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Politique- Macron conduit le pays dans le mur

Politique- Macron conduit le pays dans le mur

Avec sa réforme des retraites et un conjoncture explosive, Macron risque de plonger le pays dans une grave crise sociale , économique mais aussi politique. La question de son départ pourrait commencer à se poser d’ici l’été, en tout cas la dissolution de l’assemblée

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de hauts fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui respecte pourtant les réglementations internationales.

Sur le plan financier, la France va tutoyer le désastre. En effet en très peu de temps la dette publique a atteint 3000 milliards soit 115 % du PIB ; ce qui représente une charge annuelle de 50 milliards par an. Une dette toujours amplifiée par des budgets de plus en plus en déficit.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Macron conduit le pays dans le mur

Macron conduit le pays dans le mur

Avec sa réforme des retraites et un conjoncture explosive, Macron risque deplonger le pays dans une grave crise sociale , économique mais aussi politique. La question de son départ pourrait commencer à se poser d’ici l’été.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Politique: Macron conduit le pays vers le chaos

Politique: Macron conduit le pays vers le chaos

Avec sa réforme des retraites et un conjoncture explosive, Macron risque de>plonger le pays dans une grave crise sociale , économique mais aussi politique. La question de son départ pourrait se poser d’ici l’été.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Energie: risque de blocage du pays

Energie: risque de blocage du pays

Dans le secteur énergétique (l’électricité, le pétrole ou le gaz), les syndicats semblent décidés à utiliser l’épreuve de force y compris avec la paralysie du pays.

Chez TotalEnergies, la CGT appelle déjà à une grève de 48 heures la semaine prochaine, puis de 72 heures à partir du 6 février.

Si les raffineries ont la capacité de bloquer l’économie du pays en quelques jours seulement, c’est toutefois dans la branche des industries électriques et gazières (IEG) que le mécontentement est sans doute le plus grand.

« La journée du 19, c’est là que débute le mouvement. La question de la reconductibilité n’est plus une question. L’objectif maintenant est de savoir comment on va l’organiser localement avec les grévistes. Nous allons utiliser tous les moyens en notre possession. On ne s’interdira rien », lance à La Tribune Fabrice Coudour, secrétaire fédéral CGT de la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME), première organisation syndicale de l’électricité et du gaz.

L’ampleur de la grogne est directement liée aux pertes qu’engendrerait la réforme pour la branche IEG. En effet, au-delà du recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d’ici à 2030, ces salariés seraient particulièrement touchés par cette réforme si elle était menée à bien, compte tenu de la suppression annoncée de leur régime spécial de retraite attaché au statut des IEG, créé en 1946.

Même si celui-ci a déjà fait l’objet de nombreuses réformes pour le faire converger vers le régime général, il présente encore d’importantes spécificités en partie calquées sur la fonction publique. D’abord, la pension à taux plein est égale à 75% du salaire des six derniers mois. « En revanche, contrairement au régime général, les primes ne sont pas comptabilisées dans nos pensions », pointe Soraya Lucatelli, déléguée syndicale CGT à Gaz Electricité Grenoble (GEG).

Le régime général, lui, prend bien en compte les primes, mais la pension à taux plein correspond à 50% de la rémunération des 25 meilleures années du salarié.

Surtout, le régime spécial des IEG tient compte de la pénibilité des métiers qui sont les plus contraignants (port de lourdes charges, travail en 3×8, astreintes 7 jours/7, etc.) Cette prise en compte de la pénibilité repose sur un système baptisé « service actif ».

EDF et Engie, à eux deux, rassemblent 70% des salariés de la branche. Chez EDF, quelque 60.000 salariés sont statutaires au régime des IEG et 48% partent avec une anticipation au titre de la pénibilité. « En pratique, l’âge moyen de départ effectif des salariés d’EDF SA progresse régulièrement et s’élève à 60 ans en moyenne en 2021 (en comprenant les salariés ayant des anticipations). Il est de 62,9 ans pour ceux qui n’ont aucune anticipation », précise l’électricien dans un courrier à La Tribune.

De son côté, Engie compte 24.000 collaborateurs appartenant à la branche IEG. Dans le groupe, l’âge moyen de départ à la retraite est de 60,5 ans. Les salariés bénéficiant d’une anticipation partent en moyenne à 58 ans tandis que ceux qui n’en bénéficient pas partent en moyenne à 62 ans et 7 mois. Dans les deux entreprises, l’âge moyen de départ à la retraite devrait atteindre les 62 ans en 2024.

Au-delà de ces spécifiés liées à la pénibilité, les syndicats défendent un régime « exemplaire, solidaire et excédentaire» qui, selon eux, devrait « servir de modèle au régime général».

« Plusieurs fois, le régime général est venu ponctionner les excédents de notre régime », affirme Fabrice Coudour.

 « Au nom de la solidarité, 1,6 milliard d’euros cumulés ont été versés entre 2005 et 2020 vers les régimes de retraites ayant moins d’actifs que de retraités, comme les régimes des agriculteurs et des artisans, abonde Soraya Lucatelli. Notre régime ne coûte rien à la collectivité, le supprimer ne ramènera rien à l’État », estime-t-elle.

Dans le détail, le régime spécial des IEG dispose de sa propre caisse : la Cnieg (Caisse nationale des industries électriques et gazières). Le financement des pensions repose sur les cotisations des salariés (12,8 % du salaire) et des employeurs (jusqu’à 44%) dont le taux est légèrement supérieur à celui en vigueur dans le régime général. Il repose aussi sur une taxe, la Contribution tarifaire d’acheminement (CTA), mais celle-ci ne couvre plus que les droits spécifiques passés acquis jusqu’en 2004.

La promesse du gouvernement de maintenir les avantages du régime spécial jusqu’au départ des derniers salariés relevant de ce statut, selon la clause dite du « grand-père », ne convainc pas l’organisation syndicale.

« À partir du moment où les nouveaux entrants ne cotisent plus au régime, il ne peut que s’appauvrir. Cela conduira à son déficit », regrette Virginie Neumayer, déléguée syndicale CGT de la Fédération nationale des mines et de l’énergie.

 Pour la syndicaliste, cette réforme risque aussi de « fragiliser les relations entre les salariés » ce qui aura des conséquences sur « le collectif travail ».

« C’est impensable de faire cohabiter deux régimes et injuste pour les nouveaux embauchés qui devront effectuer les mêmes tâches que leurs collègues sans bénéficier des mêmes garanties », renchérit Soraya Lucatelli.

 

Preuve que ce mécontentement est partagé, chez EDF,  le taux de grévistes s’élevait, ce jeudi 19 janvier, à 50% de l’effectif total.

 

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

 

Du fait du très haut niveau de mobilisation ( nettement plus d’un million de manifestants le 19 février), l’opinion a gagné le bras de fer face à Macron. Reste à savoir si le président de la république va maintenir sa réforme avec le risque de mettre à genoux une économie déjà fragilisée.

De toute manière dans les deux hypothèses possibles , le président de la république a perdu l’avance.

S’il recule–ce qui ne serait pas la première fois–ce serait la preuve de sa faiblesse et il serait discrédité tant au plan intérieur qu’au plan international notamment vis-à-vis des autorités européennes. À l’inverse, s’il maintient sa réforme, sa popularité déjà faible risque encore de ce détériorer au point qu’il sera sans doute paralysé jusqu’à la fin de son mandat.

Le problème,  c’est que l’entêtement des deux parties est particulièrement du président de la république risque de mettre à genoux le pays. En effet la répétition de manifestations et de grèves va sans doute peser de manière très négative sur l’hypothétique croissance de 2023. Le climat délétère entre Macron et l’opinion pourrait faire plonger alors  le pays dans la récession.

Si la mobilisation devait durer pendant plusieurs mois jusqu’à l’été par exemple les conséquences économiques pourraient se chiffrer en terme de pertes de croissance d’au moins 0,5 % à 1% soit une perte de 15 à 30 milliards. Un chiffre supérieur aux économies très hypothétiques attendues de la réforme des retraites.

Pire, cela risquerait d’installer dans le pays un climat de pessimisme tant chez les consommateurs que chez les chefs d’entreprise et les investisseurs. Avec une mobilisation susceptible de durer pendant des mois, un climat d’incertitude pourrait s’installer s’ajoutant ainsi aux autres facteurs qui pèsent sur la conjoncture économique maussade  de 2023 voire au-delà.

Macron conduit le pays vers le chaos

Macron conduit le pays vers le chaos

 

 

 

Avec sa réforme des retraites et un conjoncture explosive, Macron risque deplonger le pays dans une grave crise sociale , économique mais aussi politique. La question de son départ pourrait se poser d’ici l’été.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Réindustrialisation dans les pays occidentaux ?

Réindustrialisation dans les pays occidentaux ?

 

Les récents plans d’investissement dans les productions de puces électroniques devraient être suivis par d’autres industries, estime François Cadillon, Vice-Président pour la région Europe Continentale de Workday. Ce phénomène pourrait soutenir la croissance économique des dix prochaines années.
( dans la Tribune)

 Plus de 20 ans après l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale (11 décembre 2001), la dépendance des économies occidentales à certains composants stratégiques, dont les puces électroniques, n’est plus politiquement acceptable, ni aux États-Unis ni en Europe. En témoigne la décision des autorités européennes et américaines de stimuler l’investissement des acteurs privés dans d’importantes capacités de production sur chaque territoire, au moyen de subventions directes ou de crédits d’impôt.

En Europe, Intel a présenté un programme d’investissement de 80 milliards d’euros. Centré en Allemagne, dans le Land de Saxe-Anhalt, en ancienne Allemagne de l’Est, il concernera aussi la Belgique, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie et la Pologne. En France, STMicroelectronics et son partenaire Global Foundries ont présenté un projet d’investissement de 5,7 milliards d’euros pour l’usine de Crolles, à côté de Grenoble.

Parallèlement, les États-Unis et l’Union européenne ont mis en œuvre chacun leur version d’un « Chips act », doté de 52,7 milliards de dollars de crédit outre-Atlantique et d’un peu plus de 40 milliards d’euros en Europe. Ces montants sont considérables, à l’aune de ce que coûte une machine de production : de 160 millions d’euros à 200 millions d’euros pour les générations actuelles ; de 300 millions à 350 millions d’euros pour les suivantes.

En France, on l’appelle dirigisme, sinon « bonapartisme industriel » ; on lui doit les succès gaulliens sur le parc de centrales nucléaires, le TGV, l’aéronautique européenne et la conquête spatiale. Cette volonté arrive à point nommé pour compenser des conditions de financement aujourd’hui pénalisante sur les marchés financiers. Depuis le début de l’année, le rythme d’inflation s’est emballé, entraînant une hausse des taux d’intérêt à court terme orchestré par les banques centrales.

Tous les observateurs économiques s’accordent à dire qu’elles sont « en retard » sur le phénomène inflationniste et que les hausses des taux ne sont pas terminées. D’où une instabilité sur les marchés du crédit, de l’incertitude sur l’évolution des prix des actifs financiers, le tout n’étant pas de bon augure pour financer des investissements à long terme. Par ailleurs, les politiques de « quantitative easing » des banques centrales mises en œuvre lors de la crise financière de 2008 puis pendant la pandémie Covid n’ont eu qu’un impact limité sur la croissance économique. Certes, ces liquidités abondantes ont stimulé la hausse des valorisations d’entreprise.

Aujourd’hui, alors que la fête des valorisations excessives et des licornes est terminée, les pays développés font les yeux de Chimène à l’industrie. La dynamique ne concerne pas uniquement les « éléphants blancs » du type « usine de semi-conducteurs », mais un réseau de PMI flexibles pouvant être alimenté par des start-up industrielles. Voilà pour la volonté affichée, mais deux obstacles doivent être gérés à court terme : le recrutement de jeunes talents et la gestion du temps de développement de l’innovation.

Réenchanter les emplois du secteur est possible, mais, s’ils veulent recruter, les industriels doivent proposer à leur prospect des conditions de travail les plus proches de leur pratique privée. Comprenez que les fonctions support et administratives doivent être sollicitées ou gérées aussi simplement que l’utilisation d’une application sur un smartphone. De nombreux progrès sont à faire alors que les technologies ad hoc sont disponibles aujourd’hui.

En France, Nicolas Dufoucq, le président de Bpifrance, a analysé 20 ans de désindustrialisation française dans un ouvrage remarqué (« La désindustrialisation de la France : 1995-2015 », édition Odile Jacob). Il a récemment expliqué que passer la part de l’industrie de 10% à 12% du PIB est un objectif raisonnable sur plusieurs années. C’est là un point critique : le temps de développement de l’industrie est beaucoup plus « long » que le rythme rapide des startups du logiciel. Bpifrance possède de multiples courroies de transmission, de multiples leviers pour enclencher ce mouvement nécessaire de réindustrialisation.

Enfin, plusieurs initiatives privées pourront s’appuyer sur cette volonté d’état. Un exemple ? L’association Arts & Métiers Business Angels (AMBA), existe depuis 2008 et a financé l’amorçage de 130 startups industrielles. L’AMBA n’est pas la seule à œuvrer dans le domaine. Or, on sait que les petits ruisseaux font les grandes rivières et, mis bout à bout, les efforts privés pourraient générer un mini-boom d’investissement, phénomène que l’occident n’a pas connu depuis la dévaluation du Yuan par la Chine en 1994 ! Il est permis non pas de rêver, mais, raisonnablement d’espérer.

 

Fleurs de CBD : légalisé es par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Fleurs de CBD : légalisé es par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’estt érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaire fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

Politique-Macron conduit le pays dans le mur

Politique-Macron conduit le pays dans le mur

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Macron conduit le pays vers la catastrophe économique, sociale et politique

Macron conduit le pays vers la catastrophe

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Réforme des retraites pas, Macron conduit le pays vers l’abîme

Réforme des retraites ou pas, Macron conduit le pays vers l’abîme

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.Par contre, l’opinion publique a tranché et considère désormais Macron incapable de gérer le pays. Pour preuve le sondage dé’Elabe hier qui démontre que Macron n’est plus soutenu que par 32 % de la population.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut 5 en Chine qui se limite au respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement évidemment Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Macron conduit le pays vers l’abîme

Macron conduit le pays vers l’abîme

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.
Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement évidemment Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

CBD : légalisé par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

CBD : légalisé par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’estt érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaire fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

CBD : autorisation accordée par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

CBD : autorisation accordée par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’estt érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaire fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

Il y a un an, fin décembre 2021, le gouvernement avait, via un arrêté interministériel, interdit la vente de fleurs ou de feuilles brutes de CBD, «quelle que soit la forme prise dans le produit fini (tisanes, huiles, cosmétiques au CBD…)». Une mesure qui avait rapidement été suspendue par le Conseil d’État : fin janvier 2022, celui-ci, saisi par des acteurs du secteur qui s’inquiétaient pour les conséquences de l’arrêté sur leur activité, avait déterminé qu’il «ne résulte pas de l’instruction [...] que les fleurs et feuilles de chanvre dont la teneur en THC n’est pas supérieure à 0,30% revêtiraient un degré de nocivité pour la santé justifiant une mesure d’interdiction générale et absolue de leur vente aux consommateurs et de leur consommation».

La décision tombée ce jeudi était attendue, revenant au fond du dossier sur la légalité de l’arrêté de décembre 2021. Elle confirme sa position de janvier : l’interdiction générale est jugée «disproportionnée» face à un risque limité. D’abord, l’instruction menée a souligné que «le CBD a des propriétés décontractantes et relaxantes et des effets anticonvulsivants, mais n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, à la différence du THC». Il ne s’agit donc pas de produits stupéfiants.

Ensuite, une interdiction générale devrait être justifiée et proportionnelle au risque posé par le produit. Or, pour l’heure, «la nocivité des autres molécules présentes dans les fleurs et feuilles de cannabis, notamment le CBD, n’est pas établie», et la consommation de produits contenant un taux de THC inférieur à 0,3% «ne crée pas de risques pour la santé publique» justifiant une interdiction complète, écrit la juridiction.

Enfin, l’argument sécuritaire avancé par l’exécutif n’a pas convaincu le conseil. Pour le gouvernement, la ressemblance entre les feuilles et fleurs de cannabis «dépourvues de propriétés stupéfiantes» et celles «présentant» ces propriétés illégales risque de compliquer la tâche pour les forces de l’ordre et compromettre, de fait, «l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants». Or, des tests «rapides et peu coûteux» permettent de différencier les produits, en analysant le taux de THC présent, argumente le conseil, qui a donc écarté cet avertissement des autorités.

On pourrait aussi suggérer que le conseil d’État rende obligatoire le port de lunettes roses pour tous les Français afin de changer leur humeur et leur clairvoyance vis-à-vis d’un pays en plein naufrage.

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays.

Des chiffres effarants avec 270 milliards d’euros d’emprunt sur un an. Il s’agit du montant record que l’Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de placer la dette de l’Etat sur les marchés financiers, compte emprunter à moyen et à long termes en 2023. Un endettement environ de 115 % du PIB. Et des charges financières de 50 milliards par an. De quoi mieux comprendre pourquoi certaines agences de notation indiquent des perspectives négatives pour le pays

La situation mensuelle budgétaire de l’Etat de juillet 2022 montrait déjà le niveau record atteint par la charge de la dette de l’Etat : 39,382 milliards d’euros, soit +48,9% par rapport à juillet 2021 (26,457 milliards d’euros). Et ce niveau record dépasse désormais le niveau atteint par le service de la dette de l’Etat en 2021 (38,496 milliards) de près de 1 milliard d’euros (+886 millions d’euros).Il faudra y ajouter une rallonge de 11 milliards. En tout la charge financière pour les emprunts de la France représenteront environ 50 milliards d’euros ,record aussi.

Si le montant est plus élevé de 10 milliards par rapport à 2022 mais aussi 2021, c’est que l’Etat n’a plus la capacité de puiser autant qu’auparavant dans sa trésorerie de précaution constituée en 2020, au début de l’épisode Covid-19. Il doit donc compenser par une hausse de l’emprunt. Pour autant, les besoins de financement sont quasiment les mêmes.

Ces 270 milliards devraient correspondre à 9,8% du PIB français en 2023, comme en 2022, alors que le ratio était de 11,3% en 2020. Une « stabilité » du programme de financement 2023 qu’il a confirmée, ce mercredi. « Dans un environnement avec beaucoup d’incertitudes, le fait d’être une ancre de stabilité à une valeur pour l’émetteur comme pour les marchés », a-t-il justifié dans une conférence de presse.

En moyenne, la France a emprunté à 1,03% en 2022, alors que les taux avaient été négatifs en 2020 (-0,30%) et 2021 (-0,28%). L’emprunt avec l’échéance à 10 ans à taux fixe, qui fait référence, s’est élevé en moyenne à 1,5% cette année. Sur le marché obligataire, où les investisseurs s’échangent les titres de dette, ce taux est de 2,26% mercredi vers 12H30. Au 1er janvier, il tournait encore autour de 0,2% après avoir été longtemps négatif l’année passée.

Depuis juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux à trois reprises dont les deux dernières de 75 points de base. Et un quatrième resserrement de sa politique monétaire est à prévoir en décembre. Il pourrait être moins agressif que les deux précédentes occurrences, selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Il estime en effet qu’à la réunion de la BCE « du 15 décembre, nous devrions terminer la première mi-temps, de normalisation » de la politique monétaire après plusieurs années de taux exceptionnellement bas, proches de zéro voire négatifs depuis 2016. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde (ndlr : la présidente de la BCE) et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d’intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il déclaré lors d’une émission sur LCI le 4 décembre. Actuellement, le taux principal s’élève à 1,5%. François Villeroy de Galhau se positionne donc en faveur d’un relèvement des taux de 0,50 point de pourcentage à l’issue de la prochaine réunion de décembre.

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