Archive pour le Tag '(Pelloux)'

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril » (Patrick Pelloux)

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril »(Patrick Pelloux)

.Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France et invité d’Europe 1 dimanche, considère qu’on n’est pas du tout dans la même situation qu’en mars et avril.( L’interview D’Europe 1)

« Pour l’instant il n’y a pas d’afflux massif de patients », estime Patrick Pelloux. En outre, on a perfectionné les traitements », précise-t-il.

Cependant les sources d’inquiétude restent nombreuses. Selon Patrick Pelloux, une tension existerait déjà, du fait de l’addition des malades du Covid-19 et des autres patients. « Il y a une tension sur les lits […] qui va poser problèmes dans les jours qui viennent. » De plus, il appelle les Français à se vacciner contre la grippe saisonnière pour se protéger, protéger les autres ainsi que le personnel soignant. Le cumul des deux épidémies pourrait avoir des conséquences désastreuses.

« Moi, Je suis assez optimiste », conclut Patrick Pelloux. « C’est la première fois dans l’histoire de France que l’on dit aux gens de porter des masques, de se laver les mains […] tout cela va diminuer le risque de transmission du virus de la grippe, en plus de celui du coronavirus. »

Changer la formation des médecins (Patrick Pelloux)

Changer la formation des médecins (Patrick Pelloux)

 

Sur France info, Patrick Pelloux plaide pour une révision complète de la formation des futurs médecins. Il dénonce « un coup de communication » de la part du gouvernement.

Franceinfo : Est-ce qu’il faut en finir avec le numerus clausus et le concours d’entrée en première année de médecine ?

Patrick Pelloux : C’est un concours qui est devenu inique, totalement désespérant et un épouvantable gâchis chez les jeunes et leur famille. Vous avez énormément de stress. Vous avez énormément de boîtes privées. On peut se poser la question de la privatisation de ce concours : il y a beaucoup d’étudiants qui passent des années de prépa avant de passer cet examen, ce qui fait qu’il y a une iniquité totale [entre candidats]. Il faut remettre cela à plat. C’est au politique de décider cela et surtout pas de prendre conseil auprès des lobbys des professeurs d’université qui ont plongé la France dans le marasme de ce concours. Il ne faut pas oublier que ce concours a été drastiquement abaissé au début des années 1980. C’est lui qui a conduit à la pénurie médicale que l’on a actuellement. Mais il ne faut pas tomber dans l’effet inverse et dire qu’il n’y a plus de concours. Si on sort 60 000 médecins par an en France, ce sera un véritable problème pour qu’ils aient du travail et pour organiser le système de santé.

Quel est le bon système ?

Il n’y a pas de débat sur le concours de médecine sans un débat sur l’ensemble de la filière de la formation des étudiants en médecine. Je pense que ces études sont beaucoup trop longues, trop spécialisées et entraînent les étudiants en médecine dans un couloir qui fige les choses. Il faut pouvoir évoluer dans son métier. C’est ce qui nous permettrait d’avoir une certaine souplesse sur la formation et sur l’avenir des médecins. Ils doivent pouvoir changer de spécialité.

Est-ce que cela règlerait la question de la pénurie de médecins ?

On n’a jamais eu autant de médecins en France. Le problème est ailleurs : c’est le nombre de jeunes médecins qui partent, qui n’exercent pas la médecine et qui vont travailler dans les agences régionales de santé, dans les arcanes du pouvoir. On a un problème avec ces médecins qui ne font plus du soin. C’est tout cela qu’il faut mettre dans la balance. Il faut que le politique s’empare de ce dossier sans écouter les lobbys hospitalo-universitaires qui vont parler de sur-sélection. Si on veut une vraie réforme du système, de la formation initiale, et donc du concours, il faut mettre tout cela sur la table et écouter l’ensemble des partenaires.

Est-ce qu’on en prend le chemin ?

Non. C’est un coup de communication pour dire qu’on va s’attaquer à ce concours de médecine, pour faire croire qu’on fait quelque chose. Mais une vraie réforme de fond pour [que les étudiants] apprennent mieux, qu’ils soient plus épanouis dans leur métier et qu’on forme moins de médecins névrosés à cause des études difficiles, ne fait pas partie du débat.

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

 

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

Après le départ des dessinateurs Luz, c’est maintenant à l’urgentiste  Patrick Pelloux de  cesser sa collaboration avec Charlie Hebdo. Officiellement c’est parce que Pelloux  considère qu’il n’a plus rien à apporter au journal qu’il a décidé de partir. En fait il s’agit d’un double différent d’abord d’un différend avec la direction concernant la manière de gérer la ligne éditoriale d’autre part d’un litige relative à la gestion financière du journal. Une direction du journal qui avant les événements tragiques possédait  les actions du titre mais des actions dont la valeur était égale à zéro et qui brutalement après les attentats s’est retrouvée en face de fonds considérables qui ont jeté le journal dans la division. L’hebdomadaire est actuellement détenu à 40% par les parents de son ex-directeur de la rédaction Charb, tué le 7 janvier, à 40% par le dessinateur Riss, nouveau directeur de la publication, blessé à l’épaule lors de l’attaque, et à 20% par le directeur financier Éric Portheault. Il était convenu que la gestion temps de la ligne éditoriale que des aspects financiers devaient être assumée de manière collégiale. De fait les magouilles à propos de la gestion de l’argent (et de la propriété du journal)  ne sont pas acceptables. Pas de la part d’un journal qui se dit libertaire. Il ya aussi un problème de ligne aussi de capacité éditoriale après la disparition des grands noms de Charlie. En outre Charlie avant les événements était déjà en crise. Une crise caractérisée par son manque d’adaptation à ce qu’attend aujourd’hui le lectorat, surtout davantage de professionnalisme. Or Charlie demeure un journal potache sur le fond comme sua forme. Très amateur, pas assez travaillé, trop superficiel. A la différence par exemple du  « Canard enchainé » lui qui a toujours tenu sa ligne parce que beaucoup plus pro, beaucoup plus approfondi, bref plus sérieux, plus respectueux aussi de son lectorat. A Charlie, il faudra changer et vite sinon le journal disparaitra et on se disputera seulement les dépouilles d’un événement qui au lieu de le relancer l’aura définitivement enfoncé. . Cette même direction est aujourd’hui aux prises avec une grande partie de la rédaction qui réclame une nouvelle gouvernance.  « Patrick m’a annoncé son départ hier soir », a précisé Zineb El Rhazoui qui est dans le viseur de la direction. « Aujourd’hui, c’est clair que les choses ne se passent pas bien avec la direction (de Charlie Hebdo, ndlr). Patrick fait partie des gens qui sont dans le collimateur depuis des mois », a-t-elle assuré, évoquant des différends liés aux questions financières et éditoriales, mais aussi au « partage de la décision » au sein de la rédaction. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire, Gérard Biard, a indiqué à l’AFP ne pas être au courant de la décision de Patrick Pelloux.

Terrorisme : « Que les musulmans se rebellent un peu plus férocement » (Pelloux)

terrorisme : « Que les musulmans se rebellent un peu plus férocement » (Pelloux)

 

 

Il a raison de pousser un cri d’alarme Patrick Pelloux qu’ on ne peut soupçonner d’être facho ; Les musulmans modérés roupillent, certes ils protestent mais tellement mollement ! Or si le terrorisme se développe comme c’est probable compte tenu de l’apathie général, ce sont eux qui seront les premières victimes des réacs. Ils doivent donc se réveiller comme pourraient se réveiller les cathos si certaines sectes devaient verser dans les  assassinats et la barbarie. La complaisance tacite n’est pas tolérable. Nulle part non seulement dans la sphère publique mais aussi dans la sphère privée. Les valeurs de la république ne sont pas à dimension variable, ce n’est pas l’auberge espagnole où on repart avec ce qu’on apporte. C’est un  tout, un socle et c’ est d’adhésion active à ces valeurs qui autorisent à se prétendre français ‘ (cela vaut pour les musulmans comme pour les autres). On ne peut  se limiter à un comportement de consommateurs des valeurs qui nous intéressent, il faut être aussi acteur, « On a l’impression que l’on vit dans une époque de terreur ». C’est par ces mots que Patrick Pelloux a caractérisé la situation mondiale actuelle. Cinq semaines après les attentats qui ont frappé Charlie Hebdo, le chroniqueur a réagi aux attaques ayant frappé Copenhague. « C’est le même mode d’action. Il ne faut pas avoir fait de grandes études dans le terrorisme, si étude il y a », a-t-il commenté.  « Il faut rester debout, ne pas avoir peur », a martelé Patrick Pelloux qui définit cela com me « la terreur fasciste ». « Il faut que l’ensemble des croyants de cette religion se rebelle un peu plus férocement. On a besoin de sentir des gens qui se mobilisent. Cela prend des proportions… On ne sait pas où ça va aller mais vraisemblablement, cela va refrapper. Tout le monde doit se mobiliser ».  Je me sens Danois, mais tout le monde se sentait Charlie. Car pour lui, ce sont les droits de l’Homme qui sont visés actuellement. « Je me sens Danois, mais tout le monde se sentait Charlie. Cela veut dire que l’on est humaniste et que l’on porte quelque chose », a réagi le médecin urgentiste. « Il ne faut absolument pas s’autocensurer, il faut continuer ».




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