Législatives : Édouard Philippe, pour le ni-ni, votera PCF
Un vote qui sans doute surprendra quand même les partisans d’Édouard Philippe !
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Un vote qui sans doute surprendra quand même les partisans d’Édouard Philippe !
« Ce ne sont pas des faits divers, ça devient un véritable fait de société », estime le secrétaire national du Parti communiste français, qui décrit « une violence plus forte, plus dure, provoquée par des jeunes de plus en plus jeunes ». Face à cela, il appelle à « des réponses fortes ».
« Sur le principe », Fabien Roussel valide cette disposition, étant favorable à ce que les élèves puissent faire « leurs devoirs à l’école », plutôt qu’à « la maison ».
Nupes : le PCF pour «une nouvelle» alliance à gauche
La rupture du parti communiste français avec la Nupes est maintenant officielle depuis que près les communistes ont voté ce dimanche une résolution appelant à repenser le «rassemblement de la gauche et des écologistes». Il est vrai que le torchon brûlait déjà depuis des mois entre Mélenchon pratiquant la fuite en avant gauchiste et Fabien Roussel au contraire se recentrant comme pour se tenir prêt à assurer ses responsabilités dans une alliance de gouvernement.
Les menaces étaient jusque-là restées verbales. Mais voilà que Fabien Roussel et les siens ont joint la parole aux actes, en faisant ce week-end un premier pas en dehors de l’alliance. «La Nupes telle, qu’elle a été constituée pour les élections législatives, sous la volonté hégémonie de LFI, est devenue une impasse», peut-on lire dans un texte adopté à près de 93% par le Conseil national du parti ce dimanche.
En refusant de qualifier de «terroriste» le Hamas, les Insoumis ont sans doute précipité la fin du chapitre. C’est en tout cas ce que laissent entendre les communistes, qui ne retiennent plus leurs coups contre les troupes de Jean-Luc Mélenchon. «Le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne», écrivent-ils.
D’autant que les militants de Fabien Roussel gardent la dent dure contre leurs partenaires Insoumis, dont les «insultes de dirigeants, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis (…) ont indigné largement».
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Face à ces désaccords qui enlisent l’alliance, la direction du parti appelle donc à bâtir un nouveau «front populaire (…) qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société». Avant de lancer un appel à «toutes les forces disponibles, aux citoyens, aux associatifs, aux syndicalistes, aux socialistes, écologistes et insoumis, aux radicaux et aux républicains de gauche qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix.»
Présidentielle : Fabien Roussel candidat du PCF
Le parti communiste semble déjà acter la future défaite de la gauche et ne voit pas l’intérêt d’une candidature commune qui profiterait d’ailleurs aux formations les plus importantes comme les insoumis ou Europe écologie les Verts pour mieux enterrer un parti communiste déjà en voie d’extinction. Du coup, le parti communiste préfère exister leur des élections présidentielles de 2022.
Cela sans doute pour mieux monnayer son apport électoral lors des législatives. Dans le cadre de l’union de la gauche, les intérêts du parti communiste seraient alors totalement noyés et les futures circonscriptions qui lui seraient octroyées très chichement comptées. Lesecrétaire national du Parti communiste français a été investi dimanche 11 avril candidat à la présidentielle de 2022 par une large majorité (plus de 73%) des plus de 800 membres de la conférence nationale des communistes, réunis en visioconférence ce week-end.
Fabien Roussel, député du Nord, âgé de 51 ans, a par le passé indiqué qu’il irait « jusqu’au bout » d’une candidature. Jean-Luc Mélenchon avait de son côté affirmé en mars dernier qu’il se sentirait « meurtri » et »affaibli » sans le soutien du PCF.
Jusque-là c’était la guerre larvée entre les communistes et Mélenchon mais cette fois elle devient ouverte et médiatisée. On sait que Mélenchon a adressé des reproches acerbes vis-à-vis de la conduite de du mouvement contre les ordonnances, des reproches qui s’adressaient à la CGT et aux communistes. Mais la critique revient en boomerang vers Mélenchon qui finalement a affaibli le mouvement syndical en voulant politiquement l’instrumentaliser. En outre, on accuse Mélenchon de propos complètement irresponsables en promettant quasiment la révolution, de renverser le coup d’État social et de faire venir les Champs-Élysées par 1 million de manifestants. On sait ce qu’il en est la mobilisation a été de plus en plus faible et finalement ce jeudi la protestation devrait ressembler à un enterrement de l’action contre les ordonnances relatives au code du travail. Les communistes ne veulent pas porter le chapeau de la responsabilité de l’échec de la contestation, ils accusent Mélenchon d’en être aussi responsables. Le totalitarisme de Mélenchon semble de moins en moins bien accepté par les autres partenaires de la gauche. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF n’accepte pas les critiques de Mélenchon et s’attaque par ailleurs à l’idée de Jean-Luc Mélenchon de «déferler à 1 million sur les Champs-Élysées». Une initiative qui semble d’ailleurs avoir du plomb dans l’aile. «L’objectif, tel qu’il a été présenté, est difficile. Car il faut faire preuve d’humilité par rapport à la tâche à réaliser», prévient-on au PCF. Où on tacle le fondateur de La France insoumise: «Il faut savoir rassembler et ne pas se distinguer». «Toutes les composantes (de la fronde sociale) doivent se sentir respectées», ajoute encore le porte-parole qui estime que «personne ne peut dire seul qu’il décide de la date et des modalités» d’un rassemblement. Olivier Dartigolles, qui dit préférer le fond à la forme, dénonce «le débat politique trop souvent abîmé par les punchlines et le plan com’». «Je suis fier d’appartenir à une à une organisation qui maintient une exigence sur le contenu et sur la réflexion», souffle-t-il même s’il concède que «ce n’est pas spectaculaire». Là encore, une manière d’égratigner La France insoumise qui a multiplié les coups médiatiques. Ainsi, sur l’Europe, il estime «qu’on ne peut pas répondre à l’offensive européenne de Macron en ne parlant que du drapeau». «C’est à côté de la plaque!», s’étrangle-t-il.
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La guerre succède à une lune de miel entre le parti communiste et Mélenchon qui ne fait pas dans la dentelle dans un SMS type Poutine ou Trump de gauche. C’est Le Canard enchaîné qui a révélé le message en question, soulignant qu’il avait été envoyé le 4 mai, soit quelques jours avant l’annonce officielle de l’échec des négociations pour les législatives. « Vous créez la confusion dans tout le pays en vous appropriant mon portrait et mon nom sans parler du logo Front de Gauche ! Bravo l’identité communiste ! Tout ça pour après des mois d’injures et manœuvres pour (sic) saboter ma campagne. Et vous recommencez ! Vous êtes la mort et le néant. Dix mois pour me ‘soutenir’, dix minutes pour soutenir Macron. Sans oublier les accords que vous ne respectez pas. J’en ai assez. Je vais donc annoncer notre rupture politique dès mon retour à Paris. Et je vais dire pourquoi. »
Municipales: le PCF en désaccord avec Mélenchon veut sauver les meubles
Le PC pour les municipales veut surtout sauver ce qui reste qui reste des meubles, donc s’allier là où c’est possible avec le PS ; Du coup désaccord avec Mélenchon qui ne veut d’une alliance avec le PS qu’au deuxième tour. « Nous n’avons pas tout à fait la même appréciation des choses sur la conduite de listes au premier tour mais sur le rassemblement de la gauche au deuxième, je pense que nous pouvons tomber d’accord », a-t-il dit, interrogé par i>TELE. Assurant que le PCF était « en position dans beaucoup d’endroits de conduire des listes », le numéro un communiste a expliqué que ce serait fait en priorité « là où nous avons des maires ». Il a ajouté que son parti entendait également « participer à la constitution de rassemblements de gauche », vraisemblablement avec le PS, le but étant de ne « pas laisser la gestion des communes, surtout dans cette période, à la droite et à l’extrême droite ». A Paris, le PCF présentera ses chefs de file aux municipales le 9 septembre et les militants voteront en octobre sur la stratégie. Ils auront à choisir entre une alliance avec le PS dès le premier tour, comme en 2001 ou en 2008, ou des listes communes avec le PG, son allié au sein du Front de gauche. Le PG a d’ores et déjà annoncé qu’il ne se rangerait pas derrière le PS au premier tour des municipales parisiennes, et présenté son chef de file dans la capitale, la conseillère de Paris Danielle Simonnet.