Archive pour le Tag 'PDG'

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Tapie : Montebourg se contredit et affirme n’avoir pas demandé la démission du PDG d’Orange

Tapie : Montebourg se contredit  et affirme n’avoir pas demandé la démission du PDG d’Orange

De toute manière c’est un faux débat concernant la démission du PDG d’Orange, il sera bien obligé de démissionner s’il est mis en examen.  Mais ce n’est pas la première fois que Montebourg se contredit ; il a démenti jeudi avoir tenu des propos au Monde selon lesquels Stéphane Richard, PDG d’Orange, devrait démissionner s’il était mis en examen dans l’affaire Tapie. « Arnaud Montebourg tient à préciser qu’il n’a pas fait de déclaration au Monde sur l’affaire Tapie-Lagarde », indique le ministre dans un communiqué. « A ce jour, personne n’est mis en examen. L’Etat, en qualité d’actionnaire, se prononcera, s’il y a lieu, le moment venu sur un dossier qui est en cours », ajoute-t-il. Selon Le Monde, le sort du PDG d’Orange, dont l’Etat contrôle 27% du capital, fait l’objet d’une bataille politique, alors que l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’Economie au moment de l’arbitrage, paraît fragilisé. Le quotidien cite des propos d’Arnaud Montebourg suggérant que Stéphane Richard devrait être remplacé à la tête d’Orange s’il était mis en examen, à la suite du placement de Christine Lagarde sous le statut de témoin assisté. « Si Stéphane Richard est mis en examen, il lui sera difficile de rester », aurait dit le ministre, selon des propos cités par Le Monde.

Humour : c’est le PDG de Coca Cola France qui soutient Montebourg contre Titan !

Humour : c’est le PDG de Coca Cola France qui soutient Montebourg contre Titan !

Humour ou coup de pub ? En tout cas Montebourg reçoit le soutien de Coca-Cola. «Nous sommes heureux d’investir en France, cela depuis 90 ans», écrit Tristan Farabet patron de Coca-Cola France dans ce courrier révélé par Le Monde daté de mercredi et dont l’envoi a été confirmé par une porte-parole de la société. Il y fait notamment référence «à la polémique récente sur l’attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers». Le PDG de Titan international, Maurice Taylor, qui a renoncé à reprendre l’usine de pneus Goodyear d’Amiens-Nord, a récemment raillé «les soi-disant ouvriers» qui «ne travaillent que trois heures» par jour, dans un courrier au vitriol adressé à Arnaud Montebourg. Ce dernier a répondu, dénonçant des propos «extrémistes» et promettant un zèle douanier sur les pneus Titan. «Profondément convaincus de l’intérêt, de l’opportunité mais aussi de la responsabilité sociétale qu’implique le fait de produire en France, nous souhaitons aujourd’hui participer encore plus activement à la promotion de l’attractivité du territoire français auprès des entreprises étrangères», a-t-il poursuivi. Il a souligné que le groupe avait investi en France «près de 400 millions d’euros au cours des cinq dernières années» et qu’il comptait débourser 66 millions supplémentaires en 2013 pour le «développement industriel» de ses cinq usines françaises «malgré un contexte économique difficile et une pression fiscale importante». En 2011, Tristan Farabet avait vivement critiqué le gouvernement Fillon et son projet de taxe sodas. Et surtout il avait créé la polémique en annonçant suspendre un investissement prévu de 17 millions d’euros pour moderniser l’usine des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), avant de se raviser. Mardi, une porte-parole du ministère a confirmé à l’AFP que M. Montebourg avait bien reçu ce courrier, précisant que le ministère avait «été contacté par un certain nombre de sociétés américaines, y compris l’AmCham (chambre de commerce américaine en France, NDLR), qui ont souhaité temporiser les prises de positions de (Maurice) Taylor». La France «est très attachée à la coopération franco-américaine. Les Etats-Unis sont l’un des premiers investisseurs en France», a-t-on ajouté, précisant que le ministre avait envoyé une lettre de remerciements à M. Farabet.

 

Le PDG de Titan fait à nouveau la leçon à Montebourg: « l’extrémiste, c’est votre gouvernement »

Le PDG de Titan fait à nouveau la leçon à Montebourg: « l’extrémiste, c’est votre gouvernement »

Le PDG du fabricant américain de pneus Titan International, Maurice Taylor, a envoyé une nouvelle lettre au ministre du redressement productif Arnaud Montebourg qui l’avait qualifié d’extrémiste la veille, en lui répliquant: « l’extrémiste, c’est votre gouvernement ».  M. Taylor a fait scandale dans une première lettre au ministre rendue publique mercredi par Les Echos, dans laquelle il qualifiait les ouvriers de l’usine Goodyear d’Amiens de « soi-disant ouvriers » qui travaillent « trois heures par jour ».  M. Montebourg lui a répondu le jour même en dénonçant des propos « extrémistes » et « insultants », et a promis à Titan un zèle douanier « redoublé » sur les pneus qu’il importe.   »Votre lettre du 20 février montre à quel point la classe politique est déconnectée des vrais problèmes du monde. Vous affirmez que je suis un extrémiste. Je dois avouer que la plupart des hommes d’affaires avisés seraient d’accord pour dire que je suis fou d’avoir eu l’idée de dépenser des millions de dollars pour racheter une usine de pneus en France, et verser certains des salaires les plus élevés au monde », argumente M. Taylor dans sa nouvelle lettre reçue par courriel.   »Votre lettre n’a jamais mentionné pourquoi le gouvernement français n’était pas intervenu pour sauver l’activité agricole de Goodyear. Votre gouvernement a laissé les barjots du syndicat communiste détruire les emplois les mieux rémunérés » du secteur manufacturier en France, ajoute-t-il.   »L’extrémiste, Monsieur le ministre, c’est votre gouvernement et son manque de connaissance sur la façon de bâtir une entreprise. A aucun moment Titan n’a demandé de baisser les salaires. Nous avons juste dit que si on voulait être payé pour sept heures de travail, il fallait en travailler au moins six », affirme M. Taylor.  Le PDG de Titan, qui a essayé en vain pendant quatre ans de racheter l’usine de Goodyear à Amiens, affirme que l’opposition des syndicats a fait achopper ce projet. « Puisque vous en parlez, pourquoi le chômage est-il si élevé en France et particulièrement chez les jeunes? C’est à cause de la politique de votre gouvernement, Monsieur », ajoute-t-il.  Le patron de Titan International pneus indique aussi qu’il a une usine en France, à Flers, en Normandie, où il fabrique notamment des roues pour machines agricoles.  

 

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« Les ouvriers français trop chers » interview du PDG de Titan- le Figaro)

« Les ouvriers français trop chers » interview du PDG de Titan- le Figaro)

 

LE FIGARO. – Votre lettre fait scandale en France. La regrettez-vous?

Maurice TAYLOR. – Je n’ai pas voulu insulter les Français. Ce que j’ai voulu dire c’est que le syndicat de l’usine d’Amiens est tombé sur la tête. Je veux que les ouvriers travaillent. Si les ouvriers français travaillaient, ils seraient aussi compétitifs que les Allemands, les Britanniques ou les Américains. Et ils seraient plus compétitifs que les Indiens ou les Chinois. Le problème est que les Français sont trop chers à cause notamment de leurs avantages sociaux. Je voudrais dire que je ne suis pas celui qui a rendu cette lettre publique. Ceux qui l’ont fait avaient des motifs. Vous pouvez les deviner. Mais, dans cette lettre, je ne dis rien que je n’aie pas déjà dit aux ouvriers de l’usine: si vous ne travaillez pas plus et pas mieux, vous ne pourrez plus vivre. Vous n’aurez plus l’argent pour vous payer le bon vin français. Vous serez inondés de pneus indiens et chinois.

Vous n’avez pas voulu garantir les emplois au-delà de 2-3 ans?

J’ai proposé une garantie sur 2-3 ans. Mais le syndicat est idiot. Il ne comprend pas que si j’investis des millions dans une usine, si je forme des équipes, ce n’est évidemment pas pour plier bagages deux ou trois ans après.

Qu’est-ce que le gouvernement français aurait dû faire?

Il aurait dû dire au syndicat: «Arrêtez votre délire. Goodyear ferme l’usine. Vous allez tout perdre.» Il aurait dû expliquer que le profit n’est pas un mot dégoûtant. Il aurait dû comprendre que notre métier est de racheter des usines de pneus en difficulté. Nous savons les redresser. Notre objectif est que des Français achètent des pneus faits en France, pas en Chine ou en Inde comme cela commence déjà à être le cas.

N’y a-t-il aucune chance que vous reveniez sur votre décision?

Je ne dis jamais «jamais». Avec un effectif plus petit, une meilleure organisation, une bonne formation, l’usine serait compétitive.  Je connais le pneu. Je ne passe pas mon temps dans les salles de réunion. Je descends dans les usines. Je me salis les mains. Je transpire. Je sais ce que c’est qu’une machine. Je peux parler aux ouvriers dans leur langue. Et pourtant, je ne parle pas de langue étrangère et je ne parle pas correctement l’anglais non plus! J’aime la France. J’aime les femmes françaises. Je n’ai pas oublié que La Fayette nous a sauvés. Il faut que les Français comprennent: leur mode de vie va disparaître s’ils ne changent pas leurs habitudes.

Safran : indemnités de départ du PDG rejetés par l’AG

Safran : indemnités de départ du PDG rejetés par l’AG

 

Les actionnaires de Safran ont rejeté jeudi deux résolutions accordant une indemnité de départ et une retraite chapeau à Jean-Paul Herteman, PDG de l’équipementier d’aéronautique et de défense. L’Etat, qui détient 30% du groupe, a voté contre ces résolutions et le ministre de l’Economie s’est « félicité » du rejet. « Le gouvernement donne ainsi, à nouveau, un signal fort de sa volonté de changement sur la question des rémunérations », écrit Pierre Moscovici dans un communiqué. Cette décision intervient en pleine polémique sur la prime de non-concurrence de 400.000 euros touchée par l’ancien directeur général d’Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, à son départ en octobre 2011, prime dont la ratification sera soumise aux votes des actionnaires ce jeudi après-midi. Les résolutions repoussées par les actionnaires de Safran prévoyaient d’octroyer à Jean-Paul Herteman une indemnité équivalant à deux années de rémunération fixe et variable en cas de cessation anticipée de son mandat, ainsi que d’une retraite supplémentaire. La première a été rejetée à 55% des voix et la seconde à 56% des voix, a déclaré une porte-parole du groupe. Ces dispositions avaient été prises après le changement de gouvernance de Safran en 2011, à l’issue duquel Jean-Paul Herteman est devenu PDG et non plus président du directoire. Jean-Paul Herteman a touché 1,43 million d’euros en 2011, dont une part fixe de 730.000 euros. Le nouveau gouvernement s’est engagé à lutter contre les écarts importants de rémunération, en particulier dans les entreprises à capitaux publics. Le président François Hollande a promis d’imposer une échelle des salaires de un à 20 dans ces entreprises et a justifié son projet de créer une tranche d’imposition à 75% au delà d’un million d’euros par la volonté de dissuader les entreprises de payer autant leurs dirigeants.

 

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