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Algérie : l’oubli de la domination militaire ottomane pendant trois siècles

Algérie : l’oubli de la  domination militaire ottomane

L’un des frères Barberousse, après avoir chassé les Espagnols d’Alger, prit la décision de se déclarer vassal du sultan ottoman en 1520, avec l’accord des oulémas et des notables algérois, précise l’historien Alain Blondy, qui répond à une précédente tribune au « Monde » de l’historien M’hamed Oualdi.

 

Tribune.

 

Il est à craindre que l’historien M’hamed Oualdi soit victime, sans doute sans s’en rendre compte, du discours pseudo-historique que l’Algérie officielle rabâche depuis 1962 à ses étudiants comme à son opinion publique (« Emmanuel Macron se trompe lorsqu’il assimile à une colonisation l’ancienne tutelle ottomane sur l’Algérie », Le Monde du 29 octobre).

Si l’on peut être d’accord avec lui qu’il ne convient pas d’assimiler la République laïque de Turquie, voulue et créée par Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938), à l’Empire ottoman, vaste ensemble multiethnique soumis à un grand seigneur issu de la tribu turque des Osmanlis, on ne peut que s’étonner qu’un historien puisse prétendre que les Ottomans sont accourus à l’appel des élites algéroises. C’est aller vite en besogne.

 

Après l’expansion éclair en Syrie puis en Egypte où le sultan du Caire se démit du califat au profit de celui de Constantinople (1517), des marins, principalement grecs convertis à l’islam, se lancèrent dans une seconde expansion, cette fois par mer. Quatre frères, d’une famille originaire de Mytilène, qui passèrent à la postérité sous le nom des frères Barberousse, s’installèrent d’abord à Jijel (1514), puis chassèrent les Espagnols d’Alger (1516).

L’aîné qui s’y était proclamé sultan ayant péri dans un combat avec les troupes de Charles Quint (1518), son frère Kheireddine fut proclamé généralissime (beylerbey) par ses troupes. Il trouva face à lui l’opposition d’une partie des tribus de l’intérieur. Il comprit alors que la menace de l’impérialisme mercantiliste espagnol serait toujours suspendue sur un Maghreb émietté politiquement en tribus, en sultanats expirants ou mort-nés, en confédérations d’oligarchies marchandes se soupçonnant mutuellement.

Il jugea donc que seule une autorité suffisamment constituée pouvait conjurer le péril castillan et la coalition plus ou moins centrifuge des villes et des groupes qui s’étaient soumis temporairement à son frère. Avec l’accord des oulémas et des notables algérois, il prit alors la décision de se déclarer vassal du sultan. Ce fut ainsi qu’Alger devint un eyalet (province) ottoman en 1520.

Pendant trois cent dix ans, le pouvoir appartint à une caste militaire ottomane, celle des janissaires, qui détint autant le pouvoir politique que l’essentiel du pouvoir économique, créant ainsi une tradition très enracinée à Alger. Cette domination aristocratique ne se voulut jamais acculturante, puisque à aucun moment l’élite ottomane n’envisagea de se mêler aux autochtones, Berbères arabisés des campagnes ou Maures des villes issus de multiples croisements ethniques depuis le tréfonds de l’Antiquité.

RU : fiesta de Boris Johnson pendant le confinement

RU : fiesta de Boris Johnson pendant le confinement !

 

Boris Johnson a déjà été accusé à plusieurs reprises d’entrave au respect des règles sanitaires pour avoir participé à des réunions « apéritifs »de certains de ses collaborateurs. Cette fois il est lui-même mis en cause à l’occasion d’une fiesta visant à célébrer son propre anniversaire pendant le confinement.
Boris Johnson était déjà dans une position politique très délicate du faîte des résultats très médiocres de la politique sanitaire tout autant que des difficultés relatives  liées au brexit . Du coup, cette découverte par les médias de cette entrave au respect du confinement réglementaire pourrait aggraver le cas du premier ministre qui se trouve déjà près de la sortie .

Selon, la chaîne de télévision ITV, accablant le dirigeant conservateur déjà critiqué pour des fêtes à Downing Street. Selon ITV, Boris Johnson a participé à cette fête organisée par son épouse Carrie le 19 juin 2020 après-midi, lors du premier confinement, alors que de tels rassemblement étaient alors proscrits.

Jusqu’à 30 personnes y auraient participé, dont l’architecte d’intérieur Lulu Lytle, chargée d’effectuer la coûteuse rénovation de l’appartement de Boris Johnson à Downing Street, au financement controversé. Selon une porte-parole de Downing Street, Boris Johnson aurait participé «moins de dix minutes» à ce rassemblement de ses collaborateurs. ITV news indique que des amis de la famille Johnson auraient participé à un autre événement organisé le soir du 19 juin à l’étage de la résidence du premier ministre, ce qu’ont démenti ses services. «C’est totalement faux. Conformément aux règles de l’époque, le premier ministre a accueilli un petit nombre de membres de sa famille à l’extérieur ce soir-là», a dit Downing Street.

 

 

Foot FRANCE BOSNIE : « on s’est emmerdé pendant 90 minutes » (Larqué)

Foot FRANCE BOSNIE : « on s’est emmerdé pendant 90 minutes » (Larqué)

 

Un propos qui résume sans doute le sentiment de beaucoup d’observateurs, velui de Jean-Michel Larqué qui a livré une analyse très dure à l’égard des Bleus et de Didier Deschamps.

. « Je me suis emmerdé pendant 90 minutes, a lâché Captain Larqué ce jeudi dans Rothen s’enflamme. Il n’y a aucun enthousiasme dans cette équipe, il y a un ressort qui s’est cassé. Il n’y a rien du tout! Ça ne te provoque rien, aucun poil qui se dresse. On a passé 90 minutes à s’embêter. »

 

Le mariage secret de Boris de quoi occuper là une de Match pendant un mois

Le mariage secret de Boris de quoi occuper là une de Match pendant un mois

 

Boris Johnson s’est marié en secret avec sa compagne dont il a eu un enfant. Le fantasque premier ministre britannique a déjà été marié deux foisa avec  plusieurs enfants légitimes sans parler de ceux  qui le sont moins. Bref Boris est prolixe.

On ne peut reprocher à Boris son intense activité amoureuse mais l’opinion britannique s’inquiète surtout des dépenses inconsidérées de la nouvelle épouse  Carrie Symonds qui se comporte un peu comme Joséphine de Beauharnais en dépensant l’argent du trésor à sa guise notamment pour l’aménagement de son appartement.

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 moi

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 mois

 

Une étude du CHU de Strasbourg souligne que la vaccination, même à dose unique, «renforce la protection contre les variants.» .  Les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus du Covid-19 persistent «jusqu’à 13 mois après l’infection», selon une étude du CHU de Strasbourg dévoilée jeudi 20 mai, qui n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique.

 

Une étude italienne publiée début mai avait annoncé que les anticorps neutralisant le Covid-19 restaient dans le sang pendant au moins huit mois après une infection. L’étude strasbourgeoise, conduite notamment par la biologiste Floriane Gallais et pilotée par la professeure Samira Fafi-Kremer, a suivi pendant plus d’un an 1309 personnes, dont 393 avaient déjà contracté le Covid-19.

 

Electricité : le risque d’une pénurie pendant plusieurs années

Electricité : le risque d’une pénurie pendant plusieurs années

 

En raison de la fermeture de Fessenheim, des travaux d’entretien sur les réacteurs et des retards de Flamanville, la France pourrait friser le risque de pénurie d’électricité pendant plusieurs années au moins jusqu’en 2024. Tout dépendra en fait  de la rigueur des prochains hivers. Du coup, la fermeture de deux nouveaux réacteurs en 2025 et 2026 pourrait être décalée. À noter aussi que les énergies alternatives sont loin de compenser le vide laissé par le nucléaire. « Le système électrique ne disposera que de marges très faibles sur la période 2021-24 et l’hiver prochain présente un risque plus élevé qu’un hiver normal« , a expliqué Xavier Piechaczyk, président du gestionnaire du réseau haute tension, lors d’une conférence de presse.

 

RTE publiait mercredi son « bilan prévisionnel », un épais document qui étudie les perspectives du système français à l’horizon 2030.RTE avait déjà exprimé sa « vigilance » pour l’hiver 2020-2021, qui s’est finalement passé sans encombre grâce à une météo clémente et à une baisse de la consommation électrique avec la crise.

Pour l’avenir, la situation doit s’améliorer en 2024-2026 avec la mise en route attendue de l’EPR et de six parcs éoliens en mer, notamment. L’amélioration est plus nette encore en 2026-2030.

Pour 2030, RTE prévoit par ailleurs une hausse modérée de la consommation d’électricité, de l’ordre de 5% par rapport à 2019. Elle sera notamment tirée par le développement des véhicules électriques mais aussi la production d’hydrogène.

La fameuse « pointe » de consommation de 19 heures en hiver devrait cependant diminuer grâce aux mesures d’efficacité et à de nouveaux usages qui ne seront pas concentrés sur cet horaire. Les voitures électriques devraient par exemple se charger au creux de la nuit, à l’exemple des chauffe-eaux actuellement.

Concernant les émissions de CO2, RTE calcule qu’elles devraient diminuer de 30 à 40 millions de tonnes par an.

C’est en partie le fait de l’évolution du système électrique lui-même mais surtout grâce aux transferts d’usage vers l’électricité (mobilité, production d’hydrogène, procédés industriels, chauffage ou cuisson…) qui limiteront le recours aux énergies fossiles.

Une mobilité réduite dans les transports collectifs pendant longtemps

Une mobilité réduite dans les transports collectifs pendant longtemps

 

En moyenne actuellement d’après l’organisation patronale UTP, la baisse moyenne dans les transports collectifs et de l’ordre de 50 % au moins. Le problème c’est qu’elle risque de  s’inscrire dans la durée, selon les données de l’UTP. À titre d’exemple la SNCF a perdu peu près la moitié de sa clientèle mais les pertes sont à peu près identiques voire supérieures dans les autres champs de mobilité. Les pertes financières sont énormes, elles atteignent des milliards et il est même encore difficile de prévoir leurs conséquences en 2021 car le phénomènes est devenu structurel. C’est-à-dire qu’on assiste à un changement de comportement des usagers qui d’une part réduisent leur mobilité mais aussi privilégie les transports individuels. À noter que dans le transport aérien , la situation est encore plus dramatique et qu’on attend pas une reprise d’un niveau de fin 2019 avant des années.

Pause

Un endettement public soutenable pendant longtemps ?

 

 

L’économiste, Olivier Blanchard  , qui travaille avec Jean Tirole à un rapport destiné à Emmanuel Macron sur l’économie de l’après-Covid, décrit le nouveau paradigme budgétaire qui bénéficie aux Etats grâce aux faibles taux d’intérêt.  D’une certaine manière l’économie rejoint le discours ambiant de nombre de ses confrères qui ne veulent surtout pas ouvrir la moindre porte à une hypothèse déstabilisatrice du système financier.

Du coup le discours est simple et simpliste tout autant. Pour eux, l’endettement public est soutenable. Par qui et comment, là-dessus il y a peu d’hypothèses car il est clair qu’on peut reporter sur les générations futures le prix des excès financiers d’aujourd’hui. Par exemple, on développe des emprunts sur 50 ans, pourquoi pas aussi sur 100 ans et pourquoi pas enfin la dette perpétuelle soutenue par des ultralibéraux ou le sulfureux financiers Soro. Lesquels oublient de dire évidemment qu’à ce moment-là la souveraineté monétaire serait complètement dans les mains des banquiers et la souveraineté tout court. Le second problème est celui de la durée possible de cet endettement exceptionnel dû en grande partie au Coronavirus.

 Là aussi on reprend le discours ambiant : tant que cela sera nécessaire. Une vérité de Lapalisse car on ne peut pas laisser tomber tout le système socio économique. Reste qu’on ne peut porter à bout de bras un système sans ressources suffisantes pendant des années et des années. Nécessairement un ajustement interviendra via la hausse de certains actifs, l’explosion même de bulles financières et plus généralement via l’inflation qui opérera mécaniquement une hausse des taux d’intérêt et une dévaluation. De ce point de vue les réponses à cette problématique par l’ancien économiste en chef du FMI permettent de rester dubitatif.

Jean Arthuis, le président de la Commission d’experts sur les finances publiques, a mis en avant l’idée que la France vivrait depuis 1974 au-dessus de ses moyens comme point de départ de ses réflexions. Est-ce que cela vous paraît répondre aux enjeux actuels ?

C’est en tout cas un constat juste . Si l’on regarde la situation de l’endettement de la France, il y a une tendance lourde à l’augmentation et en soi cela n’a rien de désirable. Trois raisons conceptuelles peuvent justifier des déficits. D’abord quand l’économie se porte mal et qu’il faut relancer la demande. Deuxième raison, quand un choc imprévu intervient, comme aujourd’hui avec le Covid, ce qui justifie parfaitement les dépenses actuelles . Enfin, troisième possibilité, si l’on fait des investissements destinés à améliorer notre futur, ce qu’on peut relier au débat actuel sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Le virus peut circuler pendant des années (le professeur Yves Lévy)

Le virus peut  circuler pendant des années (le professeur Yves Lévy)

 

 

Pour Yves Lévy, professeur d’immunologie clinique : « Le virus pourrait circuler pendant des années » : interview dans le JDD

Ancien PDG de l’Inserm, le médecin Yves Lévy, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) au CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), est un spécialiste du système immunitaire. Depuis un an, il est engagé dans la course au vaccin contre le Covid-19. Comme d’autres immunologistes à travers le monde, il redoute que le virus s’installe durablement.

 

L’apparition des variants anglais, sud-africain ou brésilien est-elle surprenante?
Au contraire, les mutations, aléatoires sont des phénomènes courants. Un virus, c’est une photocopieuse qui se multiplie des milliards de fois dans l’organisme. Ce faisant, il fait des erreurs. Soit elles lui sont défavorables et le virus variant décline. Soit elles lui sont favorables, et sa contagiosité – et/ou sa dangerosité – augmente. La finalité d’un virus est simplement de survivre ; de survivre au mieux. C’est un mécanisme darwinien implacable : les mutants les plus efficaces finissent par prendre le dessus. Le Sars-CoV-2 qui nous a frappés en mars était déjà une souche plus contagieuse que celle détectée en Chine.

Mais pourquoi autant de mutants plus contagieux surgissent-ils aujourd’hui?
Plus le virus circule au cours d’une épidémie, plus le nombre de personnes touchées augmente, plus le risque de mutations s’accroît. Notre organisme essaie de contrôler le virus en développant une réponse immunitaire. De son côté, le virus tente de lui échapper. En se diffusant très largement et très rapidement sur la planète, le Sars-CoV-2 fait face à des millions d’anticorps, ces petits missiles qui tentent de l’empêcher d’entrer dans l’organisme. S’il réussit à forcer cette première défense, il doit encore affronter une deuxième ligne de cellules tueuses dirigées contre les cellules infectées. C’est dans cet environnement hostile pour lui, et à cause de ces interactions multiples entre lui et nous, qu’une pression de sélection s’exerce. Pour forcer la serrure et réussir à franchir ces obstacles, le Sars-CoV-2 a le plus souvent muté, jusqu’à présent, au niveau de la protéine Spike, c’est-à-dire pile à l’endroit qui lui permet de pénétrer dans nos cellules. Si, par exemple, les variants identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud ont des mutations en commun, c’est parce que la réponse immunitaire commune à tous les individus est dirigée contre cette région du virus. Il y a là un paradoxe : le système immunitaire, qui nous défend, permet au virus de s’échapper. Cet échappement, c’est sa survie. Le but d’un vaccin, c’est d’induire une réponse précoce, plus forte et plus durable pour contrer ce phénomène.

Autant de mutations, est-ce inédit?
C’est au contraire très banal et ça rappelle à tous ceux qui ont combattu le sida dans les années 1980 et 1990 la confusion et le désespoir qui régnaient alors. Lorsque les premiers antirétroviraux sont arrivés, des médicaments incapables de bloquer complètement la réplication du virus, des mutants sont apparus chez les patients. Parfois, en huit jours seulement! La recherche de nouveaux médicaments visait à contrer ces mutants : il a fallu mettre au point des bithérapies puis des trithérapies, aujourd’hui heureusement efficaces.

Les variants rendent-ils les vaccins inefficaces?
L’urgence absolue est de vacciner les plus fragiles avec les vaccins dont on dispose pour les protéger contre la maladie. Comme les anticorps induits par ces produits sont dirigés contre différentes régions du virus, on peut penser qu’ils vont rester en partie efficaces. Un article vient de montrer que les anticorps induits par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourraient neutraliser, en laboratoire, le mutant anglais. Ça pourrait être moins vrai avec le variant sud-africain. Cependant, cela pose la question à long terme de la nécessité d’adapter les vaccins aux mutations déjà apparues ou à venir. Il faut donc nous préparer à l’éventualité de devoir revacciner de façon régulière. Et donc, sans doute, à mettre au point de nouveaux vaccins, comme nous le faisons chaque année pour la grippe. Au VRI, nous travaillons sur des vaccins de deuxième génération qui incluent déjà les mutations des variants actuels afin d’induire, en même temps, des anticorps et des cellules tueuses, la deuxième ligne de défense de l’organisme. On espère un effet protecteur sur le long terme.

Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants

Dans La Provence, le virologue Jean-Michel Claverie dit qu’une vaccination lente et non massive peut favoriser l’émergence de variants. Ça vous inquiète?
L’effet démontré des vaccins utilisés actuellement est de prévenir les formes graves de l’infection. Nous n’avons pas encore la preuve scientifique qu’ils diminuent la transmission du virus, même si c’est probable. Aujourd’hui, le principal problème que rencontrent les Etats est celui de la production mondiale, insuffisante pour couvrir 7 milliards d’individus. Certains se plaignent des lenteurs de la vaccination dans notre pays ; cela a demandé des efforts logistiques qu’il faut saluer. On pourrait rappeler que le vaccin est un bien public mondial et qu’en Afrique moins de 6.000 habitants ont été vaccinés. Or le virus n’a pas de frontières et continuera de circuler partout. Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants.

Si le vaccin n’est pas durablement efficace, comment l’immunité de groupe pourra-t-elle être atteinte?
La notion d’ »immunité de groupe », qui s’installerait naturellement après que le virus a touché un grand nombre d’individus et qui empêcherait sa circulation, est illusoire. C’est ce qu’on observe aujourd’hui à Manaus au Brésil, où les personnes se réinfectent alors que 60% de la population avait été préalablement infectée. L’immunité de groupe n’a été décrite qu’après des campagnes de vaccination massives. Et il faut souvent des décennies pour y parvenir avec des vaccins très efficaces induisant une immunité à long terme. Faute de recul, nous ne savons pas encore, pour le Sars-CoV-2, quelle est la durée d’efficacité des vaccins.

Le Sars-CoV-2 est-il un virus saisonnier comme la grippe?
Une année vient de s’écouler et on ne l’a pas vu s’affaiblir, sauf lors des confinements. En Afrique du Sud, il circule malgré l’hiver austral ; il était aussi très présent en Israël au mois d’août… On ne retrouve pas les variations saisonnières de la grippe.

Comment bloquer l’arrivée du clone anglais?
Les leçons de Darwin suggèrent que c’est mission impossible. La diffusion massive du virus a favorisé l’apparition de variants plus contagieux, qui vont devenir majoritaires. On ne gagnera pas la course de vitesse contre eux mais on peut freiner leur progression en essayant de circonscrire les clusters, en testant, traçant et en isolant. Le confinement reste l’arme la plus efficace. On ne vient pas à bout d’un incendie en le laissant flamber! Pour espérer casser ce cycle infernal, utilisons toutes les autres armes à notre disposition : port du masque, gestes barrière et bien sûr vaccination. S’il n’est pas certain qu’elle puisse casser l’épidémie, elle va protéger les plus fragiles et lever la pression sur le système de santé.

Comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté

Un séquençage plus massif pourrait-il nous aider à lutter contre les variants?
On dit que la France est sous-dotée dans ce domaine. C’est faux : notre parc de séquenceurs est suffisant même s’il reste à organiser un réseau de veille et une centralisation des données. Mais séquencer à tout-va ne sert à rien. Détecter toutes les personnes avec un variant n’aurait d’intérêt que si cela changeait la prise en charge médicale. Or nous n’avons rien d’autre à proposer que l’isolement des cas. L’important, c’est de faire des sondages pour pouvoir modéliser la progression de l’épidémie. Et surtout de repérer les clusters et d’isoler soigneusement les gens atteints.

Quand retrouvera-t-on une vie normale?
Les décideurs doivent envisager tous les scénarios, des plus optimistes aux plus pessimistes en espérant que ces derniers ne se réalisent pas. Je me méfie de la pensée magique selon laquelle le virus va se fatiguer à l’été et le vaccin forcément bloquer la transmission de l’épidémie, même si on l’espère tous. Cependant, il faut aussi se préparer à l’hypothèse d’un scénario plus pessimiste selon lequel le virus circulerait encore pendant plusieurs années. Si tel était le cas, nous devrions apprendre à coexister avec lui ; et d’ores et déjà s’adapter au moyen de nouvelles armes. J’espère vraiment me tromper mais il faut y réfléchir, comme un pays se dote d’un bouclier nucléaire en souhaitant qu’il ne serve jamais. Et comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté.

Québec : fermeture pendant un mois des bars et autres établissements publics

Québec : fermeture pendant un mois des bars et autres établissements publics

Les bars, restaurants, cinémas, musées et bibliothèques notamment seront fermés du 1er au 28 octobre dans trois régions dont la métropole Montréal et la capitale Québec. Les écoles et les commerces, salons de coiffure et hôtels resteront eux ouverts.

 

« Les chiffres sont sans appel : on doit prendre nos responsabilités, on doit prendre des décisions difficiles », a déclaré « le cœur gros » le Premier ministre du Québec François Legault lors d’une conférence de presse. Il faut dire que le Québec, qui compte plus de huit millions d’habitants, a recensé lundi 750 nouveaux cas de contamination au coronavirus en une journée. « Ce qu’on voit pour l’instant, c’est une augmentation importante des cas et on peut penser que dans plusieurs semaines, ça va vouloir dire des augmentations importantes des hospitalisations et des décès », a expliqué François Legault, ajoutant que la situation était « critique ». Au total, 9 318 décès liés au Covid-19 ont été enregistrés au Canada.

 

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Les aides apportées à Air France-KLM par les États français et néerlandais permettront au groupe « de tenir moins de 12 mois », a estimé son directeur général Benjamin Smith dans un entretien au journal l’Opinion publié ce lundi, évoquant une « éventuelle recapitalisation ».

« Si nous nous basons sur les dernières semaines, il est clair que le rebond du trafic sera plus lent que prévu. Lorsque nous avons négocié l’aide de l’État au printemps, nous avions annoncé que nous ne retrouverions pas le niveau de 2019 avant 2024. C’est pourquoi nous allons devoir continuer à nous adapter », a expliqué Ben Smith.

« KLM a obtenu au printemps une aide de 3,4 milliards d’euros de l’État néerlandais [dont 2,4 milliards de garantie]. Pour Air France, c’est 7 milliards, dont 4 milliards de prêt garanti. Ces soutiens nous permettent de tenir moins de 12 mois », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes en train de discuter avec nos actionnaires de la manière de renforcer notre bilan au-delà de cette période. Un, trois ou cinq milliards d’euros? Il est trop tôt pour chiffrer le montant d’une éventuelle recapitalisation », a-t-il ajouté, précisant que cette question serait « décidée avant la prochaine assemblée générale » qui se tient habituellement au cours du deuxième trimestre.

Sanctions Russie prolongées pendant six mois

Sanctions Russie prolongées pendant six mois

 

La décision avait été prise le 19 juin lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE après examen de l’application des accords de Minsk, censés ramener la paix dans l’est de l’Ukraine après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.

“Etant donné qu’une pleine mise en oeuvre n’a pas encore été atteinte, les dirigeants de l’UE ont pris la décision politique de renouveler les sanctions économiques contre la Russie”, déclare le Conseil européen dans un communiqué.

Les restrictions toujours valables pendant le déconfinement

Les restrictions toujours valables pendant le déconfinement

L’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes sur la voie publique, imposée dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (en vigueur jusqu’au 10 juillet), n’est pas remise en question. Lors de cette phase 3 du déconfinement, « il faudra continuer d’éviter au maximum les rassemblements, car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus, a martelé Emmanuel Macron dimanche. Ils resteront donc très encadrés. »

Toutefois, samedi, le Conseil d’Etat a autorisé à nouveau les manifestations « soumises à l’obligation d’une déclaration préalable ». Les participants doivent respecter les gestes barrières et ne peuvent être plus de 5 000. Cette décision ne concerne pas les autres types de rassemblements.

Les sports collectifs et de contact toujours interdits 

Il n’y a eu aucune annonce concernant les sports collectifs et les sports de contact. On peut donc considérer que leur pratique est toujours interdite, jusqu’au 22 juin minimum.

Le protocole sanitaire est toujours en vigueur

Les cafés et restaurants d’Ile-de-France, désormais en zone verte, peuvent rouvrir leurs portes depuis lundi. Mais ils doivent, comme les autres établissements du territoire, observer un protocole sanitaire strict : pas plus de dix clients par table, un mètre entre chaque table, port du masque obligatoire pour le personnel en cuisine et pour les clients lorsqu’ils se déplacent à l’intérieur de l’établissement.

Dans les écoles et collèges en revanche, les mesures de distanciation sociale seront « allégées » à partir du 22 juin, a annoncé le ministre de l’Education nationale. Le principe de 4m2 par élève fait place à un autre « beaucoup plus souple, avec un mètre latéral entre chaque élèveCeci nous permet d’accueillir tous les élèves », a précisé Jean-Michel Blanquer sur Europe 1, lundi.« L’observation d’une distanciation physique d’au moins un mètre s’applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre chaque élève lorsqu’ils sont côte à côte ou qu’ils se font face », explique un décret publié lundi matin.

Les visites à l’hôpital restent limitées

Emmanuel Macron a annoncé que les visites seraient  »autorisées » dès lundi dans les maisons de retraite et les Ehpad. En revanche, le chef de l’Etat n’a pas évoqué le cas des hôpitaux, où les visites sont, en théorie, interdites depuis la mi-mars dans tous les services.

 

Le bio remis en cause pendant le confinement

Le bio remis en cause pendant le confinement

Paradoxalement c’est le plastique qui aura été vainqueur de la lutte des emballages l’heure du confinement. Il s’agissait en effet de favoriser des mesures barrière. Si aucun emballage ne remplit totalement cette fonction barrière, cette ruée a fait exploser de 30 %, fin mars, la demande de plastique chez les industriels notamment agroalimentaires. Certes, la demande s’est depuis tassée avec la fin du stockage, mais elle reste en croissance. Et si les plasturgistes regroupés au sein de la fédération Elipso assurent qu’il n’y aura pas de hausse de l’emballage plastique en 2020, cette non-inflation ne sera due qu’à la dégringolade dans d’autres secteurs, comme la restauration hors domicile ou l’automobile.

 

 

 

Coronavirus : confinement encore pendant un mois !

Coronavirus : confinement encore pendant un mois !

A un   mois de confinement déjà effectué pourrait s’ajouter un nouvel épisode d’un mois également. Ce devrait être le cœur de l’intervention de Macron lundi. Cela sans doute avec des accommodements pour certains secteurs de production qui sont essentielles à l’économie et à la vie des Français de tous les jours.  Le propos de Macron devrait cependant continuer d’être ambigu avec une orientation de prolongement du confinement et en même temps une invitation à travailler davantage pour les secteurs autorisés. Le problème c’est que Macon est d’une certaine manière coincée entre les préconisations scientifiques qui invitent à la prolongation du confinement et les craintes de  l’écroulement de l’économie ; derrière le chômage et bien sûr la misère sociale.

Le président a eu «deux messages: ce n’est pas le moment de baisser la garde car le confinement reste le moyen de faire décroître l’épidémie. Et il faut réfléchir au déconfinement même si, à l’évidence, on n’en est pas là», a déclaré Yves Veyrier (FO). «Tout le monde s’est félicité de la qualité du dialogue entre l’exécutif et les partenaires sociaux», a pour sa part souligné François Asselin (CPME), alors que le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a proposé que soient définis des «critères obligatoires» dans «chaque entreprise» en matière sanitaire.

L’exécutif veut aussi montrer qu’il est «à l’écoute» des forces politiques. Vendredi, après avoir fait le point avec l’ensemble des ministres dans la matinée, Édouard Philippe s’est entretenu en visioconférence avec les présidents des groupes parlementaires et des deux assemblées, Richard Ferrand (LREM) et Gérard Larcher (LR). Avant des contacts téléphoniques avec les chefs de partis tout au long du week-end, selon Matignon.

Le premier ministre a «exposé l’état des réflexions du gouvernement» mais donné «peu d’éléments de réponse», selon Damien Abad, patron des Républicains à l’Assemblée.

Droite comme gauche demandent qu’Emmanuel Macron adresse lundi un message «clair» et «concret», en particulier sur les questions qui font débat: port du masque, tests, traitements, traçage numérique, conditions du déconfinement ou encore contrôle des frontières…

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