Archive pour le Tag 'Pénicaud'

25 % de salariés en chômage partiel, ( Muriel Pénicaud)

25 % de salariés en chômage partiel, ( Muriel Pénicaud)

Avec l’augmentation exponentielle de salariés en chômage partiel, la facture progresse d’autant. Selon la durée du confinement, la facture totale pourrait attendre 50 à 100 milliards. Pour les seuls trois mois depuis le confinement, la facture atteindrait 20 milliards. Problème, c’est que le nombre  de salariés au  chômage partiel ne cesse de progresser et qu’on ne connaît pas la fin du confinement..

«On est le seul pays à être à ce niveau de chômage partiel», a dit la ministre au cours d’une audition en vidéoconférence au Sénat. Lors du précédent pointage tout début avril, le recours à l’activité partielle, nom officiel du dispositif, avait été demandé par 337.000 entreprises pour 3,6 millions de salariés. Au 6 avril, le chômage partiel a été demandé par 544.000 entreprises et concernait «5,8 millions de salariés pour un total de 2,4 milliards d’heures chômées demandées. En moyenne, c’est 12 semaines à 35 heures hebdomadaires qui ont été demandées», a indiqué la ministre, faisant remarquer qu’«à peu près la moitié de l’économie est à l’arrêt».

Le dispositif du chômage partiel permet au salarié d’être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. L’indemnité est prise en charge intégralement par l’État jusqu’à une rémunération brute de 4,5 Smic contre un remboursement forfaitaire inférieur au Smic auparavant. Cela concerne 95% des salaires versés en France. Au-delà, le différentiel est à la charge de l’employeur. Il n’y a pas de texte précisant la répartition du financement du chômage partiel entre l’État et l’Unédic – l’organisme qui gère l’assurance chômage, a ajouté la ministre, interrogée pour savoir comment sera répartie cette somme entre les eux. Le problème c’est qu’on n’a qu’une idée approximative du cout de l’opération qui comme déjà indiqué pourrait bien se situer entre 50 et 100 milliards.

Chômage: la baisse «va continuer» s’il y a de la croissance ! (Muriel Pénicaud)

Chômage: la baisse «va continuer» s’il y a de la croissance ! (Muriel Pénicaud)

La ministre du travail a parlé pour ne rien dire ou presque. Elle a en effet affirmé que la baisse du chômage pourrait continuer s’il y a de la croissance. Une déclaration d’une grande banalité car sans croissance voit mal comment l’emploi pourrait s’améliorer. Contrairement à ce qu’elle affirme il n’y a pas de baisse actuellement. Notons par exemple que le mois dernier il y a bien eu 30 000 chômeurs en moins inscrits mais que le halo du chômage, c’est-à-dire ceux qui ne recherchent plus vraiment un travail, a augmenté dans le même temps de 30 000. Pas étonnant quand on est sur une tendance d’évolution du PIB de plus 1,2 % ;  autant dire une évolution de l’activité  insuffisante pour significativement faire diminuer le chômage.  la ministre prend cependant des précautions oratoires pour indiquer que le chômage pourrait se dégrader s’il y a un changement de la donne macro-économique mondiale   faisant référence notamment au risque de «guerre commerciale» et en particulier aux tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Dans ce cas, «ça abîmerait quand même notre croissance. Mais à croissance continue, égale, on va continuer à baisser le chômage, je suis confiante», a-t-elle dit. Interrogée sur l’objectif affiché du gouvernement de ramener le taux de chômage à 7% à la fin du quinquennat, Muriel Pénicaud a estimé que «cet ordre de grandeur est possible s’il n’y a pas de changement macroéconomique, géopolitique mondial qui abîmerait la croissance».

 

Le taux de chômage a continué sa baisse en pente douce au deuxième trimestre à 8,5% selon les normes du Bureau international du travail (BIT), malgré une modeste croissance. Depuis la mi-2015, le taux de chômage poursuit une lente décrue. Il a retrouvé son niveau de début 2009 et reculé de 0,6 point sur un an. C’est-à-dire vraiment pas grand-chose surtout en regard des taux de chômage des pays voisins qui eux se situent autour de  6 % de taux d’inactivité (union européenne)

 

Muriel Pénicaud : 7 % de chômage en 2022 !

Muriel Pénicaud : 7 % de chômage en 2022 ! 

 

7 % de chômage en 2022, ce qu’annonce la ministre du travail. Une prévision dans le marc de café qui n’a évidemment aucun sens. On se rappelle de promesses du même type faites par les gouvernements ou par le patronat. Exemple le million d’emplois promis par Gattaz alors qu’il était président du Medef. En réalité en 2022, on sera peut-être à 5 % de chômage ou à 10 %. Personne n’en sait rien aujourd’hui car tout dépend du niveau de la croissance. Or aujourd’hui avec les perspectives de croissance de 2018 et de 2019,  le chômage va continuer d’augmenter sous l’effet de la diminution du taux de croissance et de l’augmentation de la démographie. Le seul objectif pertinent est celui de travailler au développement de l’activité générale. On sait évidemment que la croissance ne se décrète pas et que les lois sont bien impuissantes à décider du niveau de l’activité. Cet activité dépend de nombreux paramètres. De l’environnement international par exemple notamment du prix des matières premières mais aussi de la politique fiscale et de la redistribution des richesses. Or aujourd’hui la politique du gouvernement oscille entre un maintien des équilibres impossibles et une mise sous tutelle du pouvoir d’achat. Avec une telle politique inutile de compter sur une reprise de la croissance et donc une réduction du chômage. Sur la réforme de l’assurance-chômage, au menu des discussions de rentrée, Muriel Pénicaud a d’ailleurs indiqué que le gouvernement «n’avait aucun tabou», y compris au sujet de la dégressivité des indemnités. Cette idée de dégressivité, avancée récemment par le député LaREM Aurélien Taché, vise en particulier les cadres, alors même que ces derniers contribuent au système via leurs cotisations beaucoup plus qu’ils ne reçoivent.

 

Muriel Pénicaud justifie les injures du porte-parole de LREM

Muriel Pénicaud justifie les injures du porte-parole de LREM

Après Richard Ferrand englué dans le sulfureux dossier de l’enrichissement personnel de sa compagne, c’est au tour du porte parole porte parole de LREM d’être sur la sellette. «fiotte» pour Alain Juppé, «va niquer ta mère» pour Jean-François Copé, «pouffiasse» pour Valérie Pécresse – et d’autres à des journalistes. Voila les tweets qu’avait envoyés le nouveau porte parole de la république en marche. Une erreur de jeunesse tente vainement d’expliquer Muriel Pénicaud  «Quand on a 18 ans et qu’on dit des bêtises, qu’après on en prend conscience, qu’on s’excuse, qu’on répare et qu’on ne le fait plus…», a tempéré Muriel Pénicaud. La ministre a d’ailleurs estimé que si «on éliminait» une personnalité politique pour une erreur de jeunesse, «on manquerait de politiques».Procédant par amalgame confus, Muriel Pénicaud a aussi indiqué  «Les discussions au bistrot, dans les universités ou les manifestations, ce n’était pas forcément mieux ».  Muriel Pénicaud a également profité de la polémique pour rappeler certains dangers des réseaux sociaux. «Je pense que beaucoup de jeunes qui ont entre 18 et 15 ans aujourd’hui croient qu’ils sont dans une culture de l’immédiateté. Quand ils chattent ou font un tweet, ils croient que c’est pour tout de suite et que ça n’a pas beaucoup de valeurs», a souligné la ministre. Il y a cependant un hic ! , Rayan Nezzar n’avait pas «18 ou 15 ans» à la publication de ses tweets mais 22 ans et était étudiant à l’ENA. Une erreur de la ministre donc, qui insupporte encore un peu plus le député de la majorité, François-Michel Lambert. Samedi, il avait déjà demandé à Christophe Castaner de revenir sur la nomination de Rayan Nezzar. «On nous annonce une loi contre les “fake news” et trois jours plus tard on se retrouve avec une ministre qui ment!», s’agace auprès du Figaro le député LREM des Bouches-du-Rhône. «Le mouvement enchaîne les erreurs. Si Rayan Nezzar reste porte-parole je quitterai le parti. Je n’ai pas les mêmes valeurs que lui», en vient-il même à prévenir.

 

Apprentissage: « pour une révolution copernicienne «Pénicaud »

Apprentissage: « pour une révolution copernicienne «Pénicaud » 

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, veut une révolution des idées concernant  la conception de l’apprentissage m ais se garde bien d’avancer des pistes.    “Il ne s‘agit pas de se limiter à une réformette, d‘ajuster un peu le Meccano : ce serait se tromper de combat”, déclare la ministre, qui était déjà à la manoeuvre lors de la réforme du Code du travail. “Notre pays a besoin d‘une transformation de la formation professionnelle et d’une révolution copernicienne sur l’apprentissage”, ajoute-t-elle. Partant du principe que “nos systèmes sont beaucoup trop rigides et trop lents”. En dépit des discours en faveur de l’apprentissage, les chiffres démontrent que la France montre un certain mépris pour cette filière. En cause sans doute le manque de volonté des pouvoirs publics pour orienter les élèves dans cette voie. Aussi la responsabilité de l’éducation nationale qui multiplie les diplômes illusoires qui ne peuvent conduire qu’à Pôle emploi. En cause enfin la responsabilité des familles qui encouragent des enfants peu doués pour les  études à se diriger quand même vers des carrières de cols blancs alors que les métiers manuels manquent de main-d’œuvre et qu’elles sont autrement rémunératrices que certains emplois tertiaires. Exemple des bacs pro de vente qui conduise à des emplois partiels comme caissière chez Carrefour ou pire à Pôle emploi. Pour autant la filière apprentissage ne saurait être limité aux seuls élèves éprouvant des difficultés scolaires mais instituée dans toute les filières jusqu’en supérieur comme en Allemagne par exemple. Les chiffres provisoires du ministère du travail publiés vendredi font état de 64.385 contrats signés en octobre pour la France entière, contre 65.504 l’année dernière sur la même période. Soit un recul de 1,7% qui touche aussi bien le secteur privé que public (il est de même ordre mesuré sur la France métropolitaine). Sachant que les entrées avaient fait un quasi surplace en septembre, deux des trois mois les plus importants de l’année avec novembre augurent d’un millésime 2016 décevant. Il faudra attendre la fin de l’année pour dresser le bilan compte tenu du décalage des inscriptions. La situation générale de l’emploi s’améliorant, il serait logique que celle de l’apprentissage suive la même pente. Le gouvernement compte pour cela sur son dernier coup de pouce, sous la forme d’une prime forfaitaire de 4.400 euros pour les entreprises de moins de 11 salariés qui embauchent un apprenti mineur. Ce qui revient à une prise en charge totale du salaire et des charges sociales la première année. Après deux années consécutives de baisse, la courbe des entrées s’est cependant mais c’est encore bien insuffisant

Pénicaud, (ministre du travail) pour un dialogue social mais aussi économique

Pénicaud, (ministre du travail) pour un dialogue social mais aussi économique

 

 

 

Dans le brouhaha de la nomination du nouveau gouvernement, la première déclaration de la nouvelle ministre du travail a été peu remarquée. Une déclaration pourtant essentielle et qui définit sa ligne stratégique. Elle veut engager avec les partenaires sociaux un dialogue tout autant économique que social. Une démarche relativement nouvelle dans le pays où on a pris  l’habitude de réfléchir séparément à la problématique sociale et à la problématique économique. Ce qui constitue un facteur explicatif majeur des  les faiblesses structurelles de l’économie française.  Muriel Pénicaud qui succède à Myriam El Khomri  a une carrière de dirigeante d’entreprise. Cela peut être une carte dans son jeu pour une nouvelle approche dans ce genre d’exercice. Muriel Pénicaud a en réalité une longue expérience des relations sociales. Elle a exercé des fonctions en ressources humaines pendant plus de dix ans chez Dassault d’abord, puis chez Danone. Elle connaît en outre déjà ce ministère. Elle y a travaillé comme conseillère à la formation pour Martine Aubry entre 1991 et 1993.  Le nouveau gouvernement français entend conjuguer la réussite des entreprises qui créent de l’emploi et celle des salariés grâce au dialogue social, a dit mercredi la nouvelle ministre du Travail Muriel Pénicaud lors de sa prise de fonction. « Le dialogue social (…) est au cœur des enjeux passés actuels et à venir », a-t-elle dit lors de sa passation de pouvoir avec Myriam El Khomri, qui l’a précédée à ce poste. « Je dirais un dialogue social et économique, puisqu’il s’agit de faire converger réussite économique et sociale, c’est-à-dire réussite des entreprises qui créent de l’emploi et réussite des salariés qui veulent pouvoir se développer, avoir un emploi et développer leur vie professionnelle. » Elle se dit être à l’écoute des partenaires sociaux pour mener à bien les réformes promises par Emmanuel Macron, qui entend présenter cet été un projet de loi d’habilitation pour simplifier le droit du travail et décentraliser la négociation sociale. Le texte devrait faire davantage de place à l’accord majoritaire d’entreprise ou de branche et encadrer les décisions des prud’hommes. Emmanuel Macron a annoncé également vouloir réformer le système d’assurance chômage, pour que tous les travailleurs puissent en bénéficier et donner davantage de place à l’Etat dans son pilotage, et réformer la formation professionnelle. Il compte finaliser ces réformes au plus tard début 2018.




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