustrent l’échec du gouvernement dans deux domaines d’abord celui de la modernisation de l’État puisque moins de 5000 postes seront supprimées en 2019 environ 1500 en 2018 c’est-à-dire bien loin des 50 000 annoncés par Macron sur les cinq ans de son mandat pour boucher les trous d’autant plus que la croissance n’est pas au rendez-vous. En 2018 et les années suivantes des ressources fiscales manqueront à l’appel en raison de la faiblesse de la croissance. Une faiblesse très significative de l’échec de la politique économique de Macon et qui se traduira mécaniquement par le maintien du très haut niveau de chômage en France. À noter qu’à défaut d’idées vraiment nouvelles le gouvernement reprend des propositions de Sarkozy concernant la défiscalisation des heures supplémentaires. Une mesure pas forcément pertinente quand la croissance est faible. En conclusion du bricolage qui ressemble à de la vieille politique

Pensions : « pas de changement Jusqu’à quand ?

 

 

Pas de changement aujourd’hui a assuré Macron qui utilise la dialectique confuse des politiques pour signifier en fait que la réforme sera par contre applicable demain, c’est à dire en 2019. Réforme des pensions pour ceux qui seront en retraite après cette date, réforme des pensions de reversions en même temps. En matière de retraite « aujourd’hui n’a pas de sens ». C’est un peu comme si on promettait de maintenir ce qui existe sauf changement. Notons que la fameuse rumeur que dénonce Macron a été lancé par des ministres du gouvernemenet ; Et Macron d’ajouter hypocritement  «  les jeunes « ne croient plus au système de retraite». Comme si les jeunes s’intéressaient vraiment à cette question avant d’avoir 40 ou 50 ans. Avant on est préoccupé par l’emploi,  par le pouvoir d’achat, ensuite on commence à penser à la retraite. En clair l’objectif de Macron est de raboter les retraites  et de privatiser l’éventuelle couverture du manque à gagner via les mutuelles et les assurances.

Pensions de réversion : 67% des Français pour le maintien

Pensions de réversion : 67% des Français pour le maintien

Un enquête de la CFDT (source la Tribune)  portant sur 83000 questionnés montre que  67% des actifs estiment normal qu’un veuf ou une veuve ait droit à une partie de la pension de son conjoint. En revanche, 21% pensent que c’est normal mais seulement pour les petites retraites et 12% pensent au contraire que la réversion n’est pas justifiée. Sur le sujet central de l’âge légal de départ à la retraite -aujourd’hui fixé à 62 ans et auquel Emmanuel Macron a promis de ne pas toucher-, les Français sont partagés. Si 43% des répondants estiment qu’il est normal qu’une génération avec une plus grande espérance de vie travaille plus longtemps, 57% pensent le contraire. En revanche, 95% des répondants au sondage CFDT pensent qu’il est normal que ceux qui ont commencé à travailler jeunes puissent partir plus tôt à la retraite. 59% des répondants se disent inquiets pour leur retraite En revanche, seulement 14% souhaitent que le système de retraite prenne en compte la période des études, qui est pourtant de plus en plus longue et retarde l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Tandis que 23% des répondants souhaitent que le système de retraite compense en priorité les périodes de chômage. Actuellement, les périodes de chômage indemnisées ouvrent droit à pension de retraite, à raison d’un trimestre d’assurance validé par période de 50 jours de chômage.

Mais les Français sont inquiets: 57% des sondés ont peur d’être pauvres quand ils seront vieux et 60% de ne pas pouvoir faire face à leurs dépenses de santé. Chez les actifs, 61% pensent que leur retraite sera plus faible que celle de leurs parents. Pour autant, 60% d’entre eux estiment qu’ils seront propriétaires et auront fini de rembourser leur logement au moment d’arriver en retraite.

 

 

La fin des pensions de réversion ?

La fin des pensions de  réversion ?

Sous prétexte d’inégalités (entre les pauvres pas entre les riches et les pauvres), le gouvernement s’interroge sur la suppression de la pension de réversion. Certes comme les retraites,  les pensions de réversion présentent des disparités mais cela ne saurait justifier l’idée même d’une éventuelle suppression d’une prestation qui concerne surtout les plus dévalorisée. L’enjeu c’est en moyenne 600 euros pour les veuves et la moitié environ pour les veufs. Pas vraiment uen fortune et la preuve sans doute  - Le gouvernement ne supprimera pas les pensions de réversion en faveur des veuves et des veufs mais remettra à plat ce dispositif qui “donne lieu à de nombreuses inégalités”, a déclaré mardi la ministre de la Santé. Le souhait surtout de Bercy. Car  La réversion représente aujourd’hui 11% des dépenses de retraite, soit une somme de 36 milliards d’euros environ (1,5% du PIB). Elle peut toutefois grandement varier d’un régime à l’autre. Cette pension n’est, par exemple, ouverte qu’aux conjoints mariés. Elle est parfois assortie d’une condition d’âge, d’une condition de ressources, ou encore d’une condition de durée du mariage. En cas de remariage, elle peut s’interrompre (jusqu’à un éventuel divorce), ou bien être complètement supprimée. Les taux de réversion varient également de 50% à 60%. Pour Jean-Paul Delevoye, il faut se demander si la réversion est “la traduction d’un travail partagé”, auquel cas il peut être normal qu’au moment de la retraite on prolonge cette activité contractualisée et qu’on la finance par le régime de retraite. Si, à l’inverse, on considère que la réversion est une solidarité de l’Etat et donc une politique familiale, il peut être plus cohérent de la financer par l’impôt, dit-il. “Il n’est pas question de supprimer les pensions de réversion pour les futurs retraités, qui bénéficieront des mêmes prestations pour chaque euro cotisé”, a-t-il écrit, ajoutant qu’aucun bénéficiaire actuel ne verrait “sa pension de réversion diminuer ne serait-ce que d’un centime». Notons la nuance’ bénéficiaire actuel » ce qui ouvre la porte aux futurs retraités !

Les pensions de retraite seront revalorisées au 1er octobre (Edouard Philippe)

Les pensions de retraite seront revalorisées au 1er octobre (Edouard Philippe)

Alors que les retraites sont pratiquement gelées depuis 2013,  le Premier ministre vient d’annoncer sur BFMTV et RMC qu’un « processus de revalorisation des pensions de retraite » sera engagé dès le 1er octobre prochain.   »Le 1er octobre ou le 1er janvier ? », lui demandait Jean-Jacques Bourdin. « Le 1er octobre », a répondu le premier ministre. Elles augmenteront à hauteur de l’inflation. Il s’agit en fait d’un geste en direction dune  catégorie sociale qui va principalement être affecté par la hausse de la CSG dans des proportions de 20 à 100 € mensuels pour les pensions situées entre 1300 € (moyenne des pensions) et 5000 € si l’on s’en tient à une augmentation de 1,7 % de ce prélèvement. Il ne faut sans doute guère s’attendre à une augmentation supérieure à 1 %, elle pourrait même être de 05 % au 1er octobre mais au moins cette augmentation précédera la ponction qui sera opérée début janvier à travers la CSG.

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