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Fabien Roussel, PC, fier d’être le parti du travail

Fabien Roussel fier d’être le parti du travail 

 

 

Le secrétaire national du PCF répond, dans une tribune au « Monde », aux critiques suscitées par ses propos sur « la gauche du travail » face à « la gauche des allocations [et] des minima sociaux ». Et persiste. Selon lui, le défi de la gauche est de « travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie ».

La prise de position de Fabien Roussel marque une rupture avec la culture de la NUPES et de Mélenchon. D’une certaine manière, Fabien Roussel renoue avec ce qui était effectivement dans le passé le PC, vrai parti du travail aujourd’hui largement représenté par l’extrême droite mais beaucoup moins par les insoumis et les écolos. Ces derniers qui réfutent l’intérêt et l’utilité d’un travail et militent par contre un relèvement et la multiplication des aides sociales déconnectées de tout concept de travail. NDLR 

 

En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique. Que n’avais-je dit ? Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire. D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé. Quel délire !

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes. Pas moi. Car le chômage tue, il bousille des vies. Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté. Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés. De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage. On sait intuitivement que le chômage est « l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs. Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ? Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux. L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement 10 % en 2019. Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui. Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017. Résultat : 5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté. Beau succès.

Alors, j’assume. Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens. Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ». Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour. Ayons de l’ambition pour notre pays.

les Membres du PC chinois interdits aux États-Unis ?

les Membres du PC chinois interdits aux États-Unis ?

Il s’agit sans doute d’une menace mais pas encore évidemment d’une véritable décision. Mais la seule évocation de cette possibilité traduit le raidissement très net des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine. C’est une réplique américaine qui vise évidemment les questions économiques mais sans doute aussi la mise en cause d’une dictature qui s’assoit de plus en plus sur les libertés individuelles et collectives intégrant des pratiques de répression digne de l’époque de Mao. La présidence Trump pourrait interdire à tous les membres du Parti communiste chinois (PCC) d’entrer aux Etats-Unis, a déclaré jeudi à Reuters une source proche du dossier.

Si elle était mise en oeuvre, cette mesure contribuerait à tendre davantage les relations entre Pékin et Washington déjà mises à mal par les conflits commerciaux, par le contentieux lié à l’équipementier télécoms Huawei ou encore par la situation à Hong Kong.

Plusieurs responsables de l’administration Trump et plusieurs agences fédérales américaines ont été mis à contribution pour rédiger un texte qui pourrait aboutir sur le bureau du président américain.

Une telle mesure reviendrait à interdire de territoire américain non seulement la quasi-totalité de l’appareil politique chinois, au premier rang duquel figure le président Xi Jinping qui occupe le fauteuil de secrétaire général du PCC, mais aussi des dizaines de millions de Chinois, dont leurs enfants qui pourraient être privés du droit d’intégrer les lycées et les universités américaines.

Le débat n’est toutefois pas encore clos et la question n’a pas encore été abordée avec Donald Trump lui-même, a dit la source de Reuters qui confirmait une information révélée par le New York Times.

Quelle qu’en soit l’issue, cette réflexion illustre la volonté de l’entourage du président américain de mettre la question des relations sino-américaines au centre de sa campagne électorale.

Chine, le capitalisme mafieux des amis du PC

Chine, le capitalisme mafieux des amis du PC

 

 

Lun Zhang, Professeur de civilisation chinoise, dénonce  la collusion entre argent et pouvoir qui constitue un obstacle au progrès économique . De fait, l’économie et confisquée par les amis du parti communiste qui regroupe 100 millions d’adhérents dont 10 millions de cadres qui se partagent le gâteau économique. La plupart des dirigeants communiste possèdent d’énormes fortunes. Un milliard chacun pour les 70 députés communistes les plus riches. Certains en profitent pour partir avec leur fortune, 50 milliards auraient ainsi quitté la chine. Le parti repose sur une  organisation complètement centralisée et cadenassée.  . Le congrès, organe politique ,  nomme les membres du comité central, de celui-ci est issu le bureau politique qui désigne enfin les membres du comité permanent.  mais c’est le congrès qui désigne d’en haut les représentants  qui devraient être élus. Un vaste système mafieux qui freine maintenant le dynamisme de la concurrence des compétences et de l’innovation.

 

( tribune au Monde)

 

Tribune.

 

« Dès sa naissance, le capitalisme a suscité de véhémentes critiques et du rejet. Le XXe siècle a d’ailleurs été marqué par une tentative de remplacement par un nouveau système caractérisé par une planification étatique, une collectivisation des moyens de production et même des biens des citoyens. Mais celle-ci a incontestablement échoué, malgré les regrets de ses partisans. Par souci de légitimation de leur pouvoir, certains pays ont conservé le mot « socialiste » dans leur dénomination, mais ils l’ont abandonné dans la pratique.

Les autorités chinoises se vantent sans cesse de pratiquer un « socialisme aux caractéristiques chinoises ». En réalité, au nom de la réforme, ces dernières décennies, nous assistons plutôt à la mise en pratique progressive d’un « capitalisme aux caractéristiques chinoises ». L’accumulation du capital se substitue à l’objectif idéologique ; le marché remplace l’organisation administrative planifiée. C’est ce qui explique la réussite de la Chine en termes de croissance.

Cette confusion autour de l’appellation et des pratiques, entre « socialisme » et « capitalisme », ainsi que l’opacité du fonctionnement et des institutions économiques et politiques accentuent la difficulté, d’un point de vue épistémologique, pour qualifier la nature du régime actuel en Chine. Ce régime est différent de ce que nous avons connu au XXe siècle. Il possède à la fois certains traits des régimes totalitaires de droite comme de gauche et des similitudes frappantes avec le modèle asiatique, où le capitalisme a accompagné le développement. Dans le monde, il suscite de l’admiration à droite pour son efficacité économique et sa capacité à maintenir l’ordre, et à gauche pour ses discours populistes au nom de l’intérêt du peuple, le rôle prédominant de l’Etat et la critique des systèmes occidentaux.

Mais un point est clair : l’Etat y est à la fois joueur et arbitre du champ économique ; la collusion entre les élites au pouvoir et le monde des affaires, phénomène que le politologue américain Minxin Pei décrit sous le nom de « Crony Capitalism », capitalisme de copinage. Si l’avidité et l’ambition de ces « copains » ont construit le moteur de la machine économique chinoise durant une période, elles bloquent désormais l’ascenseur social et sont des obstacles à la croissance chinoise du fait de l’inégalité qu’elles engendrent, réduisant la capacité du marché interne. La corruption est ainsi structurelle et généralisée à cause du monopole étatique dans de nombreux secteurs. »

Le journal L’Humanité en cessation de paiement : vers la fin du PC

Le journal L’Humanité en cessation de paiement : vers la fin du PC

Évidemment pour la démocratie on ne peut pas se réjouir de la disparition d’un journal, ceci étend l’extinction progressive du support médiatique et cohérente avec la perte de crédibilité du courant de pensée qu’il représente. D’une certaine manière le risque de disparition du journal L’Humanité est assez catastrophique mais finalement cohérent avec la perte de crédibilité d’un parti communiste. Un parti communiste qui a obtenu jusqu’à 30 % de voix l par exemple des municipales de 1947 pour aujourd’hui ne plus représenter que 2 à 3 %. De la même manière,  le journal L’Humanité qui en 1945 tirait à 400 000 exemplaires aujourd’hui voit sa diffusion réduite à 35 000. Une chute inévitable compte tenu de l’archaïsme de fonctionnement de ce parti. Un parti dans les derniers restes ont été jusque-là porté à bout de bras par le parti socialiste qui lui concédait quelques sièges. Malheureusement pour le parti communiste, le parti socialiste est aussi maintenant en voie de disparition et son soutien ne sera plus d’aucune aide. Ce qui est en jeu tant pour le parti communiste que pour le parti socialiste maintenant c’est l’extinction totale. En cause, des analyses et des positions n’ayant jamais été capables d’intégrer les évolutions systémiques qui affectent le monde économique, social, environnemental et sociétal. Bref un parti en retard d’une cinquantaine d’années sur son temps. Notons aussi que le parti communiste a longtemps bénéficié du soutien assez conditionnel de la CGT. Mais depuis, notamment le passage de Bernard Thibault, les liens se sont assez nettement distendus car la proximité du parti communiste portait  préjudice à l’organisation syndicale. La CGT elle-même est en voie d’affaiblissement puisque qu’elle n’est plus le premier syndicat de France, la première position dans le public comme dans le privé a été prise par la CFDT . Ceci étant on ne peut se réjouir que la plupart des médias soient aujourd’hui la propriété des financiers. 

Communistes : le PC dit non à Mélenchon

Communistes : le PC dit non à Mélenchon

 

 

Contre toute attente, les responsables communistes se sont prononcés contre l’alliance avec Mélenchon. Pourtant le secrétaire national Pierre Laurent était en faveur de cette alliance. En cause sans doute la peur des communistes de disparaître complètement dans le mouvement de Mélenchon ; lequel veut imposer une charte draconienne lors des prochaines parlementaires pour imposer une soumission totale à ses représentants. En clair le risque était de voir les communistes disparaître complètement en tant qu’organisation politique indépendante. Du coup,  il se pourrait que le parti communiste passe à nouveau des accords avec le parti socialiste dans certaines circonscriptions ce qui lui permettra à la fois de sauver les meubles et de demeurer encore pour un temps une force politique indépendante. D’une certaine manière Mélenchon par sa posture quasi stalinienne vis-à-vis de ses soutiens risque de se priver d’un apport qui lui aurait permis vraisemblablement d’être le candidat de gauche le mieux placé au premier tour des présidentielles. Les délégués nationaux du Parti communiste français se sont donc prononcés samedi contre un ralliement à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017, rapporte le PCF sur son compte Twitter. La conférence nationale du PCF, qui se réunissait samedi à Paris, devait choisir entre deux options: soutenir le cofondateur du Parti de gauche ou présenter un candidat communiste. L’option du soutien à Jean-Luc Mélenchon a recueilli 44,31% des voix des délégués, contre 53,69% des voix pour l’option d’une candidature indépendante. Cet avis devra désormais être entériné dans les fédérations par les militants du parti. Vendredi, le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, avait laissé entendre qu’il privilégiait l’option Mélenchon, jugeant celle d’une candidature autonome « peu crédible ». Au-delà des présidentielles se posent surtout la question des alliances du parti communiste dans un premier temps au Parlement et tard dans les sélections locales. Or il est clair que Mélenchon ne dispose pas sur le terrain d’une implantation suffisamment ancrée et dense.

Comparaison FN-PC par Hollande : 66% des Français pas d’accord

Comparaison FN-PC par Hollande : 66% des Français pas d’accord

De toute évidence Hollande a fait une  nouvelle boulette en comparant le FN au PC des années 70. Certes les Français n’apprécient pas particulièrement le PC pour autant la comparaison leur apparaît inopportune. Plus de la moitié des Français (66%) ne sont pas d’accord avec François Hollande qui avait comparé le discours du FN à un « tract du parti communiste des années 1970″ mais 76% ont cependant une mauvaise opinion du PCF, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien. Interrogés pour savoir s’ils sont d’accord avec cette affirmation, 29% répondent « non, pas du tout » et 37% « non, plutôt pas ». Ils sont 26% à répondre « oui, plutôt » et 6% « oui, tout à fait ». 2% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 59% à ne pas être d’accord avec le président de la République (contre 40% à être d’accord). 1% ne se prononce pas. La moitié des sondés (50%) préfèrent le Parti communiste au Front national (44%). 6% ne se prononcent pas. Ils sont 58% chez les sympathisants de droite hors FN, à préférer le FN au PCF (contre 35% pour le PCF). 7% ne se prononcent pas. Une majorité des sondés pense que les idées du PCF et du FN sont éloignées en matière d’immigration (73%), d’éducation (72%), de sécurité (71%), de santé (70%) et de sujet économiques et sociaux (66%). Plus largement, pour une majorité le Parti communiste est « plutôt un handicap » pour la gauche (67%) et pour le gouvernement (74%). Chez les sympathisants de gauche, ils sont 44% à trouver que le PCF est un handicap pour la gauche et 60% pour le gouvernement.

« Hollande mènera son camp à la catastrophe » (Pierre Laurent, PC)

« Hollande mènera  son camp à la catastrophe » (Pierre Laurent, PC)

 

 Quel message retirez-vous de ce premier tour?
La progression de l’abstention et la démobilisation d’une part importante de l’électorat de gauche sont le signe d’une critique très forte adressée au gouvernement sur ses renoncements à ses engagements de gauche. Le message est clair : les Français veulent un changement de cap de la politique nationale. La résolution des grands problèmes sociaux du pays – comme le chômage et la relance des services publics – doit être au centre des choix politiques.

Vous n’excluez pas de participer au gouvernement?
Nous n’avons jamais exclu l’idée de prendre nos responsabilités gouvernementales. Mais aujourd’hui le changement de cap n’est clairement pas la pente que prend François Hollande. En même temps, Hollande est en train de s’enfoncer dans une contradiction intenable. S’il continue sa politique, il mènera son propre camp à la catastrophe et pousse la France dans une crise démocratique extrêmement problématique. Pour dénouer ce problème, la meilleure garantie n’est pas d’attendre le salut de l’Elysée mais la mobilisation populaire qui doit amplifier de manière positive le message des urnes. C’est le sens de la marche du 12 avril.

«Les gens préfèrent la gauche de combat à la gauche d’accompagnement»

Ne vient-elle pas trop tard? Après un probable remaniement?
A l’occasion de la rentrée parlementaire, le gouvernement devrait ouvrir un débat pour remettre à plat les orientations gouvernementales. Ce débat devrait précéder toute décision sur les orientations politiques du gouvernement, sur un éventuel remaniement et sur la composition du gouvernement. Il faut inverser la pratique politique pour redonner la parole à la représentation nationale.

A Paris, le Front de gauche s’est déchiré violemment. A qui la faute? Le Parti de gauche parle de l’arrogance du PC…
A Paris, il y a eu deux choix différents faits par les formations du Front de gauche. J’ai toujours pensé qu’après ces élections, il faudrait continuer à travailler ensemble. Il n’y a pas d’invectives de notre part mais un choix politique.

En Seine Saint Denis, les résultats signent-ils une défaite politique pour Claude Bartolone?
En Seine Saint Denis, comme ailleurs, là où le PS a tenté de faire des listes contre nos maires sortants, la leçon est claire : dans 29 situations sur 30, nous sommes arrivés en tête de la gauche. Les gens préfèrent la gauche de combat à la gauche d’accompagnement surtout quand elle joue la division au nom d’intérêts partisans. C’est un des messages que le PS, et singulièrement Claude Bartolone, doivent entendre.

Jean-Luc Mélenchon a expliqué que ceux qui vont sous les jupes du PS n’ont rien à y gagner. Il pointait directement le PCF. Que lui répondez-vous?
Nous n’avons jamais été ni sous l’égide ni sous les jupes du PS. Nous avons toujours revendiqué notre autonomie de décision et nous continuerons à la faire valoir dans les majorités municipales auxquelles nous participeront.

Interview JDD




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