Archive pour le Tag 'Pékin'

Page 2 sur 3

Investissement : Pékin et Bruxelles concluent un accord très douteux

Investissement : Pékin et Bruxelles concluent un accord très douteux

A l’initiative surtout de  l’Allemagne,  un accord de principe a été passé sur les investissements réciproques entre la Chine et l’union européenne. Un accord qui a fait l’objet d’une contestation française très molle et qui n’a pas été entendue par Bruxelles. L’union européenne se prépare naïvement à ouvrir encore un peu plus grandes  les portes de l’économie européenne à la Chine.

Les négociations se sont accélérées cette année et l’accord a été formalisé ce mercredi lors d’une visioconférence entre le président chinois Xi Jinping, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel.

Il démontre, a dit le dirigeant chinois, la volonté et la confiance de la Chine en matière d’ouverture au monde, va contribuer à la relance de l’économie mondiale bouleversée par la pandémie de coronavirus et accroître la confiance mutuelle.

L’accord UE-Chine, dont la mise en application pourrait prendre plus d’un an, doit permettre aux entreprises européennes d’investir dans de nouveaux secteurs en Chine et d’échapper à certaines exigences en matière de coentreprise.

Parmi les secteurs concernés par cet accord, figurent ceux des véhicules électriques, des hôpitaux privés, de l’immobilier, de la publicité, de la construction navale, des télécoms ou encore des réservations aériennes.

Il ne sera désormais plus forcément obligatoire de créer une coentreprise avec un acteur chinois pour avoir une activité en Chine.

L’accord pourrait bénéficier à des entreprises comme Daimler, BMW, PSA, Allianz ou encore Siemens, qui ont déjà une présence importante en Chine.

Des clauses portent également sur la régulation financière et les questions liées à l’environnement et au droit du travail.

En contre-partie, et même si les marchés européens sont déjà largement ouverts aux investissements, les entreprises chinoises vont recevoir des engagements contraignants d’accès au marché unique européen, a déclaré une responsable chinoise à Pékin.

L’Europe recule face à Pékin

L’Europe recule face à Pékin

 

Claude Leblanc   , journaliste à l’Opinion explique le recul de l’Europe face à Pékin Les rumeurs insistantes concernant la conclusion de l’Accord d’investissement sino-européen soulèvent des interrogations et montrent la réussite de la diplomatie chinoise

 

La conclusion du traité apparaît d’autant plus important pour Pékin qu’à Washington et à Bruxelles on évoque la nécessité d’unir les efforts pour contrer la montée en puissance chinoise. Un récent rapport du républicain Jim Risch, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, insiste sur la nécessité d’une coopération avec l’Union européenne face à la Chine tandis que la Commission européenne travaille sur une proposition à destination des Etats-Unis dans le but de former une nouvelle alliance destinée à relever les défis stratégiques posés par les Chinois.

Depuis quelques jours, une petite musique en provenance de Pékin laisse entendre que l’Accord d’investissement entre la Chine et l’Union européenne (UE) pourrait être conclu « prochainement ». Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi en a ajouté une couche, lundi, en affirmant que les Chinois et les Européens étaient en passe de « parvenir à un consensus » sur ce dossier au terme de sept années de négociations.

Il y a tout juste six mois, Bruxelles exprimait pourtant un certain agacement devant le manque d’empressement de la Chine, estimant qu’elle devait « montrer plus d’ambition afin de conclure les négociations ». Il semble qu’elle soit désormais prête à répondre aux attentes européennes et à faire « le geste politique » dont le chef de sa diplomatie avait parlé lors de son passage à Paris à la fin du mois d’août. Si les informations de ces derniers jours se confirment, Pékin aura fait de grandes concessions concernant l’ouverture de son marché aux entreprises européennes, notamment dans des secteurs comme l’automobile, les biotechnologies, les services ou le secteur hospitalier.

Le changement d’attitude des Chinois a visiblement convaincu les Européens d’avancer vers la signature d’un accord autour duquel subsistent cependant de nombreuses zones d’ombre. A tel point que les représentants de plusieurs think-tanks et instituts européens ont publié, le même jour, une tribune dans la presse pour dénoncer « la hâte » des pays membres de l’UE à vouloir conclure un texte qui « ne constitue qu’une étape modeste dans la promotion de la réciprocité, de la neutralité concurrentielle et de règles de jeu équitables ».

Concessions. En effet, selon plusieurs fuites, les concessions de Pékin sont bien plus modestes concernant la protection des investissements, la politique de subventions à ses entreprises tout comme le respect de la propriété intellectuelle et les transferts forcés de technologies vis-à-vis desquels les demandes des Européens étaient initialement élevées. Jugé trop « vague » par les signataires de la tribune, l’accord est cependant proche de sa conclusion parce que les deux principaux pays de l’UE, la France et l’Allemagne, ont obtenu des Chinois des avancées satisfaisant directement certains de leurs intérêts respectifs, comme la « silver économie » et les véhicules électriques.

Les plus sensibles à l’astronomie peuvent estimer que le parfait alignement de Saturne et Jupiter a eu une influence sur le brusque coup d’accélérateur dans les négociations entre les Chinois et les Européens. Les plus réalistes interprètent cette évolution comme une belle manœuvre diplomatique de la part de Pékin en quête d’un succès dans ce domaine après une année au cours de laquelle son image internationale a été écornée, en particulier en Occident.

Selon la dernière étude du Pew Research Center consacrée à la perception de la Chine dans le monde et publiée en octobre, l’opinion des Européens à son égard s’est très nettement dégradée au cours des derniers mois. De la France à l’Allemagne, en passant par les Pays-Bas et la Suède, entre 70 % et 85 % des personnes interrogées posent un regard négatif sur la Chine. Même en Italie et en Espagne, pays les plus sinophiles du vieux continent, les réactions négatives sont supérieures à 60 %. La crise sanitaire que beaucoup imputent à la Chine n’est évidemment pas étrangère à cette situation, mais elle a seulement contribué à accroître une tendance déjà sensible.

Rivale systémique. Désignée en 2019 comme « rivale systémique » par la Commission européenne dans le prolongement d’un durcissement de la politique chinoise des Etats-Unis, la Chine a d’abord été tentée par une approche agressive vis-à-vis des Européens, comme en a témoigné son attitude au printemps alors que la plupart des pays de l’UE peinaient à combattre la pandémie de la Covid-19. Les sorties de ses « loups combattants » (wolf warriors), diplomates aux discours fort peu diplomatiques, ont plutôt favorisé la défiance européenne. Celle-ci s’est exprimée, le 22 juin, à l’occasion du 22e sommet UE-Chine par la voix de Charles Michel, le président du Conseil européen, pour qui « nous devons reconnaître que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, systèmes politiques ou approches du multilatéralisme ».

Comprenant que la manière forte avait ses limites et que l’affaiblissement de Donald Trump embourbé dans sa gestion erratique du coronavirus ouvrait la possibilité d’une alternance à Washington, les responsables chinois sont revenus à une approche plus traditionnelle, mais peut-être plus offensive afin de marquer un maximum de points à l’international. Ils ont multiplié les initiatives comme l’illustre la signature du traité de libre-échange RCEP, le 15 novembre, avec quatorze autres pays de l’Asie-Pacifique (les 10 pays de l’Asean, le Japon, l’Australie, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande), fruit de nombreuses concessions de Pékin notamment au niveau de l’ouverture de son marché.

Le désir manifeste des Chinois de conclure l’Accord d’investissement avec l’UE participe de cette politique d’autant plus que la signature pourrait avoir lieu en pleine période de transition présidentielle aux Etats-Unis. Le moment est propice pour enfoncer un coin dans le camp occidental en acceptant quelques renoncements qui, de toute façon, ne remettront pas en question la stratégie de développement chinoise.

Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang ont même évoqué une éventuelle adhésion de leur pays à l’Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique, ou TPP-11, traité de libre-échange bien plus contraignant et ambitieux que le RCEP. Jouant sur le fait que les deux parties s’étaient donné jusqu’à la fin de l’année pour aboutir, Pékin pousse désormais à une conclusion rapide, laquelle pourrait poser quelques problèmes en Europe.

En effet, en dehors des Français et des Allemands apparemment satisfaits, les autres membres ne se montrent pas tous enthousiastes. Danois et Néerlandais ne voient pas d’un bon œil l’ouverture du marché européen des énergies renouvelables aux Chinois tandis que plusieurs voix rappellent déjà que l’absence de référence, par exemple, au travail forcé dans le projet d’accord pourrait lui être préjudiciable. « La politique commerciale ne se déroule pas dans le vide – la manière dont la question du travail forcé sera abordée dans l’Accord déterminera son sort », a tenu à préciser l’eurodéputé allemand Bernd Lange, rappelant au passage que le Parlement européen a adopté, le 17 décembre, une résolution sur le travail forcé et la situation des Ouïghours dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang. Reste à savoir quelle option retiendront les négociateurs : la raison ou la précipitation ?

Huawei : Pékin menace la Suède

Huawei : Pékin menace la Suède

La Suède patrie du concurrent européen Ericsson a été menacée par Pékin de mesures de représailles douanières après que ce pays ait  annoncé, ce mardi, qu’elle fermait la porte de son marché de la 5G à Huawei et à ZTE. Stockholm justifie cette décision pour préserver la sécurité nationale, et précise que tous les équipements de ces groupes chinois déjà installés devront être démontés au plus tard au 1er janvier 2025. La Suède se situe dans le sillage du Royaume-Uni, qui a décidé, l’été dernier, de bannir Huawei de ses réseaux mobiles.

Pékin: oui à l’accord commercial numéro un, non aux critiques démocratiques

Pékin: oui à l’accord commercial numéro un, non aux critiques démocratiques  

 

La Chine s’engage à respecter l’accord commercial numéro un passé avec les États-Unis  ( pour l’accord numéro 2 pour l’instant Trump  a bloqué toute perspective de négociation). En fait,  les Chinois acceptent les contraintes réciproques relatives au commerce entre les deux zones sans doute parce qu’il y va aussi de l’avenir de sa croissance aujourd’hui assez menacée même s’il semble se dessiner un redressement au second trimestre. Au-delà des aspects commerciaux ,  la Chine ne veut tristement rien entendre des mises en garde contre les atteintes à la démocratie dénoncée par les États-Unis ou d’autres. Bref du business même contraint avec les États-Unis ( et autres pays ) oui mais surtout sans la moindre allusion au caractère de dictature du régime chinois. La ligne dure ainsi réaffirmée. On aura encore l’occasion de le vérifier avec cette hypothèse envisagée par les États-Unis de bannir l’entrée du pays à tout membre du parti communiste chinois.

 

La relation entre Pékin et Washington n’a été aussi mauvaise depuis des décennies alors que les deux pays s’opposent sur plusieurs fronts: la gestion de l’épidémie du coronavirus par la Chine, la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong, le commerce et les accusations de crimes contre les droits de l’homme à Xinjiang.

En réponse aux questions à propos de l’impact que les sanctions imposées par Washington auraient sur l’accord commercial, Hua a dit aux journalistes lors d’une conférence de presse quotidienne qu’elle espère que l’accord pourra être mis en oeuvre.

“Nous respectons toujours nos engagements, mais nous savons que certains aux Etats-Unis sont en train d’opprimer et de harceler la Chine” a-t-elle dit. “En tant qu’Etat souverain indépendant, la Chine doit répondre aux pratiques de harcèlement menées du côté des Etats-Unis; on doit dire non, on doit donner des réponses et agir en réaction contre ces pratiques”.

“Si les Etats-Unis voient une menace dans tout ce que la Chine fait, alors cela deviendra une prophétie autoréalisatrice”.

Hua a aussi qualifié les accusations portées par Washington de crimes contre les droits de l’homme à l’encontre de la minorité ouïghoure du “plus grand mensonge du siècle”.

Hong Kong: « froissé » Pékin réagit avec culot

Hong Kong: « froissé » Pékin réagit avec culot

 

Le pouvoir central de la Chine dépasse les bornes en matière de culot et de provocation. Cela affecté précédemment la sphère économique pour l’essentiel. Désormais l’agressivité est partout y compris dans le domaine diplomatique. Par la voix de Jean-Yves le Drian, ministre des affaires étrangères, il a été question au Sénat d’étudier des mesures de sanction suite à l’occupation illégale de Hong Kong par la Chine avec installation d’un régime de dictature qui bafoue tous les accords internationaux. « Oui, bien sûr, nous n’allons pas rester inactifs sur ce sujet », a déclaré Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, ce mercredi. Ce sujet ? La loi sur la sécurité à Hong Kong imposée la semaine passée par Pékin. Celle-ci vise à réprimer la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères et intervient après un vaste mouvement de contestation en 2019 contre l’exécutif local et Pékin. A Hong Kong, les militants pro-démocratie craignent une atteinte à leurs libertés. Devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat, le ministre a dit envisager des mesures. Mais cette prise de position française n’est pas du goût de Pékin qui a mis en garde Paris. « Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit de s’en mêler », a rétorqué le porte-parole de la diplomatie chinoise ce jeudi.

 

Coronavirus: vols annulés avec Pékin

Coronavirus: vols annulés avec  Pékin

La découverte en cinq jours de plus de cent malades, liés à un marché de la ville, a constitué un choc pour les Pékinois. Car la Chine avait largement endigué le coronavirus à force de quarantaines et de dépistages. Selon la mairie, la capitale chinoise a enregistré mercredi 31 nouvelles contaminations par le nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit un chiffre globalement stable pour le quatrième jour consécutif.

 

Les deux aéroports de Pékin ont annulé mercredi plus d’un millier de vols après un rebond des cas de Covid-19 dans la capitale chinoise, ont annoncé les médias officiels. A 09 heures 10 locales (03 heures 10 à Paris), 1.255 vols au départ et à l’arrivée des aéroports de Pékin avaient été supprimés, soit 70% de ceux initialement prévus, ont indiqué le Quotidien du Peuple et le China Daily.

Pékin a exhorté mardi ses 21 millions d’habitants à éviter les voyages «non essentiels» en dehors de la ville et ordonné une nouvelle fermeture des écoles après un rebond des cas de Covid-19 dans la capitale chinoise. Plusieurs villes et provinces imposent désormais une quarantaine à l’arrivée aux voyageurs en provenance de la capitale chinoise. Les usagers du train qui ont réservé des billets au départ ou pour Pékin peuvent se les faire rembourser sans frais, a par ailleurs indiqué le Quotidien du Peuple.

. La mairie a ainsi lancé une campagne de dépistage massive et a confiné des zones résidentielles. La mairie a également annoncé mardi une nouvelle fermeture de toutes les écoles. Les universités doivent quant à elles suspendre le retour des étudiants dans les salles de classe.

La découverte en cinq jours de plus de cent malades, liés à un marché de la ville, a constitué un choc pour les Pékinois. Car la Chine avait largement endigué le coronavirus à force de quarantaines et de dépistages. Selon la mairie, la capitale chinoise a enregistré mercredi 31 nouvelles contaminations par le nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit un chiffre globalement stable pour le quatrième jour consécutif.

 

Les deux aéroports de Pékin ont annulé mercredi plus d’un millier de vols après un rebond des cas de Covid-19 dans la capitale chinoise, ont annoncé les médias officiels. A 09 heures 10 locales (03 heures 10 à Paris), 1.255 vols au départ et à l’arrivée des aéroports de Pékin avaient été supprimés, soit 70% de ceux initialement prévus, ont indiqué le Quotidien du Peuple et le China Daily.

Pékin a exhorté mardi ses 21 millions d’habitants à éviter les voyages «non essentiels» en dehors de la ville et ordonné une nouvelle fermeture des écoles après un rebond des cas de Covid-19 dans la capitale chinoise. Plusieurs villes et provinces imposent désormais une quarantaine à l’arrivée aux voyageurs en provenance de la capitale chinoise. Les usagers du train qui ont réservé des billets au départ ou pour Pékin peuvent se les faire rembourser sans frais, a par ailleurs indiqué le Quotidien du Peuple.

. La mairie a ainsi lancé une campagne de dépistage massive et a confiné des zones résidentielles. La mairie a également annoncé mardi une nouvelle fermeture de toutes les écoles. Les universités doivent quant à elles suspendre le retour des étudiants dans les salles de classe.

Nouveau Reconfinement dans plusieurs quartiers de Pékin ?

  • Nouveau  Reconfinement dans plusieurs quartiers de Pékin ?
  • Onze quartiers résidentiels du sud de Pékin sont soumis au confinement en raison de l’apparition d’un nouveau foyer de coronavirus dans un marché de Xinfadi, ont annoncé samedi 13 juin les autorités. Le président du marché de viande a dit à Beijing News que le virus avait été détecté sur des planches servant à découper le saumon importé.
  • Sept cas de contamination au Covid-19 ont été recensés dans les environs du marché Xinfadi, dont six samedi, selon les autorités sanitaires. Neuf écoles et jardins d’enfants des environs ont été fermés.
  • Les responsables du district de Fengtai (où se trouve le marché Xinfadi) ont annoncé samedi mettre en place un «dispositif de temps de guerre» pour faire face à cette nouvelle vague de contaminations.
  • Un porte-parole de la ville a annoncé que les événements sportifs étaient suspendus à Pékin et le tourisme inter-provincial provisoirement interdit, avec effet immédiat. Il a précisé que l’ensemble des six cas de contamination recensés à Pékin vendredi concernaient des visiteurs du marché de Xinfadi, qui a été fermé dans la nuit de vendredi à samedi suite au signalement de deux cas liés au lieu.
  • Les autorités locales, qui craignent une nouvelle vague de l’épidémie apparue dans le centre de la Chine l’an dernier, ont prévu de tester plus de 10.000 personnes travaillant ou ayant visité le marché de Xinfadi. Un premier cas de contamination à Pékin en près de deux mois a été rapporté jeudi.

Reconfirment dans plusieurs quartiers de Pékin ?

  • Reconfirment dans plusieurs quartiers de Pékin ?
  • Onze quartiers résidentiels du sud de Pékin sont soumis au confinement en raison de l’apparition d’un nouveau foyer de coronavirus dans un marché de Xinfadi, ont annoncé samedi 13 juin les autorités. Le président du marché de viande a dit à Beijing News que le virus avait été détecté sur des planches servant à découper le saumon importé.
  • Sept cas de contamination au Covid-19 ont été recensés dans les environs du marché Xinfadi, dont six samedi, selon les autorités sanitaires. Neuf écoles et jardins d’enfants des environs ont été fermés.
  • Les responsables du district de Fengtai (où se trouve le marché Xinfadi) ont annoncé samedi mettre en place un «dispositif de temps de guerre» pour faire face à cette nouvelle vague de contaminations.
  • Un porte-parole de la ville a annoncé que les événements sportifs étaient suspendus à Pékin et le tourisme inter-provincial provisoirement interdit, avec effet immédiat. Il a précisé que l’ensemble des six cas de contamination recensés à Pékin vendredi concernaient des visiteurs du marché de Xinfadi, qui a été fermé dans la nuit de vendredi à samedi suite au signalement de deux cas liés au lieu.
  • Les autorités locales, qui craignent une nouvelle vague de l’épidémie apparue dans le centre de la Chine l’an dernier, ont prévu de tester plus de 10.000 personnes travaillant ou ayant visité le marché de Xinfadi. Un premier cas de contamination à Pékin en près de deux mois a été rapporté jeudi.

Pressions de Pékin sur les Allemands

Pressions de Pékin sur les Allemands

Les Chinois sont sans doute devenu fous avec leur illusoire prétention à valoriser leur modèle politique pour l’imposer au monde entier. La preuve que ce régime ultra centralisé avec un président désormais élu à vie s’est coupé de toute réalité. Comment des pays démocratiques pourraient-ils succomber au charme de la dictature et  de la répression. Pire au-delà de la propagande, les Chinois ont même pesé auprès de certains pays étrangers afin qu’ils vantent la stratégie sanitaire chinoise.

Des diplomates chinois ont approché des responsables du gouvernement allemand afin de les inciter à exprimer des opinions positives sur la gestion par Pékin de l’épidémie de coronavirus, a déclaré le ministère allemand de l’Intérieur dans une lettre que Reuters pu consulter dimanche.

“Le gouvernement allemand est au courant de contacts individuels pris par des diplomates chinois dans le but d’exprimer publiquement des opinions positives sur la gestion du coronavirus par la République populaire de Chine”, peut-on lire dans ce courrier daté du 22 avril.“Le gouvernement fédéral ne s’est pas plié à ces requêtes”, ajoute cette lettre envoyée à la députée écologiste Margarete Bause en réponse à une question sur le sujet.

Ce courrier a été révélé par le Welt am Sonntag, qui précise que l’ambassade de Chine à Berlin a qualifié ses informations de mensonger et irresponsable.

Selon quatre sources et courriers diplomatiques européens obtenus par Reuters, la Chine a également tenté de bloquer la diffusion d’un rapport de l’Union européenne alléguant que Pékin avait alimenté la désinformation sur l’épidémie de coronavirus.

Etats-Unis- Pékin: un accord commercial très flou et très partiel

Etats-Unis- Pékin:  un accord commercial très flou et très partiel

 

 

Un accord très flou et très partiel devrait être en principe être signé entre les États-Unis et la Chine en matière d’échanges commerciaux. En fait pour simplifier, les États-Unis diviseraient à peu près par deux  l’augmentation prévue des taxes sur les importations chinoises et Pékin s’engagerait à acheter davantage de produits chinois. Un engagement tout à fait théorique de la part des Chinois qui ne peuvent évidemment refuser une diminution de la fiscalité sur leurs exportations à destination des États-Unis.

Le problème c’est que Trump est un peu coincé par ses déclarations grandiloquentes. Il avait promis de renverser la table et a bien été contraint de revoir sa position qui affectait l’ économie américaine. Il lui faut afficher un accord même très partiel et très flou. Il promet en outre une seconde phase de négociation aussi hypothétique. le projet d’accord suscite des interrogations sur les concessions réellement accordées par Pékin, cette annonce permet au milliardaire républicain d’achever l’année 2019 sur une note positive et de démontrer, à un an de la prochaine présidentielle, que le bras de fer engagé avec la Chine fait bouger les lignes. «Je signerai notre très grand accord commercial de phase 1 avec la Chine le 15 janvier», a tweeté Donald Trump, précisant que de hauts responsables chinois seraient présents. Il avait promis avec fougue en 2016 de s’attaquer aux pratiques commerciales «déloyales» de la deuxième puissance économique mondiale.

Il a par ailleurs indiqué qu’il se rendrait «à une date ultérieure» à Pékin où commenceront les discussions pour la phase 2 de cet accord. L’annonce d’une date ferme de signature était très attendue tant les discussions des derniers mois, souvent tendues, ont donné lieu à des informations contradictoires. Les yeux tournés vers sa base électorale, en particulier les agriculteurs frappés de plein de fouet par les mesures de représailles chinoises, Donald Trump est parfois allé un peu vite dans ses annonces, superlatifs à l’appui (accord «fantastique», «gigantesque»). Le 11 octobre, il avait déjà annoncé un accord de principe avec Pékin portant essentiellement sur des achats supplémentaires agricoles, mais la signature, qui devait intervenir mi-novembre, ne s’était jamais concrétisée.

Depuis mars 2018, Pékin et Washington se sont infligé des droits de douane réciproques sur des centaines de milliards de dollars de biens, ce qui affecte durement l’économie chinoise et ralentit l’économie mondiale. Selon Washington, l’accord comprend des avancées en matière de transfert forcé des technologies ainsi qu’un meilleur accès au marché chinois pour les entreprises du secteur financier. Il stipule aussi que Pékin achètera pour 200 milliards de dollars de produits américains sur une période de deux ans à partir d’un point de référence en 2017.

En échange des engagements chinois pris mi-décembre, l’administration Trump a renoncé à imposer de nouveaux tarifs douaniers. Et selon les termes de l’accord, elle a en outre accepté de diminuer de moitié ceux imposés le 1er septembre sur 120 milliards de dollars d’importations chinoises. En 2018, le déficit américain avec la Chine pour les seuls biens était de 419,5 milliards de dollars. Sous l’effet des droits de douane, il a fortement diminué en 2019: -14,7% entre janvier et octobre, selon les données du département du Commerce américain.

À Hongkong: à nouveau 800 000 manifestants contre la dictature de Pékin

À Hongkong: à nouveau  800 000 manifestants contre la dictature de Pékin  

 

 

 

A nouveau 800.000 participants à la manifestation du 8 décembre  pour protester contre le régime  dictature de Pékin. Notons cependant que c’est la première manifestation autorisée par la Chine. On a beaucoup parlé de ce  conflit qui oppose Hong Kong à Pékin mais on parle moins des opérations de nettoyage ethnique sur lesquels le parti communiste chinois met une chape de plomb. Comme sous Mao, le processus de sinisation vise à tuer tout particularisme culturel, démocratique ou religieux. Non seulement la dictature s’amplifie en Chine mais ce pays durcit sa diplomatie pour nier toute entrave à la démocratie n’hésitant pas à comparer le problème des gilets jaunes  en France avec les 2 millions de Ouighours emprisonnés dans des camps ! Les occidentaux s’offusquent mais mollement car des intérêts commerciaux sont en jeu. Pour vendre des Airbus ou des centrales nucléaires, on peut passer sur les libertés individuelles et collectives et même sur la répression et  les tortures . Rien ne fera changer le régime chinois sinon des menaces économiques car la chine veut aussi exporter son régime politique !

Par contre, la Chine sera nécessairement sensible  à des représailles économiques puisqu’elle inonde la monde de son industrie manufacturière polluante.  La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système d’évaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. sans parler de son président élu maintenant à vie . Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus de deux  millions de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

La même démarche que le maoïsme qui a fait près de 70 millions de morts en temps de paix . Tel est le stupéfiant record détenu par Mao (1893-1976), « le suprême despote totalitaire », selon Simon Leys. Cependant, le portrait du « grandiose pilote, grandiose chef, grandiose général en chef, grandiose maître à penser, suprêmement bienaimé président Mao » orne toujours les murs de la Cité interdite et les foules continuent de défiler dans l’affreux mausolée coffre-fort qui abrite sa momie. Un cas unique parmi les dictateurs du XXe siècle. L’Histoire a jugé Hitler et Staline ; « pour Mao, le verdict est encore en suspens », selon Federico Rampini, auteur de « l’ombre de Mao » (éd. Robert Laffont).

Pékin récuse ce chiffre des Ouigours emprisonnés aujourd’hui  dans les camps et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ». « Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus près de  2  million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

HONG KONG : Pékin recule !

HONG KONG : Pékin recule !

Indéniablement Pékin recule en renonçant à sa perspective d’extradition des habitants de Hong Kong. La contestation n’est sans doute pas pour autant terminée car le conflit est entretenu par d’autres motifs relatifs en général aux libertés individuelles et collectives. Le mouvement de protestation pourrait continuer mais il prend le risque de provoquer les forces de répression chinoise y compris de  l’armée stationnée à proximité. Pékin a sans doute du tenir compte du contexte général de la Chine caractérisée en ce moment par une assez grave crise économique mais aussi sociale. Certes,  le régime communiste n’est pas contesté en tant que tel dans l’intérieur de la Chine d’autant qu’il n’existe aucune information libre par contre les Chinois sont forcément sensibles à la dégradation de l’activité et aux pertes d’emplois. La période n’est peut-être pas tellement favorable une reprise en main brutale et spectaculaire de Hong Kong. Sans parler encore de violence type Tienanmen ; Il faut prendre également  la possibilité pour les pays développés de prendre des mesures de rétorsion économique qui s’ajouteraient déjà à celle des États-Unis qui étranglent la Chine. “Le gouvernement va formellement retirer ce projet de loi afin de dissiper totalement les craintes. J’espère que cette annonce va aider la société à avancer”, a déclaré à la télévision la dirigeante imposée par Pékin en 2017.

“Nous nous devons de trouver des moyens de répondre au mécontentement”, a-t-elle ajouté, déplorant que les violences des derniers mois aient “ébranlé les fondations” de la société hongkongaise et placé l’ancienne colonie britannique “dans une situation de vulnérabilité et de danger”.

Les médias de Hong Kong rapportaient depuis le début de la journée que Carrie Lam s’apprêtait à accéder à l’une des principales demandes des manifestants, après avoir seulement suspendu le projet de loi controversé en juin.

Pékin : un langage de dictateur pour Hong-Kong

Pékin : un langage de dictateur pour Hong-Kong

La presse nationale se déchaîne contre Hong Kong en reprenant les vieilles injures communistes et même les menaces de répression. Ainsi l’organe du parti communiste a-t-il traité les manifestants lundi de « criminels enragés ». Et les représentants du gouvernement ont déclaré « Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu ». Des avertissements qui ne sont pas c’est à la légère et qui rappellent les événements de tienenmen. La Chine se réapproprie d’une certaine manière les discours caricaturaux de Mao. Sans doute cela n’est pas un hasard puisque le successeur de Mao, désormais président à vie, à déciér de resiniser ,, la société et d’employer les mêmes méthodes que précédemment à savoir la violence.

Pékin a adressé mardi 6 août son plus ferme avertissement en date aux manifestants hongkongaisqui défient depuis deux mois le régime communiste.

« Ne sous-estimez jamais la ferme détermination et la puissance immense du gouvernement central », a lancé lors d’une conférence de presse le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao du gouvernement chinois, Yang Guang, qui a une nouvelle fois accusé une poignée de militants d’être à l’origine de l’agitation, avec l’appui de forces étrangères non précisées. « Au bout du compte, ils seront châtiés », a-t-il déclaré.

Cela doit être très clair pour le tout petit groupe de criminels violents et sans scrupules, et les forces répugnantes qui se cachent derrière eux : ceux qui jouent avec le feu périront par le feu. Le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao lors d’une conférence de presse

Cet avertissement intervient au lendemain d’une journée de chaos dans la métropole du sud de la Chine, marquée par une grève générale et des perturbations dans les transports. Il s’agit du message le plus fort lancé par Pékin depuis le début de la contestation, début juin, provoquée par un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers le reste de la Chine.

Le projet a été retiré mais les manifestations se poursuivent et prennent un tour de plus en plus violent, les contestataires réclamant l’enterrement définitif du projet de loi et la tête de la dirigeante de l’exécutif local, Carrie Lam.

Le régime chinois, qui ne tolère pas la contestation en Chine continentale, s’est pour l’heure refusé à intervenir sur place, laissant les forces de l’ordre hongkongaises gérer la situation. Interrogé sur la possibilité de voir l’Armée populaire de libération (APL) intervenir, Yang Guang a estimé que le gouvernement et la police locales étaient  »pleinement en mesure de punir les violences conformément à la loi, de rétablir l’ordre et la stabilité sociale ». L’APL « est une force puissante mais aussi civilisée », a-t-il toutefois remarqué. « Elle agit conformément à la loi ».

 

Pékin : après les chrétiens, répression sur les musulmans

Pékin : après les chrétiens, répression sur les musulmans

Le travail de sinisation se poursuit en Chine surtout depuis que le président Xi a réussi à faire sauter le verrou de la durée de son mandat. Désormais comme Mao,  il est président à vie. Et comme Mao, il a engagé une sorte de nouvelle guerre culturelle y compris vis-à-vis des religions À Pékin, les autorités chinoises ont exigé auprès d’employés de onze restaurants de retirer de leurs échoppes toutes écritures et symboles qui s’apparentent à l’islam, rapporte Reuters ce 1er août. Ce regain du nationalisme coïncide avec la crise économique chinoise caractérisée notamment par une industrie manufacturière en panne. Rien ne va plus en effet au plan économique. La Chine est la première victime du tassement des échanges internationaux et le relais n’est pas pris par la consommation intérieure plombée par un endettement général. Le mécontentement des couches moyennes commence à monter. La guerre commerciale Pékin-Washington, qui leste depuis l’an passé l’économie chinoise, avait  connu une pause fin juin, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ayant convenu d’une trêve lors du sommet du G20 à Osaka (Japon). Mais le président américain a décidé début août d’imposer une taxe supplémentaire de 10 % sur 300 milliards d’importations en provenance de Chine. La Chine subit donc une nouvelle tension des relations commerciales internationales mais aussi de façon plus discrète certaines tensions internes. D’où cette tentation du régime dictatorial de reprendre en main toute forme de dissidence. Par exemple dissidence démocratique à Hong Kong ou les dissidences religieuses chrétiennes ou musulmanes. Les pays développés après avoir introduit même de façon un peu théorique la problématique environnementale dans les échanges internationaux ferait bien d’intégrer désormais la problématique démocratique sauf à se montrer complice des pires exactions et autres infractions aux droits de l’homme.

Pékin : légère ouverture aux investissements étrangers

Pékin : légère ouverture aux  investissements étrangers

 

De toute évidence, l’économie chinoise ne se porte pas bien ; en tout cas, elle subit un brutal  ralentissement dont certains aspects sont liés à la guerre commerciale que se livrent la Chine et les États-Unis mais d’autres à des facteurs structurels (comme le surendettement). La réduction des échanges internationaux de la Chine n’est pas compensée par une reprise de la consommation intérieure. Certes le solde est largement stable à la Chine notamment concernant les imports et s américains mais le volume a tendance à se tasser dangereusement. Sans parler des menaces de blocage de certaines technologies chinoises comme celle concernant toi Huawei (technologie 5G des mobiles et autres communications). Nombre de pays reprochent  aussi le manque de réciprocité de la Chine en matière de liberté commerciale. En effet si la Chine peut librement investir dans la plupart des pays développés et dans la plupart des secteurs ( y compris les équipements publics ou l’agriculture) il en va autrement pour investir en Chine où certains secteurs sont interdits et où de toute façon il n’est pas possible de prendre une participation majoritaire dans une société. Les investisseurs étrangers se plaignent de longue date d’un traitement inéquitable sur le marché chinois. La Chine dispose d’une « liste négative » qui définit les industries interdites et réglementées pour les investissements étrangers. Au 30 juillet, cette liste passera à 40 secteurs réglementés contre 48 actuellement, ont précisé le ministère du Commerce et la NDRC. Cette annonce intervient au lendemain d’une rencontre, en marge du G20, entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, dans un contexte d’affrontement économique entre les deux pays.Le 20 juin, le Premier ministre chinois Li Keqiang avait promis une ouverture accrue du marché chinois. « Nous allons assouplir l’accès à un plus grand nombre de domaines afin de créer un environnement commercial internationalisé, axé sur le marché et fondé sur le droit », avait-il annoncé à des représentants de multinationales reçus au Palais du peuple, le siège du parlement chinois à Pékin. Impasse certes vers l’ouverture mais un pas modeste sans parler évidemment du tabou des libertés démocratiques et des droits de l’homme.

 

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol