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Chine: Disparition définitive de la championne de tennis Peng Shuai ?

Chine: Disparition définitive de la championne de tennis Peng Shuai  ?

 

 Garbine Muguruza, numéro 3 du tennis mondial  féminin estime que vraisemblablement la championne de tennis chinoise Peng Shuai ne réapparaître pas Et qu’on ne sera jamais la vérité sur sa mise à l’écart. On se souvient que la championne chinoise avait été interdite de sortie de Chine après des accusations contre des responsables pouvoirs.

« Allons-nous savoir quelque chose à ce sujet ? Je ne sais pas, je pense que c’est un pays compliqué à gérer », a déclaré Muguruza aux journalistes à propos de Peng Shuai et de la Chine, qui accueillera les Jeux olympiques d’hiver le mois prochain à Pékin.

« Ça n’avance pas beaucoup, j’ai l’impression. Et pourtant ça dure depuis des mois et des mois », a déclaré l’Espagnole, victorieuse de deux tournois du Grand Chelem, avant le début de l’Open d’Australie lundi, où Peng Shuai sera absente.

« Il a semblé pendant un moment que nous allions découvrir ce qu’il s’était passé, mais non. Je pense qu’il va être très difficile de connaître la ‘vraie’ vérité et qu’elle puisse parler librement », a poursuivi Muguruza.

En novembre dernier, dans un message publié sur le réseau social chinois Weibo, Peng Shuai, ancienne championne de Wimbledon et de Roland-Garros en double, avait décrit une relation sentimentale sincère mais contrariée avec l’ancien haut dirigeant chinois Zhang Gaoli.

Début décembre, la WTA avait annulé tous ses tournois en Chine et réclamé une enquête transparente sur les accusations de la joueuse. « La WTA a bien fait, du moins c’est mon sentiment« , a ajouté l’Espagnole. « Je pense qu’ils ont montré beaucoup de courage et de caractère en prenant ces décisions fortes ».

L’Australienne Ashleigh Barty, numéro 1 mondiale, a déclaré au nom des joueuses et de la WTA que leur « message n’a pas changé ».

 

L’affaire Peng Shuai est significative de la dictature chinoise

L’affaire Peng Shuai est significative de la dictature chinoise

 

 

Un papier du Monde souligne la contradiction entre la dictature chinoise et l’image d’ouverture qu’elle souhaite donner.

Quoi qu’on pense des « témoignages » de vie prodigués après la disparition de la joueuse de tennis, la Chine n’a pas pu ignorer les pressions extérieures pour maintenir sa réputation de « grand-pays-ouvert-sur-l’extérieur ».

 

Chronique. Un court instant, quelques minutes, l’Empire a été sur la défensive. Une petite jeune femme défiait « le Parti ». La très masculine direction chinoise a dû s’inquiéter. On ne prend pas à partie l’un de ses membres, surtout quand il s’agit de vie privée. Secret d’Etat. Il en va de l’image, régulièrement sanctifiée par Xi Jinping, d’un groupe dirigeant qui, personne n’en doute, n’a qu’une préoccupation : la grandeur de la Chine.

L’histoire de Peng Shuai ressemble à l’un de ces contes populaires, comme il y en a sûrement en Chine, où le faible s’attaque au puissant sans qu’on sache au départ quelle en sera la fin. A bien des égards, cette histoire est exemplaire de la Chine du président Xi. Elle illustre les paradoxes du « modèle chinois » – et, incidemment, elle dit quelque chose du tennis professionnel d’aujourd’hui.

Rappel des faits. Le 2 novembre, sur son compte Weibo, Peng Shuai, 35 ans, qui a talonné les dix premières places du tennis mondial, accuse l’un des grands pontes du Parti communiste chinois (PCC), aujourd’hui retraité, d’agression sexuelle. Si elle n’a pas de « preuves » à apporter, elle assure ne plus pouvoir garder pour elle une histoire qui la hante. Son post reste dix minutes en ligne avant d’être censuré, mais il a fait l’objet de nombreuses captures d’écran : le texte de la jeune femme ne passe pas inaperçu à l’étranger.

Sommé de réagir

Deux semaines durant, on ne sait plus rien d’elle. Assignée à résidence ? Interrogée par la police ? Le milieu du tennis s’inquiète. Les plus grands champions, femmes et hommes, demandent des nouvelles. Le pouvoir chinois est sommé de réagir. Il n’a pas pour habitude de céder à la pression extérieure. Seulement, les Jeux olympiques (JO) d’hiver 2022, hébergés par la Chine, sont dans deux mois.

Alors, sans doute pilotées et mises en scène, des nouvelles arrivent, mi-novembre : un message écrit puis des clips filmés de Peng Shuai, enfin une conversation de l’ex-championne avec Thomas Bach, l’Allemand qui préside le Comité international olympique (CIO). Message ainsi relayé : Peng Shuai va bien, elle est à la maison, elle aimerait qu’on la laisse tranquille…

Quoi qu’on pense de ces « témoignages », un fait est là : le PCC a dû répondre. Il n’a pas pu ignorer la pression extérieure. Il en allait de la réputation de la Chine-grand-pays-ouvert-sur-l’extérieur, de son image de superpuissance accueillant certaines des plus importantes manifestations sportives du siècle. Pas question de risquer un boycottage sportif, les JO approchent.




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